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David’s Tea (DTEA)

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Réponses

  • Et si on tentait de démolir l'idée ? Quels sont les principaux risques d'un investissement dans les thés David ?

    De mon côté, je vois :

    - peu d'historique comme société publique
    - les profits reposent sur un seul gros trimestre dans l'année (novembre, décembre, janvier)
    - ne pas très bien comprendre le modèle d'affaire ( qui repose sur la vente de thés en vrac et non sur de la restauration comme Starbuck et Teavana)
    - il pourrait y avoir un effet de mode

  • Ça reste anecdotique, mais je connais une personne qui est allée acheter du thé chez David l'été dernier par pure curiosité et elle ne l'a pas encore pu. David a ouvert plusieurs magasins, qui devait être situé surtout dans les banlieues (différente clientèle que leurs clients urbains des débuts) et certains consommateurs ont sans doute fait un ''one-time purchase'' par curiosité. 


    Personnellement, je bois du thé Twinings et je ne vois pas pourquoi je ne voudrais pas payer plus pour celui de David. Pour moi, du thé, ça reste du thé.


    En plus, je trouve que l'image de marque de David, ça fait un peu hipster et ça ne m'attire pas et ça doit être la même chose pour la plupart des hommes.


    David peut aider à faire augmenter la popularité du thé, mais, est-ce que les nouveaux consommateurs de thé qui le sont devenus un peu grâce à David vont se mettre à seulement boire du thé de chez David? Je ne pense pas, car ces nouveaux buveurs proviennent  surtout de ma génération et on a tendance à ne pas être d'aussi fidèle consommateur envers une marque que nos parents ou nos grands-parents (sauf peut-être pour Apple). 


    Investir dans David, c’est investir dans une marque; je ne dis pas que c’est impossible que ça marche. Je pense seulement que ce n’est pas assez solide comme marque pour que je puisse y investir personnellement. 

  • Il ne faudrait pas se méprendre, David's Tea c'est aussi des accessoires très bien pensés pour le thé et pas seulement du thé.
  • Et si on tentait de démolir l'idée ? Quels sont les principaux risques d'un investissement dans les thés David ?

    De mon côté, je vois :

    - peu d'historique comme société publique
    Ca c'est ma plus grande inquiétude. La façon de se protéger sera de pas exagérer sa position

    - les profits reposent sur un seul gros trimestre dans l'année (novembre, décembre, janvier)
    Sur Yahoo on prévoit un 0,08 bpa pour Avril. Jusqu'à présent ils ont misés assez juste les analystes. Je pense que les mois froids influencent la profitabilité.

    - ne pas très bien comprendre le modèle d'affaire ( qui repose sur la vente de thés en vrac et non sur de la restauration comme Starbuck et Teavana)
    C'est peut-être bien justement ce qui les différencie de la compétition. Quand je pense David's Tea c'est plus comme IGA que Juicy Go dans ma tête.

    - il pourrait y avoir un effet de mode
    Tiré du dernier Transcript: Our Q3 comparable sales increased by 6.3% on top of a 10.4% comp
    increase in the third quarter last year. As Sylvain mentioned, Q3 2015
    marks our 25th consecutive quarter of positive comp sales growth. Our
    comp this year was driven by our innovative merchandise assortment,
    highlighted by our unique and compelling marketing efforts which
    continued to resonate with our customers.

    25 trimestre de SSS positif, ma crainte de mode passagère faibli.

  • La viabilité du model d'affaires et la bonne allication du capital sont mes deux principales craintes. Et le prix à payer aussi, pas évident avec une si jeune entreprise.
  • janvier 2016 modifié Vote Up0Vote Down
    Le titre se vend encore avec un C/B élevé.

    On veut ouvrir des magasins au rythme de 20% annuellement pour un bpa composé de 25% à long terme. Le temps d'approcher les 550 Magasins versus 183 au dernier trimestre. ( Ça me fait penser aux objectifs de BWLD )

    Si la recette fonctionne jusqu'à 550 magasins il y aura des actionnaires fortement récompensés.

    Les analystes prévoit 0,59$ CDN bpa l'an prochain Vs 0,38$ cette année. Faut pas oublier de convertir en profit Us.

    David's Tea est protégé pour l'année contre la variation du Dollar au prix de 130,6.
    80% de leurs achats sont en $ Us.

    Le titre à 9,86$ se vend 24 X la prévision de l'an prochain.

    La direction dit que lors du prochain update autour d'avril on connaitra leur prévisions à eux.

    Perso je vais attendre un meilleur C/B.
  • Avertissement: Ce commentaire a été écrit sous l'influence d'une tasse de thé noir Souvenir Du Père Noel de la cie en rubrique.

    @Bruno:  C'est un exemple parfait de la réussite et du pouvoir économique de la création d'une marque.  Ils achètent des variétés de thé en vrac, y rajoutent quelques ingrédients aromatiques et revendent 3x le prix.

    Mais le génie là dedans c'est que je ne pourrais me permettre d"offrir aux profs de mes enfants du thé acheté en épicerie au risque de passer  soit pour un cheap, soit un insatisfait. Mais je peux leur offrir une boîte de Détente, Bonheur, Santé ou une Nuit de Rêve de Davids et je deviens un parent modèle. 

    Ce qui me fascine dans le cas de DTEA c'est que la baisse de plus de 50% n'est pas uniquement relative à la valeur boursière mais bien à l'IPO de 19$. Si DTEA avait obtenu le prix actuel pour son IPO elle aurait seulement recueilli 30M$ au lieu de 60M$. C'est donc aussi une championne de promotion boursière et aujourd'hui en achetant à ce prix je peut profiter de ce 30M$ supplémentaire bien réel et gratuit en cash qui pourra être réinvestit au taux du ROA de 10%.  J'aurais perdu ce gain supplémentaire si le prix de départ avait été sur le plancher des vaches et que j'avais participé à L'IPO.
  • Avertissement: Ce commentaire a été écrit sous l'influence d'une tasse de thé noir Souvenir Du Père Noel de la cie en rubrique.

    @Bruno:  C'est un exemple parfait de la réussite et du pouvoir économique de la création d'une marque.  Ils achètent des variétés de thé en vrac, y rajoutent quelques ingrédients aromatiques et revendent 3x le prix.

    Mais le génie là dedans c'est que je ne pourrais me permettre d"offrir aux profs de mes enfants du thé acheté en épicerie au risque de passer  soit pour un cheap, soit un insatisfait. Mais je peux leur offrir une boîte de Détente, Bonheur, Santé ou une Nuit de Rêve de Davids et je deviens un parent modèle. 

    Ce qui me fascine dans le cas de DTEA c'est que la baisse de plus de 50% n'est pas uniquement relative à la valeur boursière mais bien à l'IPO de 19$. Si DTEA avait obtenu le prix actuel pour son IPO elle aurait seulement recueilli 30M$ au lieu de 60M$. C'est donc aussi une championne de promotion boursière et aujourd'hui en achetant à ce prix je peut profiter de ce 30M$ supplémentaire bien réel et gratuit en cash qui pourra être réinvestit au taux du ROA de 10%.  J'aurais perdu ce gain supplémentaire si le prix de départ avait été sur le plancher des vaches et que j'avais
    participé à L'IPO.
    J'aime ceux qui mettent en mots mes intuitions.
  • janvier 2016 modifié Vote Up0Vote Down
    @Bruno:  C'est un exemple parfait de la réussite et du pouvoir économique de la création d'une marque.  Ils achètent des variétés de thé en vrac, y rajoutent quelques ingrédients aromatiques et revendent 3x le prix.
    Je dirais plutôt 2x le prix. Pour les 3 premiers trimestres, on parle de 105M de vente et de 52M de "cost of good sold". Il leur faut ensuite payer leur réseau de boutiques et leurs employés. Donc, on déduit un 58M de SG&A.
  • janvier 2016 modifié Vote Up0Vote Down
    Est-ce que quelqu'un parmi vous a acheté via leur site web ?

    Selon le ceo, les boutiques sont un peu un "showcase" pour la marque. Les ventes en ligne vont peut-être devenir un élément important du modèle d'affaire.
  • J'ai personnellement acheté sur leur site 4-5 fois et 1 seule fois en boutique. Le site est facile a utilisé et la livraison est rapide (gratuite en haut de 50$). Le packaging est excellent.

    Les petits avantages de leur site web sont (outre le fait de magasiner de chez soi):
    - 3 échantillons gratuites
    - Promo parfois en ligne uniquement
    - Section solde en ligne (qui change souvent selon les saisons)

    Je dois dire que contrairement a Bruno, je ne trouve pas qu'un thé est simplement un thé et je trouve qu'ils ont une belle diversité de produit qui rejoins plusieurs types de consommateur sans parlé de la qualité de certain de leur thé. Mais bon c'est une question de goût.

    Tout comme MarioP, il y avait plusieurs cadeaux Davids Tea sous le sapin, et ce, depuis 2 ans.

    Je ne suis pas actionnaire cependant!
  • @Phil : J'ai acheté via leur site web et je suis pleinement satisfait. Premièrement, la livraison est gratuite avec 50$ et plus. J'ai profité des mêmes prix qu'en boutique tout en ayant reçu 3 échantillons de mon choix en plus d'un cadeau (une boîte vide pour mettre du thé).

    @Bruno : Starbuck n'a pas réussi à conserver 100% de ses clients mais la marque est infiniment forte. Même si presse-café fait du aussi bon café, on offre pas de carte cadeaux ou de produits presse-café ou second cup. La marque David thé a une valeur certaine.

    Tout comme Starbuck, un thé David est un rayon de soleil dans notre journée à petit prix. Il s'agit d'un achat impulsif qui demande peu de réflexion. Peu de consommateurs sont intéressés à essayer pleins de marques de thés d'épicerie pour sauver 10$ par mois. David est une valeur sûre même si l'on sait qu'on paye 0,23$ de trop par tasse.

    Personnellement, cette année, j'ai noté une croissance incroyable de David sous le sapin de Noel (le mien, celui de ma belle-famille et du party de bureau) et je ne semble pas être le seul.
  • C'est vraiment une approche moderne du commerce de détails : ils utilisent les boutiques pour créer une expérience pour le client et lui faire découvrir la marque et ils misent sur un site web très bien fait pour lui vendre le maximum de produits.

    L'expérience en boutique et sur le web sont en symbiose et se nourissent l'un et l'autre. Ce ne sont pas deux univers parallèles.

    On peut comparer cette stratégie à celle d'un Sears dont l'expérience en magasin est misérable mais qui pense pouvoir se réinventer sur le web...  
  • Un entrepreneur de son temps et génial.
  • février 2016 modifié Vote Up0Vote Down
    Deux bons articles de Martin Jolicoeur du Journal Les Affaires

    http://www.lesaffaires.com/secteurs-d-activite/commerce-de-detail/bientot-dans-un-bureau-pres-de-chez-vous/585118

    Un autre article intéressant...

    David's
    Tea entame tout juste son implantation en territoire américain, que
    déjà la jeune société montréalaise ambitionne d'étendre sa marque dans
    d'autres régions du monde.

    «Nous sommes convaincus que David's Tea a des ailes, que cette marque
    pourrait avoir une empreinte internationale», a dit le président et
    chef de la direction, Sylvain Toutant, au cours d'une entrevue exclusive
    accordée à Les Affaires.

    Dans les locaux industriels de la rue Ferrier, aux abords du
    boulevard Décarie, les 237 employés oeuvrent au déploiement du
    détaillant de thé, chouchouté de part et d'autre de la frontière
    canado-américaine, apparemment tant par les X que les Y.

    Il est inscrit à l'indice Nasdaq depuis peu, et son introduction à la
    Bourse de New York en juin a dépassé toutes les attentes. Au terme de
    sa première séance, le titre avait progressé de 43 % (8 $ US) par
    rapport au cours de 19 $ US à l'ouverture. Cet accueil traduit à lui
    seul tous les espoirs que suscite la chaîne au logo bleu sarcelle dans
    l'arène mondiale du thé.

    Fondée à Montréal en 2008, David's Tea est le produit de
    l'imagination de David Seagal, cousin trentenaire du riche homme
    d'affaires Herschel Segal, à qui l'on doit entre autres la chaîne de
    vêtement de mode Le Château. Le détaillant de thé compte aujourd'hui 193
    boutiques, dont une quarantaine aux États-Unis.

    Pas de précipitation

    Aucun échéancier précis n'a encore été établi au sujet de l'expansion
    internationale de David's Tea hors Amérique. «C'est clair que ça ne se
    fera pas au cours de la prochaine année. J'ai probablement encore besoin
    de 24 mois pour bien asseoir notre plan en Amérique du Nord. Mais c'est
    clair qu'il y a des occasions pour plusieurs pays», affirme Sylvain
    Toutant.

    Depuis quelque temps, des investisseurs étrangers approchent
    l'entreprise pour exporter son concept sur d'autres continents. À défaut
    d'investir elle-même dans le déploiement mondial d'un réseau de
    boutiques détenues en propre uniquement - comme jusqu'à présent -,
    David's Tea pourrait procéder par franchisage ou par la vente de
    licences (licencing), fait valoir M. Toutant.

    «On n'a pas encore défini notre stratégie ni le moment. Mais on sait
    qu'il y a un attrait. Cela dit, pas question de mettre la charrue avant
    les boeufs. On a tellement d'opportunités qu'il n'y a pas de raison de
    procéder en catastrophe.»

    Le temps ne semble pas être un enjeu pour David's Tea, malgré la
    concurrence qui s'organise - en particulier celle de Teavana, propriété
    de Starbucks, qui ouvre des magasins au Québec, et de l'australienne T2
    Tea, acquise par Unilever, qui commence à attirer les regards à Londres
    et à New York. «En combinant notre réseau de magasins et notre
    plateforme Internet, j'estime qu'on a quand même pour sept à huit ans de
    croissance devant nous», dit M. Toutant.

    Âgé de 51 ans, ce gestionnaire vedette de l'industrie du détail a
    déjà dirigé par le passé les destinées de Réno-Dépôt, de la Société des
    alcools du Québec, de Van Houtte et de Keurig Canada. Il s'est joint à
    David's Tea en juin 2014.

    Au cours de la dernière année, David's Tea a ouvert 27 magasins au
    Canada et 13 aux États-Unis. Au cours de la prochaine année, il
    entrevoit 25 ouvertures au Canada et une quinzaine aux États-Unis. Son
    objectif est de tripler la taille de son réseau, pour atteindre 550
    boutiques d'ici cinq ans, dont 225 au Canada et 325 aux États-Unis.

    Avant de céder à la course aux ouvertures, le détaillant veut se
    concentrer sur la simple bonne exécution de son plan d'affaires. Ce
    dernier se résume pour le moment à la poursuite de ses projets
    d'ouvertures, au maintien d'une bonne croissance des ventes et à
    l'atteinte de ses objectifs de profitabilité.

    L'épicier, son principal concurrent

    Le rythme d'une quarantaine de nouveaux commerces par année convient
    bien à M. Toutant, qui jure ne prévoir aucune nouvelle émission
    d'actions pour financer sa croissance. «On a fini notre troisième
    trimestre avec 48 millions de dollars dans le compte de banque. On n'a
    pas de dette. Et on a accès à une marge de crédit de 20 M$. Bref, on est
    complètement autonome [financièrement] ; on peut ouvrir tous les
    magasins qu'on veut.»

    Actuellement, chaque ouverture requiert des investissements de 300
    000 $. La superficie des magasins varie de 800 à 1 000 pi2 , et leurs
    ventes annuelles, de 600 000 $ à 800 000 $.

    L'entreprise a affiché des ventes de 36,3 M$ au troisième trimestre
    clos le 31 octobre. Les ventes comparables ont progressé de 6,3 %.
    David's Tea prévoit que ses ventes oscilleront entre 70 et 72 M$ au
    quatrième trimestre, et atteindront de 175 à 177 M$ pour l'ensemble de
    l'exercice 2015.

    La vente de thé en vrac représente actuellement 68 % de ses recettes,
    suivie des accessoires (tasses, théières, etc.) pour 22 %. Les boissons
    à emporter ne comptent que pour 10 % des revenus. Cette particularité
    le distingue d'une bonne partie de ses concurrents, souvent apparentés à
    des bars à thé ou comptoirs de restauration rapide.En fait, compte tenu de la répartition de ses ventes, M. Toutant
    considère que les premiers concurrents sont les thés vendus en épicerie,
    comme ceux de la française Kusmi Tea ou de la jeune PME abitibienne
    TeaTaxi. C'est là, dans les marchés d'alimentation, que s'abreuve la
    majorité des amateurs de thé, une boisson encore surtout consommée à la
    maison, dit-il.

    Mais pas question pour autant d'attaquer les tablettes des épiceries.
    Pour l'heure, le patron affirme surtout chercher à solidifier la
    structure de son organisation, «la doter d'épaules suffisamment larges»
    pour lui permettre de supporter la croissance.

    Parallèlement, le détaillant travaille à l'amélioration de son réseau
    de ventes en ligne, considéré comme sa carte cachée. En 2014, elles ont
    représenté 8 % du chiffre d'affaires. En 2018-2019, l'entreprise
    prévoit qu'elles devraient atteindre les 15 %. Une fois qu'elle aura
    profité du plein potentiel de son programme de fidélisation (déjà 1,8
    million de membres), elle sera en mesure, selon les analystes,
    d'atteindre cet objectif. Déjà, la facture moyenne du consommateur est
    passablement plus importante en ligne (autour de 55 à 60 $,
    comparativement à 15-16 $ en magasin).

    La vente de boissons à emporter procure au détaillant des marges plus
    importantes que la vente de produits en vrac. Mais en raison des coûts
    de main-d'oeuvre, c'est la vente en ligne de produits en vrac qui lui
    garantit la meilleure profitabilité. «C'est là qu'on fait notre argent»,
    avoue M. Toutant.

    Enfin, David's Tea travaille à son positionnement. Elle a signé en
    décembre une entente avec le Groupe Germain, puis récemment une autre
    avec Air Canada. «Être dans les chambres de Germain partout au Canada, à
    côté de Nespresso, c'est exceptionnel pour nous. C'est là que nous
    voulons nous trouver. C'est du branding d'abord et avant tout. Mais
    c'est du marketing payant.»

  • On March 16, 2016, David Segal informed the Company that he was resigning from his position as Brand Ambassador to dedicate more of his time to exploring other entrepreneurial interests. His resignation is effective this March 18, 2016.

    Les thés David perdent leur David....
  • Je sais pas trop quoi en penser...!  C'est pas une bonne nouvelle à première vue. Le bébé est même pas rendu ado encore et il l'abandonne.
  • Sauf qu'en même temps, le vrai dirigeant dans la boîte c'est Sylvain Toutant.

    Segal a été bon pour partir l'entreprise parce que ça prend plus d'intuition qu'autre chose. À ses débuts, c'était le genre d'entrepreneur à aller sur la rue pour faire goûter ses thés. Ce n'est plus la même game aujourd'hui. On lui demande plutôt d'aller rencontrer le vice-président opération des hôtels Hilton pour le convaincre de contracter avec DTEA à prix avantageux pour l'entreprise.  Il n'a pas d'expérience dans la gestion d'entreprise qui vaut des centaines de millions.

    Ça doit pas être évident de voir un petit nouveau arriver et prendre les décisions importantes. Surtout si  son oncle Herschel décide qu'il est plus à l'aise avec les décisions cartésiennes de Toutan plutôt que les intuitions de David.

    Avec l'IPO et la venue de Toutan, la vie de David a dû changer beaucoup. Il est passé du boss de la place à employé détenant un bloc d'actions important. Sans doute qu'il voulait redevenir maitre de ses affaires, et cette fois, il n'aura pas besoins de l'aide de son oncle.
  • On peu difficilement être surpris lorsque le CEO dit le 11 janvier que les ventes du trimestre se terminant le 31 janvier devraient s'établir entre 70 et 72 millions et son EPS entre 0,42 et 0,44$. Surtout que la majorité des ventes du trimestre se sont faites dans le temps des fêtes. Il a simplement dévoiler ses résultats à l'avance.

    Je n'aime pas leurs prévisions concernant 2016. Ils se sont donnés des chiffres trop faciles à atteindre afin de créer une surprise qui n'en sera pas vraiment une. Diminuer les attentes sans fondements pour bien paraitre en les dépassant est un peu inutile. Je préfère lorsqu'on me dit simplement la vérité.

    Très bons résultats conformes à mes attentes encore une fois.
  • C'est quand même 35% crois bpa 0,40$ 2015 vs leur prévision de 0,54$.

    Le cash s'est considérablement accumulé à la fin T4 72M. vs T3 48M.

    Je crois pas c'est exclusivement relié aux fondamentaux du T4. J'ai pas fouillé !
  • juin 2016 modifié Vote Up0Vote Down
    Les résultats sont sortis. Bien prometteurs et j'ai aimé le conférence call. La stratégie se déploie tranquillement.


    Je suis d'accord avec @Sam que les chiffres 2016 sont bas. J'entrevoie un bpa 2016 de 0,60$-0,70$ plutôt que 0,50$. Ça va permettre au management de se donner des bonnes tapes dans le dos.
  • septembre 2016 modifié Vote Up1Vote Down
    Ce qui est inquiétant avec Dtea et que je n'avais pas réalisé auparavant, c'est que le consumer awareness au États-Unis est beaucoup plus faible qu'au Canada pour la marque. Les retours sur investissement sur les magasins Américains sont également plus faibles que ceux sur les magasins Canadiens. Le problème c'est qu'on arrive à saturation au niveau du Canada.

    La thèse d'investissement ne tient donc qu'uniquement si l'expansion Américaine connait un succès. Actuellement, le rétrécissement des marges démontrent que les nouveaux magasins ouverts sont moins rentables que les anciens. Je pense donc qu'on n'est loin de pouvoir qualifié l'expansion Américaine de succès pour le moment. D'ailleurs dans le plan d'expansion, on voit bien que le nombre de magasins Américains final sera inférieur au nombre de magasins Canadiens. Pourtant le marché devrait être, en chiffre absolus, 10 fois plus grands. Même en ne conservant que les états nordiques en termes de population, on arrive à un marché beaucoup plus grand. Je ne comprend pas comment on peut amener de la reconnaissance de marque sur un marché si on ne l'occupe pas.

    Des signes sont cependant encourageants, comme les "Same Stores Sales" qui augmentent à chaque année. Également les ventes en lignes qui prennent d'avantages de places. Davidstea a un excellent positionnement en ligne, espérons que la tendance se maintienne. Les marges sont excellentes au niveau des ventes en lignes.

    Le plus gros point négatif que j'ai vu est celui-ci et je pense que c'est un manque de professionnalisme flagrant :

    "Pour le troisième trimestre de l'exercice 2016, on prévoit que les ventes seront de l'ordre de 43,0 M$ CA à 44,0 M$ CA, compte tenu de l'ouverture de 15 nouvelles boutiques et dans l'hypothèse d'une augmentation des ventes de boutiques comparables se limitant à quelques points de pourcentage. Cette faible augmentation prévue est attribuable à un problème technique survenu en août avec la distribution par courriel. Ce problème a été réglé depuis, mais il a eu pour effet d'empêcher la livraison d'une part importante de nos courriels promotionnels à nos clients."

    J'interprète peut-être mal, mais c'est le genre de choses qui me font poser trois questions :
    1) Est-ce que Davidstea est dépendant de ses promotions pour vendre du thé ?
    2) Comment la direction as-t'elle pu laisser aller un problème technique assez longtemps pour affecter les bénéfices de l'entreprise sans s'en rendre compte ou sans corriger le problème. Je vois une faiblesse important au niveau des contrôles et un potentiel manque de structure.
    3) L'augmentation des ventes sont-elles en baisse ?

    Puis il y a l'augmentation des frais généraux qui suivent proportionnellement celles des ventes. Je suppose qu'à ce stade c'est normal et que les économies d'échelles viendront plus tard. Ces frais comprennent les salaires des employés, mais aussi un compte obscure nommé : Other selling, general and
    administration

    Je serais curieux de voir ce qui compose ce compte et qu'est-ce qui justifie cette augmentation. J'ai un peu de difficulté à concevoir comment une entreprise ayant une structure de cette importance augmentant ses ventes de 25% puisse augmenter ses frais de gestions de 40%.
  • Très intéressante réflexion Lucas ! Merci du partage.

    Ça nous ramène à la question de l'évaluation : est-ce que les perspectives justifient de payer 30 fois les profits de 2016 ?
  • septembre 2016 modifié Vote Up0Vote Down
    Les problèmes opérationnels aux États-Unis (e-mail inclus) ont conduit au départ du directeur US et de 2 gérants de district ou l'inverse. Quoi qu'il en soit une nouvelle directrice a été nommée et chaque boutique est maintenant sous la supervision d'un gérant de district. Espérons que ce n'est qu'un accro et que la performance US va s'ajuster. Les cartes seront abattues au Q4.
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