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Performance des succès boursiers canadiens depuis 10 ans
Je me suis amusé à comparer la performance de plusieurs grands succès boursiers québécois et canadiens de la dernière décennie.
La liste n'est pas exhaustive, mais j'ai pris des titres ayant eu beaucoup de succès. J'ai séparé la décennie en deux périodes (mars 2011 à mars 2016) et (mars 2016 à mars 2021). On peut dire qu'il n'y a pas eu de grosse perturbation boursière pendant ces deux périodes venant fausser la comparaison. Le point de départ de mars 2011 est assez éloigné du creux boursier de mars 2009. En mars 2011, le rebond suite à la crise financière a déjà deux ans et n'impact pas trop les rendements de cette période.
Pour les succès québécois, c'est vraiment le jour et la nuit en termes de rendement annualisé entre la 1re et la 2e moitié de la décennie... Seul Dollarama réussit à doubler dans la 2e moitié. La moyenne des CAGR chute de 32 à 8%, bien en deçà du S&P 500. Pour la sélection canadienne, c'est beaucoup mieux (mais plus limité comme sélection je l'admets). Reste que la moyenne chute de 38 à 21% aussi dans la deuxième moitié.
Au final, on voit une régression vers la moyenne. N'empêche.... avoir bâti un portefeuille en mars 2016 avec les grands succès de 2011-2016 aurait été une bonne stratégie avec 13% de rendement annualisé. Un peu inférieur au S&P500, mais bien mieux que le 7% de l'indice TSX.
La liste n'est pas exhaustive, mais j'ai pris des titres ayant eu beaucoup de succès. J'ai séparé la décennie en deux périodes (mars 2011 à mars 2016) et (mars 2016 à mars 2021). On peut dire qu'il n'y a pas eu de grosse perturbation boursière pendant ces deux périodes venant fausser la comparaison. Le point de départ de mars 2011 est assez éloigné du creux boursier de mars 2009. En mars 2011, le rebond suite à la crise financière a déjà deux ans et n'impact pas trop les rendements de cette période.
Pour les succès québécois, c'est vraiment le jour et la nuit en termes de rendement annualisé entre la 1re et la 2e moitié de la décennie... Seul Dollarama réussit à doubler dans la 2e moitié. La moyenne des CAGR chute de 32 à 8%, bien en deçà du S&P 500. Pour la sélection canadienne, c'est beaucoup mieux (mais plus limité comme sélection je l'admets). Reste que la moyenne chute de 38 à 21% aussi dans la deuxième moitié.
Au final, on voit une régression vers la moyenne. N'empêche.... avoir bâti un portefeuille en mars 2016 avec les grands succès de 2011-2016 aurait été une bonne stratégie avec 13% de rendement annualisé. Un peu inférieur au S&P500, mais bien mieux que le 7% de l'indice TSX.
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Réponses
J'espère ne fâcher personne avec cette opinion, mais j'ai bien du mal à prévoir une réaccélération significative du rendement annualisé pour la plupart de ces titres.
Ce serait déjà extraordinaire si Boyd ou Constellation maintenait le 27-28% des cinq dernières années... mais j'ai l'impression que la loi des grands nombres risque de les rabattre vers un 15%. Ça vaut ce que ça vaut comme prédiction, mais j'ai un peu de mal à voir plus de 10% en moyenne pour l'ensemble de ces titres.
Bon, il faut prendre avec un grain de sel mes prédictions mais je trouve l'exercice intellectuel d'essayer de projeter les rendements sur 5 ans intéressant.
Reste à ce faire une tête sur le futur, la pandémie ayant pas mal rebattu les cartes. Il y a eu beaucoup de changements et de prises de conscience. Ce n'est pas très facile de dire ce qui va rester, et ce qui est passager. Juste un petit exemple, les VR de camping, c'est la folie en ce moment... mais pour combien de temps.
On pourrait s'amuser à faire un exercice de prospective : comment, collectivement, on voit le futur, par exemple, diminution de l'attractivité des grosses villes avec une augmentation de la population des petites villes régionales. Quels sont les impacts d'un tel shift sur les comportements d'achat et donc sur nos entreprises favorites ?