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Les universités à but lucratif aux États-Unis : Apollo Group

Êtes-vous intéressés aux universités américaines?
Apollo Group est la plus grande société d'éducation à but lucratif aux États-Unis. Parmi ses possessions, on compte l'Université de Phoenix. Apollo a actuellement environ 350 000 étudiants inscrits, 200 centres et plus de 100 programmes différents d'apprentissage.
Tout le secteur est déprimé à cause de la récession aux E-U, et à cause de la surveillance accrue du gouvernement pour des possibles pratiques frauduleuses.
Ces sociétés doivent s'adapter aux nouveaux règlements du gouvernement. Elles doivent aussi changer leurs règlements internes, ce qui devrait rendre plus difficiles l'admission et l'aide financière pour les éventuels étudiants.
Malgré tout, Apollo Group reste solide avec un cash de 9,73 par action et une dette presque inexistante : 0,78 $ par action. Pendant les trois dernières années, ils ont racheté 15 % de leurs actions.
Il reste à voir s'ils seront capables de maintenir un taux d'inscription suffisant.

Réponses

  • 11 Réponses trié par Votes Date
  • J'ai été tenté par cette boîte, ainsi que BPI.

    Ma question avant de prendre position : je suis incapable d'estimer les impacts d'un arrêt de financement des prêts par le gouvernement US sur le free cash flow (important pour le moment) de cette boîte. Avez-vous une idée de scénario pire cas ? De combien devons-nous discounter le free cash flow actuel dans cette hypothèse de pire cas ?

    J'ai posé cette même question à certains de mes camarades américains. Je n'ai pas de réponse pour le moment.

    Par défaut, si je ne sais vraiment pas, je passe : c'est ce que j'ai fait pour le moment.

  • Je pense qu’environ 80 % de leur revenu vient des différents programmes d'aide
    financière du gouvernement. Il y en a qui ont essayé de négocier directement
    avec les banques, mais les taux sont élevés. Ils dépendent trop de gouvernement.
    J'hésite à investir, mais ils sont sur ma liste de surveillance.
  • Merci pour ce premier élément d'information.

    Avez-vous trouvé au cours de vos recherches un "breakdown" des différents programmes ? Notamment, il s'agirait de déterminer lequel concerne les mauvais prêts et pourrait être visé dans de prochaines réforme. 

    Si j'ai bien compris, il s'agira de réduire les subventions pour ces prêts que les étudiants n'arrivent pas à rembourser faute de meilleure employabilité.

    Si c'est 30% ça va, mais si c'est 80%, c'est vachement risqué !

  • Dans le rapport annuel d'Apollo : 
    In August 2011, President Obama signed into law the Budget Control Act of 2011, which provides for an increase in the federal government borrowing limit and spending reductions in two phases. The first phase imposes various spending cuts, including the elimination of the partial in-school interest subsidy for graduate student loans beginning July 1, 2012. The cost of borrowing will increase for graduate students who defer payment of interest while enrolled, which could adversely impact enrollment. The second phase requires a bipartisan, joint Congressional committee to develop legislation to achieve future deficit reduction, which must be voted on by December 23, 2011. The outcome of this process is highly uncertain. If the committee does not achieve the required level of deficit reduction, an across-the-board cutting mechanism known as sequestration will take effect beginning with the federal fiscal year 2013. Although the Pell Grant program currently is exempt from the sequestration process, other federal programs and services that could impact our business would be included. See Part I, Item 1A, Risk Factors- Risks Related to the Highly Regulated Industry in Which We Operate - Action by the U.S. Congress to revise the laws governing the federal student financial aid programs or reduce funding for those programs could reduce our student population and increase our costs of operation. 
    The remaining funding for tuition and other fees for our students primarily consists of state-funded student financial aid, tuition assistance for military personnel, including veterans, tuition assistance from employers and personal funds. Economic uncertainty over recent years has reduced the availability of state-funded student financial aid as many states face historic budget shortfalls. These reductions may reduce our enrollment and, to the extent that Title IV funds replace any state funding sources for our students, may adversely impact our 90/10 Rule percentage. In addition, a reduction in military funding or a change in the way such funding is treated for purposes of the 90/10 Rule may adversely impact our 90/10 Rule percentage, and may negatively impact enrollment. 


    Ils ne réduisent pas les subventions mais l'intérêt pour les emprunts va doubler  à partir de juillet 2011 : http://studentaid.ed.gov/PORTALSWebApp/students/english/interestRateChange.jsp 


    At the University of Phoenix, for example, federal grants and loans account for about 88 percent of revenue, according to an analysis published last week by Stifel Nicolaus, an investment bank. If Phoenix's military-related income was also counted as federal funds, that share would increase to 92 percent. Phoenix is the nation's largest private university and the one with the biggest piece of the military-student and veteran market.

    Quel est l’impact? Difficile à prédire.

  • Carrer Education Corp. (CECO) est selon moi, une autre université à but lucratif intéressante. L'action se vend à 6,5 $, qui représente son cash, ou approximativement 55 % de son equity. Le free cash flow est de 2 $. Le bénéfice à la fin de 2011 est médiocre, mais ils ont eu une charge exceptionnelle de 191 millions dollars pour le payement de goodwill. Six de leurs institutions risquent de manquer l'accréditation à cause de la règle 90/10, mais elles ont représenté 180 millions de revenus sur 1 884,5 millions en 2011 : 
    We have tentatively calculated that, for our 2011 fiscal year, our institutions’ 90-10 Rule percentages ranged from approximately 61.1% to 94.5%. On February 14, 2012, we notified ED that we believe six of our OPEIDs had 90-10 Rule percentages above 90% for the 2011 fiscal year. These six institutions were our Sanford-Brown College institutions in Atlanta, GA, Boston, MA, Farmington, CT, Fenton, MO and McLean, VA as well as Missouri College, Brentwood, MO. The Sanford-Brown College institution in Atlanta, GA includes nine additional locations (Columbus, OH; Austin, TX; Houston, TX; Houston/North Loop, TX; and Middleburg Heights, OH; Sanford-Brown Institute, Ft. Lauderdale, FL; Landover, MD; New York, NY; and Trevose, PA) and the Sanford-Brown College institution in Fenton, MO includes one additional location (St. Peters, MO). These six OPEIDs contributed approximately $180 million of 2011 revenues and $12 million of operating income.
    Les trois dernières années, ils ont racheté 25 % de leurs actions.

  • Perso, je me tiens loin de ce secteur, ça me fait trop penser au secteur de la santé aux USA. Les ratios de ces entreprises sont toujours alléchants mais leur fortune est très dépendante du financement publique et des aléas de la politique américaine...

    Une lecture intéressante sur la bulle de l'éducation supérieure aux USA :

  • Je trouve l'idée de CECO intéressante. Je vais creuser, merci pour la piste.

    Comme pour la santé aux US, qui est une bonne analogie, je pense que toutes les entreprises ne sont pas égales. Si on a la meilleure, on va faire une belle perf (cf. Wellpoint qui est une compagnie bien gérée, et qui a fait une bonne perf en 2010-2011, aussi bien opérationnelle que boursière)

  • Je suis d'accord qu'il y a peut-être moyen de trouver une bonne compagnie dans ces secteurs en les étudiants à fond (ce qui est très long) ou en étant simplement chanceux (ce qui est plus probable) ou en regardant le passé (ce qui n'est pas très utile, car un changement législatif peut changer totalement la donne).

    Par contre, mon temps n'étant pas illimité, je préfère concentrer mon énergie sur des secteurs moins problématiques.

    Je vous souhaite bonne chance.
  • Je suis tombé sur cet article sur Strayer Education (STRA) :


    Je trouve qu'il explique assez bien le risque législatif, et surtout comment STRA est mieux placée pour s'y adapter.
  • août 2013 modifié Vote Up0Vote Down
    Les écoles sont cycliques. Elles font beaucoup de croissance en période de récession et de chômage. En temps de croissance c'est habituellement l'inverse.

    Le meilleur moment pour les acheter c'est donc en début ou milieu de récession lorsque les cies font des mises à pied, que les gens recommencent à s'inscrirent à des cours pour augmenter leur employabilité, et que les prix de ces actions sont déprimés après des années de décroissance de la clientèle.

    Je ne crois donc pas que c'est le bon moment du cycle actuellement car nous sommes plutôt en début de décroissance de leur clientèle, comme le chômage. La législation va juste rendre la situation pire.
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