Le message de l'auteur est de maximiser notre bonheur par nos différents choix, principalement par la consommation et l'épargne, mais aussi parce que l'on fait de notre temps. Je trouve cela très pertinent.
Au niveau des chapitres en particulier, j'ai bien aimé celui sur les voyages. Voyager est certes une très belle activité, mais je trouve que c'est quelque peu surestimé dans certains milieux.
J'ai bien aimé le fait qu'il ne croit pas avoir la solution à tous les chapitres, mais qu'il vise plus à faire prendre conscience des impacts des choix des gens.
J'apprécie son approche peu commune sur les différents sujets!
Je n'ai pas lu le livre, mais pour l'avoir entendu quelquefois, il m'apparait juste prôner une consommation responsable et a une oreille attentive dans les médias, ce qui est certainement à souligner.
Un Mr Money Mustchache québécois en quelques sortes!
J'ai trouvé qu'il réussissait à bien expliquer mes raisonnements économique rationnellement et avec humour. Il m'a aussi aidé à prendre conscience de certaines dépenses superflus que je faisais sans me demander en as-tu vraiment besoin!
J'ai particulièrement aimé l'exemple d'un rendement minimum vs un plus risqué
J'ai trouvé qu'il réussissait à bien expliquer mes raisonnements économique rationnellement et avec humour. Il m'a aussi aidé à prendre conscience de certaines dépenses superflus que je faisais sans me demander en as-tu vraiment besoin!
J'ai particulièrement aimé l'exemple d'un rendement minimum vs un plus risqué
Je serais curieux de savoir quelles dépenses superflues McSween t'a pointé auxquelles tu ne faisais pas vraiment attention?
Ce qui me fascine, c'est de voir comment certaines personnes de mon entourage se tuent à faire des petites économies qui au bout d'une année ne feront une différence que de quelques centaines de dollars.
Ces mêmes personnes vont prendre des décisions complètement irrationnelles par rapport au prix sur des achats beaucoup plus importants dans leurs vies, tels qu'une maison, une voiture, des rénovations, des voyages, un mariage.
Dans les gens plus âgés il y a les retraités avec 500 000 $ dans des CPG parce qu'ils risquent de tout perdent à la bourse. Tu leurs parles des fonds indiciels qui rapportent 8 à 10% par année depuis toujours, de l'impossibilité qu'un indice tombe à zéro sans la fin de notre système économiques et ils disent : je vais regarder ça.
Par contre ils ne comprennent pas que je dépense 2 000$ pour des rénovations qu'ils ont fait en «seulement un mois».
À tout âge les gens sont irrationnels avec l'argent.
Dans les gens plus âgés il y a les retraités avec 500 000 $ dans des CPG parce qu'ils risquent de tout perdent à la bourse. Tu leurs parles des fonds indiciels qui rapportent 8 à 10% par année depuis toujours, de l'impossibilité qu'un indice tombe à zéro sans la fin de notre système économiques et ils disent : je vais regarder ça.
Par contre ils ne comprennent pas que je dépense 2 000$ pour des rénovations qu'ils ont fait en «seulement un mois».
À tout âge les gens sont irrationnels avec l'argent.
Et comme fonds indiciel, vous suggerez lesquels ?, idéalement Canadiens; j'ai justement une partie de mes economies a placer.
Je fais justement partie des plus agés (70 ans) suis 50% cash (NBC 100 a 0.75%) 30% repartis entre différents placements a dividendes (ENF , BCE , CIX , NWC, XEI, FIE,HYI,ZHY,ZWH quelques REITS , le dernier 20% en miniêres d'or (ce qui m'a été le plus payant en 2016) , miniêres vendu en aout septembre 2016 et la je viens de racheter une assez grosse position.
Comme je passe 4 mois par année a l'extérieur du pays a voyager (autant en profiter pendant que je suis en forme) je cherche a simplifier la gestion, mettre mon portefeuille plus en dividendes (80% du portefeuille) et trader le 20% quand je suis au Canada.
Pour moi quelqu'un qui ne veut pas avoir à s'occuper des ses placements et à minimiser les risques à long terme devrait investir dans des fonds indiciels qui reproduisent les indices boursiers principaux soit le s&p500 aux US et le TSX au Canada
Voici un site qui donne le taux de rendement annuel composé du S&P 500.
Il faut comprendre que la sécurité est là à long terme mais que le rendement n'est pas égal à chaque année et peut être fortement négatif une année donnée. Toutefois un indice boursier majeur n'est jamais tombé à zéro.
Morningstar publie un tableau que je trouve tellement génial que je l'ai acheté. Il l'appelle l'Andex. On y retrouve une foule de statistiques dont les rendements des indices depuis 1950 (dans la version que j'ai acheté en 2014). On y lit qu'il y a 763 période de 12 mois consécutifs de 1950 à 2014. Le plus haut rendement du TSX pour une période est de 86,9% pour juin 82-83 et la pire est de -39,2% pour juin 81-82. 90% du temps le rendement sur 12 mois à été entre -17% et +40%. La médiane est à 11%.
Pour les actions à dividendes on en parle à plusieurs endroits sur le forum.
Merci pour l'ANDEX , je l'avais vu il y a quelques années mais ne m'en rappelais plus...
Pour les variations de performances au fil des années je les trouve enormes, finalement quand je me compare je me trouve assez bon même si mon portefeuille varie assez durant l'année et que je suis assez vite sur la gachette...
Je vais continuer ma recherche au niveau des ETF, c'est un peu ça la retraite de la bourse...
Personnellement, je ne recommanderais pas d'investir dans un fonds indiciel qui reproduit l'indice canadien. À moins que ce ne soit pour une faible part de vos épargnes. À la place, je vous conseillerais les fonds de gestion active de Vanguard qui sont cotés sur la Bourse de Toronto. Les frais de gestion sont bas et ça vous offre une diversification mondiale.
De plus, je ne connais pas votre situation en détail et je ne souhaite pas la connaître non plus, mais je trouve que 20% dans des titres aurifères c'est beaucoup. Je ne dis pas que ça devrait être 0%, mais il serait fort probablement optimal que ce soit moins que 20%.
Il n’y a rien de plus invisible que les finances personnelles d’une personne. Si bien que c’est l’endroit dans la vie où on peut être le plus « fake » et où il est difficile de changer de route.
Depuis quelques mois, je suis éberlué de voir à quel point les gens ont des revenus élevés, ou plutôt, des apparences de revenus élevés. Rien de ce que vous voyez n’est vrai. En fait, pas très souvent vrai. Tout est un peu faux ou sur du temps emprunté.
Prenons les photos de voyage. L’ami que vous voyez sur ses photos de voyage dans un endroit paradisiaque est une personne moyenne. Statistiquement, elle a donc des milliers de dollars de dettes, sa voiture est financée à près de 100%, elle a près de 30 ans et n’a aucune épargne digne de ce nom. Qui plus est, elle se demande parfois comment elle va payer ses impôts non retenus à la source à la fin de l’année. Elle travaille en moyenne moins de 40 heures par semaine. Voilà, cette personne est un Québécois tout ce qu’il y a de plus normal. Statistiquement, elle est dans la course folle des remboursements de dettes. Elle n’a pas encore frappé un mur, mais ça s’en vient. Tranquillement, le mur ne bouge pas, mais on s’en rapproche. Cette personne vit au jour le jour comme si rien n’était à prévoir.
Je serais surpris de calculer le véritable coût d’un an autour du monde à 25 ans. Je sais, vous allez me dire que c’est l’expérience d’une vie. Mais le fait de la faire à 25 ans génère des coûts importants : perdre un an de salaire, dépenser durant cette année, retarder la carrière d’un an, ne pas cotiser à sa retraite, etc. Le coût de renonciation est significatif. Vous pouvez en rire tant que vous voulez, c’est mathématique. J’accepte même les critiques de « y’a pas juste l’argent dans la vie », si ça peut déculpabiliser certains. Pourtant, c’est majeur. Surtout pour une personne qui a étudié ou qui attend une croissance significative de ses revenus.
Comme contribuable, oui, je dois avouer que ça me choque un peu. Pourquoi? Nous avons tous une responsabilité sociale implicite de contribuer. Cela évidemment à la hauteur de nos capacités et de nos chances. Se fier à la société pour prévoir ses vieux jours ou même les prochaines années, c’est demander à son voisin de travailler pour deux. Pourquoi ? Parce que tout le filet social doit se financer par les autres. Je suis de ceux qui croient qu’on doit tout faire pour aider son prochain. Tant de gens sont malchanceux, frappés par des épreuves, par la maladie, etc. Alors, ceux qui ont la capacité de contribuer ont un devoir implicite. On est en mode survie collective. Pourtant, on semble tellement l’oublier. On n’a pas de marge de manoeuvre collective. Pourtant, on fait comme si l’oisiveté financière était bien correcte. Comme si c’était à la mode d’être irresponsable et désinvolte financièrement. Oui, j’avoue être déçu. Dans un milieu purement sauvage, il faudrait faire des efforts quotidiens pour manger et survivre. L’organisation de la société a créé le sentiment du droit de vivre de repos. C’est quand même impressionnant. Tous ces combats et ce travail acharné de nos ancêtres pour finir à passer ses fins de semaine à magasiner au Costco. Toute cette évolution de survivants et de battants pour aboutir à une génération qui se repose. D’un point de vue anthropologique, c’est fascinant. De voir qu’une société arrive maintenant à s’engrosser par ennui. Quand on y pense, ce côté-ci de la planète meurt à trop manger, pendant que l’autre vit l’inverse. Ironique, n’est-ce pas ?
Les choix individuels sont méprisés par la société en général. On entend trop souvent que l’on a peu de contrôle sur ce qui nous arrive. Que l’on est une victime de la société. Jean-Marc Léger l’a d’ailleurs constaté dans son livre Code Québec: le Québécois se perçoit comme une victime. Pourtant, personne ne force personne à signer pour une voiture neuve, à acheter une résidence trop grande, à faire un voyage annuel, à arrêter de cuisiner, etc.
C'est comique car ayant eu une assez grosse année boursière (merci aux mines) ma femme me demandait pourquoi je n'achetais pas une nouvelle auto (lire mercedes), ce a quoi j'ai repliqué que ma honda accord 2005 fonctionnait fort bien, que le bail de sa mazda se terminait ds un mois, que plutot que de relouer on allait la racheter (mazda a été aussi surpris que de recevoir un appel telephonique de la lune) et ainsi ne plus avoir de maudit paiement mensuel.... Je l'aime bien mcsween...
Il est très bon pour faire passer un message et de ne pas tomber dans l'extrême de la simplicité volontaire. Il tente seulement de ramener les gens sur terre en leur lançant leurs choix de consommation en pleine face. Ce qui me fait rire, c'est qu'il est souvent perçu comme extrémiste malgré tout.
Je serais surpris de calculer le véritable coût d’un an autour du monde à 25 ans. Je sais, vous allez me dire que c’est l’expérience d’une vie. Mais le fait de la faire à 25 ans génère des coûts importants : perdre un an de salaire, dépenser durant cette année, retarder la carrière d’un an, ne pas cotiser à sa retraite, etc. Le coût de renonciation est significatif. Vous pouvez en rire tant que vous voulez, c’est mathématique. J’accepte même les critiques de « y’a pas juste l’argent dans la vie », si ça peut déculpabiliser certains. Pourtant, c’est majeur. Surtout pour une personne qui a étudié ou qui attend une croissance significative de ses revenus.
Lol ! Je ne savais que Séraphin Poudrier avais une chronique dans le Voir ! Le reste du texte a de l'allure mais ce paragraphe est franchement pathétique...
Les deux plus importantes dépenses des gens sont habituellement la voiture et la maison. Je crois que pour devenir riche, ce sont les deux dépenses qu'il faut chercher à gérer de manière optimale. Ça va avoir un impact beaucoup plus important que de courir les spéciaux dans les épiceries, ou magasiner de façon intensive pendant deux fins de semaine pour économiser 60$ sur un réfrigérateur; sauf malheureusement pour les plus pauvres.
McSween va peut-être un peu loin sur les voyages. Il y a des gens pour qui c'est une véritable passion et qui vont couper beaucoup ailleurs pour se le permettre.
Ceux qui achètent un véhicule neuf paient cher pour le peu d'agrément supplémentaire qu'ils en retirent à
mes yeux relativement à un véhicule usagé tout en subventionnant indirectement les acheteurs de véhicules usagés. L'industrie de l'automobile se trouverait bouleversée si de plus en plus d'automobilistes cherchaient à acheter des voitures usagées.
Je crois qu'il est très souhaitable pour une famille avec des enfants de vouloir avoir une maison, mais pour la majorité des familles de quatre ou cinq, un bungalow ou un jumelé devrait suffire, mais les gens aiment souvent avoir plus grand et ils paient très cher pour avoir quelques pièces de plus qui ne serviront pas très souvent. Il est triste de voir des gens devenir esclaves de leur grosse hypothèque.
Personnellement, j'ai toujours essayé de payer les maisons que j'ai acheté le plus rapidement possible, soit bien avant de la fin de l'hypothèque prévue, quand aux voitures j'etais représentant et de ce fait en ait passé pas mal , autant des petites que des berlines allemandes et la plupart du temps j'ai acheté des occasions récentes (2-3 ans) que j'ai payé cash ce qui m'a toujours permis de vivre relativement a l'aise (sans paiement qui arrivent a la findu mois).
La je suis retraité (70 ans) , mon seul revenu est mon REER + les pensions du gouvernement soit RRQ et PV , je voyage pas mal et les voyages représentent ma plus grosse dépense soit prés de 20 000$ par an.
La question que je me pose encore et toujours c'est ça me prends combien en REER d'autant plus que j'essaie de passer de trader actif a me contenter de dividendes, bref il faut que j'ai assez de cash pour les 20 prochaines années, la je vis sur un montant accumulé qui doit generer des petits et ne peut plus prendre de chances REER + CELI + compte courant) et le tout doit evidemment tenir compte de l'inflation.
Vous avez le droit d'etablir des montants......ma femme trouve les miens biaisés...
La question que je me pose encore et toujours c'est ça me prends combien en REER d'autant plus que j'essaie de passer de trader actif a me contenter de dividendes, bref il faut que j'ai assez de cash pour les 20 prochaines années, la je vis sur un montant accumulé qui doit generer des petits et ne peut plus prendre de chances REER + CELI + compte courant) et le tout doit evidemment tenir compte de l'inflation.
Vous avez le droit d'etablir des montants......ma femme trouve les miens biaisés...
À moins que je me trompe, mais je ne suis pas certain que ca soit la meilleure plateforme pour discuter de combien vous aurez besoin selon votre situation personnelle. Il y a des gestionnaires ou desplanificateurs ou même la section Vos finances dans LaPresse+ qui seraient plus appropriés.
Par ailleurs. Il y a des membres du forum qui ont déjà mentionné que des fonds indiciels seraient une bonne option.
La question que je me pose encore et toujours c'est ça me prends combien en REER d'autant plus que j'essaie de passer de trader actif a me contenter de dividendes, bref il faut que j'ai assez de cash pour les 20 prochaines années, la je vis sur un montant accumulé qui doit generer des petits et ne peut plus prendre de chances REER + CELI + compte courant) et le tout doit evidemment tenir compte de l'inflation.
Pour le savoir, il faut faire une planification financière. Projeter revenus, dépenses, impôts à payer, inflation, rendements, et faire aussi une planification fiscale pour les années à venir. Les projections faites par les institutions financières sont tellement imprécises qu'elles ont pour moi peu de valeur. Il y a quelques années j'ai payé quelques centaines de dollar pour m'en faire faire une, vraiment personnalisée, par le planificateur et actuaire Dany Provost. Par la suite, j'ai reproduit sa méthode sur Excel.
Dany Provost a écrit un livre "Arrêtez de planifier votre retraite planifiez votre plaisir" dans lequel il expose sa méthode. Sa manière d'envisager la planification financière est intéressante. Certains économisent toute leur vie pour avoir une retraite beaucoup plus dorée que leur vie active (s'ils s'y rendent). D'autres dépensent au fur et à mesure ce qu'ils ont en se fiant ensuite sur le Gouvernement (je n'aimerais vraiment pas être dans cette situation). Entre les deux, sa position est la suivante : planifiez en fonction du fait que, rendu à la retraite, notre budget "plaisir" demeure le même, donc pas ou peu de changement dans notre train de vie. Pour cela, il suffit (et c'est une bonne job) de prévoir (et réviser périodiquement) comment revenus et dépenses vont fluctuer dans le temps, année après année, et prévoir aussi une stratégie fiscale.
À 70 ans, prévoir des économie pendant 20 ans me semble téméraire. Quand on atteint 70 ans, notre espérance de vie est augmentée par rapport à l'espérance de vie à la naissance et il n'est plus rare de frôler le cap des 100 ans. A 90 ans, on fait quoi ? on attend le CLSC? Quand on a planifié au-delà de 90 ans, on a peut-être à ce moment-là un plus de contrôle sur le nombre de bains qu'on veut se payer par semaine, et à cet âge prendre des bains réguliers fait sûrement partie de son budget "plaisir".
Ce sont de très bons commentaires Bernard. Pour ma part j'essaie de planifier un capital assez important pour ne pas avoir à y toucher pendant ma retraite et vivre sur les intérêts et les dividendes seulement. Si je ne peut atteindre mon but avant 65 ans je pense réviser le montant nécessaire selon la méthode que tu viens de me décrire .
Je me suis mal exprimé et n'aurait pas du meler mes données personnelles a la question.
D'un coté il y a ce qu'on lit un peu partout et qui disent accumulez vous des REER, tous les intervenants disant que ça en prends un bon...a chacun d'adapter ses dépenses a ses revenus. La grosse question etant quel pourcentage de revenu prévoir a long terme , 5% de ce montant ?, 3% ...l'inflation va aussi en gruger une partie.
J'ai des amis planificateurs financiers et quand on parle REER , d'aprés ce qu'ils me disent le REER du Québecois moyen n'est pas trés elevé et sera donc insuffisant.
Je posais la question ici car d'aprés ce que je vois, vous êtes tous tres fondamentaux et conservateurs dans vos choix d'investissements, alors que de mon coté c'est plutot technique.
Dans mon cas, je vis du trading depuis plusieurs années, pas mal de in/out et aucun sentiment pour ce que j'achete, en somme pas un portefeuille a confier en gestion a moins que le gestionnaire veuille passer son temps a justifier ses choix de placements et rendements ce qui m'etonnerait beaucoup.
En vieillissant, certaines dépenses vont baisser et d'autres augmenter, meme si ma femme et moi sommes retraités, nous avons deux voitures, une maison, un chalet, voyageons trois mois par année , disons qu'il y a du gras a couper mais tant qu'on peut et qu'on a zéro dette, je n'en vois pas l'utilité.
Réponses
https://voir.ca/pierre-yves-mcsween/2016/11/25/en-as-tu-vraiment-besoin/
Je vais l'ajouter à ma liste de Noel !
Le message de l'auteur est de maximiser notre bonheur par nos différents choix, principalement par la consommation et l'épargne, mais aussi parce que l'on fait de notre temps. Je trouve cela très pertinent.
Au niveau des chapitres en particulier, j'ai bien aimé celui sur les voyages. Voyager est certes une très belle activité, mais je trouve que c'est quelque peu surestimé dans certains milieux.
J'ai bien aimé le fait qu'il ne croit pas avoir la solution à tous les chapitres, mais qu'il vise plus à faire prendre conscience des impacts des choix des gens.
J'apprécie son approche peu commune sur les différents sujets!
J'ai particulièrement aimé l'exemple d'un rendement minimum vs un plus risqué
@Silicon
Personnellement, je ne recommanderais pas d'investir dans un fonds indiciel qui reproduit l'indice canadien. À moins que ce ne soit pour une faible part de vos épargnes. À la place, je vous conseillerais les fonds de gestion active de Vanguard qui sont cotés sur la Bourse de Toronto. Les frais de gestion sont bas et ça vous offre une diversification mondiale.
https://www.vanguardcanada.ca/individual/etfs/about-our-etfs.htm
De plus, je ne connais pas votre situation en détail et je ne souhaite pas la connaître non plus, mais je trouve que 20% dans des titres aurifères c'est beaucoup. Je ne dis pas que ça devrait être 0%, mais il serait fort probablement optimal que ce soit moins que 20%.
Il n’y a rien de plus invisible que les finances personnelles d’une personne. Si bien que c’est l’endroit dans la vie où on peut être le plus « fake » et où il est difficile de changer de route.
Depuis quelques mois, je suis éberlué de voir à quel point les gens ont des revenus élevés, ou plutôt, des apparences de revenus élevés. Rien de ce que vous voyez n’est vrai. En fait, pas très souvent vrai. Tout est un peu faux ou sur du temps emprunté.
Prenons les photos de voyage. L’ami que vous voyez sur ses photos de voyage dans un endroit paradisiaque est une personne moyenne. Statistiquement, elle a donc des milliers de dollars de dettes, sa voiture est financée à près de 100%, elle a près de 30 ans et n’a aucune épargne digne de ce nom. Qui plus est, elle se demande parfois comment elle va payer ses impôts non retenus à la source à la fin de l’année. Elle travaille en moyenne moins de 40 heures par semaine. Voilà, cette personne est un Québécois tout ce qu’il y a de plus normal. Statistiquement, elle est dans la course folle des remboursements de dettes. Elle n’a pas encore frappé un mur, mais ça s’en vient. Tranquillement, le mur ne bouge pas, mais on s’en rapproche. Cette personne vit au jour le jour comme si rien n’était à prévoir.
Je serais surpris de calculer le véritable coût d’un an autour du monde à 25 ans. Je sais, vous allez me dire que c’est l’expérience d’une vie. Mais le fait de la faire à 25 ans génère des coûts importants : perdre un an de salaire, dépenser durant cette année, retarder la carrière d’un an, ne pas cotiser à sa retraite, etc. Le coût de renonciation est significatif. Vous pouvez en rire tant que vous voulez, c’est mathématique. J’accepte même les critiques de « y’a pas juste l’argent dans la vie », si ça peut déculpabiliser certains. Pourtant, c’est majeur. Surtout pour une personne qui a étudié ou qui attend une croissance significative de ses revenus.
Comme contribuable, oui, je dois avouer que ça me choque un peu. Pourquoi? Nous avons tous une responsabilité sociale implicite de contribuer. Cela évidemment à la hauteur de nos capacités et de nos chances. Se fier à la société pour prévoir ses vieux jours ou même les prochaines années, c’est demander à son voisin de travailler pour deux. Pourquoi ? Parce que tout le filet social doit se financer par les autres. Je suis de ceux qui croient qu’on doit tout faire pour aider son prochain. Tant de gens sont malchanceux, frappés par des épreuves, par la maladie, etc. Alors, ceux qui ont la capacité de contribuer ont un devoir implicite. On est en mode survie collective. Pourtant, on semble tellement l’oublier. On n’a pas de marge de manoeuvre collective. Pourtant, on fait comme si l’oisiveté financière était bien correcte. Comme si c’était à la mode d’être irresponsable et désinvolte financièrement. Oui, j’avoue être déçu. Dans un milieu purement sauvage, il faudrait faire des efforts quotidiens pour manger et survivre. L’organisation de la société a créé le sentiment du droit de vivre de repos. C’est quand même impressionnant. Tous ces combats et ce travail acharné de nos ancêtres pour finir à passer ses fins de semaine à magasiner au Costco. Toute cette évolution de survivants et de battants pour aboutir à une génération qui se repose. D’un point de vue anthropologique, c’est fascinant. De voir qu’une société arrive maintenant à s’engrosser par ennui. Quand on y pense, ce côté-ci de la planète meurt à trop manger, pendant que l’autre vit l’inverse. Ironique, n’est-ce pas ?
Les choix individuels sont méprisés par la société en général. On entend trop souvent que l’on a peu de contrôle sur ce qui nous arrive. Que l’on est une victime de la société. Jean-Marc Léger l’a d’ailleurs constaté dans son livre Code Québec: le Québécois se perçoit comme une victime. Pourtant, personne ne force personne à signer pour une voiture neuve, à acheter une résidence trop grande, à faire un voyage annuel, à arrêter de cuisiner, etc.
Suite:
https://voir.ca/pierre-yves-mcsween/2017/03/17/nous-sommes-casses/
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C'est comique
car ayant eu une assez grosse année boursière (merci aux mines) ma femme me
demandait pourquoi je n'achetais pas une nouvelle auto (lire mercedes),
ce a quoi j'ai repliqué que ma honda accord 2005 fonctionnait fort bien, que le
bail de sa mazda se terminait ds un mois, que plutot que de relouer on allait
la racheter (mazda a été aussi surpris que de recevoir un appel
telephonique de la lune) et ainsi ne plus avoir de maudit paiement mensuel....
Je l'aime bien mcsween...
http://www.lesaffaires.com/mes-finances/consommation/pourquoi-acheter-quand-on-peut-louer/593896
McSween va peut-être un peu loin sur les voyages. Il y a des gens pour qui c'est une véritable passion et qui vont couper beaucoup ailleurs pour se le permettre.
Ceux qui achètent un véhicule neuf paient cher pour le peu d'agrément supplémentaire qu'ils en retirent à
mes yeux relativement à un véhicule usagé tout en subventionnant indirectement les acheteurs de véhicules usagés. L'industrie de l'automobile se trouverait bouleversée si de plus en plus d'automobilistes cherchaient à acheter des voitures usagées.
Je crois qu'il est très souhaitable pour une famille avec des enfants de vouloir avoir une maison, mais pour la majorité des familles de quatre ou cinq, un bungalow ou un jumelé devrait suffire, mais les gens aiment souvent avoir plus grand et ils paient très cher pour avoir quelques pièces de plus qui ne serviront pas très souvent. Il est triste de voir des gens devenir esclaves de leur grosse hypothèque.
Il y a des gestionnaires ou desplanificateurs ou même la section Vos finances dans LaPresse+ qui seraient plus appropriés.
Par ailleurs. Il y a des membres du forum qui ont déjà mentionné que des fonds indiciels seraient une bonne option.
Pour le savoir, il faut faire une planification financière. Projeter revenus, dépenses, impôts à payer, inflation, rendements, et faire aussi une planification fiscale pour les années à venir. Les projections faites par les institutions financières sont tellement imprécises qu'elles ont pour moi peu de valeur. Il y a quelques années j'ai payé quelques centaines de dollar pour m'en faire faire une, vraiment personnalisée, par le planificateur et actuaire Dany Provost. Par la suite, j'ai reproduit sa méthode sur Excel.
Dany Provost a écrit un livre "Arrêtez de planifier votre retraite planifiez votre plaisir" dans lequel il expose sa méthode. Sa manière d'envisager la planification financière est intéressante. Certains économisent toute leur vie pour avoir une retraite beaucoup plus dorée que leur vie active (s'ils s'y rendent). D'autres dépensent au fur et à mesure ce qu'ils ont en se fiant ensuite sur le Gouvernement (je n'aimerais vraiment pas être dans cette situation). Entre les deux, sa position est la suivante : planifiez en fonction du fait que, rendu à la retraite, notre budget "plaisir" demeure le même, donc pas ou peu de changement dans notre train de vie. Pour cela, il suffit (et c'est une bonne job) de prévoir (et réviser périodiquement) comment revenus et dépenses vont fluctuer dans le temps, année après année, et prévoir aussi une stratégie fiscale.
À 70 ans, prévoir des économie pendant 20 ans me semble téméraire. Quand on atteint 70 ans, notre espérance de vie est augmentée par rapport à l'espérance de vie à la naissance et il n'est plus rare de frôler le cap des 100 ans. A 90 ans, on fait quoi ? on attend le CLSC? Quand on a planifié au-delà de 90 ans, on a peut-être à ce moment-là un plus de contrôle sur le nombre de bains qu'on veut se payer par semaine, et à cet âge prendre des bains réguliers fait sûrement partie de son budget "plaisir".