Bonjour à tous,
Je vous propose de rééditer l'exercice de constituer un portefeuille de chouchous et de rejets en 2016. Dans le but de rendre l'exercice plus intéressant, j'établirais les deux règles suivantes :
1. Un seul titre par participant
2. Le participant doit fournir les raisons de son choix pour que celui-ci soit admissible
L'argumentaire en faveur du titre doit avoir au moins un paragraphe (disons minimum 5 lignes) ou être un lien vers une page web contenant la thèse d'investissement (pas besoin d'en être l'auteur).
Comme par les années passées, un vote sera fait pour départager les chouchous des rejets le 3 et 4 janvier. Le prix de clôture du 4 janvier sera utilisé.
Au plaisir de vous lire,
Réponses
Stanley Ma est un très bon allocateur d'argent avec une grande participation dans son entreprise.
J'ai hâte de voir la croissance aux usa en 2016.
http://montrealgazette.com/business/francois-rochon-in-praise-of-capital-allocation-virtuosos-part-2?__lsa=8687-80dc
La thèse d'investissement de l'institutionnel la plus importante qui est investie dans le titre (Invesco Canada).
La société n’est peut-être pas flamboyante, mais elle constitue quand
même le concessionnaire le plus important au Canada. Elle vend des
véhicules neufs et usagés, fournit des services d’entretien ainsi que de
réparation et offre du financement et de l’assurance.
Au cours des cinq dernières années, l’entreprise a doublé ses revenus. Grâce à près de
50 concessionnaires et près de 20 marques différentes, la société a pour
objectif de doubler encore une fois ses revenus au cours des cinq à
sept prochaines années*.
Son action a fluctué grandement pendant les deux dernières années,
atteignant un sommet tout juste au-dessus de 90 $ en juin 2014 avant de
chuter sous la barre des 40 $ au début de l’année. Les investisseurs
étaient inquiets de la forte présence de la compagnie dans l’Ouest
canadien et de la chute des prix de l’énergie.
Lorsque l’action a fléchi, nous avons ravivé nos recherches sur la
société et une nouvelle thèse positive a commencé à émerger. Voici
quelques éléments de celle-ci :
Barrières à l’entrée
Dans ce secteur, le fabricant de l’équipement d’origine (original
equipment manufactuers ou « OEM ») doit approuver tout nouvel arrivant.
Par exemple, si vous voulez vendre des autos de marque Chrysler,
Chrysler doit vous approuver à titre de vendeur. Pour pouvoir ensuite
détenir plus qu’un concessionnaire, il est essentiel de démontrer de
solides antécédents de succès. En effet, il ne suffit pas d’avoir accès à
du capital de départ pour pouvoir acheter des concessionnaires.
Échelle
Il peut être difficile pour les petits opérateurs de faire croître
leur entreprise. Toutefois, AutoCanada, en tant que seul détaillant coté
en Bourse au Canada, a accès à du capital pour financer des
acquisitions. Cela permet à la société de tirer profit de la
fragmentation de l’industrie. En effet, il existe bon nombre de
détaillants plus âgés qui détiennent un ou deux concessionnaires, ce qui
donne l’occasion à AutoCanada d’acheter des concessionnaires plus
petits partout au Canada appartenant à des propriétaires qui prennent
leur retraite.
Revenus récurrents
Un élément clé de notre thèse sur la société est le revenu récurrent
provenant de l’entretien et de la réparation. Pour chaque automobile
vendue, la société continue de recevoir un revenu pour une période
d’environ de trois à cinq ans – soit la durée de vie de la garantie du
véhicule. L’entretien des véhicules constitue un secteur à marge brute
élevée.
Équipe de direction
Le fondateur de la société détient 10 % de l’entreprise, possède 40
ans d’expérience dans le secteur et nos recherches indiquent que sa
relation avec les OEM et les concessionnaires individuels est très
solide. Ces relations constituent une partie importante du succès en
matière d’expansion de la compagnie, puisque les OEM ont tendance à
établir des partenariats avec des sociétés expérimentées et AutoCanada
vient immédiatement à l’esprit des petits concessionnaires qui désirent
vendre leur entreprise.
En définitive, ces quatre éléments ont permis à la société de générer
des flux de trésorerie importants et d’avoir obtenu un rendement sur le
capital investi moyen de 17 % au cours des cinq dernières années†.
Nous avons notre propre opinion sur AutoCanada et cela nous a permis
d’acheter son action avec un haut niveau de confiance au cours d’une
période de crainte sur le marché. Nos recherches approfondies font en
sorte que nous croyons au potentiel de croissance à long terme de
l’entreprise.
BPA : J'y vais avec une prédiction relativement conservatrice de 4,15$ en 2015 et 4,50$ en 2016. Ça donne 8,5% de croissance soit le bas de la fourchette de leur objectif.
C/B : Je vise 8x fin 2016 pour un titre à 36$ (+32 % de rendement par rapport au 27$ actuel)
Portefeuille de prêts :
Ratio LTV (loan to value) :
Catalyseurs potentiels :
- Un retour de la croissance en 2016
- L'histoire des courtiers suspendus est pas mal derrière nous
- Une augmentation du dividende
- Les mauvais prêts demeurent bas. La très vaste majorité de son portefeuille est en Ontario (85%). Une économie qui n'est pas relié au pétrole mais plutôt à l'économie US qui se porte de mieux en mieux.
- La société continue de se transformer en petite banque avec l'acquisition de la charte de CFF bank.
J’aime les technos, l’année dernière j’avais misé sur CGI, en espérant une acquisition qui n’est pas venue.
En 2016, c’est pour Mediagrif que j’espère une acquisition (je conserve mes actions de CGI bien sûr).
Le titre est en baisse depuis deux ans. Claude Roy le CEO, dit publiquement qu’il veut faire des acquisitions, mais qu’il prendra le temps qu’il faut pour dénicher les bonnes occasions. Je crois que plusieurs investisseurs perdent patience et délaissent peu à peu le titre.
Pendant ce temps, on augmente les rachats d’actions et les initiés continuent d’accumuler, Claude Roy possède 23% des parts en circulation.
Un billet de Philippe Leblanc qui date un peu, mais depuis la situation s’est améliorée et le cours a baissé :
http://www.lesaffaires.com/blogues/philippe-leblanc/pourquoi-les-inities-achetent-ils-chez-mediagrif/572864/2
p.s. C’est un wild guess, la prochaine acquisition ne pourrait être que dans 5 ans, et le titre pourrait être décevant en 2016, mais je lui ai tout de même fait une petite place dans mon portefeuille.
A specialty pharmaceutical company, engages in developing, acquiring, in-licensing, out-licensing, marketing, and distributing pharmaceutical products in Canada and internationally.
La cie, bébé Paladin, est en phase démarrage et est dirigée de main de maître par monsieur Gudman qui dirigeait Paladin. Monsieur Gudman est un allocateur de capital hors pair. Avec déjà quelques produits dans le colimateur, je crois que nous en avons pour plusieurs années avec une croissance se rapprochant de ce que Paladin nous a donné.
Stantec (STN) offre
des services conseil en ingénierie. Elle emploie plus de 15 000 employés dans
plus de 200 bureaux, principalement au Canada et aux États-Unis.
Comme bien des entreprises ayant leur siège social et une partie de leur chiffe
d’affaires dans l’Ouest, Stantec a souffert de la chute des prix du pétrole.
C’est selon moi une occasion d’acquérir une entreprise bien diversifiée, financièrement
solide et très bien gérée.
La croissance est organique et par acquisitions. C’est Stantec
qui a acquis Dessault dernièrement.
Stantec se transige à 19 fois les profits de 2015 et 16 fois ceux de
2016
se résumer ainsi : valeur de l'immobilier + base
de clients + KCD + Home Services - valeur estimée du cash-burn le temps
que la transformation durera.
Forward P/E : 6.2
Se vend a 1.2 X book value
Dividende: 3.2%
Une direction qui a fait ses preuves
Titre très shorté
http://www.fool.ca/2015/12/30/home-capital-group-inc-why-i-am-a-confident-shareholder-going-in-to-2016/?source=c75yhocs0040001
Les mauvaises nouvelles me semblent largement escomptés au prix actuel.
Potentiel de hausse largement supérieur au potentiel de baisse.
Compte tenu du nombre de suggestions (12) beaucoup plus bas que l'an passé, je pensais faire simplement un portefeuille avec les suggestions et oublier le vote.... Qu'en pensez-vous ?
Son évaluation n'est pas une aubaine , avec un bpa de 3$ cette année. Par contre Richelieu a réussi son entrée au sud de la frontière et son terrain de croissance là bas peut lui permettre de doubler à quelques reprises à long terme. C'est l'histoire de petites acquisitions jumelé à de la croissance organique et le Rachat d'actions. Petit bonus macro économique elle va bénéficier de ses ventes Us.
http://plus.lapresse.ca/screens/4b7d-b29c-53441bb9-9360-65b4ac1c606a|_0.html --> copier le lien pour l'ouvrir.
https://www.lesaffaires.com/dossier/les-pdg-de-l-annee-2015/l-acquereur-discipline/583815
http://finance.yahoo.com/news/richelieu-hardware-ltd-announce-normal-214500572.html
S'il n'est pas trop tard, j'aimerais recommander General Communication Inc. (GNCMA) pour une troisième année consécutive. J'ai eu le titre en portefeuille pendant 2ans (achat à 9 et vente à 15) mais j'ai liquidé pour renforcer Sears Holdings (SHLD) ! Comme vous le voyez, j'aime les situations putrides et abjectes ! Quoiqu'il en soit, il reste encore de l'upside chez GCI et les raisons pour lesquelles j'y ai investi sont celles-ci:
1. GCI est une entreprise de télécommunication basée en Alaska. Dans cet état, il y a peu de joueurs dans ce domaine et GCI jouit d'une position oligopolistique intéressante.
2. Le ratio EV/EBITDA est plutôt bas pour ce type d'entreprise. À l'époque (2012), celui-ci se situait à 5 et en 2015, on se retrouve à 6.7. Un ratio de 9 peut certainement s'appliquer à GCI. L'EBITDA a crû de 113% depuis 2007.
3. Pas de dividendes, du bon vieux rachat d'actions comme je les aime ! Ronald Duncan est un des fondateurs de GCI et CEO depuis 1989. Je ne sais pas si ce gars-là est issue de la philosophie et de la façon de faire de John Malone mais lui et son équipe de direction m'inspirent confiance.
On a 15 titres, pas mal le nombre optimal de titres à détenir selon la littérature. C'est une belle sélection, je serais capable de dormir avec un tel portefeuille (il faut dire que j'en détiens déjà 5 sur les 15)
un peu les bons résultats à venir (29X les profits de 2016).
Mais bon, y-a pas quelqu'un qui a dit qu'il vaut mieux acheter une compagnie extraordinaire à un prix
ordinaire que l'inverse ?