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Gestion Active ou ETF

Je lis actuellement : Le prof devenu millionnaire. On parle de la gestion active et de la gestion à partir d'ETF. Dans le livre, il est mentionné qu'on devrait comparer les rendements incluant les impôts, car lors d'une gestion active, il y a plus de transactions dans le portefeuille comparé aux ETF qui sont rééquilibrés une fois par an (suggestion de l'auteur). La plupart d'entre vous détiennent des titres directement dans votre portefeuille. Avez-vous déjà eu cette réflexion au sujet de la gestion active et des ETF ou bien, pensez-vous faire mieux que le marché malgré qu'il y ait plus de transaction, de frais, d'impôt, etc. On parle aussi de l'importance de détenir des obligations en portefeuille. L'auteur mentionne la possibilité de vendre des obligations lors des corrections afin de racheter des actions et de rééquilibrer le portefeuille. Les personnes qui sont investies à 100% en action n'ont pas cette possibilité. L'auteur donne des exemples pour appuyer ses dires et j'ai l'impression qu'il est beaucoup plus dur de battre la marche en tenant compte de l'impôt et des frais dû à la rotation des titres en portefeuille. J'aimerais avoir votre opinion sur la gestion active ou passive et l'importance des obligations en portefeuille.  

Réponses

  • 4 Réponses trié par Votes Date
  • Pour quelqu'un qui s'y connait, c'est mieux de faire de la gestion active que de la gestion passive.

    Avec la gestion passive, c'est moins risqué mais on achète un lot d'action et on a quelques frais.  Dans le lot d'action il y a des entreprises qui sont surévaluées et d'autres entreprises qui sont sous évalués.

    Avec la gestion active, on n'a pas de frais de gestion et on peut choisir soi-même ses titres.  Quand on s'y connait un peu, on sait reconnaitre les entreprises qui sont surévaluées et on les évite.

  • Jeff a dit 

    Avec la gestion active, on n'a pas de frais de gestion et on peut choisir soi-même ses titres.  Quand on s'y connait un peu, on sait reconnaitre les entreprises qui sont surévaluées et on les évite.

    Je suis curieux de savoir quelles sont les entreprises sur-évaluées que tu reconnais en ce moment, histoire que je puisse les vendre si je les possède. 
  • De mon côté je dirais que la gestion active autonome est une bonne chose pour une petite minorité de personnes. D’abord il faut s’y connaître un peu pour faire un choix de compagnies, celles qui ne sont pas simplement le goût du jour …  c’est à dire celles qui montent. Il faut avoir le goût de suivre la bourse, pas juste quand on reçoit ses relevés, mais quotidiennement ou presque. Et, au delà des ratios, qui parlent le plus souvent de performances passées, et pas nécessairement de celles à venir, c’est la psychologie qui compte. 
    C’est facile quand la bourse monte, si nos titres montent aussi. Mais ce n’est pas toujours le cas. Suivre la bourse, et ses titres, sans céder à la tentation de faire des transactions émotives, demande beaucoup de discipline et d’assurance dans sa démarche. En même temps, être confiant dans sa démarche, mais aussi la  requestionner continuellement, surtout quand le marché ne nous donne pas raison, demande des qualités, de rationalité et de gestion émotive, que peu de gens ont.
    Bref, les ETF sont une solution clefs en main, et à peu de frais, pour à peu près tout le monde. Mais là aussi, il y a un risque. Présentement, bien des gens sont super heureux d’être sur le SP500 ou le NASDAQ. Mais, tôt ou tard, le marché va virer de bord.
    Finalement, choisir un bon gestionnaire est peut-être la meilleure solution. Encore faut-il être capable de bien le choisir.
    En ce qui concerne les impôts et les frais, faire une gestion active ne veut pas dire nécessairement multiplier les transactions. On peut suivre la bourse au quotidien sans trader.  Les frais de transaction, quand il y en a, sont rendus minimes. Et les impôts, tôt ou tard, seront de toutes façons à payer. Sans compter les comptes enregistrés, exempts d’impôts.
    Je suis depuis très longtemps 100% actions. À long terme, les actions surpassent les obligations. En 2000/2001, et pire en 2008, ça prenait des nerfs solides et un acte de foi dans les marchés boursiers. Mais, quand on est rendu là, où tout le monde escompte le pire, c’est là où la probabilité de rendement est la plus forte. Ou c’est l’apocalypse. Et, alors, tout le monde y goûte.
    Quand on a des obligations, on peut évidemment profiter des corrections. Mais le gros désavantage, c’est quand la bourse monte, ce qui arrive souvent, où on ne peut capter qu’une partie du rendement. 
    Évidemment, pour la proportion à détenir,  il faut tenir compte de sa capacité financière à tolérer que son argent placé en bourse, c’est volatil, et peut donc se retrouver à perte sur quelques années.
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