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Vendre Berkshire Hathaway?

Bonjour à tous, 

Je possède Berkshire Hathaway depuis 5 ans. C'est mon plus ancien titre en portefeuille et j'y suis attaché comme plusieurs d'entre vous je présume. J'ai un énorme respect pour M. Buffet et suis conscient que ce titre me permet de dormir sur mes 2 oreilles, mais je me questionne sur le rendement possible à long terme vu la taille de l'entreprise, les liquidités qui s'accumulent et l'absence de dividende. 

Bon cette année, il y a eu les rachats d'actions mais pas autant que j'aurais souhaité! Je laisse encore du temps à M. Buffet pour saisir les opportunités générer par la pandémie mais j'avoue que je ne suis plus certain....

La lecture de cet article à apporter hier me laisse perplexe:
https://www.fool.com/investing/2021/01/15/why-ill-never-own-berkshire-hathaway-stock/
  1. Qu'en pensez-vous, devrais-je vendre Berkshire Hathaway?23 votes
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Réponses

  • 38 Réponses trié par Votes Date
  • C'est certain que le vent ne pousse pas du bon coté a plusieurs point de vu. Grossièrement on a du sucre, du pétrole , des produits financiers et de la liquidité. tout ca dans un marché plus chèrement évalué que moins. Pas évident pour tout le coté financiers de faire des sous avec des taux si bas, et difficile aussi de faire des acquisitions quand le gouvernement aide tout azimut.

    La compagnie reste très rentable et le vent finira par tourné. Aujourd'hui fais un sondage a savoir, investir dans brk versus faang , et le titre de berkshire sera dans la zone des contrarians.
  • Personnellement je viens d'augmenter ma position dans BRK. De là à savoir si je te conseillerais de faire la même chose ça dépend de ton portefeuilles et tes objectifs.

    Je suis actionnaires de BRK depuis 1995 à un niveau variable depuis ce temps. Je suis habituellement investi à plus de 100% en action et Berkshire est l'équivalent de l'encaisse et des obligations que je pourrais avoir.

    Présentement Berkshire est au maximum de mon allocation (20%) de mon portefeuille. C'est le titre que je trouve le plus sous-évalué parmi ceux que je possède et que je suis. Je m'attends à ce qu'il me rapporte 10 à 12% par année. Si tu vises 20 à 25%  ce n'est pas un titre pour toi. Si tu as déjà de l'encaisse et des obligations ce n'est probablement pas pour toi non plus.

    L'article que tu as mis en référence ne parle que des mauvais côté de la compagnie. D'abord il insiste beaucoup sur le prix de l'action. Supposons que tu évalues la compagnie à 275$ par action (cours actuel autour de 230). Si l'action sur performe le S&P dans un an elle pourrait valoir 300$. Si elle sous performe 220. Avec la logique de l'auteur la compagnie sera plus un achat si elle superforme donc à 300 que si elle sous performe donc à 220. Moi je préfèrerais l'acheter à 220 même si elle a moins bien fait que l'indice une année de plus. 

    L'argument que la compagnie est trop grosse pour superformer le S&P 500 me laisse toujours perplexe. Quelle est la plus grosse capitalisation : Berkshire ou le S&P500?

    Après l'auteur s'interroge sur le moat de Berkshire. La plus grande compagnie d'assurance, une des deux plus grosse compagnie de chemin de fer aux USA, plus de 25% de la valeur de la compagnie est dans Apple qui elle-même a un moat incroyable, la réputation de Buffett en temps de crise, la capacité de racheter pour 25 milliards d'actions chaque année à partir du cashflow libre qui empêche le titre de baisser trop bas, le producteur d'électricité au plus bas coût aux USA etc...C'est l'action rêvée pour quelqu'un qui vise d'abord et avant tout à vivre à partir d'un petit pourcentage de son capital parce que la compagnie semble indestructible.

    Pour ceux qui disent que ce n'est que de la vieille économie : 115MM dans Apple, 10MM dans Byd (l'équivalent chinois de Tesla), actionnaire important de Snowflake et Stone co et l'assurance est toujours un produit incontournable dans la nouvelle économie.

    En bref le  principal «problème» que je vois c'est que la compagnie ne pas croîtra de 25% par année. 
  • En me relisant je me suis dit que ne pas croître de 25% par année est un problème parce que tout le monde trouve facilement des compagnies techno qui vont croître d'au moins 25% par année. Ça m'a rappelé ce passage de la dernière lettre de David Poppe en lien dans le fil des meilleurs gestionnaires

    Right now, many investors seem to see 30%-40% growth from a large group of software and Internet businesses as likely to continue for years. The math behind 30% sales growth is daunting. To grow 30% for seven years, a business would need to increase its revenue by more than six times. The rise of Amazon taught investors not to worry about profit in the early years so long as the business captured share and made steady progress toward profit. That was the correct analysis. But 260 money losing companies will not become Amazon, nor will many of them grow their revenue six-fold by 2027. I wonder how many Nasdaq stocks suffer from artificially low expectations?
  • MarioP a dit :Présentement Berkshire est au maximum de mon allocation (20%) de mon portefeuille. C'est le titre que je trouve le plus sous-évalué parmi ceux que je possède et que je suis. Je m'attends à ce qu'il me rapporte 10 à 12% par année. Si tu vises 20 à 25%  ce n'est pas un titre pour toi. Si tu as déjà de l'encaisse et des obligations ce n'est probablement pas pour toi non plus.


    Je ne m'attend pas à du 20% ou du 25% de rendement et je ne suis pas du genre à investir dans des titres technos qui souvent n'ont pas encore de profit. Honnêtement, j'ai aucune idée de la manière d'évaluer une entreprise qui ne dégage aucun profit.
  • MarioP a dit :

    L'article que tu as mis en référence ne parle que des mauvais côté de la compagnie. D'abord il insiste beaucoup sur le prix de l'action. Supposons que tu évalues la compagnie à 275$ par action (cours actuel autour de 230). Si l'action sur performe le S&P dans un an elle pourrait valoir 300$. Si elle sous performe 220. Avec la logique de l'auteur la compagnie sera plus un achat si elle superforme donc à 300 que si elle sous performe donc à 220. Moi je préfèrerais l'acheter à 220 même si elle a moins bien fait que l'indice une année de plus. 

    L'argument que la compagnie est trop grosse pour superformer le S&P 500 me laisse toujours perplexe. Quelle est la plus grosse capitalisation : Berkshire ou le S&P500?

    Après l'auteur s'interroge sur le moat de Berkshire. La plus grande compagnie d'assurance, une des deux plus grosse compagnie de chemin de fer aux USA, plus de 25% de la valeur de la compagnie est dans Apple qui elle-même a un moat incroyable, la réputation de Buffett en temps de crise, la capacité de racheter pour 25 milliards d'actions chaque année à partir du cashflow libre qui empêche le titre de baisser trop bas, le producteur d'électricité au plus bas coût aux USA etc... 

    Je suis conscient que l'article traite seulement des aspects négatifs de l'entreprise. C'est un peu le but de ma démarche de voir les faiblesses du titre. Merci pour tes commentaires MarioP. 

    Bonne soirée!






  • Je trouve intéressant Mario la façon perçois le rôle de Berkshire dans ton portefeuille, parce que de mon coté sans l'avoir vu de cet façon je m'avais toujours dit que c'étais la pierre d'assise de mon portefeuille. 
  • MaxG. D'accord avec toi!

    @MarioP m'a fait réfléchir sur ce point.
  • février 2021 modifié Vote Up0Vote Down
    Pour ma part, je ne possède pas Berkshire Hathaway, j'aurais donc tendance à le vendre mais c'est bien personnel. Je me suis demandé à quelques reprises si je devais acheter des actions de Berkshire mais la réponse n'a jamais été concluante.

    Voici ma façon d'évaluer le titre. D'abord, j'essaie de mettre de côté tout le "mythos" et le discours de vénération quasi-religieux entourant Buffett (l'oracle... la grande messe d'Omaha... etc.) 

    J'essaie d'évaluer Berskshire Hathaway pour ce qu'elle est: un conglomérat très diversifié.

    Je passe en revue la plupart des entreprises du conglomérat (autant les participations dans les sociétés publiques que les entreprises privées). Pour chacune, je me demande si j'aimerais les détenir individuellement dans mon portefeuille. Est-ce que j'aimerais avoir des actions de Coca-Cola, Wells Fargo, Precision Castparts, MidAmerican Energy, See's Candy, etc. etc. Dans 95% des cas, la réponse est un "NON" assez clair et rapide dans ma tête...  

    Disons que ça cloue pas mal le cercueil de l'idée d'investir dans Berkshire pour ma part. Mais bon, il faut dire que j'ai des idées un peu arrêtées sur le type d'entreprises qui m'intéressent... Si une participation comme Apple m'intéresse, je peux toujours la détenir dans mon portefeuille, pas besoin de Buffett ou de Ted&Todd pour ça... 

    Bon, c'est ma vision personnelle... À l'inverse, quelqu'un qui trouve attrayante la majorité des sociétés de Berkshire devrait avoir brk en portefeuille. C'est pas mal moins compliqué que les détenir toutes individuellement. Berkshire est d'autant plus intéressant si l'on croit que ce sont les sociétés privées qui sont les plus attrayantes.

    Acheter des actions d'Apple, tout le monde peut faire ça. Berkshire est surtout intéressant si on croit que Buffett peut encore faire des deal privés auquel le commun des mortels n'a pas accès... Je mettrais par contre un gros bémol à cet argument, l'homme est rendu à 90 ans et l'abondance de private equity a beaucoup changé la donne à ce niveau dans les dernières années.

    L'adulation pour Buffett, la présence ou non d'un dividende, les rachats d'actions, les comparaisons avec le S&P 500... ce ne sont que des "sideshow" selon moi. Il faut évaluer Berkshire pour ce qu'elle est comme on le ferait pour n'importe quelle autre entreprise.
  • Pour ma part, je trouve qu'avec 150 milliards en encaisse et avoir manqué 2 corrections dans les derniers 12 mois démontre que son temps est révolu. Si en mars, il avait fait travailler son capital ça aurait pu être une année exceptionnelle. Ça fait 20 ans que Ibm fait des rachats d'action et ça les mène nul part...

    Ma plus grosse crainte avec Berkshire c'est qu'il pourrait devenir le prochain GE... Même Prem Watsa avec la même stratégie a des rendements catastrophique depuis 4 ans.

    Le temps nous le dira quand la fameuse crise dont tout le monde parle arrivera mais pour l'instant. Les tech lead le show.

    Alors ma décision Vendre
  • Faut comprendre Mario dans son attachement au titre. Quand il acheté ses premières actions le float était de 39 M$ et ils sont maintenant à +/-130 G$ ;)
  • philrancourt a dit :

    L'adulation pour Buffett, la présence ou non d'un dividende, les rachats d'actions, les comparaisons avec le S&P 500... ce ne sont que des "sideshow" selon moi. Il faut évaluer Berkshire pour ce qu'elle est comme on le ferait pour n'importe quelle autre entreprise.
    Certains analystes font ceci:
    Il évalue chaque partie de Berkshire et font le total.
    Il compare ensuite çà au prix actuel de l'action.
    Et en conclue que le titre est sous-évalué de X %.

  • philrancourt a dit :

    Acheter des actions d'Apple, tout le monde peut faire ça. Berkshire est surtout intéressant si on croit que Buffett peut encore faire des deal privés auquel le commun des mortels n'a pas accès... Je mettrais par contre un gros bémol à cet argument, l'homme est rendu à 90 ans et l'abondance de private equity a beaucoup changé la donne à ce niveau dans les dernières années.

    L'adulation pour Buffett, la présence ou non d'un dividende, les rachats d'actions, les comparaisons avec le S&P 500... ce ne sont que des "sideshow" selon moi. Il faut évaluer Berkshire pour ce qu'elle est comme on le ferait pour n'importe quelle autre entreprise.

    Je suis d'accord avec toi sur ce point! La vrai force de Berkshire est la collection d'entreprises privées. J'avoue que je ne comprend pas trop le brouhaha autour des participations de Buffet dans les cie publiques.

    De plus, j'admet que BRK.B n'est pas le vaisseau amiral de la croissance de mon portefeuille et c'est pour ça que je me questionne. Mon objectif en démarrant cette discussion était d'obtenir les points contre ma position dans BRK. Merci d'apporter à ma réflexion!

    J'aime bien aussi la position de @MarioP à savoir BRK.B comme substitut de la portion obligation/encaisse de mon portefeuille. Et moi aussi, j'ai un attachement à BRK.

    À voir...je poursuis ma réflexion. Le sondage est très serré! 
  • Allardo a dit :

    Le temps nous le dira quand la fameuse crise dont tout le monde parle arrivera mais pour l'instant. Les tech lead le show.

    Alors ma décision Vendre
    J'ai constaté qu'il y a beaucoup d'investisseurs technos sur le forum. À bien y penser les technos n'auraient pas des évaluations si élevées sans investisseurs actifs. 

    Investir dans des enterprises technos avec des bénéfices solides et en croissance je suis partant, mais les entreprises en croissance et sans revenu j'y vois peu d'avantages.

    Comment évaluer la valeur de ces entreprises?

    Pour le reste, je suis d'accord avec toi et me demande pourquoi Buffet est demeuré inactif au printemps.
  • Independamment  de sa valeur actuelle , depuis le bas de 2011 BRK a triplé alors que pendant ce temps notre XIU assez représentatif du marché canadien n'a même pas doublé , j'en deduis que la performance de Buffett est tres bonne pour sa taille......., une question que je me poserais plus est : Suis je mieux avec Brookfield (BAM) qui a lui triplé depuis le bas de 2011 (quadruplé en version TSX) ou Berkshire.

    Sur la partie pépére de mon portefeuille j'ai du Brookfield , l'avenir dira si j'ai eu raison...
  • Il n’y a pas de recette unique pour réussir en investissements. À chacun son style et sa stratégie. Personnellement, BRK ne m’attire pas parce que la croissance des revenus est faible et que la croissance des BPA est en dents de scie. D’autres peuvent trouver très intéressant le passé exceptionnel et les faibles risques.

    Pour ce qui est des sociétés qui croissent mais ne font pas de profit, je n’ai pas jugé bon d’investir dans Amazon il y a plusieurs années parce que la société ne faisait pas de profit… Il y a une importante différence entre une société publique depuis 20 ans qui ne fait pas de profits et une autre qui est devenue publique il y a seulement quelques années. On devient habituellement public pour aller chercher des capitaux dans le but de réaliser un important plan de croissance, ce qui peut prendre quelques années avant de dégager de bons profits. Investir dans ces sociétés est un acte de fois dans les dirigeants et le produit, mais évidemment, cela ne devrait pas se faire à n’importe quel prix.

  • @AntoinePadoue: L'enjeu est d'identifier une entreprise qui sera rentable dans 3 ou 5 ans à travers celles qui ne le seront toujours pas dans 15 ans. En effet, c'est un acte de foi. Actuellement, j'ai un intérêt pour Alithya. Pourront-ils reproduire le succès de CGI? 

    @Silicon: Je possède également BAM.A depuis peu....je suis doublement pépère  :)
  • Il n’y a pas de recette unique pour réussir en investissements. À chacun son style et sa stratégie. 

    Ceux qui n'ont pas beaucoup d'expérience il est très important de comprendre à quel point cette phrase est vrai et réaliser l'importance de faire votre propre analyse pour choisir vos investissements et déterminer ce que vous voulez posséder et à quel prix.

    Moi j'essaie (avec plus ou moins de succès) de déterminer combien je paierais pour acheter une compagnie au complet indépendamment de la valeur boursière.

    Voyons voir ce que ça donne pour Berkshire Hathaway à partir des données du rapport annuel de 2019.

    Encaisse : 142 milliards
    Portefeuilles à la valeur au marché : 248 milliards (que j'aime ou non les compagnies je peux les vendre au prix du marché) moins impôts à payer si je vends tout : 66 millards

    Valeurs des compagnies privée 15x les profits de 24 milliards: 360 milliards

    Il n'y a pas de dette au niveau du holding. Toutes les dettes autre que l'impôt différé sont dans les compagnies privés

    Valeur liquidative : 142 + 248 - 66 + 360 = 648 milliard

    Capitalisation boursière actuelle : 552 milliards

    Donc j'estime que j'ai un bon prix d'entré. Il reste à régler la question de ce que ça vaudra dans le futur. Et la réponse dépends beaucoup de ce que rapportera le 142 millions en encaisse. Comme j'estime l'escompte de l'action à 17% le rachat d'action me donne 17% de rendement au prix actuel.

    Supposons que la compagnie utilise 100 milliard pour le rachat d'action sans que le prix de l'action change. nous aurons alors

    Valeur liquidative : 548 milliards

    Capitalisation boursière : 452 milliards

    L'escompte est maintenant de 21%. 

    Le 100 milliards pourrais aussi être utilisé avec 50 milliards de dette pour acheter la totalité de Shopify. (sérieusement je ne crois pas que ça arrive).

    Le niveau des taux d'intérêts est un autre facteur qui va influencer beaucoup la valeur futur de Berkshire Hathaway. Un grand avantage compétitif de Berkshire est l'utilisation du «float» des compagnies d'assurances pour financer les acquisitions d'actions et de compagnie avec un coût marginal du capital à zéro. Présentement tout le monde a accès à des emprunts à un taux de près de zéro. Cet avantage n'existe donc pas mais il pourrait revenir.

  • Silicon a dit :
    Independamment  de sa valeur actuelle , depuis le bas de 2011 BRK a triplé alors que pendant ce temps notre XIU assez représentatif du marché canadien n'a même pas doublé , j'en deduis que la performance de Buffett est tres bonne pour sa taille......., une question que je me poserais plus est : Suis je mieux avec Brookfield (BAM) qui a lui triplé depuis le bas de 2011 (quadruplé en version TSX) ou Berkshire.

    Sur la partie pépére de mon portefeuille j'ai du Brookfield , l'avenir dira si j'ai eu raison...
    Je suis plus pépère que toi : j'ai les deux  :D Comme j'ai beaucoup plus de difficulté à mettre une valeur sur Brookfield j'en ai moins en portefeuille.

  • Allardo a dit :
    Pour ma part, je trouve qu'avec 150 milliards en encaisse et avoir manqué 2 corrections dans les derniers 12 mois démontre que son temps est révolu. 
    Pour la correction de mars je ne peux pas lui en vouloir puisque pour la première fois depuis 1987 j'ai vendu des actions pour avoir un peu d'encaisse dans mon portefeuille. L'équivalent de deux ans de dépense.

    Je me suis demandé pourquoi j'ai eu plus peur cette fois que lors des crash de 2000 et 2008. pour moi la situation était différente.  À la base je sépare le prix (valeur au marché) d'une compagnie et sa valeur (cashflows futurs actualisés). Je n'avais pas de difficulté à voir les crash de 2000 et 2008 comme  des événements financiers affectant plus les prix que la valeur des compagnies.

    La pandémie elle affecte la valeur de plusieurs compagnies. Présentement cet effet est masqué par l'intervention massive des gouvernements mais ça va finir par paraître. 

    Mon erreur a toutefois été de ne pas réaliser que la valeur de plusieurs entreprises serait augmentée par les conséquences de la pandémie.

     




  • MarioP a dit :


    Mon erreur a toutefois été de ne pas réaliser que la valeur de plusieurs entreprises serait augmentée par les conséquences de la pandémie.

     




    Je ne l'ai pas vu non plus et j'ai bien de la difficulté avec l'evaluation de certaines companies  même si contrairement aux personnes ici je ne suis pas trop fondamental, il y a des chiffres que je qualifie de stratosphériques , par contre un secteur ou je n'ai pas de difficulté est les energies renouvelables , car l'electricité veut veut pas on s'en va de plus en plus vers cette source d'energie et je regrette juste de ne pas en avoir plus (actuellement 12% du portefeuille BEP, NPI , AQN) ..
  • C'est très "textbook" comme réponse: Si tu as besoin de liquidités pour faire un autre investissement, vend! Sinon, conserve. 
  • Merci tout le monde, mais particulièrement à MarioP pour les analyses!

    J'ajouterais que Berkshire apporte une diversification du portefeuille, mais je le trouve plus efficace fiscalement et au niveau des frais qu'un fond. Il n'y a pas de dividende, pas d'impôt à payer avant la vente, ni d'autre forme de redistribution qui pourrait être imposé. Pas de frais annuels directs.

    MarioP et Snowball ont effleuré le sujet du Float. Je trouve la structure de Berkshire plus efficace et plus stable que celle de n'importe quelle compagnie d'investissements. Un hedge fund ou une compagnie financière peut faire face à des retraits massifs. Tandis que Berkshire risque moins de perdre l'accès au float de ses compagnies d'assurance, aux Cash Flows de ses compagnies privées et aux dividendes reçus de ses investissements dans des titres de compagnies publiques.

    MarioP a dit :
    La pandémie elle affecte la valeur de plusieurs compagnies. Présentement cet effet est masqué par l'intervention massive des gouvernements mais ça va finir par paraître. 
    L'intervention des gouvernements est impressionnante. Ça a possiblement empêché Berkshire de faire des deals privés. Pas nécessairement tout des achats de Private Equity, mais autrefois ils ont déjà aidé des compagnies publiques avec des achats d'actions privilégiés ou autre forme d'injection de capitaux. L'accès à des capitaux était difficile dans la crise de 2008, maintenant c'est tout le contraire.
  • Une remarque sur Berkshire. On a dit en 2008-2009 que ça avait été une occasion extraordinaire pour Buffett parce que la solidité financière et la réputation ont pu en faire une solution pour des entreprises en manque de liquidité. Cela reste que depuis disons mars 2009 à aujourd'hui, le rendement de Berkshire est environ équivalent à celui du SP500. Cette opportunité ne leur a pas donné un avantage. Et finalement, l'année 2020 a été une superbe année, sans que Berkshire en profite beaucoup. Je demeure actionnaire, mais je pense que la réflexion s'impose sur la probabilité que Berkshire tire mieux son épingle du jeux que le marché sur les 10 prochaines années. Il faut avouer que Buffet lui-même n'est peut-être plus un atout pour Berkshire aujourd'hui.
  • Belle réflexion jfmorissette. Les taux d'intérêts sont bas et le capital accessible depuis la crise financière. Une exception : le bail-out de Home Capital Group par Berkshire en 2017.
  • jfmorissette, je suis pas mal rendu au même endroit que toi dans ma réflexion sur BRK.
  • Ma Réflexion par rapport a Berkshire en tant que GM de salon : j'ai l'impression que l'encaisse et les free cash flow de la cie sois une sorte de trésors de guerre

    Qu'il n'est pas acheter de Cie lors de la chute, il a un historique asser convaincant pour qu'on lui fasse confiance et qui ces peut être que ces lui qui aura eu raison a Long termes.

    Qu'il n'es pas eu confiance en le marché ces une chose, mais qu'il n'es pas eu asser confiance en sa propre société qu'il connais comme le fond de sa poche. Il n'a pas acheter ces propres actions a 160$ alors que plusieurs évalue Berkshire a une valeur qui tourne autours de 280$. Est ce qu'on doit interpréter quelque chose dans se non mouvement? il y a probablement des info d'Insider que nous avons pas.

    Alors si il y a pas d'occasion au prix du marché, ou que sa propre Cie n'es pas asser intéressante pour créer de la valeur aux actionnaires et pouvoir faire fructifier le 150 milliard dans les coffres.

    Alors pourquoi ne pas verser un généreux dividende. Il a toujours ete contre parce qu'il étais en mesure de créer plus de valeur avec des acquisition. 

    Il nous manque une multitude d'info de l'intérieur mais on est en droit de se poser des question sur la croissance futur de la CIE. 

    Et encore la je suis un simple gérant de salon mais j'en connais un a Montreal (Bergevin) qui se fais fusiller sur la place publique pour bien moins que sa :)


  • février 2021 modifié Vote Up2Vote Down
    Buffett est rendu au point qu'il joue défensif et veut surtout protéger ce qu'il a bâtit. Au printemps, dans le feu de l'action, on pouvait aisément imaginer certains scénarios pas mal catastrophiques. Il a donc choisi la prudence pour se parer à toute éventualité, quitte à sacrifier du rendement.  Je pense que c'est la principale raison qui explique sa timidité apparente. Cela dit, je pense aussi qu'il n'est plus tout à fait au sommet, et les changements de la société finissent par le dépasser un peu. Et Munger a beau être sympathique et allumé pour son âge, je pense qu'il joue surtout un rôle honorifique. Bref, autant avoir Greg Abel, Ajit Jain, Todd Combs et Ted Weschler en charge désormais. En tout cas c'est ce que j'aimerais voir. Il est temps de passer le flambeau et de se retirer en beauté à mon avis. Voilà c'est dit!
  • En cette journée d'asemblée générale pour BRK, petit retour sur ma position. Le sondage était assez partagé 45%-50% entre vendre et conserver. Finalement, j'ai conservé ma position pour la partie peu risquée de mon portefeuille.

    Le titre a fait 15% depuis le 6 février. Presque 11% par année depuis mon achat si mes calculs sont bons. Pas si mal pour un titre peu risqué. 
  • Le titre a fait 13.5% en moyenne annualisée depuis mon premier achat il y a 4 ans.  Pas si mal, mais fallait être patient car le titre a fait du surplace pendant quelques années.
  • 100% avec toi! J'ai manqué abandonner.
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