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Bonjour,
Tout le monde je m'appelle Aladdin et je suis nouveau sur ce forum.
J'espère me faire de nouvelles des connaissances et de passer du temps agréable sur ce forum.
Comme tout le monde doit le savoir l'action de Metro va être fractionné pour un multiple de 3 ce qui va ramener l'action a 32,43$.
Je sais que le fractionnement ne changera pas grands chose à la valeur boursière de la compagnie parce qu'il va y avoir 3 fois plus d'actions en
circulation.
La chose qui me fait un peu peur avec cette action est qu'elle a grimpé de plus de 40% en 6 mois à cause de la baisse de pétrole et l 'engouement des
investisseurs à ce protéger de la baisse du pétrole.
Pour ma part, je mise sur une augmentation du prix du pétrole d'ici 6 à 12 mois. Si ma prévision ce réalise et que les investisseurs vont perdre de l'intérêt
pour ce type de titre est-ce que ce l'action de Metro restera intéressante et profitable ?
Merci à l'avacne et au plaisir de vous lire,
Réponses
Chiffre d’affaires de 12 787,9 millions $, en hausse de 4,6 %
bénéfice net de 586,2 millions $, en hausse de 12,9 %
bénéfice net dilué par action de 2,39 $,
en hausse de 18,9 %
rendement des capitaux propres de 21,9 %,
supérieur à 14 % pour une 23e année consécutive
augmentation de 19,3 % des dividendes par action,
en hausse pour une 22e année consécutive
Cours de clôture de l’action de 44,09 $,
en hausse de 23,4 %
--
La croissance au niveau des revenus est plus faible, certes, mais dans l'ensemble, je pense qu'il n'y a rien d'alarmant là-dedans. À 16x les bénéfices (moins que ça si on considère la participation dans Couche-Tard), la compagnie rachète ses actions sans affaiblir son bilan... une bonne chose selon moi.
Point important à souligner, le 2 milliards de valeurs d'actions de Couche-Tard, c'est plus de 20% de la compagnie Metro (9 milliards de capitalisation). Ce n'est pas une mauvaise chose, mais c'est à prendre en compte si pour une raison X tu ne veux pas investir dans Couche-Tard.
Pour ce qui est de la vente des actions de M La Flèche, il vend peut-être au bas de l'année, mais voici un extrait intéressant du même rapport :
Le prix de l’action de METRO était de 35,73 $ en début d’année et
a clôturé à 44,09 $, en hausse de 23 % pour l’année, de 104 % en
trois ans et de 196 % en cinq ans.
Encore une fois, tout plein de raison qui peut l'avoir poussé à vendre, je ne serais pas vraiment inquiet avec ça.
La compagnie semble financièrement solide, mais peut-elle croître? De part ses différentes bannières, la compagnie a 680 magasins au Québec contre 262 en Ontario. C'est clair que le marché est très compétitif, mais il semble y avoir de la place pour la croissance. Pour ce faire, voici ce que la compagnie dit sur ses investissements pour 2017 :
Nous prévoyons investir quelque 350 millions $ en 2017 dans notre réseau, principalement pour l’ouverture de nouveaux points de vente, des agrandissements et des rénovations majeures.
Un élément que je voulais vérifier était d'où allait provenir l'argent pour faire ces investissements :
Nous croyons que les flux de trésorerie liés à nos activités opérationnelles de l'an prochain devraient être suffisants
pour couvrir entièrement nos besoins de fonds liés aux activités d'investissement
Un autre point pour la croissance est une acquisition. Je pense que c'est dans l'appel conférence où la direction a dit qu'elle avait la santé financière pour le faire. Par contre, je ne pense pas que la direction va faire une acquisition pour faire une acquisition, surtout après la déroute vécue par Sobey's et Safeway (http://business.financialpost.com/news/retail-marketing/how-sobeys-screwed-up-safeway-in-a-messy-takeover-that-left-empty-shelves-massive-losses-and-drove-customers-away)
Difficile de parler de Metro, sans parler de la compétition.
Tout d'abord, Wal Mart, on le sait, ce géant du retail cherche à augmenter sa croissance présentement et semble vouloir miser sur le marché de l'alimentation pour le faire. Je pense que l'on développe une habitude à aller à "son" épicerie et je ne suis pas tant certain que Wal Mart offre un si gros rapport qualité-prix face aux épiceries conventionnelles à la Metro. (Mais en même temps, je ne suis pas le gars qui suit le plus les prix des différents aliments dans les épiceries, donc je peux me tromper)
Le second, bien c'est COSTCO, sérieusement, dans mon entourage, je pense qu'il n'y a pas une journée où je n'entends pas : "Hey, as-tu vu ça, j'ai pogné ça au COSTCO" ou des variantes... ça en est presqu'un running gag. De part l'abonnement annuel (et l'énorme quantité par produit!), j'avais déjà lu que c'était les jeunes (et moins jeunes) familles un peu plus aisées étaient plus susceptibles de devenir membre COSTCO. Et comme il n'y a pas nécessairement tous les produits chez COSTCO et que les magasins peuvent être loins pour certaines personnes, encore une fois, la proximité d'un Metro fait en sorte qu'il y aura toujours une base de clientèle.
Pour finir, je dirais donc que le risque de perdre définitivement de l'argent avec la compagnie semble faible. Le repli depuis le début de l'année (ou encore depuis son sommet de 48$) semble une belle occasion. Par contre, est-ce que le titre peut continuer de baisser en 2017, possiblement, les headlines ne seront (et ne sont pas déjà) du bon bord avec la déflation du prix des aliments, etc. Il se pourrait donc que les revenus soient en légère décroissance pour l'année, mais qu'une compagnie comme Metro restera profitable (mais ça, les news ne le diront pas!).
Il faut remonter
à 1993 pour retrouver une participation
La rumeur provoque une transaction de 2 milliards
Bien souvent, les gens ne réalisent pas à quel point la politique peut avoir une influence considérable sur les affaires.
Le plus bel exemple, cette semaine, est la rumeur entourant la possible augmentation du taux d’imposition du gain en capital au budget fédéral. En réaction, plusieurs entrepreneurs ont structuré leurs affaires pour éviter de payer éventuellement 50 % plus d’impôt sur leur gain en capital, me disent des fiscalistes.
Tout indique que c’est le cas de la chaîne d’épicerie Metro. Lundi, l’entreprise a réalisé une transaction de 2 milliards de dollars, ce qui pourrait lui permettre d’économiser 135 millions de dollars d’impôt. La transaction porte sur les actions qu’elle détient dans l’entreprise Alimentation Couche-Tard depuis 30 ans.
Dans un communiqué diffusé hier, Metro affirme que la transaction a été faite « dans le cadre d’une restructuration interne de Metro », sans mentionner la question fiscale. Et la direction a fini par me répondre, par courriel, qu’elle ne fera pas d’autres commentaires, même si, leur avais-je dit en préambule, une telle planification fiscale est bien légitime.
Les fiscalistes à qui j’ai parlé sont unanimes. « La transaction semble effectivement une précaution face à la rumeur de hausse du taux d’inclusion du gain en capital au budget fédéral. Je ne sais pas si c’est le seul objectif, mais ce serait une précaution appropriée », nous dit l’un d’eux, qui a conseillé à certains de ses clients de faire de même.
Depuis quelques semaines, rappelons-le, une rumeur court selon laquelle le ministre des Finances, Bill Morneau, haussera la portion imposable du gain en capital de 50 % à 75 %.
Ce changement ferait bondir de 50 % les impôts à payer sur les gains réalisés avec une résidence secondaire, un immeuble locatif ou des actions en Bourse, par exemple.
Pour se prémunir contre une hausse qui serait en vigueur dès le jour du budget, les fiscalistes ont conseillé à leurs clients de cristalliser le gain en capital déjà réalisé, question de s’assurer que cette portion soit imposée seulement à 50 % et non à 75 %.
Essentiellement, un contribuable peut y parvenir simplement en transférant les actifs sujets à un gain dans une société par actions. Un tel transfert peut déclencher le gain en capital au moment du transfert, avant le budget, et permettre ainsi d’éviter le possible gros taux d’inclusion de 75 %. Par le passé, les autorités fiscales ont accepté ce genre de planification fiscale.
À peu de choses près, la transaction de Metro est structurée de cette manière. Plus précisément, la chaîne d’épicerie a vendu ses actions de Couche-Tard à une autre société qu’elle détient. Cette transaction peut déclencher un gain en capital et comme elle a été réalisée lundi, elle ne serait pas assujettie à la hausse du taux d’inclusion à 75 %.
Les 32,2 millions d’actions de Couche-Tard que détient Metro ont été vendues 62,57 $ chacune, soit une somme globale de 2 milliards. Ces actions ont été principalement obtenues il y a 30 ans. Compte tenu de l’explosion du titre de Couche-Tard depuis, il est raisonnable de faire l’hypothèse que le gain en capital est de près de 2 milliards.
Pour estimer la somme qui pourrait être économisée, il faut savoir que le taux d’imposition d’une entreprise comme Metro est de 26,9 %, fédéral-provincial combiné.
Comme seulement 50 % du gain en capital est imposé, le taux d’imposition net est de quelque 13,5 % et un gain de 2 milliards se traduit par une facture d’impôts de 269 millions. Si le taux d’inclusion passe à 75 %, le taux net sera plutôt de 20,2 % et le gain de 2 milliards donnerait lieu à une facture fiscale de 404 millions.
Bref, en réalisant la transaction lundi, il n’est pas impossible que Metro ait pu éviter le paiement de 135 millions de dollars d’impôt (1).
Maintenant, que se passera-t-il si Bill Morneau ne change rien à ses taux d’inclusion, qu’il ne fait pas passer le taux de 50 % à 75 % ? Metro devra-t-il payer quand même payer un impôt, puisqu’un gain a été réalisé ?
Eh bien non. Selon les termes de la transaction, la loi permet à Metro de décider si, oui ou non, elle inscrira un gain en capital au moment de faire sa déclaration de revenus, à la fin de son exercice financier. Ce faisant, Metro pourrait en quelque sorte continuer de reporter l’impôt dû.
Une chose apparaît claire, cependant : si le fédéral choisit de hausser son taux d’inclusion à 75 %, Metro a tout intérêt à déclarer son gain de 2 milliards au moment de faire sa déclaration de revenus, et de payer ainsi les 269 millions d’impôts dans l’année.
De cette somme, environ 150 millions atterriraient dans les coffres du fédéral et 119 millions dans ceux du Québec. Dans un tel cas, Metro continuerait toutefois d’être sujette à l’impôt sur le gain en capital futur des actions de Couche-Tard, puisque les actions ont été vendues à une société qu’elle détient entièrement.
Tout cela pour une simple rumeur…
1-Ces calculs supposent que le gouvernement du Québec suivrait le fédéral dans la hausse du taux à 75 %, ce qui a toujours été le cas par le passé.
Voici la nouvelle attendue depuis des années: http://www.newswire.ca/fr/news-releases/le-groupe-jean-coutu-pjc-inc-et-metro-inc-confirment-entretenir-des-discussions-avancees-en-vue-dun-regroupement-possible-648254483.html.
MONTRÉAL, le 27 sept. 2017 /CNW Telbec/ - Le Groupe Jean Coutu (PJC) inc. (TSX: PJC.A) et METRO inc. (TSX: MRU) ont annoncé aujourd'hui qu'elles entretiennent des discussions exclusives en vue d'une proposition visant un regroupement par lequel les actions du Groupe Jean Coutu seraient acquises par METRO au prix de 24,50 $ par action, payable par le biais d'une combinaison de comptant, à raison de 75% de la contrepartie, et d'actions de METRO, à raison de 25% de la contrepartie. Ce prix a été établi dans le cadre de négociations entre les parties qui ont précédé la signature d'une lettre d'intention non contraignante en date du 22 août 2017. La famille Coutu a indiqué son intention de soutenir la transaction propose.
La vente récente d'Uniprix à certainement fait accélérer les negotiations.
Couche-Tard écope suite à la rumeur de ce matin (plus bas de l'année).
Plusieurs analystes se creusent les méninges pour comprendre comment Metro pourra rentabiliser l’achat de Jean Coutu. Keith Howlett, de Desjardins Marché des capitaux, pourrait avoir trouvé le secret de la transaction: leur parc immobilier commun de 1,2 milliard de dollars.
M. Howlett ouvre sa note en disant que Metro(MRU, 43$) et l’un des meilleurs épiciers en Amérique du Nord et qu'il marie l’une des chaînes de pharmacies dont les magasins sont parmi les plus performants.
Le modèle d’affaires de Jean Coutu(PJC.A, 24,37$) se distingue de celui des autres commerçants en Bourse en raison du réseau de franchises qui requière peu de capital.
«Les deux entreprises contrôlent au lieu de détenir leur parc immobilier par le biais de baux qu’elles relouent aux franchisés. Néanmoins, il leur sera possible de vendre des actifs immobiliers pour gonfler les rendements de la transaction de 4,3 milliards de dollars», écrit M. Howlett.
L’analyste rappelle qu’en tant que franchiseur et grossiste, Jean Coutu tire ses profits de loyers, des honoraires de services et des redevances versés par les pharmaciens-propriétaires, ainsi que de la distribution de médicaments et de marchandises aux magasins.
Les magasins s’approvisionnent chez Jean Coutu pour environ 92% des marchandises en magasin.
Au fil des ans, Group Jean Coutu a tout de même accumulé un actif de quelque 184 immeubles incluant des centres d’achat non couverts, des immeubles pour professionnels et d’autres édifices.
Metro pourrait par exemple vendre le siège social et le centre de distribution de Jean Coutu et le relouer, ainsi que les 147 magasins. «D’autres actifs immobilier superflus pourraient aussi être vendus», croit-il.
La vente d’immeubles et les flux de trésorerie importants des deux entreprises pourraient aussi inciter Metro à reporter la vente de ses 32 millions d’actions d’Alimentation Couche-Tard(ATD.B,57,59$), suppute l’analyste, qui croit d'ailleurs que Metro n’a pas racheté de ses propres actions en Bourse au quatrième trimestre pour se préparer à l’acquisition de Jean Coutu.
Les flux de trésorerie de Jean Coutu vont bondir puisque ses dépenses en capital annuelles chuteront à seulement 40-50 M$, après avoir investi dans la construction du siège social et du centre de distribution.
«Ces dépenses en immobilisation surviennent seulement à tous les 20 à 30 ans», évoque M. Howlett.
Pas de REIT pour Metro, mais des promoteurs seraient heureux de les compter comme locataires
L’analyste de Desjardins ne s’attend pas à ce que Metro forme un fonds immobilier à capital fermé (FPI ou REITs) pour y glisser le parc immobilier, mais il prévoit plutôt la vente d’actifs pour ainsi diminuer le capital «employé» par l’entreprise, ce qui relèvera les rendements financiers.
Relisez Le blogue Metro-Coutu Après les accolades, de nouvelles questions
Les acquéreurs potentiels, des promoteurs immobiliers privés ou des FPI, seraient bien heureux de compter Metro et Jean Coutu en tant que locataires à long terme.
Dans sa note intitulée «Deux exploitants efficaces s’unissent», M. Howlett renouvelle sa recommandation d’achat de Metro et son cours cible d’un an de 50$.
the Company may repurchase up to 7 million of its common shares before November 22, 2019 and as at August 2, we have repurchased 2.6 million shares for a total consideration of $127.6 million, representing an average share price of $49.07.