Je lis actuellement : Le prof devenu millionnaire. On parle de la gestion active et de la gestion à partir d'ETF. Dans le livre, il est mentionné qu'on devrait comparer les rendements incluant les impôts, car lors d'une gestion active, il y a plus de transactions dans le portefeuille comparé aux ETF qui sont rééquilibrés une fois par an (suggestion de l'auteur). La plupart d'entre vous détiennent des titres directement dans votre portefeuille. Avez-vous déjà eu cette réflexion au sujet de la gestion active et des ETF ou bien, pensez-vous faire mieux que le marché malgré qu'il y ait plus de transaction, de frais, d'impôt, etc. On parle aussi de l'importance de détenir des obligations en portefeuille. L'auteur mentionne la possibilité de vendre des obligations lors des corrections afin de racheter des actions et de rééquilibrer le portefeuille. Les personnes qui sont investies à 100% en action n'ont pas cette possibilité. L'auteur donne des exemples pour appuyer ses dires et j'ai l'impression qu'il est beaucoup plus dur de battre la marche en tenant compte de l'impôt et des frais dû à la rotation des titres en portefeuille. J'aimerais avoir votre opinion sur la gestion active ou passive et l'importance des obligations en portefeuille.
Réponses
Bref, les ETF sont une solution clefs en main, et à peu de frais, pour à peu près tout le monde. Mais là aussi, il y a un risque. Présentement, bien des gens sont super heureux d’être sur le SP500 ou le NASDAQ. Mais, tôt ou tard, le marché va virer de bord.
Finalement, choisir un bon gestionnaire est peut-être la meilleure solution. Encore faut-il être capable de bien le choisir.
En ce qui concerne les impôts et les frais, faire une gestion active ne veut pas dire nécessairement multiplier les transactions. On peut suivre la bourse au quotidien sans trader. Les frais de transaction, quand il y en a, sont rendus minimes. Et les impôts, tôt ou tard, seront de toutes façons à payer. Sans compter les comptes enregistrés, exempts d’impôts.
Je suis depuis très longtemps 100% actions. À long terme, les actions surpassent les obligations. En 2000/2001, et pire en 2008, ça prenait des nerfs solides et un acte de foi dans les marchés boursiers. Mais, quand on est rendu là, où tout le monde escompte le pire, c’est là où la probabilité de rendement est la plus forte. Ou c’est l’apocalypse. Et, alors, tout le monde y goûte.
Quand on a des obligations, on peut évidemment profiter des corrections. Mais le gros désavantage, c’est quand la bourse monte, ce qui arrive souvent, où on ne peut capter qu’une partie du rendement.