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Le blue chip que vous n'avez jamais acheté....

J'aimerais faire du pouce sur le commentaire de @Jon dans le fil de PayPal qui disait "Mieux vaut tard que jamais" concernant son achat du titre...

On a tous un ou plusieurs titres dans le genre que l'on regrette de n'avoir jamais acheté. Je parle ici de "blue chip", de société très connue de grande qualité (pas d'une small-cap un peu obscure). On regarde monter le titre depuis quelques années en ne l'achetant jamais car on le trouve toujours un peu cher...

Bref, quel est votre blue chip que vous regrettez de n'avoir jamais acheté... mais qui pourrait encore être un bon achat ? 

De mon côté, j'irais avec Microsoft !

Réponses

  • 18 Réponses trié par Votes Date
  • Pour moi, c'est Visa.

    Mais il y a un blue chip que j'ai déjà acheté dans le passé, mais que malheureusement je n'ai pas conservé et c'est Microsoft :(
  • Costco que j'ai acheté en 2017, mais où j'ai fait un achat 3 fois plus petit que le premier chiffre auquel j'ai pensé. J'ai ensuite fait 50% de rendement la première année, ensuite des 30% environ. À ce jour ça reste une de mes petites positions, j'en ai racheté cet été et durant la pandémie au printemps. Un jour je vais peut être avoir assez d'actions. 

    Le titre avec lequel j'ai perdu le plus d'argent est probablement le même qu'avec lequel je ferai le plus d'argent : Shopify (Blue chip du futur). Découvert la compagnie comme client vers 2017, mais acheté seulement en 2019. Au moins celui là j'en ai assez, grâce au fait que ça a triplé. 

    McDo que je voulais acheter vers 2016 je crois et que j'ai acheté en 2019. Mon timing aurait été meilleur sans procrastination. 

    J'ai plus de mieux vaut tard que jamais que de jamais acheté. Moi aussi il y a Microsoft que je n'ai pas et en plus ma collègue, elle, l'a acheté pendant le creux de mars. Elle est plus vite que moi pour les nouveaux achats. 
  • Disney, Berkshire et McDonald...la prochaine questions devrait être: Quelles sont les Blue Chip que vous avez vendu et que vous regretté...
  • Bon sujet.

    Je n'ai jamais acheté Constellation Software, un chouchou du forum! Je vais faire une confession, je n'ai même jamais lu les lettres aux actionnaires, alors que j'en ai entendu beaucoup de bien  :#

    Pourquoi cela? Au début, l'histoire ne m'accrochait pas, j'ai eu l'impression qu'ils achetaient un tas de petits logiciels pas très porteurs, et que le succès ne serait pas très durable. Et c'était souvent cher. Puis cette perception a fait que je n'ai jamais pris le temps d'y retourner. Il y a tellement de trucs à faire et à lire, on dirait que j'avais peur de retourner voir ce que j'ai manqué, alors j'ai aimé mieux aller regarder de nouvelles histoires que d'étudier cette entreprise. C'est fou, je tente de me l'expliquer et il n'y a pas d'explications vraiment rationnelles!
  • Beau sujet.
    J’ai longtemps été mystifié par Shopify, (pour reprendre l’expression de Yannick Clerouin). Le temps de fouiller, lire pour découvrir les qualités de la cie et le titre qui s’envole entre-temps et toujours, alors que les évaluations ne me semblaient jamais offrir une marge de sécurité. Frustrant pas mal. 
    Bref, l’exercice n’a pas été inutile, je n’ai pas perdu de temps lors du creux de la pandémie pour enfin l’ajouter.
  • Oui, bon sujet en effet, le forum m'a permis de découvrir des blue ships d'apparence cher et j'en suis ravi après  avoir réalisé qu'un ratio P/E > 30 n'est pas en réalité une ligne rouge à ne pas franchir.  Visa est vraiment l'exemple type.  Avec une telle rentabilité, tu ne peux pas te tromper si les dirigeants utilisent le capital à bon escient.
  • Concernant Microsoft, il y a l'avant et l'après Satya Nadella. 
  • septembre 2020 modifié Vote Up0Vote Down
    Moi c'est Microsoft. En 1993 j'ai fondé une petite entreprise de rédaction et d'auto-édition de livres de formation (Lotus 1-2-3 version 4 pour Windows fut le premier). J'étais séduit par Windows 3.1. En1995 j'ai été séduit par Excel et j'ai écrit un livre de formation sur le sujet. Livre que j'ai continué à mettre à jour depuis. Vous vous en doutez, un petit 10 000$ dans Microsoft en1993 m'aurait enrichi énormément plus que ma compagnie! Et sans effort.

    Je me suis décidé d'en acheter en mars dernier!
  • Moi j’ai acheté Microsoft dans ses mauvaises années. Le problème c’est que j’ai manqué de patience et j’ai vendu avant le revirement. 

    Comme tout le monde j’aurais aimé acheté Shopify et Constellation mais je n’ai pas de regrets parce que je n’ai jamais eu la certitude que c’était des compagnies exceptionnelles avant qu’elles soient trop élevées. Celle qui me cause le plus de regret c’est Adobe. Travaillant en TI j’ai toujours admiré  comment elle a répondu à des besoins de base avec des produits exceptionnels. D’abord les PDF, puis PhotoShop et maintenant elle semble prête à se démarquer avec sa signature électronique. En plus la compagnie est devenue une des premières à passer au Saas. 

    Costco est un bon second sur ma liste. Juste le fait que Charlie Munger est un des gros actionnaires et membre du ÇA aurait dû me convaincre d’analyser cette compagnie plus tôt
  • Très bon fil. 
    Il y a certaines entreprises que je regrette de ne pas avoir achetées, mais malgré tout, j'ai tout de même eu la conviction d'acheter des entreprises dans la catégorie "Mieux vaut tard que jamais" et j'en suis bien content.

    Pour revenir à celles que je n'ai jamais achetées, pour en nommer une seule, ce serait Google. Durant les 2 premières années de Google en bourse (2004-2006), j'avais acheté des options (Call et Put) à quelques reprises, mais je n'ai jamais détenu d'action. un regret. J'étais dans une phase d'expérimentation avec les options, j'avais fait un maigre gain sur la totalité des options transigées, évidement, ca aurait été largement plus profitable d'acheter des actions de Google pour quelques milliers de dollars et les conserver.
  • CycliK a dit :

    Bref, l’exercice n’a pas été inutile, je n’ai pas perdu de temps lors du creux de la pandémie pour enfin l’ajouter.
    iSmile a dit :

    Je me suis décidé d'en acheter en mars dernier!
    Je trouve que c'est une bonne façon d'utiliser productivement une débarque boursière ! C'est comme la petite poussée qui nous manquait pour finalement embarquer dans un titre.  C'est sûr que c'est un peu psychologique mais dès foi, ça prend ce genre d'événement pour nous décider.

    Je me promet de faire de même lors de la prochaine crise.
  • je trouve l'effort d'analyser et cibler une bonne compagnie n'est pas vain, si le prix du titre est le seul frein, la débarque des marchés offre une opportunité et on est en mesure de prendre une décision rapide mais 'murie'. Le piège avec les crises c'est de voir des aubaines partout sans analyse convaincante  
  • Je suis plutôt d'accord avec ce que vous dites. Le danger, réel ou imaginaire, est d'arriver à la prochaine crise et de trouver que d'autres titres potentiellement de moindre qualité sont de plus grandes aubaines, ou de se mettre à douter...et si cette crise montre que le modèle d'affaire de cette entreprise extraordinaire n'était plus le bon? Peut-être que j'achète un ancien gagnant? Ce que je veux dire est qu'il est facile de se laisser distraire et de ne pas être prêt psychologiquement à faire ce qu'on disait qu'on ferait en temps de crise...
  • D’accord avec toi jfmorissette. Moi j’ai ajouté seulement Disney comme nouvelle compagnie en mars-avril, mais ce n’était pas si facile à faire. Surtout quand Buffett a parlé de la crise de 29 pour ensuite dire qu’il n’y avait pas d’aubaines et que les theme parks et croisières étaient très impactés. Histoire à suivre, la crise n’est pas finie pour bien des secteurs. Il y a Fedex aussi que j’ai manqué dans les Blue chips, 2 investisseurs m’en avaient parlé à l’automne (2019) tout un timing !
  • septembre 2020 modifié Vote Up1Vote Down
    @jfmorissette, Tu apportes une nuance importante, tu as raison en ce sens qu'une analyse est nécessaire, mais pas suffisante pour peser sur le piton dans un creux causé par une pandémie qui a le potentiel de changer la donne. On ne peut pas faire l'économie de se poser des questions même sur un modèle d'affaire qui a bien livré. 
    Ça amène un autre point : les blue chip qu'on se résout à vendre à cause de la crise. Pour donner un exemple concret, je prends TJX (un des plus anciens que j'avais et que j'ai fini par laisser aller après le creux), compagnie très résiliente au commerce électronique, mais qui me semble vouée à végéter à court terme par la distanciation (suffit de voir de visu la reconfiguration des rayons entre autre) et à moyen long terme par l'enracinement du commerce électronique dans les habitudes et l'expérience de magasinage.. Le point ici n'est pas mon appréciation de ce titre précis, mais l'idée que c'est possible dans cette crise que des modèles d'affaires qui ont fait leur preuve pourraient ne pas se relever..  
       
  • Coudonc, on dirait que le marché veut vraiment que je devienne actionnaire de Microsoft :-)
  • philrancourt a dit :
    Coudonc, on dirait que le marché veut vraiment que je devienne actionnaire de Microsoft :-)
    Quand les forces « macro «  du marché l’emportent sur les superbes résultats! Pourquoi pas!
  • philrancourt a dit :
    Coudonc, on dirait que le marché veut vraiment que je devienne actionnaire de Microsoft :-)
    On peut dire que le titre de Microsoft est en “special” en ce moment!
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