Je n'en possède pas. Les banques canadiennes sont un oligopole donc ça demeure toujours une industrie qui peut s'avérer intéressante. Les divisions de courtage des banques canadiennes qui peuvent représenter environ 25% de leurs bénéfices sont des machines à imprimer de l'argent.
Par contre, je trouve qu'il y a plusieurs investisseurs au détail qui achète des actions de banque tant canadienne qu'américaine, car seul le nom de la banque devient un gage de stabilité pour eux, mais en réalité il y a très peu de gens qui peuvent réellement comprendre les activités des banques ainsi que la composition de leurs actifs et passifs qui sont rapportés à leur juste valeur marchande.
Je crois aussi que les investisseurs devraient s'attendre à des rendements beaucoup plus bas que ce qui a prévalu dans le passé pour les banques canadiennes, car depuis la fin des années 80, ils ont connu une croissance importante grâce aux points suivants:
• acquisitions dans des industries connexes (assurance, courtage et fiducie);
• en inventant de nouveaux frais à charger à leurs clients (il y a une limite à ça);
• en diminuant leurs coûts d'opération grâce à des rationalisations leurs effectifs grâce aux TI et à l'externalisation de certains services de back-office et de service à la clientèle à l'étranger;
• la croissance de la titrisation leur a permis de gérer leurs portefeuilles de prêts avec plus d'efficience;
• la croissance de la popularité des cartes de crédit et leurs taux d'intérêt élevés;
• la croissance fulgurante de la valeur de l'immobilier résidentiel canadien;
• leurs acquisitions à l'étranger (le seul point qui potentiellement plus soutenables que les autres que j'ai mentionnés dans la liste);
• la croissance du secteur énergétique canadien et l'apparition des REITs qui sont deux secteurs qui font beaucoup de nouvelles émissions.
Selon moi, les banques font aussi face à un vent de face:
Les nouvelles technologies jumelées à un ressentiment négatif de la population envers les banques rendent favorisent l'apparition de compétiteurs ou substituts pour certains services venant d'entreprises externes aux banques par exemple: Apple Pay, Mogo (active au Canada anglais dans les prêts aux particuliers à de meilleurs taux que les banques), les firmes de gestions privées, la gestion indicielle et les conseillers robots qui mettent de la pression sur tous les services des banques qui gère des fonds (courtage, division de banque privée et produits vendus en succursale) et la Banque Tangerine qui permet aux gens d'économiser au moins 100$ par année en frais.
Malgré ces menaces, je crois que les banques vont rester dominantes dans plusieurs domaines et vont continuer d'afficher un niveau de rentabilité intéressant, mais leur croissance future devrait être plus basse que ce qui a prévalu dans le passé. Certains font sans doute continuer de faire des acquisitions à l'étranger. En outre, la faible croissance économique et les difficultés du secteur énergétique canadien leur sont actuellement dommageables. Je crois donc que les banques canadiennes méritent leurs évaluations plus basses en raison de leurs perspectives de croissance moins intéressantes qu'avant et aussi des ratios de capital plus contraignant qu'ils doivent maintenir par rapport à ce qui prévalait avant la crise.
Selon moi, les bas taux d'intérêt sont bons pour le courtage, car le cost of carry des inventaires de titres est bas, il y a plus M&A et certains secteurs comme les REIT font faire plus d'émissions, mais par contre ça vient diminuer la marge d'intérêt pour les activités bancaires traditionnelles qui comporte une part plus importante que celle du courtage.
Réponses
Je n'en possède pas. Les banques canadiennes sont un oligopole donc ça demeure toujours une industrie qui peut s'avérer intéressante. Les divisions de courtage des banques canadiennes qui peuvent représenter environ 25% de leurs bénéfices sont des machines à imprimer de l'argent.
Par contre, je trouve qu'il y a plusieurs investisseurs au détail qui achète des actions de banque tant canadienne qu'américaine, car seul le nom de la banque devient un gage de stabilité pour eux, mais en réalité il y a très peu de gens qui peuvent réellement comprendre les activités des banques ainsi que la composition de leurs actifs et passifs qui sont rapportés à leur juste valeur marchande.
Je crois aussi que les investisseurs devraient s'attendre à des rendements beaucoup plus bas que ce qui a prévalu dans le passé pour les banques canadiennes, car depuis la fin des années 80, ils ont connu une croissance importante grâce aux points suivants:
• acquisitions dans des industries connexes (assurance, courtage et fiducie);
• en inventant de nouveaux frais à charger à leurs clients (il y a une limite à ça);
• en diminuant leurs coûts d'opération grâce à des rationalisations leurs effectifs grâce aux TI et à l'externalisation de certains services de back-office et de service à la clientèle à l'étranger;
• la croissance de la titrisation leur a permis de gérer leurs portefeuilles de prêts avec plus d'efficience;
• la croissance de la popularité des cartes de crédit et leurs taux d'intérêt élevés;
• la croissance fulgurante de la valeur de l'immobilier résidentiel canadien;
• leurs acquisitions à l'étranger (le seul point qui potentiellement plus soutenables que les autres que j'ai mentionnés dans la liste);
• la croissance du secteur énergétique canadien et l'apparition des REITs qui sont deux secteurs qui font beaucoup de nouvelles émissions.
Selon moi, les banques font aussi face à un vent de face:
Les nouvelles technologies jumelées à un ressentiment négatif de la population envers les banques rendent favorisent l'apparition de compétiteurs ou substituts pour certains services venant d'entreprises externes aux banques par exemple: Apple Pay, Mogo (active au Canada anglais dans les prêts aux particuliers à de meilleurs taux que les banques), les firmes de gestions privées, la gestion indicielle et les conseillers robots qui mettent de la pression sur tous les services des banques qui gère des fonds (courtage, division de banque privée et produits vendus en succursale) et la Banque Tangerine qui permet aux gens d'économiser au moins 100$ par année en frais.
Malgré ces menaces, je crois que les banques vont rester dominantes dans plusieurs domaines et vont continuer d'afficher un niveau de rentabilité intéressant, mais leur croissance future devrait être plus basse que ce qui a prévalu dans le passé. Certains font sans doute continuer de faire des acquisitions à l'étranger. En outre, la faible croissance économique et les difficultés du secteur énergétique canadien leur sont actuellement dommageables. Je crois donc que les banques canadiennes méritent leurs évaluations plus basses en raison de leurs perspectives de croissance moins intéressantes qu'avant et aussi des ratios de capital plus contraignant qu'ils doivent maintenir par rapport à ce qui prévalait avant la crise.
Selon moi, les bas taux d'intérêt sont bons pour le courtage, car le cost of carry des inventaires de titres est bas, il y a plus M&A et certains secteurs comme les REIT font faire plus d'émissions, mais par contre ça vient diminuer la marge d'intérêt pour les activités bancaires traditionnelles qui comporte une part plus importante que celle du courtage.
Les défis technologiques auxquels les banques auront à faire face.