J'ai tendance a favoriser personnellement le CELI, le REEE et ensuite le REER. Mais j'avoue qu'à chaque année, je ressent la forte pression d'aller me dégager des liquidités immédiatement en optant pour le REER et le retour d'impôts.
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Sophie
Merci Liberty! En effet, les pertes sur HCG n'effacent pas tout le rendement que j'avais fait jusqu'à maintenant mais une bonne partie. Je vais augmenter le nombre de titres de mon portefeuille. J'ai Celi, CRI et REER, fois éventuellement 2 devises chaque, ça fait beaucoup de petits comptes à gérer. Pour l'instant j'ai plus de compagnies en celi. Est-ce que je devrais mettre des compagnies differentes dans chaque ou répliquer à peu près le même portefeuille d'un type de compte enregistré à l'autre? Il y a les compagnies américaines versant un dividende que je veux mettre en REER ou CRI car j'ai appris que le dividende était imposable à la source en CELI en faisant l'erreur
Mariop
Bonjour Sophie
Je gère 8 comptes pour moi et mon épouse depuis plusieurs années. Le fait qu'il y ai plusieurs comptes est un artifice introduit par les lois fiscales. Donc pour la répartition du portefeuille entre la douzaine de titres que je veux posséder je ne tiens pas compte des comptes. Au départ je décide que je veux 8% de mon portefeuille dans la compagnie XYZ. Après je regarde où j'ai des liquidité et je répartie les actions entre les comptes. Je tente de minimiser l'impôt à payer mais si je n'ai pas de liquidité dans le REER pour acheter un titre à dividende je ne m'en prive pas pour autant. Si un titre à dividende se retrouve dans un compte non enregistré, je vais tenter de le transférer lorsque viendra de temps de contribuer au REER ou CELI (en théorie car maintenant je ne peut plus contribuer au REER étant retraité. Mais je l'ai fait durant 25 ans).
Je suis le portefeuille consolidé de tous mes comptes sur un site internet et c'est avec ce portefeuille que je gère la répartition du capital entre les titres.
Sophie
Merci MarioP. Effectivement quand je serai plus avancé le choix sera plus en fonction du compte où j'ai des liquidités, surtout qu'on ne peut rien ajouter ni retirer d'un CRI.
Kicking Tires
Je pense qu'on peut contribuer jusqu'à 71 ans au REER, qu'on travaille ou non, pour autant qu'il nous reste des cotisations non utilisées. Autrement, on ne peut en accumuler puisque cela est basé sur le revenu d'emploi et non de retraite.
Je voudrais apporter un point concernant le fait que les dividendes américains sont imposables dans le CELI et non dans le REER. Je faisais une obsession de ne pas garder de titres américains dans le CELI à cause de ce foutu dividende jusqu'à ce que je réalise que mes titres n'étaient pas les plus généreux en dividendes, mais l'étaient en gain en capital. La pire erreur qu'on peut faire c'est de laisser un titre américain de croissance dans un REER alors que les gains accumulés dans le CELI vont être exempts d'impôt. Je vous rappelle que Mr. Taxman vous attend à la sortie du REER alors que les gains américains du CELI peuvent croître en toute liberté. Le problème c'est qu'on ne sait pas toujours dans quels comptes nos gagnants vont être, mais si jamais vous avez le sentiment que c'est un multiple baggers, SVP transférer au plus sacrant dans le CELI.
Mariop
Tu as raison pour les REER Kicking. Toutefois mes droits de cotisations sont épuisés.
Pour les dividende aussi. Avec des taux de dividende de 1 à 2% l'impôt n'est pas énorme comparer à ce qu'on espère en gain en capital.
@kickingTires Selon l'étude d'Éric Brassard ci-dessus, il n'y a pas vraiment de différence entre le REER et le CELI au niveau de l'économie d'impôt.
Prenons l'exemple d'un investissement de 10 000$ dans un titre qui va se révéler être un 10-baggers. Si tu le met dans ton CELI, tu vas avoir 100 000$ libre d'impôt au final.
Pour le REER, prenons comme hypothèse un taux d'imposition stable à 40%. Si tu vends le titre dans ton REER et sort l'argent d'un seul bloc, il va te rester seulement 60 000$ après impôt. Par contre, tu avais obtenu 4000$ de retour d'impôt lors de l'investissement dans ton REER. Admettons que tu ai investi ce 4000$ dans le même titre mais dans ton CELI. Tu vas avoir un 40 000$ supplémentaire libre d'impôt. Le même 10 000$ t'a permis d'obtenir 40 000$ dans ton CELI et 60 000$ en retrait REER.
L'option REER te permet aussi de moduler les retraits pour minimiser l'impôt. Il se peut aussi que ton taux d'impôt soit plus bas à la retraite. Dans ces cas, l'option REER peut même devenir plus avantageuse.
Merci Phil, c'est pas moi qui va contredire le fiscaliste. Je me demande cependant si une croissance élevée du portefeuille, c'est à dire beaucoup plus qu'un gain de 90K (90%) aurait le même impact? Il faudrait refaire ces calculs avec des gains de 150, 200 et 300% pour voir. Je note aussi que tu fais une utilisation croissée, REER et CELI. J'espère aussi qu'on tient compte du fait que les sorties REER ont un impact sur des versements de revenus gouvernementaux tel que le PSV et le SRG. Les gouvernements te considère comme riche, mois je dis un faux riche. Il y a aussi le fait que le fait que la conversion du REER en FEER oblige des retraits obligatoires, mais cela n'a pas nécessairement un lien dans le taux de rendement.
Selon moi, le taux de rendement d'un placement ne change rien au choix d'un REER versus un CELI. Par contre, c'est indéniable que la situation fiscale personnelle d'un individu est un facteur important à considérer.
C'est vrai que je fais une utilisation croisée de REER et CELI. Ce n'est pas une comparaison pure entre les deux régimes, c'est plus une comparaison entre deux stratégies d'investissement.
J'ai refait le calcul en réinvestissant le retour d'impôt hors-CELI. Ça donne 93 000$ au final. La différence est réelle mais pas énorme et on gagne l'avantage de pouvoir déclarer des pertes fiscales si notre investissement plante.
Selon moi, le taux de rendement d'un placement ne change rien au choix d'un REER versus un CELI. Par contre, c'est indéniable que la situation fiscale personnelle d'un individu est un facteur important à considérer.
Mon intervention ne visait pas à lancer le débat sur l'avantage de cotiser au CELI vs REER, j'encourage le monde à le faire au deux et le plus vite sera le mieux. Je pars du principe que l'individu a déjà maximisé ses cotisations dans les 2 régimes. Le remboursement d'impôt du REER est déjà de l'argent investi en titre dans un ou l'autre des comptes. Le point est qu'il y a des titres qui performent mieux que d'autres et je pense qu'au final il est préférable que ceux-ci se retrouvent dans le CELI à cause de l'économie d'impôt. Donc va pour ta stratégie d'envoyer le retour REER dans le CELI mais après.....à moins que tu retire un plaisir à payer plus d'impôts. J'ai fait quelques simulations sur https://www.retirementadvisor.ca/retadv/apps/tfsaRrsp/tfsaRrsp_res.jsp?toolsSubMenu=preRet
Les intrants pour ma situation et avec des différents taux de rendement a toujours favorisé le CELI. Je comprends cependant que le montant de retour REER ne fait pas partie du calcul, ce qui explique peut-être la différence. L'impact sur la sécurité de la vieillesse est bien démontré. Autre point personnel, les revenus de pension de l'employeur qui va augmenter mon barème d'impôt et clairement imposer de façon plus importante les retraits REER/FEER. Ce n’est pas dit que le CELI ne sera pas considéré comme un avantage fiscal dans le futur.....la seule donnée qui restera toujours intangible, l'âge du décès de l'investisseur !
Merci les gars. Kicking Tires, le seul titre américain qui verse des dividendes que j'ai en CELI m'a aussi fait faire 40% de gain en capital en un an et demi, versus 2.2% en dividendes par année.(Apple) Effectivement ce n'était pas vraiment une erreur de le mettre en CELI au départ et je vais le laisser là.
Je pense que pour comparer REER et CELI, il faut tenir compte que, à un taux d'imposition par exemple de 40%, $1000 investi dans un REER équivaut à $600 dans un CELI. C'est la même somme, au final, puisque je reporte $400 d'impôt sur mon $1000 investi dans un REER. REER et CELI sont donc totalement équivalents. Peu importe le rendement.
Phil a raison. C'est la situation fiscale de l'individu qui fait la différence. Un REER investi avec moins de 40% de retour d'impôt, c'est dangereux. Un, on perd nos cotisations au lieu de les accumuler, alors qu'elles auraient peut-être pu être applicables sur des années où notre taux d'imposition sera plus élevé. Et deux, au moment du retrait, si on retire avec un taux d'imposition plus élevé que lorsque investi, on perd au change.
Aussi, il faut faire attention avec les trop gros REER. Au moment du FEER, à cause des retraits annuels obligatoires, on peut perdre des avantages fiscaux. Et, si l'on décède (à moins qu'il soit transféré au conjoint) avec un gros REER, il sera imposé au complet sur l'année du décès, sauf erreur.
Bernard, toi aussi tu ramènes le débat à la sélection d'un contribution REER vs CELI alors que mon intervention vise la répartition de l'actif à l'intérieur de ces véhicules de placement et lorsque la limite pour les deux a été atteinte. C'est d'ailleurs un débat qu'on retrouve au Canada anglais alors que certains s'attaquent au mythe voulant qu'on doive naturellement détenir un titre américain dans le REER afin d'éviter la taxation des dividendes. Je vous invite à lire l'excellent article de Inzkeeper sur SA (source: https://seekingalpha.com/article/4054367-dispelling-tax-myth-visa) où elle démontre la différence de retour pour 100 actions de VISA détenu dans le CELI de son fils comparativement à son REER. Je vous rejoins sur l'impact du taux d'imposition de chacun et aussi le rendement potentiel du retour provenant du REER. J'ai trouvé aussi un bon article la dessus dans MoneySense ou la finale est : As I’ve demonstrated, the rule of thumb to avoid U.S. stocks in your TFSA may actually cause you to pay more tax instead of less (source: http://www.moneysense.ca/save/investing/investing-u-s-stocks-in-a-tfsa/). Un autre trouvé dans le Globe: Another factor to consider is the type of U.S. stocks you own. For example, if a U.S. company pays only a modest dividend – consider Starbucks, which yields 1.4 per cent – you might actually be better off leaving it in a non-registered account and using your finite RRSP room to shelter a higher-yielding Canadian (or U.S.) stock in order to maximize your tax savings.
Je lance simplement la réflexion, aimeriez-vous mieux détenir un 100 baggers dans un REER ou dans un CELI?
je ne sais pas si quelqu'un a la réponse à une question que je me pose, mais je vous en fais part : concernant les droits à cotisation au CELI, la règle est qu'ils sont cumulatifs. Toutefois pour un nouvel arrivant comment cela fonctionne ? Les droits sont les mêmes, à savoir 57500$ en 2018 (cumul depuis 2009) ou bien démarrent-ils uniquement à la date de la résidence ?
je ne sais pas si quelqu'un a la réponse à une question que je me pose, mais je vous en fais part : concernant les droits à cotisation au CELI, la règle est qu'ils sont cumulatifs. Toutefois pour un nouvel arrivant comment cela fonctionne ? Les droits sont les mêmes, à savoir 57500$ en 2018 (cumul depuis 2009) ou bien démarrent-ils uniquement à la date de la résidence ?
merci !
Je pense que c’est un cas très précis où il serait préférable que tu appelles l’agence de revenu du Canada pour être certain...
Tes droits s'accumulent seulement à partir de l'année où tu deviens résident. Voir la définition de "droits inutilisés de cotisation à un CELI" à l'Article 207.01 de la LIR, plus précisément à l'élément C.
Réponses
Le REEI demeure mon premier 2500$ d'épargne.
Je pense que pour comparer REER et CELI, il faut tenir compte que, à un taux d'imposition par exemple de 40%, $1000 investi dans un REER équivaut à $600 dans un CELI. C'est la même somme, au final, puisque je reporte $400 d'impôt sur mon $1000 investi dans un REER. REER et CELI sont donc totalement équivalents. Peu importe le rendement.
Phil a raison. C'est la situation fiscale de l'individu qui fait la différence. Un REER investi avec moins de 40% de retour d'impôt, c'est dangereux. Un, on perd nos cotisations au lieu de les accumuler, alors qu'elles auraient peut-être pu être applicables sur des années où notre taux d'imposition sera plus élevé. Et deux, au moment du retrait, si on retire avec un taux d'imposition plus élevé que lorsque investi, on perd au change.
Aussi, il faut faire attention avec les trop gros REER. Au moment du FEER, à cause des retraits annuels obligatoires, on peut perdre des avantages fiscaux. Et, si l'on décède (à moins qu'il soit transféré au conjoint) avec un gros REER, il sera imposé au complet sur l'année du décès, sauf erreur.
C'est plus facile à dire qu'à faire cependant.
https://apps8.ams-sga.cra-arc.gc.ca/gol-ged/awsc/amss/browser/check?program=mima&target=login&lang=fr&idp=cms
https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/impot/administrateurs-regimes-enregistres/fesp/plafonds-cd-reer-rpdb-celi-mgap.html