Bonjour à tous,
Brookfield Property Partners LP (BPY) est un important propriétaire et exploitant de biens immobiliers. C’est un spin off de Brookfield Asset Management Inc, la société a été introduite en bourse le 15 Avril 2013 au prix de 25$ (market cap:12B$). BAM détient 92.7% des parts mais à l’intention de réduire sa participation dans la société pour assurer une meilleur liquidité. Un flottant faible au moment de la création du spin off est peut être un avantage pour nous car les institutionnels ne peuvent pas prendre de positions significatives. Comment BAM va-t-il s’y prendre pour augmenter la liquidité du titre ? (risque de dilution ?)
La société estime la valeur intrinsèque à 57$ dans un document publié en Avril 2013. Le PER 2012 est de 9.2 (bénéfice 2012: 1.3b) . Le business est de qualité, la rentabilité élevée, les cash flow prévisibles et récurrents. Il y a une franchise créé en partie grâce à l’ampleur des activités et la qualité des actifs Je pense qu’elle mérite au minimum un PER de 14.
Que pensez vous de la valorisation ?
Cette valeur n'est pas référencée chez mon courtier. "Nous vous informons que nous ne pouvons pas référencer cette valeur du au fait que la valeur soit "Limited Partners" (LP). En effet la particularité fiscale des valeurs LP ne nous permet pas de référencer celle-ci."
Que savez vous du statut Limited Partners ?
Voyez vous d'autres risques ?
A Bientôt
Réponses
J’ai appelé un autre courtier Français pour en savoir plus sur ce problème de fiscalité. ça semble venir du lieu (archipel des Bermudes.) Il doivent "vérifier ce qu’il y a dedans avant de le proposer aux clients…"
Je me questionne sur ce titre en particulier mais aussi sur vos décisions lorsque vous recevez un offre d'achat d'actions.
Considérant l'annonce de rachat de 74 166 670 parts, sur quels facteurs acceptez-vous ou refusez-vous une offre?
Il y a aussi cette file sur la maison-mère BAM ici : http://forum.entrepreneurboursier.com/discussion/comment/25801
BPY est un pari sur le "non-effondrement" de l'immobilier commercial de qualité avec à sa tête de supers investisseurs. Le titre a énormément baissé, BAM ont les poches profondes et c'est vrai qu'ils ont des actifs uniques. Et ils misent sur la tendance de fond des gestionnaires de fonds de retraite à acheter des actifs pour diversifier les portefeuilles. Est-ce qu'il y a un risque? Oui parce qu'une portion du portefeuille est fragilisé par le commerce en ligne (centres commerciaux) et la Covid (tours à bureau).
Pour répondre à la question si une entreprise veut te racheter des actions, bien à toi de juger si tu vois une valeur plus grande ou si tu ne veux plus être actionnaire. C'est la même décision que tu as à prendre peu importe que l'entreprise te propose de racheter ou non tes actions en fait.
En fait, pour ceux et celles que ça intéresse, j'ai trouvé réponse à ma question sur Trading Québec via FB. J'avais fait mes recherches ici, mais pas là-bas. C'est la première fois que j'étais confronté à une offre de rachat.
Pour citer un commentaire fort intéressant de Denis V. (C'est un avis comme un autre, donc à prendre avec un grain de sel):
BAM donne un petit coup de pouce intéressé à son bébé BPY en revalorisant le titre qu'ils considèrent comme trop bas, une aubaine .. Ils vont porter leur participation de 55 à 63% des actions. Ils rachètent des actions dans le public, ce qui est excellent en général car ca diminue le nombre d'Actions en circulation. Ce n'est pas BPY qui rachete ses propres actions, mais sa maman pour revaloriser les actions justement !
Avant que Brookfield fasse faillite, y en a une méchante gang sur le TSX qui vont disparaître. La maman Brookfield fait 18Milliards de profit par année.. et chacun de ses enfants en fait aussi. Juste que BPY a subi la fermeture de plusieurs bureaux loués et places dans centres d'Achat ... les revenus ont baissé et les actions aussi beaucoup ! Maman est pas folle, elle y a vu un bargain qui aiderait son bébé BPY tout en faisant un bon coup quand les actions vont remonter !
Oui le secteur est risqué, mais il faut tout de même que la maison mère soit confiante de l'avenir de sa filiale pour faire des rachats?
Il faut aussi comprendre que les entreprises techno ont poussé fort dans les dernières années sur les aires ouvertes de travail. Elles vont avoir besoin de temps pour réorganiser tout ça... entre temps, elles ont beau jeu de dire que les gens vont pouvoir rester chez eux...
Voilà que la Maison-mère Brookfield a complété de manière opportuniste la privatisation de cette filiale sous-évaluée par le marché :
https://bam.brookfield.com/press-releases/2021/07-26-2021-184007661