Je ne pense pas, effectivement, qu'il s'agit d'une compagnie en déclin. Il est certain que la croissance n'est plus au rendez-vous. La compagnie a introduit une nouvelle chaîne de magasins à escompte en 2012, EconoMax, mais il faudra voir si cette initiative a vraiment du potential. Pour l'instant, ça reste très embryonnaire.
Le gros problème de BMTC, à mon avis, c'est sa grande dépendance aux humeurs de l'économie québécoise. La compagnie n'a aucun magasin à l'extérieur du Québec et, présentement, ça fait mal. J'aurais voulu que M. DesGroseillers achète The Brick, il y a quelques années, mais sa philosophie a toujours été de favoriser la croissance organique. Difficile d'en vouloir à un pdg qui a des principes et qui s'en tient à ce qu'il connaît bien. L'humilité et la simplicité sont de meilleures maîtresses que l'orgueil et les visions de grandeur.
Le titre a beaucoup baissé depuis un an, mais je ne suis pas encore tenté d'en racheter pour autant. Je me souviens que, au tournant du siècle, j'en ai acheté à quelque chose comme six fois les profits, en soustrayant l'encaisse. On est encore loin de ce ratio. Il faut dire que présentement revenus et bénéfices sont déprimés, de sorte qu'il est difficile d'estimer le prix plancher que pourrait atteindre le titre.
Comme je l'ai déjà écrit ici, je ne serais pas surpris que la compagnie soit un jour retirée de la bourse. Il s'agit d'une excellente entreprise qui génère énormément de liquidités. Avec le départ imminent du pdg, il se peut que les principaux actionnaires décident de privatiser et d'empocher leurs dividendes sans avoir à rendre de compte aux autorités réglementaires. C'est certainement à suivre.
Réponses
Je ne pense pas, effectivement, qu'il s'agit d'une compagnie en déclin. Il est certain que la croissance n'est plus au rendez-vous. La compagnie a introduit une nouvelle chaîne de magasins à escompte en 2012, EconoMax, mais il faudra voir si cette initiative a vraiment du potential. Pour l'instant, ça reste très embryonnaire.
Le gros problème de BMTC, à mon avis, c'est sa grande dépendance aux humeurs de l'économie québécoise. La compagnie n'a aucun magasin à l'extérieur du Québec et, présentement, ça fait mal. J'aurais voulu que M. DesGroseillers achète The Brick, il y a quelques années, mais sa philosophie a toujours été de favoriser la croissance organique. Difficile d'en vouloir à un pdg qui a des principes et qui s'en tient à ce qu'il connaît bien. L'humilité et la simplicité sont de meilleures maîtresses que l'orgueil et les visions de grandeur.
Le titre a beaucoup baissé depuis un an, mais je ne suis pas encore tenté d'en racheter pour autant. Je me souviens que, au tournant du siècle, j'en ai acheté à quelque chose comme six fois les profits, en soustrayant l'encaisse. On est encore loin de ce ratio. Il faut dire que présentement revenus et bénéfices sont déprimés, de sorte qu'il est difficile d'estimer le prix plancher que pourrait atteindre le titre.
Comme je l'ai déjà écrit ici, je ne serais pas surpris que la compagnie soit un jour retirée de la bourse. Il s'agit d'une excellente entreprise qui génère énormément de liquidités. Avec le départ imminent du pdg, il se peut que les principaux actionnaires décident de privatiser et d'empocher leurs dividendes sans avoir à rendre de compte aux autorités réglementaires. C'est certainement à suivre.