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Auto Canada (ACQ)

Bonjour à tous, je vous lis depuis longtemps et c'est ma première contribution sur le forum.


Il est question dans le fil "Crash dans le oil&gas" des titres qui se font lessiver sur la bourse récemment.
J'en ai un en tête depuis un moment déjà, et c'est Auto Canada (ACQ).

Depuis quelques années, Auto Canada est en train de consolider le marché (46 concessions à ce jour) des concessionnaires automobile au Canada qui, contrairement aux OEM (à mon humble avis), peuvent être des entreprises très profitables, souvent familiales, mais avec de gros défis au niveau de la gouvernance et de la relève. 

Auto Canada ont une forte concentration de concessionnaires en Alberta, ce qui est d'ailleurs la raison pour laquelle le titre est en baisse ces jours-ci (environ 50% de leurs revenus, notez toutefois que 6 de leurs concessionnaires albertains sont à Grande Prairie qui est un peu moins exposée au secteur des Oil & Gas, pour ce que ça vaut...).

Les concessionnaires automobiles ont un marché un peu spécial. Les ventes de nouveaux véhicules amènent de très petites marges et c'est historiquement sur les ventes d'usagé que les marges sont les plus grandes. Or, depuis quelques années, en partie à cause des taux de financement et de l'agressivité des OEM, les ventes de neuf sont vraiment mises de l'avant et pour plusieurs raisons dont certaines sont cycliques, il est plus difficile pour les concessionnaires de se procurer des véhicules usagés à l'encan à bon prix et donc de faire des bonnes marges sur l'usagé.

Les concessionnaires qui performent le mieux sont donc ceux qui vont chercher une grande partie de leurs revenus avec du service, des pièces, et du f&i. Les dirigeants d'Auto Canada sont très au courant de cette dynamique, le meilleur consultant de l'industrie automobile au pays, Dennis DesRosiers, est d'ailleurs sur leur board. Auto Canada réussi à aller chercher 60% de son profit brut dans ces spécialités alors qu'elles ne représentent que 16% du chiffre d'affaires, à l'instar des Autonation et Penske de ce monde, mais dans un marché canadien qui est moins allumé à ces réalités.

Mes estimés les plus conservateurs, 0% croissance, de cette entreprise (basé sur un modèle de profit brut) m'amènent à un prix cible entre 53$ et 58$ (pour ce que ça vaut) soit 30% de marge de sécurité sur le cours d'aujourd'hui, je vous suggère donc d'ouvrir l'oeil et d'analyser vous-même cette entreprise qui m'apparait avoir tout ce qu'il faut pour rester leader et bénéficier de la consolidation du marché des concessionnaires automobile au Canada.

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Réponses

  • 111 Réponses trié par Votes Date
  • décembre 2014 modifié Vote Up0Vote Down
    Hier j'écrivais qu'on parlait sur le forum de 6 des 12 compagnies dans mon portefeuille eh bien maintenant c'est 7!

    Je suis actionnaire de cette compagnie depuis avril 2012 et la progression est assez fulgurante. Pour ajouter à ta présentation , il y a présentement 3 consolidateurs au Canada et les deux autres sont des compagnies privés.Comme il y a 3500 concessionnaires au Canada on peu espérer à long terme prêt de 1000 concessionnaires chacun. Donc beaucoup de place pour la croissance.

    Pourquoi le marché est-il si fragmenté? Avant 2011 les fabricants ne permettaient pas à un propriétaire d'avoir plus d'une concession. Il reste Toyota et un autre fabricant moins important au Canada qui n'ont pas changé cette règle. Pourquoi les fabricant permettent maintenant à une compagnie de posséder plusieurs concessions? Avec la modernisation des ateliers d'entretient rendu nécessaire par la présence toujours grandissantes de l'électronique dans les automobile, la plupart des atelier doivent être remplacées. L'investissement demandé est d'environ 25M$. Les propriétaires des concession, souvent agé de plus de 60 ans, ne veulent pas investir cette sommes et préfère vendre à un des consolidateurs.

    Autocanada achète habituellement 80% des actions de la concessions, le propriétaire actuel gardant 20% et continuant de gérer la concession (ça fait un peu modèle Berkshire ce qui n'est pas pour me déplaire). Le propriétaire peut maintenant payer sa part des modernisation à même le montant que lui verse Autocanada.

    Il est possible que le ralentissement en Alberta affecte la croissance de la compagnie mais le potentiel à long terme demeure intact. J'ai ajouté à ma position à 48$ la semaine dernière et je vais probablement le faire de façon encore plus importante sous 40$.


  • J'en ai une bonne quantité depuis 2009. J'ai vendu une fraction de ma position depuis ce temps. Ce que je conserve constitue tout de même une importante somme. Malgré la correction, je dors tranquille. Avec le temps et d'autres acquisitions, le titre va se stabiliser et reprendre de la valeur. Question de patience, comme toujours.
  • Il est intéressant de souligner que Buffett est également entré dans ce secteur cette année en rachetant un gros joueur américain dans une transaction privée.

    Je serais curieux d'entendre Eddy sur ce secteur, vu son expérience.
  • il y a présentement 3 consolidateurs au Canada et les deux autres sont des compagnies privés.Comme il y a 3500 concessionnaires au Canada on peu espérer à long terme prêt de 1000 concessionnaires chacun. Donc beaucoup de place pour la croissance.
    sans compter les moyens et gros indépendants que le marché de l'usagé n'aident pas vraiment en ce moment. L'amvoq a 1300 membres au Québec, ne suffit que de penser aux H grégoire, Gervais, Montréal auto prix, automobile en direct et des gros centres d'usagé des groupes automobiles.


    Merci pour la contribution aux informations. Concernant les autres consolidateurs, il y a les consolidateurs privés nationaux comme Dilawri mais il ne faut pas oublier les gros consolidateurs régionnaux privés : Penney, Hickman, Gabriel, Park avenue, etc.

    Au final, je ne sais pas s'il ne va rester que 3 joueurs, mais c'est certain qu'il y a des avantages économiques à l'acquisition de nouveaux concessionnaires, et que le marché va se consolider encore davantage.
  • Moi qui ne connait pas du tout ce marché, que pensez-vous, à moyen et long terme, de nouveaux modèles d'affaire à la Tesla, où le manufacturier fait directement la vente, sans passer par un tiers partie? Est-ce que ça chamboulera le système, ou alors tous les autres joueurs ne sont pas intéressés et ça restera mineur?
  • Le groupe beaucage m'avait bien impressionné lorsque j'était jeune... Mais ce genre de groupe finissent par avoir mauvaise réputation. Je me demande si auto canada vas échappé à la règle.
  • Le groupe beaucage m'avait bien impressionné lorsque j'était jeune... Mais ce genre de groupe finissent par avoir mauvaise réputation. Je me demande si auto canada vas échappé à la règle.
    Je ne crois pas que les gens sauront que le concessionnaire Chrysler et le concessionnaire Nissan à quelques rues plus loins appartiennent à la même entreprise. Si le concessionnaire Chrysler est perçu négativement, les cliens ne mettront pas le concessionnaires Nissan dans le même bâteau.  
  • Moi qui ne connait pas du tout ce marché, que pensez-vous, à moyen et long terme, de nouveaux modèles d'affaire à la Tesla, où le manufacturier fait directement la vente, sans passer par un tiers partie? Est-ce que ça chamboulera le système, ou alors tous les autres joueurs ne sont pas intéressés et ça restera mineur?
    C'est une bonne question. Je pense que l'expérience client se fait de plus en plus en ligne et certains manufacturiers (kia en tête) commencent à tordre le bras à leurs concessionnaires pour qu'ils utilisent des outils d'achat "approuvés par le manufacturier" pour standardiser l'image de marque sur le net pour les véhicules neufs.

    D'une autre façon, les Mercedes, Volks, Mitsubishi, Volvo, GM commencent à encourager/forcer les concessionnaires à standardiser le look des sites, l'utilisation de tiers partis ou d'outils d'achat et l'expérience de vente jusque dans les véhicules usagé.

    Je ne connais pas l'avenir mais je doute que le modèle OEM + Concessionnaire disparaisse dans les 10 prochaines années. Les concessionnaires ont une saveur locale et ils ont de plus en plus de place dans l'esprit des gens au fur et à mesure que le temps passe.

    Le groupe beaucage m'avait bien impressionné lorsque j'était jeune... Mais ce genre de groupe finissent par avoir mauvaise réputation. Je me demande si auto canada vas échappé à la règle.


    J'ai effectivement entendu du mal du groupe automobile que tu nommes. Rends-toi à St. John's, Terre Neuve, une ville de taille semblable à Sherbrooke, les gens ont le Penney Auto Group dans leur coeur. Je crois que tu es mal tombé, c'est tout.
  • Pourquoi auto Canada est allé se financer par émission d'actions au mois de juillet? Son bilan est impécable et exempt de dettes si l'on considère que les notes court terme servent à financer l'inventaire et la dette long terme sert à financer le financement auto. 

    Ça dénote soit que l'entreprise trouvait ses actions sur-évalués à 78$, soit qu'elle veut grossir coûte que coûte (au profit des actionnaires), soit qu'elle croit que l'opportunité actuelle se refermera rapidement. Si c'est la 3e option, qui sont les compétiteurs qui pourraient acheter les concessions pan-canadiens au cours des 2 prochaines années?

    Je songe prendre une participation dans ce titre. 40$ m'apparait un juste prix vu le niveau d'acquisition impressionnant de l'entreprise et les nombreuses avenues de croissance. 
  • Ça dénote soit que l'entreprise trouvait ses actions sur-évalués à 78$, soit qu'elle veut grossir coûte que coûte (au profit des actionnaires), soit qu'elle croit que l'opportunité actuelle se refermera rapidement. Si c'est la 3e option, qui sont les compétiteurs qui pourraient acheter les concessions pan-canadiens au cours des 2 prochaines années?
    Je dirais un mélange de 1 et 2. Ils ont des ratios à respecter sur leur dette et l'émission d'action leur permettait d'avoir du "lousse" au niveau des ratios requis sur leur dette pour pouvoir devenir plus aggressif au niveau des acquisitions. Ceci étant dit, ils ne font pas des deals "coute que coute". Ils passent plusieurs oppotunités sérieuses chaque année parce que l'évaluation qu'en fait leur propriétaire ne fait pas leur affaire.

    L'entreprise a aussi la conviction que la quantité d'opportunités va augmenter avec le temps et ayant été en contact avec des dizaines de concessionnaires (Est du Canada seulement), je suis d'accord avec eux.
  • Pourquoi auto Canada est allé se financer par émission d'actions au mois de juillet? Son bilan est impécable et exempt de dettes si l'on considère que les notes court terme servent à financer l'inventaire et la dette long terme sert à financer le financement auto. 

    Ça dénote soit que l'entreprise trouvait ses actions sur-évalués à 78$, soit qu'elle veut grossir coûte que coûte (au profit des actionnaires), soit qu'elle croit que l'opportunité actuelle se refermera rapidement. Si c'est la 3e option, qui sont les compétiteurs qui pourraient acheter les concessions pan-canadiens au cours des 2 prochaines années?

    Je songe prendre une participation dans ce titre. 40$ m'apparait un juste prix vu le niveau d'acquisition impressionnant de l'entreprise et les nombreuses avenues de croissance. 
    Bonne question. La raison pour laquelle ACQ est allée chercher du financement est documentée. Si je me souviens bien, le pdg, M. Priestner, est allé chercher de cette façon les liquidités nécessaires pour payer sa part dans les acquisitions à venir de concessions GM. Cette compagnie exige en effet que le pdg prenne une participation personnelle assez importante (25% je pense), sans quoi ACQ ne pourrait acquérir de garages GM. Bien sûr M. Priestner a été opportuniste en obtenant un prix très élevé pour ses actions. Et cela a provoqué la chute du titre. Mais la véritable raison, selon moi, tient davantage à l'évaluation élevée du titre à ce moment. Enfin, je pense bien avoir résumé la situation correctement. Si je me suis trompé, n'hésitez pas à me corriger.


  • marcfortier où as-tu vu ça? Les derniers états trimestriels et les conference call n'ent parlent pas... ils disent que c'est par rapport aux ratios financiers et au remboursement du revolving credit line...
  • Bonjour à tous, je vous lis depuis longtemps et c'est ma première contribution sur le forum.


    Il est question dans le fil "Crash dans le oil&gas" des titres qui se font lessiver sur la bourse récemment.
    J'en ai un en tête depuis un moment déjà, et c'est Auto Canada (ACQ).

    Depuis quelques années, Auto Canada est en train de consolider le marché (46 concessions à ce jour) des concessionnaires automobile au Canada qui, contrairement aux OEM (à mon humble avis), peuvent être des entreprises très profitables, souvent familiales, mais avec de gros défis au niveau de la gouvernance et de la relève. 

    Auto Canada ont une forte concentration de concessionnaires en Alberta, ce qui est d'ailleurs la raison pour laquelle le titre est en baisse ces jours-ci (environ 50% de leurs revenus, notez toutefois que 6 de leurs concessionnaires albertains sont à Grande Prairie qui est un peu moins exposée au secteur des Oil & Gas, pour ce que ça vaut...).

    Les concessionnaires automobiles ont un marché un peu spécial. Les ventes de nouveaux véhicules amènent de très petites marges et c'est historiquement sur les ventes d'usagé que les marges sont les plus grandes. Or, depuis quelques années, en partie à cause des taux de financement et de l'agressivité des OEM, les ventes de neuf sont vraiment mises de l'avant et pour plusieurs raisons dont certaines sont cycliques, il est plus difficile pour les concessionnaires de se procurer des véhicules usagés à l'encan à bon prix et donc de faire des bonnes marges sur l'usagé.

    Les concessionnaires qui performent le mieux sont donc ceux qui vont chercher une grande partie de leurs revenus avec du service, des pièces, et du f&i. Les dirigeants d'Auto Canada sont très au courant de cette dynamique, le meilleur consultant de l'industrie automobile au pays, Dennis DesRosiers, est d'ailleurs sur leur board. Auto Canada réussi à aller chercher 60% de son profit brut dans ces spécialités alors qu'elles ne représentent que 16% du chiffre d'affaires, à l'instar des Autonation et Penske de ce monde, mais dans un marché canadien qui est moins allumé à ces réalités.

    Mes estimés les plus conservateurs, 0% croissance, de cette entreprise (basé sur un modèle de profit brut) m'amènent à un prix cible entre 53$ et 58$ (pour ce que ça vaut) soit 30% de marge de sécurité sur le cours d'aujourd'hui, je vous suggère donc d'ouvrir l'oeil et d'analyser vous-même cette entreprise qui m'apparait avoir tout ce qu'il faut pour rester leader et bénéficier de la consolidation du marché des concessionnaires automobile au Canada.

    En attente de voir si certains d'entre-vous la suivent ou êtes actionnaires sur le Forum!



    Bienvenue sur le forum a Louisclement et a MarioP. C'est agréable d'avoir de nouveaux intervenants.

    C'est vrai que les pièces, services, et f&i sont les départements qui donnent les meilleures marges, mais je suis d'être d'accord pour dire que les dirigeants d'ACQ sont plus au fait de cette réalité. Il n'y a pas un concessionnaires canadiens qui ne soit pas au fait de cela. Le fait que Dennis Desrosiers soit sur le c.a. ne change rien à ca.


    Hier j'écrivais qu'on parlait sur le forum de 6 des 12 compagnies dans mon portefeuille eh bien maintenant c'est 7!

    Je suis actionnaire de cette compagnie depuis avril 2012 et la progression est assez fulgurante. Pour ajouter à ta présentation , il y a présentement 3 consolidateurs au Canada et les deux autres sont des compagnies privés.Comme il y a 3500 concessionnaires au Canada on peu espérer à long terme prêt de 1000 concessionnaires chacun. Donc beaucoup de place pour la croissance.

    Pourquoi le marché est-il si fragmenté? Avant 2011 les fabricants ne permettaient pas à un propriétaire d'avoir plus d'une concession. Il reste Toyota et un autre fabricant moins important au Canada qui n'ont pas changé cette règle. Pourquoi les fabricant permettent maintenant à une compagnie de posséder plusieurs concessions? Avec la modernisation des ateliers d'entretient rendu nécessaire par la présence toujours grandissantes de l'électronique dans les automobile, la plupart des atelier doivent être remplacées. L'investissement demandé est d'environ 25M$. Les propriétaires des concession, souvent agé de plus de 60 ans, ne veulent pas investir cette sommes et préfère vendre à un des consolidateurs.

    Autocanada achète habituellement 80% des actions de la concessions, le propriétaire actuel gardant 20% et continuant de gérer la concession (ça fait un peu modèle Berkshire ce qui n'est pas pour me déplaire). Le propriétaire peut maintenant payer sa part des modernisation à même le montant que lui verse Autocanada.

    Il est possible que le ralentissement en Alberta affecte la croissance de la compagnie mais le potentiel à long terme demeure intact. J'ai ajouté à ma position à 48$ la semaine dernière et je vais probablement le faire de façon encore plus importante sous 40$.




    C'est vraiment trop optimiste de penser qu'ACQ pourrait avoir 1000 concessionnaires et détenir 30% du marché. La modernisation des ateliers dû à l'électronique dans les voitures qui nécessitent des investissement de 25 millions ???  Pas du tout.

    Au Canada, comparativement aux USA, les concessionnaires n'ont pas trop le gros bout du bâton dans leur relations avec les manufacturiers. En générale, après quelques "bonnes" années aux niveaux des profits, le manufacturier va imposer une modernisation des installations du concessionnaires. Ici, on ne parle de l'atelier, mais d'une relocalisation dans un endroit plus approprié tout en agrandissant et embellissant la boite. C'est vrai qu'à cet étape, un concessionnaire vieillissant et sans relève peut penser à vendre sa concessions.

    En ce qui me concerne, le point majeure présentement, c'est le fait que la majorité des concessionnaires d'ACQ sont situé en "zone pétrolière". Ce fut ce qui a permis leur belles performance des dernières années et pourrait être ce qui va leur nuire dans la (les?) prochaine(s) année(s).

    Si le pétrole demeurent au niveau actuel trop longtemps, vous pouvez être sûr que l'économie albertaine va s'en ressentir et les ventes automobiles aussi.

    Le fait est connu du marché qui à réévalué la valeur de la cie. Mais est-ce assez???

  • @louisclement

    Tu vas trouver l'information recherché en suivant ce lien.

    https://pictures.dealer.com/autocanadatc/d49b12890a0d028a01b56bdad8c8f5ad.pdf

    GM exige de M. Priestner qu'il conserve un intérêt personnel de 15% dans une concession GM vendue à ACQ.
  • @marcfortier je ne vois pas le lien avec l'émission d'actions par contre...

    @eddyc je t'assures que plusieurs concessionnaires ne mettent pas le focus sur ces départements. Il y en a même qui wholesalent et sous-traitent le plus de pièces et service à des réparateurs locaux. Au niveau du f&i, très peu de concessionnaires l'ignorent, mais beaucoup ont une mauvaise culture ou des mauvaises pratiques à ce niveau. 

    Ça serait intéressant de faire une étude approfondie et de demander carrément aux propriétaires quel est leur département le plus important.
  • décembre 2014 modifié Vote Up0Vote Down
    L'émission d'actions a servi à réduire l'endettement bancaire (revolving credit facility), question d'améliorer le bilan en attendant que de nouvelles acquisitions justifient le recours à davantage de levier.
    Le «secondary offering» touche CAG, la compagnie de M. Priestner. Les deux sont liés selon moi. C'est du positionnement pour préparer la suite des choses.
    On parle d'une dilution d'environ 10% avec cette émission d'actions. C'était certainement opportuniste de la part de la direction de choisir le moment où le prix de l'action était très élevé pour aller chercher ce financement. Ceux qui ont payé le fort prix ne sont certainement pas contents, mais le tout était transparent. Et quand on y pense, c'était la chose à faire que d'améliorer le bilan et placer la compagnie en bonne position pour effectuer d'autres transactions.
  • Il y a eu conjointement un ''secondary offering'' de 150 millions $ dans lequel M. Priestner vendait des actions au syndicat et une émission de nouvelles actions de 200 millions $. Je crois que M. Priestner avait besoin de liquidités pour personnellement devenir actionnaire de concessionnaires GM qu'ACQ achetait et qu'en même temps ACQ a décidé de faire une nouvelle émission. L'action se transigeait à un prix avantageux et ils pouvaient faire deux opérations dans la même. 

    Ce qui est mélangeant, c'est qu'on utilise le terme ''secondary offering'' lorsqu'un actionnaire vend ses actions directement au syndicat, mais cela n'augmente pas le nombre d'actions en circulation.
  • décembre 2014 modifié Vote Up0Vote Down
    Le nombre d'actions a augmenté.
  • Il a augmenter avec la nouvelle émission de 200 millions $
  • Que ce passe-t-il avec ce titre depuis 1 semaine? -20%! La seule nouvelle que j'ai vu est que la CIBC a abaissé sa cible à 71$ soit plus du double de son cours actuel. 
  • janvier 2015 modifié Vote Up0Vote Down
    J'en ai racheté ce matin.

    Voici les ventes automobiles de Décembre et FY14 (Desrosiers) qui m'indiquent que leur revenus devraient atteindre mes prévisions de 2.1G$ (hausse de 52%) avec possiblement une marge brute en baisse d'environ 1%.

    La baisse des derniers mois est probablement plus reliée à la situation économique future de l'Alberta et celle du Canada en général, pas à l'année que l'automobile au Canada vient de vivre.
    image
  • Que ce passe-t-il avec ce titre depuis 1 semaine? -20%! La seule nouvelle que j'ai vu est que la CIBC a abaissé sa cible à 71$ soit plus du double de son cours actuel. 
    Peut être que le marché anticipe l'impact que la chute du pétrole aura sur l'économie de l'ouest du pays?
  • Le titre a perdu 60% de sa valeur alors que seul 50% des concessionnaires sont en Alberta. Les ventes d'auto sont en hausse au pays.

  • Le titre a perdu 60% de sa valeur alors que seul 50% des concessionnaires sont en Alberta. Les ventes d'auto sont en hausse au pays.



    Seul 50% ?

    Personnellement, je trouve que c'est un gros pourcentage. Dans un domaine comme les concessions automobiles, une baisse des ventes de 10% peut entrainer une chute des profits de 30-40 ou 50%.

    Les effets de la chute du prix du baril du pétrole ne font que commencer à se faire sentir. Je serais curieux de voir comment les ventes automobiles albertaines se sont comporté lors des dernières crises pétrolières.


  • Reste que 50% des concessionnaires de ACQ ont vu leurs ventes augmenter lors du dernier trimestre. Même si tous les concessionnaires automobiles albertain ne font pas de profit cette année, les autres concessionnaires vont recycler au moins 50% du profit de l'an passé. 

    Pour ma part, je ne crois pas que le prix du baril de pétrole soit autant important dans l'évaluation d'un concessionnaire automobile. Les ventes de véhicules, la confiance des consommateurs sur les revendeurs automobiles ou encore le pouvoir d'achat de la classe moyenne viennent avant le prix du barril. 

    En passant, aujourd'hui le pétrole est +7% et ACQ -7% signe que le lien n'est pas si évident. J'en ai profité pour faire de ACQ une position dominante dans mon portefeuille. 

  • Pour ma part, je ne crois pas que le prix du baril de pétrole soit autant important dans l'évaluation d'un concessionnaire automobile. Les ventes de véhicules, la confiance des consommateurs sur les revendeurs automobiles ou encore le pouvoir d'achat de la classe moyenne viennent avant le prix du barril. 
     
    Je n'ai jamais dit qu'il fallait tenir compte du prix du baril de pétrole pour évaluer un concessionnaire automobile. Par contre, si la moitié des concessionnaires sont situé en "zone pétrolière" qui est et continuera d'être affecté économiquement par la chute du pétrole, là je crois que c'est important d'en tenir compte. 

  • Pour ma part, je reconnais que l'évaluation semble attrayante aujourd'hui, par contre je sais qu'il y a aussi de la controverse autour du modèle d'affaires de l'entreprise. Comme je suis trop paresseux et très occupé pour aller regarder plus loin et bien comprendre cette industrie, je vais passer mon tour.
  • Pour ma part, je reconnais que l'évaluation semble attrayante aujourd'hui, par contre je sais qu'il y a aussi de la controverse autour du modèle d'affaires de l'entreprise. Comme je suis trop paresseux et très occupé pour aller regarder plus loin et bien comprendre cette industrie, je vais passer mon tour.
    La saute d'humeur n'aura pas duré longtemps. + de 25% de hausse depuis 3 jours...
  • Ce fut probablement une bonne opportunité d'achat pour ceux qui connaissaient bien l'entreprise et qui était déjà actionnaire. Moi je veux faire davantage mes devoirs.


  • Petit communiqué aujourd'hui.

    La compagnie déclare un dividende et annonce l'autorisation d'un rachat de 2% des actions. SI elle procède au rachat ces jours-ci elle rachètera pour environ 50$ des actions émises à 78 $ en juillet 2014. Triste pour ceux qui ont acheté l'émission bon pour les actionnaires à long terme.



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