Bienvenue sur le forum !

Si vous souhaitez rejoindre la communauté, cliquez sur l'un de ces boutons !



>> Forum privé (partage d'analyses)





Alimentation Couche-Tard (ATD)

1131416181937

Réponses

  • La succession de ATD  et Toronto.
    A lire l'entrevue ds. La Presse

    Mais il va arriver quoi ? C'est quand même inquiétant, car il ne reste que cinq ans.

    Je ne veux pas inquiéter personne, mais c'est une grosse préoccupation. On a fait cette erreur-là il y a longtemps de mettre cette clause « sunset ».

    Pourtant, d'après ce qu'on entend, la Caisse de dépôt et les grandes institutions québécoises vous appuient. Et ce n'est assez pour renverser ceux qui s'opposent ?

    Non, c'est ceux de Toronto qui ont bloqué. J'ai parlé à des gens de gouvernance de Toronto. Ils sont du haut de leur piédestal et ils nous font la leçon. Alors, non, moi, là, je n'ai pas de temps à perdre avec ce genre de monde-là. Je suis un peu fataliste, mais si ça force la vente de Couche-Tard éventuellement, eh bien ! ça arrivera.

  • L'article de la Presse suscite des réactions politiques: http://www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-quebecoise/201604/20/01-4973180-quebec-veut-eviter-la-vente-de-couche-tard.php

    Que pensez-vous de ces histoires d'actions multivotantes? Un peu mal à l'aise avec ça de mon côté.
  • J'ai aucun problème à ce qu'un superbe entrepreneur comme Alain Bouchard ai le controle de son entreprise.  Même que souvent je trouve que les dirigeants devraient être davantage dans le même bateau que les investisseurs. 

    Est-ce Berkshire serait ce qu'il est aujourd'hui si Buffett aurait pas une si grande part?
  • Étude intéressante des compagnies contrôlées par les familles de la Banque Nationale : 


    Il est notamment question de la situation des multivotatantes.
  • Une belle entreprise à vendre à Berkshire Hataway...
  • Une belle entreprise à vendre à Berkshire Hataway...
    C'est un bon point. Couche-Tard, c'est 33 milliards de capitalisation boursière. On est loin du 500 millions de la vente de St-Hubert.... Dans 5 ans, on parle peut-être de 50 milliards... Il n'y a pas beaucoup d'entreprises qui peuvent faire une acquisition de cette taille.
     
  • J'ai aucun problème à ce qu'un superbe entrepreneur comme Alain Bouchard ai le controle de son entreprise.  Même que souvent je trouve que les dirigeants devraient être davantage dans le même bateau que les investisseurs. 

    Moi aussi, aucun problème avec le fait qu'Alain Bouchard contrôle la société avec ses multi-votantes. C'est assurément le plus grand homme d'affaire de l'histoire du Québec.

    Par contre, j'ai un immense problème avec le fait que ses enfants héritent de ses actions multi-votantes ! 

    L'important, c'est d'avoir éventuellement une autre génération de grands gestionnaires à la tête de l'entreprise, pas d'avoir une filiation génétique avec le fondateur ! À 33 milliards, la notion "d'entreprise familiale" devient un peu ridicule. Ce qui compte pour la succession, c'est le talent, pas les liens du sang.

    Je trouve qu'avoir une date d'expiration sur les multi-votantes est une bonne chose.


  • Totalement d'accord avec toi Phil. Les problèmes de Bombardier après que le fils Beaudoin ai pris la relève du père est un bel exemple des dangers d'une succession «familiale».

    Une vente à Berkshire est probablement la moins pire des options de vente pour le Québec. Le siège social ne déménagera pas. Les FCF s'en iront à Omaha mais je me demande si Couche Tard investi beaucoup au Québec de toute façon. De plus, les actionnaires actuels ne pourront plus participer à l'enrichissement créé par la compagnie, ci qui va créer des gens tristes parmi les membre du forum. Le mode de gestion de Berkshire laisse toute la latitude aux gestionnaires en place mais si Bouchard quitte, il doit démontrer à Buffett que la relève est compétente.
  • Couche-Tard est une entreprise qui est très décentralisée. Les emplois liés au siège social sont, je crois, une vingtaine de personnes et à part eux Couche-Tard possède ce qu'elle appelle des Centres de services partout dans le monde dans lequel il y a des emplois liés à la formation, aux opérations, aux ressources humaines, à la comptabilité des magasins, à l'immobilier, au marketing, etc. Un acheteur qui souhaiterait conserver le modèle décentralisé de Couche-Tard y ferait bien peu de changement. De plus à part 7-Eleven, je vois bien peu d’acheteurs potentiels pour Couche-Tard, peut-être certaines grandes firmes de Private Equity.


    Je trouve que l'on exagère beaucoup trop l'importance des sièges sociaux. Les sièges sociaux sont surtout des emplois de CPA avec un contentieux et quelques secrétaires corporatives qui achètent des abonnements au Centre Bell et qui parfois vont dans des soirées mondaines à 1 000$ le couvert; bref de la bureaucratie corporative. Je trouve beaucoup plus dommageable pour l'économie du Québec la fermeture de l'usine d'Electrolux à L'Assomption; de la production transférée dans un état américain ayant des lois du travail du type ''right to work'', la fermeture de la raffinerie de Shell; quelques centaines d'emplois productifs à 100 000$ par année qui ne reviendront jamais ou encore la fermeture de l'usine GM à Boisbriand où on a échangé des emplois très bien rémunérés et de la production contre un gros centre d'achat de faux-nez avec plusieurs restaurants. Je pourrais aussi rajouter le départ de 300 000 anglophones durant les décennies 70, 80 et 90 qui étaient des travailleurs mieux qualifiés que la moyenne québécoise. 



  • Moi aussi, aucun problème avec le fait qu'Alain Bouchard contrôle la société avec ses multi-votantes. C'est assurément le plus grand homme d'affaire de l'histoire du Québec.

    Par contre, j'ai un immense problème avec le fait que ses enfants héritent de ses actions multi-votantes ! 

    L'important, c'est d'avoir éventuellement une autre génération de grands gestionnaires à la tête de l'entreprise, pas d'avoir une filiation génétique avec le fondateur ! À 33 milliards, la notion "d'entreprise familiale" devient un peu ridicule. Ce qui compte pour la succession, c'est le talent, pas les liens du sang.

    Je trouve qu'avoir une date d'expiration sur les multi-votantes est une bonne chose.




    C'est exactement ma pensée aussi... Les lamentations et le braillage de crocodile contre Toronto me laisse de glace. Il n'y a pas de sang royal dans les affaires. La performance à moyen terme fait foi de tout (malheureusement, certains cas ne permettent pas d'attendre les performance à long terme !).

    Que les fondateurs conservent le contrôle pendant le développement de l'entreprise peut-être une bonne chose, et une clause qui transforme les multi-votantes en actions régulières à un âge ou après quelques années suite à la retraite ou au décès d'un gestionnaire fondateur clé est une marque de respect pour les actionnaires-investisseurs. SVP pas de politique là-dedans... J'ai voté contre la proposition et je suis de Montréal et je n'ai rien contre le travail remarquable des 4 mousquetaires...  Et je revoterais contre encore.

    Alain Bouchard et ses comparses devraient mettre leurs énergies pour faire le mentorat d'une relève de qualité au lieu de vouloir conserver le contrôle familial... Et avec les meilleurs candidats qui ne sont pas tous des Bouchard...

    Groupe Jean Coutu aurait probablement eu de meilleurs résultats avec un bon gestionnaire-opérateur qu'avec le fils du fondateur - Le père a même dû revenir pour redonner un peu de confiance durant la mésaventure Eckerd... La performance de Power Corp & Financière Power n'est en rien comparable aux années actives de Paul Sr-sans être une chute significative de valeur... Quebecor a connu des années houleuses aussi... Défis technologiques, environnement changeant, réduction ou remplissage du fameux fossé de l'entreprise...

    Les actionnaires ne sont pas des crétins, les résultats, le développement de l'entreprise et la gestion du capital dicte la confiance des investisseurs et la performance boursière d'une entreprise sur le long terme. Si les actionnaires s'enrichissent et croient pouvoir continuer à s'enrichir pour plusieurs années, ils appuieront les dirigeants en poste, qu'ils soient un Pierre Lessard/Éric Laflèche chez Métro, un Richard Lord chez Richelieu ou un Brian McManus chez Stella Jones ou encore un Jean Gattuso chez Lassonde...

    Le débat fait couler beaucoup d'encre à travers le pays sans le cas Bombardier...
    Si le tandem Laurent Beaudoin (gendre de JA Bombardier) et Raymond Royer a bien performé, il en est tout autrement depuis... Je comprends les financiers de mettre de la pression sur le politique après qu'un gestionnaire-familial a détruit autant de valeur en si peu de temps... Pourquoi ne faire confiance qu'à cette famille, même si la survie de l'entreprise, le savoir-faire et des emplois sont en jeu ? Les Bombardiers ont eu l'aide des gouvernements pour accroitre les activités aéronautiques, métros.... Doit-on les laisser dilapider le peu de valeur restante avec nos fonds "des bons gouvernements"? Il risque de perdre le contrôle de l'entreprise avant la faillite au rythme ou vont les choses - Sinon il risque la faillite avec le contrôle en main... Sans les multi-votantes, le conseil pourrait être plus libre d'orienter le navire vers des eaux moins agitées...

    Voici deux articles - un récent et un plus vieux...sur Bombardier:



    Value Man

  • Un article sur le débat entourantles action à vote multiple de Couche-Tard. L'auteur cite une étude qui a calculé que les actions à vote multiple ont eu un meilleur rendement que le TSX sur 5 et 10 ans.

    J'aimerais retrouver l'étude pour voir si l'auteur parle du biais causé par les titres de ressources. Ces titres ont sous performés de façon importante mais, à ma connaissance ne sont pas représentés dans l'ensemble des titres avec action multi-votantes. 

    http://affaires.lapresse.ca/201604/21/01-4973564-actions-a-vote-multiple-et-gros-bon-sens.php
  • Bonjour à vous tous,

    Je suis nouveau sur ce blogue et j'ai lu avec beaucoup d'attention les messages précédents concernant votre appréciation de Couche-Tard. J'ai des actions depuis plusieurs années de Couche-Tard (ATD.A et ATD.B) mais je reconnais avoir moins de connaissances économiques que le plupart d'entre vous.

    Je me questionne cependant à la suite de l'importante chute des actions de Couche-Tard depuis la sortie récente d'Alain Bouchard et de sa requête concernant les actions multi votantes.  Est-ce une humeur passagère de Bay Street concernant sa requête auprès du gouvernement québécois d'un soutien pour éviter une acquisition hostile alors que les multivotantes deviendront à vote unique dans cinq ans? 

    Les spécialistes du site Les affaires annonçaient une cible à 69.00$ pour 2016 mais c'était bien avant cette sorite qui semble faire des remous chez nos investisseurs!

  • avril 2016 modifié Vote Up0Vote Down
    Peut-être bien que les gens de Toronto redoutent l'adoption des actions multivotantes et certains ont préférés vendre. Mais si c'est le cas c'est ridicule.

    Je crois le facteur le plus logique de la descente du titre est relié à l'augmentation du $ CAN. Faire simpliste on obtient pas le même bpa en $ CAN avec un Dollar à 0,69$ versus 0,80$.

    Il y a qques semaines je calculais un bpa CAN de 2,97$ ( 2,20 X 1,35 ) versus aujourd'hui 2,75$ ( 2,20 X 1,25 ).

    Avec une moyenne historique d'un C/B 18 on obtient une action à 49$. Sauf faut pas oublier que l'an prochain on aura une croissance organique du Réseau The Pantry avec les investissements importants qu'on effectue. Ajoutons les Synergies non réalisés avec The Pantry + Topaz + Shell Danemark + Esso Canada en plus de bénéficier de l'ajout des 3 dernières en tant que nouvelles acquisitions. C'est autour de 200M. Us ( 0,35$ bpa ) annualisé qu'on peut ajouter au bpa de l'année qui se termine ce moi ci Fin avril 2016.

    Pour revenir aux actions multivotantes, la métode la plus simpliste serait d'avoir un titre déprimé et que CT rachète de ses actions pour régler le problème des fondateurs. Suis convaincu que un titre autour de 42$ ferait en sorte de racheter des actions à coup de milliards. Pas seulement par l'entreprise mais aussi d'acteur québécois ayant les moyens. Ce serait un investissement selon moi payant en + d'être stratégique.
  • Si nous étions dans les années 40, alors que la durée de détention des actions des entreprises inscrites à la Bourse de New York était de 10 ans, les multivotantes ne seraient pas vraiment utiles, mais avec la vision à court terme d'aujourd'hui, je suis bien d'accord avec le raisonnement de Yvan Allaire. 

  • Dans un monde idéal, les multivotantes seraient "transférés" à des investisseurs institutionnels locaux (privé ou public) lorsque la première génération prends sa retraite. L'important est que les politiciens n'aient aucune influence sur les décisions. 

    Les sociétés publiques ne sont pas des PME familiales et dans ce débat, il faut éviter de confondre les avantages des multivotantes (stabilité, perspective long terme, protection du siège social, centre décisionnel québécois) avec l'intérêt financier de la famille ou ses besoins de liquidité lorsqu'ils devront payer des impôts sur du gain en capital découlant d'une disposition réputée. La dernière chose que je veux voir comme investisseur c'est le fils qui n'a pas fait ses preuves obtenir un poste de direction ou toute autre forme de népotisme. C'est malheureusement trop fréquent dans le monde des affaires en général même si c'est souvent fait indirectement par le réseau de contact. Au moins la moitié des étudiants en droit engagés dans les grandes firmes ont un connexion familiale quelconque avec la politique, les clients actuels, des clients prospectifs ou autres membres de l'establishment (juges, personnalités publiques, etc.).

    Je ne suis pas vraiment "nationaliste", je ne crois pas qu'une entreprise ait une identité nationale mais l'histoire des 20 dernières années de l'internationalisation de l'économie nous démontre clairement qu'il y a un avantage important pour une collectivité (montréalaise, québécoise, canadienne) à héberger le siège social du plus grand nombre de multinationales possible (choix des fournisseurs, développement des ressources humaines et des futurs entrepreneurs, enrichissement des investisseurs locaux, impôts corporatifs, emplois spécialisés hautement rémunérés, immigration de cerveaux, développement du secteur financier et des services professionnels, tourisme, industrie du luxe, etc.). 


  • Un autre avantage à ne pas minimiser sont les dons et le financement social qui peuvent provenir du siège social d'une compagnie dans ta ville ou ta province. Aux états unis beaucoup d'université et d'institutions culturelles bénéficie des dons des grandes entreprises. Par exemple si vous cherchez «chaire Bombardier» vous découvrirez que plusieurs universités québécoises reçoivent du financement de BBD.
  • juin 2016 modifié Vote Up0Vote Down
    Aux dernières nouvelles 7-eleven serait pas intéressé ; mais bon comment savoir s'ils disent vrai.
    http://www.csnews.com/industry-news-and-trends/mergers-and-aquisitions/7-eleven-1
    http://www.cspdailynews.com/industry-news-analysis/corporate-news/articles/7-eleven-or-out-cst-acquisition

    Ca ferait un ratio dette nette / EBITDA  supérieur à 2,5 avec tous ceux en cours.
  • Y aurait-il une perte d'intérêt des investisseurs envers Couche-Tard alors que le titre n'arrive même plus à se hisser au delà de 60.00$ malgré un rapport trimestriel favorable?
  • J'ai eu la possibilité de racheter des actions catégorie A de Couche-Tard grâce à ce manque d'intérêt comme tu dis. C'est une bonne nouvelle je trouve quand on juge que ça vaut plus cher.
  • À environ 20 fois les profits de 2017, je trouve ça acceptable relativement à d'autres entreprises de qualité. On peut penser qu'ils devraient être en mesure de faire croître leur BPA par 10% ou plus par année au cours des prochaines années surtout grâce à des acquisitions. Par contre du côté négatif il y a le fait qu'une hausse importante du CAD aurait un impact négatif sur leur BPA, mais je crois que c'est peu probable que ça se produise à court et moyen terme. 

  • juillet 2016 modifié Vote Up0Vote Down
    Et encore, il faut relativiser l'importance d'une remonté du dollar canadien au niveau des revenus.

     Les revenus canadiens ne représentent plus que 8% des revenus totaux (2,8 milliard sur 34 milliards). Ce n'est pas insignifiant mais c'est beaucoup moindre qu'il y a quelques années.  C'était 22% en 2011.  
  • J'aurais dû mentionner que les résultats de l'entreprise sont présentés en dollars US; il est donc logique de convertir approximativement la valeur de l'action de Couche-Tard en dollars US afin de la comparer avec les données financières en USD. Une partie de l'appréciation de l'action de Couche-Tard depuis quelques années provient donc de l'appréciation du dollar US; ça peut donc aller dans les deux sens. 

Connectez-vous ou Inscrivez-vous pour commenter.