"Message to Shareholders
In September 2014, Corus Entertainment reached an important milestone, celebrating our 15th year as a publicly
traded company. From our modest beginnings, with three specialty television networks and 11 radio stations,
Corus has grown to become one of Canada’s leading entertainment companies – a powerhouse in television
with popular Women, Family, Millennial and Kids brands; the home of iconic pay television services; a major radio
operator with 39 stations extending from British Columbia to Ontario in eight of Canada’s 10 largest markets; the
creator and distributor of world-class animation content; the largest publisher of children’s books in Canada; and
owner of an Emmy® award-winning animation software company. We have been engaging audiences since 1999
and our story has just begun."
Au niveau de la télévision, ils détiennent un mix de TV payante, sur-demande et de chaînes traditionnelles.
"The Company’s multimedia
entertainment brands include: YTV; Treehouse; Nickelodeon (Canada); ABC Spark; TELETOON, TÉLÉTOON,
TELETOON Retro, TÉLÉTOON Rétro and Cartoon Network (Canada); W Network; OWN: Oprah Winfrey Network
(Canada); W Movies; Sundance Channel (Canada); Historia and Séries+ (acquired January 1, 2014); Corus’
western Canadian pay television services (Movie Central, including HBO Canada and Encore Avenue); three
conventional television stations serving Peterborough, Kingston and Durham; the Corus content business including
Nelvana (production and distribution of films and television programs, and merchandise licensing), Kids Can Press
(publishing) and Toon Boom (animation software); the Company’s majority interest in CMT (Canada), Telelatino (TLN,
EuroWorld Sport, Mediaset Italia, Sky TG24, Teleniños, Univision (Canada) (formerly TLN en Español), Telebimbi,
CineLatino), and Cosmopolitan TV."
La compagnie détient Nelvana, un studio de création de contenu pour enfant. Ils peuvent donc promouvoir les marques de commerce à travers le réseau pour ensuite aller chercher de l'argent avec les produits tels les livres, les jeux-videos ou encore les jouets. Nelvana est propriétaire de la franchise Babar pour ceux qui connaissent.
Radio : "The Radio segment is comprised of 39 radio stations, situated primarily in high-growth urban centres in English
Canada, with a concentration in the densely populated area of Southern Ontario. Corus is one of Canada’s leading
radio operators in terms of audience reach. Revenues are derived from advertising aired over these stations."
Rôle du CRTC : The CRTC
continues to grant new specialty television licenses which further increase competition. Corus’ services also
compete with a number of foreign programming services which have been authorized for distribution in Canada
by the CRTC, such as A&E and CNN. Corus’ pay television services are providers of premium movies and series,
and also offer classic movies to western Canadian subscribers. These services compete with pay-per-view movie
offerings as well as video-on-demand offerings. Moreover, increasingly, Corus’ specialty, pay and conventional
television services are competing with alternative forms of entertainment that are not regulated by the CRTC (see
Technological Developments).
Réponses
C'est une excellente question et je ne peux m'aventurer sur un tel terrain sans tomber dans la complexité. Je peux cependant nommer certains éléments qui amènent un cheminement intellectuel, sans nécessairement arriver à une conclusion ferme sur le sujet. J'ai ma propre idée sur la question, mais personne ici n'est devin. Je pense que si le câble n'est toujours pas à l'agonie en 2015, et que si regarder la télévision légalement sur internet reste assez rudimentaire, c'est qu'il doit y avoir des raisons.
Le fonctionnement du câble est plutôt complexe et devient de moins en moins adapté aux besoins des consommateurs et ce, pour plusieurs raisons;
- Lorsqu'on s'abonne au câble, on doit payer pour un bouquet de chaines que nous ne désirons pas nécessairement, ce qui fait monter le prix de la facture. (CRTC oblige)
- Les gens passent maintenant du temps sur internet, donc moins de temps devant la télévision. Certains déconnectent carrément.
- Les gens aiment avoir la télévision sur-demande, hors il est toujours difficile de regarder ses émissions sans respecter la grille horaire en passant par le câble.
Comme je l'ai mentionné précédemment, je pense que le nerf de la guerre reste le contenu. Le problème avec internet, c'est qu'il est très difficile de mettre la main sur du contenu de qualité sans tomber dans l'illégal. Pourquoi Netflix a peine à satisfaire la clientèle ? Parce qu’au bout d’un moment, on se rend compte que Netflix n’est pas capable de renouveler efficacement son contenu, ni d’avoir suffisamment d’exclusivités. Les saisons des émissions arrivent toujours 1 à 2 ans de retard par rapport à HBO et Showtime.
Il est indéniable que le Câble est en perte de vitesse et qu’Internet deviendra éventuellement le seul moyen d’avoir accès à du contenu. La question est de savoir combien de temps les compagnies de câbles pourront maintenir le monopole sur le contenu de qualité. Ce qui fait que la plupart des gens continuent à renouveler l’abonnement au Câble, c’est l’accès à du contenu qui n’est pas disponible par internet.
Le jour où l’industrie du câble donnera son dernier souffle, les chaines deviendront disponibles en ligne ; soit par l’entremise d’un distributeur offrant des packages deals, soit par la chaine directement. Certains contenus seront accessibles à partir d’abonnements, d’autres gratuitement avec publicité. Quoi qu’il en soit, le modèle traditionnel des chaines restera à mon avis, à peu près le même. C’est les droits de diffusions qui primeront, et les joueurs qui sauront comprendre le mieux les gouts et besoins des consommateurs sortiront gagnants. C’est les droits diffusions qui permettent aux réseaux d’accroitre leur attractivité, peu importe la forme que les réseaux prendront dans le futur.
Ce qu’il faut savoir, c’est que les droits de diffusions, même par internet, sont octroyés par secteurs. Il est possible par exemple d’acheter des droits, et de distribuer seulement sur un territoire donné. La provenance de l’auditoire est déterminée en fonction de l’adresse IP.
Je me demandais pourquoi les chaines ne diffusent pas sur internet leurs programmations entières, et c'est toujours une question à laquelle je ne détient pas de réponse. Je pense cependant que les arrangements et ententes avec les compagnies de câbles empêchent les chaines de télévision de diffuser le contenu à partir d'un autre moyen que la télévision. Ça semble être une clause standard, mais qui n'est pas appliquée tout le temps. Prenons exemple sur Tout.Tv qui met accessible en ligne son contenu gratuitement, sur-demande. Ils tirent cependant tout autant de revenus publicitaires. Tout.tv appartient à Radio-Canada.
Il est important de définir le rôle du CRTC. Pour ceux que ça intéresse, il s'agit d'une entrevue avec le porte-parole du CRTC portant sur le rôle de celui-ci ainsi que l'avenir de la télévision et de la radio au Canada. On aborde principalement le sujet de Netflix dans cette entrevue.
http://ici.radio-canada.ca/emissions/lib_radio/v3.2/incpages/pop_indexeur.asp?idMedia=7168009&appCode=medianet&time=313&json={%22idEmission%22:%22A0521023001%22,%22Date%22:%222014/09/27%22,%22numeroEmission%22:%223244%22,%22urllabase%22:%22/emissions/les_samedis_du_monde/2012-2013%22}
Netflix ne sera finalement pas soumis aux règles du CRTC.
Je pense que le Câble a encore quelques belles années devant lui, mais que nous pourrons le déclarer officiellement mort lorsque les bulletins de nouvelles locaux seront présentés en ligne plutôt que sur le télévision. C’est mon hypothèse.
Bien que beaucoup de gens se désintéressent avec le temps du Câble, je pense que CRJ est en bonne position compte tenu de la clientèle visée. Les familles et les enfants sont beaucoup plus présents dans les salons des maisons que les étudiants et les célibataires. Donc CRJ a le doigt sur le noyau dur de la câblodistribution. Je ne vois donc pas de menace à court-terme. À plus long-terme, ils devront être en mesure de s’adapter aux changements technologiques survenant dans l’industrie. La clientèle visée par CRJ leur permettra cependant d’engager ces changements plus tardivement, ce qui augmentera les chances de succès dans cette transition.
Je suis encore hésitant honnêtement. Considérant l'industrie en perte de vitesse et la grande incertitude par rapport à la capacité d'adaptation de la compagnie, est-ce que le titre est capable de générer suffisamment de retour avant un éventuel effondrement de leur modèle d'affaire pour être considérer comme un investissement intéressant et rentable.
Toi @GuillaumeA tu l'avais analysé un peu ?
Une stratégie d'acquisiton pour avoir une "croissance" serait du suicide et/ou bien du cash burn.
La seule possibilité est de miser sur une redistribution aux actionnaires comme tu l'as mentionner.
Je crois qu'il y a bien d'autre entreprises attrayantes en ce moment sur le marché.
cours sur valeur ctb :0,7 cours bénéfice: 7, dividende 5% et bon cash flow
Toutefois le modèle d'affaire n'est pas le plus existant mais il y en a dautrs qui ont réussi à changer les secteurs "boring" en " success story". Un virage à la stingray est il envisageable ?
Belle analyse, c'est plaisant à lire!
On jase ici: Chorus doit se trouver un distributeur et se concentrer sur le contenu.
TELUS serait un acheteur potentiel car avec l'achat de V, Bell va consolider son côté media. Est-ce que TELUS va entrer dans la danse? Pas impossible, mais loin de son plan d'affaire.
Il y aurait aussi une fusion avec Shaw, ça en ferait le "Vidéotron" de l'ouest!
Un dans l'autre c'est le CRTC et le Bureau de la concurrence qui vont avoir le dernier mot...
Mais une fusion/achat Shaw +Corus pourrait passer le test fédéral et l'amener comme joueur #4 d'envergure des Télécom canadiennes.