Sur les rachats d'actions, je trouve intéressant l'exemple de IBM amené par le CEO de Social Capital:
Si vous voulez en savoir plus sur son opinion des rachats d'actions, cet extrait d'entrevue est très intéressant. Essentiellement: un CEO qui fait des rachats d'actions n'es pas un bon allocateur de capitaux.
IBM est un cas d'école sur la stupidité des rachats d'actions. Il aurait pu ajouter que le prix de l'action est au même niveau qu'en avril 2000.....
Au Québec, le groupe BMTC a longtemps été le cas d'école sur le génie des rachats d'actions... son prix de l'action est au même niveau qu'en 2005... 15 ans de rachats d'actions et zéro valeur de créé pour les actionnaires...
C'est vraiment la croissance rentable de ta business qui va générer de la valeur à long terme pour les actionnaires. Et pour ce faire, il faut être préférablement dans un secteur qui n'est pas en déclin et allouer le capital dans les occasions de croissance de ta business.
Sur les rachats d'actions, je trouve intéressant l'exemple de IBM amené par le CEO de Social Capital:
Si vous voulez en savoir plus sur son opinion des rachats d'actions, cet extrait d'entrevue est très intéressant. Essentiellement: un CEO qui fait des rachats d'actions n'es pas un bon allocateur de capitaux.
Il me semble que le rachat d'actions est une option parmi d'autres pour allouer les capitaux. Il faut considérer le facteur risque quand on alloue le capital. Parfois, le rachat d'actions est la meilleure option. Parfois, çà ne l'est pas.
Diviser des profits croissants par un nombre moins élevé d'actions va à la longue faire augmenter le prix de l'action (si le marché lui accorde le même multiple).
Prenons le cas de O'Reilly Auto Parts (ORLY) De 2005 à 2019, les profits sont passés de $164M à $1391M ( 8.5 X) Sur la même période, ils ont rachetés 31% des actions. Le prix de l'action est passé de $30 à $438 (14.6X)
Concernant le market timing, le métier de centaines de trader de banques d'investissement tradant sur le forex, les matières premières et les obligations est d'anticiper le mouvement de marché et de créer des algorythmes. Ces derniers influencent beaucoup le marché, parait il... On peut dire simplement que c'est surestimer ou s'y intéresser... En tout cas, l'énonciation de simples arguments est toujours intéressant à lire.
Je suis assez d'accord mais la nervosité des acteurs et les différents scénarios à la hausse ou à la baisse peut aussi expliquer ceci. Des convictions contraires, des stratégies opposées des acteurs, des day traders et des algorithmes entrainent tous ces mouvements. Le marché intègre tous les jours des centaines de nouvelles dans des nouveaux scénarios. Les fonds de pension protègent leurs fonds et leur positions. Les banques centrales maintiennent les marchés à flot. Pas facile de s'y retrouver.
Je vais me faire l'avocat du diable pour les rachats
d'actions.
En fait, j'irais plus loin, à bien des égards, il n'y a aucune différence
entre le rachat d'actions et le versement de dividendes dans le sens que dans
les deux cas, des liquidités sont transférées de la société vers les
actionnaires. Je vais donc défendre à la fois les dividendes et les rachats
d'actions!
Du point de vue d'un investisseur, un rachat d'actions, c'est un peu comme si
une société versait un dividende qui serait immédiatement réinvesti dans des
actions nouvellement émises au prix du marché et selon lequel les actionnaires
auraient un droit de retrait, c'est-à-dire que de prime abord leur participation
dans l'entreprise augmenterait sauf s'ils feraient la demande de ne pas recevoir
de nouvelles actions, mais bien de recevoir des liquidités.
Dans le cas, d'IBM, c'est bien facile de se dire en date d'aujourd'hui qu'ils
ont pris de mauvaises décisions dans le passé et que ça aurait été plus
profitable d'investir dans des opportunités de croissance. Je ne dis pas qu'ils
ont pris une bonne décision en faisant tous ces rachats, mais plutôt que c'est
difficile de juger.
On ne peut pas juger si une décision était la bonne seulement en se basant
sur les résultats. Parfois une mauvaise décision peut mener à de bons résultats
et vice-versa.
Ceux qui critiquent IBM ne disent jamais ce qu'elle aurait dû faire. IBM
reste l'entreprise qui a obtenu le plus de brevets aux États-Unis par année
depuis plusieurs années et les rachats d'actions n'ont pas empêché cela; bon
obtenir des brevets n'est pas la seule façon d'assurer le succès d'entreprise,
mais ça fait quand même ça. IBM a sûrement fait plusieurs acquisitions de
plusieurs start-ups; je n'ai pas cherché à savoir à quel point elle en a fait,
mais toutes les grandes entreprises technos font ce genre d'acquisition.
Aurait-elle dû conserver plus de liquidités et viser faire une acquisition
gigantesque, mais peut-être plus risquée que ses activités? Parfois les
dirigeants qui ne sont pas des entrepreneurs ne veulent pas prendre ce genre de
risque, dans certains cas, c'est même peut-être la meilleure chose à
faire.
Quand je regarde les sociétés qui composaient l'indice Dow Jones en 1990, je
vois facilement plus d'une dizaine de sociétés qui on fait bien pire qu'IBM.
Bien sûr plusieurs avaient des réalités totalement différentes d'IBM, mais mon
point est que les entreprises ne peuvent pas toutes avoir une vie éternelle et
que parfois ce qui est optimal pour maximiser la richesse des actionnaires à
long terme c'est un bon dosage entre retourner des liquidités et
réinvestir.
GM a fait faillite en 2009. Certains seraient portés à penser que les
actionnaires de GM ont dû obtenir un rendement désastreux sur une longue
période. Ce n'est pas vraiment le cas. GM fut pendant des décennies une société
qui a versé énormément de dividendes et selon cette source, de 1926 jusqu'à sa
faillite le rendement total de son action fut de 5%. C'est la même chose pour
Ford quoique le rendement total fut meilleur sans être exceptionnel.
Ce ne sont pas toutes les entreprises qui ont un modèle d'affaires qui leur
permet d'avoir constamment des opportunités d'investissement intéressantes.
Quand ce n'est pas le cas, on n’est pas obligé de s'y intéressé comme
investisseur, mais la société va quand même exister et ses dirigeants ont comme
devoir de maximiser la richesse des actionnaires et dans ces cas-là, bien souvent verser des
dividendes et racheter des actions n'est pas une mauvaise décision.
Medici
explique bien dans cette vidéo la différence entre une société qui a beaucoup
d'opportunités de réinvestissement et une qui en a peu.
Certains qui critiquent les rachats d'actions affirment que cela fait en
sorte qu'il y a moins d'investissements de la part des entreprises. Je leur
répondrai que j'aime mieux que les entreprises investissement seulement quand
c'est pour répondre à une vraie demande future qu’ils estiment que simplement
pour augmenter leur capacité pour le plaisir de le faire. Créer de la
surcapacité augmente les coûts fixes unitaires moyens et ça finirait par créer de
l'inflation. Comme Buffett l'a
dit : «I’m not
aware of any enticing project that in recent years has died for lack of capital.
(Call us if you have a
candidate.)"»
Quant à BMTC, je me demande bien dans quoi ils auraient pu investir. Est-ce
qu'il y a 10-15 ans, ils auraient pu essayer de se positionner pour devenir un
«Wayfair»? Je doute que la direction eût la vision, les connaissances
technologiques et les capitaux pour s'essayer. Sans compter que les syndicats
n'auraient sans doute pas aimé cela. Auraient-ils dû essayer d'aller à
l'extérieur du Québec? Probablement pas. Les deux familles fondatrices se disent
possiblement intuitivement ou non que leur entreprise n'est peut-être pas
éternelle (surtout dans le commerce de détail) et qu'en sortant des liquidités
ils pourront diversifier leurs fortunes sans en perdre le contrôle sur leur
entreprise. Avec tous les rachats d'actions qu'ils ont faits, le dividende par
action actuel divisé par le prix de l'action d'il y a 20 ans donne un rendement
extrêmement élevé!
Quant à moi trouver que les rachats d'actions sont une idée surestimée en
investissement est en soi une idée surestimée en investissement!
Je suis d'accord avec le fait qu'un rachat d'actions n'est pas nécessairement une mauvaise stratégie en soi, cela dépend des circonstances, et je vais prendre comme exemple Intact. Étant un géant au Canada, la croissance organique est très faible environ 1 % par année. 1 % est quand même beaucoup parce que le taux de rétention est de 95 % ; 5 % des clients vont s'assurer ailleurs chaque année. Donc pour avoir 1 % net, il faut beaucoup de nouveaux clients.
La croissance se fait surtout par acquisitions, mais les occasions sont peu fréquentes, environ une aux trois ans : il faut que le prix soit raisonnable et que la synergie apporte une réduction significative des frais. Lorsqu'il y a beaucoup de liquidités, pas d'opportunité en vue, et une faible valeur courante de l'action, on fait des rachats. Lorsqu'on fait une acquisition majeure, on la finance en partie par l'émission de nouvelles actions.
Tout dela se manifeste par une fluctuation du nombre d'actions au cours des ans. Le nombre (en millions) est passé de 134 en 2006 à 112 en 2010, à 133 en 212, à 131 en 2016, à 143 en 2019.
Je dirais que plusieurs investisseurs surestiment l’importance de la macro-économie et la capacité des économistes à faire des prédictions qui s’avèrent exactes et ce, de manière répétitive. Les investisseurs en général sont enclins à prendre des décisions basé sur ces prédictions alors qu’il y a d’autres facteurs beaucoup plus importants et prévisibles sur lesquels un investisseur doit se baser pour connaitre du succès à long terme.
Il y a un ans, les prédictions disait, les taux ne monterons pas, ensuite c'est devenu, ils vont monter mais rebaisser rapidement. Maintenant c'est , ca va prendre un certain temps à rebaisser.
Ce serais plus simple (et autant plus inutile) de dire, les taux ont monté de 4% depuis un ans, nous vous reviendront l'année prochaine pour vous dire ce qu'il feront d'ici la.
Réponses
Si vous voulez en savoir plus sur son opinion des rachats d'actions, cet extrait d'entrevue est très intéressant. Essentiellement: un CEO qui fait des rachats d'actions n'es pas un bon allocateur de capitaux.
IBM est un cas d'école sur la stupidité des rachats d'actions. Il aurait pu ajouter que le prix de l'action est au même niveau qu'en avril 2000.....
Au Québec, le groupe BMTC a longtemps été le cas d'école sur le génie des rachats d'actions... son prix de l'action est au même niveau qu'en 2005... 15 ans de rachats d'actions et zéro valeur de créé pour les actionnaires...
C'est vraiment la croissance rentable de ta business qui va générer de la valeur à long terme pour les actionnaires. Et pour ce faire, il faut être préférablement dans un secteur qui n'est pas en déclin et allouer le capital dans les occasions de croissance de ta business.
Diviser des profits croissants par un nombre moins élevé d'actions va à la longue faire augmenter le prix de l'action (si le marché lui accorde le même multiple).
Prenons le cas de O'Reilly Auto Parts (ORLY)
De 2005 à 2019, les profits sont passés de $164M à $1391M ( 8.5 X)
Sur la même période, ils ont rachetés 31% des actions.
Le prix de l'action est passé de $30 à $438 (14.6X)
Ces derniers influencent beaucoup le marché, parait il...
On peut dire simplement que c'est surestimer ou s'y intéresser...
En tout cas, l'énonciation de simples arguments est toujours intéressant à lire.
Je vais me faire l'avocat du diable pour les rachats d'actions.
En fait, j'irais plus loin, à bien des égards, il n'y a aucune différence entre le rachat d'actions et le versement de dividendes dans le sens que dans les deux cas, des liquidités sont transférées de la société vers les actionnaires. Je vais donc défendre à la fois les dividendes et les rachats d'actions!
Du point de vue d'un investisseur, un rachat d'actions, c'est un peu comme si une société versait un dividende qui serait immédiatement réinvesti dans des actions nouvellement émises au prix du marché et selon lequel les actionnaires auraient un droit de retrait, c'est-à-dire que de prime abord leur participation dans l'entreprise augmenterait sauf s'ils feraient la demande de ne pas recevoir de nouvelles actions, mais bien de recevoir des liquidités.
Dans le cas, d'IBM, c'est bien facile de se dire en date d'aujourd'hui qu'ils ont pris de mauvaises décisions dans le passé et que ça aurait été plus profitable d'investir dans des opportunités de croissance. Je ne dis pas qu'ils ont pris une bonne décision en faisant tous ces rachats, mais plutôt que c'est difficile de juger.
On ne peut pas juger si une décision était la bonne seulement en se basant sur les résultats. Parfois une mauvaise décision peut mener à de bons résultats et vice-versa.
Ceux qui critiquent IBM ne disent jamais ce qu'elle aurait dû faire. IBM reste l'entreprise qui a obtenu le plus de brevets aux États-Unis par année depuis plusieurs années et les rachats d'actions n'ont pas empêché cela; bon obtenir des brevets n'est pas la seule façon d'assurer le succès d'entreprise, mais ça fait quand même ça. IBM a sûrement fait plusieurs acquisitions de plusieurs start-ups; je n'ai pas cherché à savoir à quel point elle en a fait, mais toutes les grandes entreprises technos font ce genre d'acquisition. Aurait-elle dû conserver plus de liquidités et viser faire une acquisition gigantesque, mais peut-être plus risquée que ses activités? Parfois les dirigeants qui ne sont pas des entrepreneurs ne veulent pas prendre ce genre de risque, dans certains cas, c'est même peut-être la meilleure chose à faire.
https://www.ibm.com/blogs/research/2019/01/2018-patent/
Quand je regarde les sociétés qui composaient l'indice Dow Jones en 1990, je vois facilement plus d'une dizaine de sociétés qui on fait bien pire qu'IBM. Bien sûr plusieurs avaient des réalités totalement différentes d'IBM, mais mon point est que les entreprises ne peuvent pas toutes avoir une vie éternelle et que parfois ce qui est optimal pour maximiser la richesse des actionnaires à long terme c'est un bon dosage entre retourner des liquidités et réinvestir.
GM a fait faillite en 2009. Certains seraient portés à penser que les actionnaires de GM ont dû obtenir un rendement désastreux sur une longue période. Ce n'est pas vraiment le cas. GM fut pendant des décennies une société qui a versé énormément de dividendes et selon cette source, de 1926 jusqu'à sa faillite le rendement total de son action fut de 5%. C'est la même chose pour Ford quoique le rendement total fut meilleur sans être exceptionnel.
https://www.kiplinger.com/slideshow/investing/T052-S001-the-50-best-stocks-of-all-time/index.html
https://www.fool.com/investing/2019/01/16/63-years-later-what-can-investors-learn-from-fords.aspx
Ce ne sont pas toutes les entreprises qui ont un modèle d'affaires qui leur permet d'avoir constamment des opportunités d'investissement intéressantes. Quand ce n'est pas le cas, on n’est pas obligé de s'y intéressé comme investisseur, mais la société va quand même exister et ses dirigeants ont comme devoir de maximiser la richesse des actionnaires et dans ces cas-là, bien souvent verser des dividendes et racheter des actions n'est pas une mauvaise décision.
Medici explique bien dans cette vidéo la différence entre une société qui a beaucoup d'opportunités de réinvestissement et une qui en a peu.
https://www.youtube.com/watch?v=jmb7mrs22Aw
Certains qui critiquent les rachats d'actions affirment que cela fait en sorte qu'il y a moins d'investissements de la part des entreprises. Je leur répondrai que j'aime mieux que les entreprises investissement seulement quand c'est pour répondre à une vraie demande future qu’ils estiment que simplement pour augmenter leur capacité pour le plaisir de le faire. Créer de la surcapacité augmente les coûts fixes unitaires moyens et ça finirait par créer de l'inflation. Comme Buffett l'a dit : «I’m not aware of any enticing project that in recent years has died for lack of capital. (Call us if you have a candidate.)"»
https://markets.businessinsider.com/news/stocks/warren-buffett-annual-letter-2016-stock-buybacks-share-repurchases-2017-2-1001783095
Quant à BMTC, je me demande bien dans quoi ils auraient pu investir. Est-ce qu'il y a 10-15 ans, ils auraient pu essayer de se positionner pour devenir un «Wayfair»? Je doute que la direction eût la vision, les connaissances technologiques et les capitaux pour s'essayer. Sans compter que les syndicats n'auraient sans doute pas aimé cela. Auraient-ils dû essayer d'aller à l'extérieur du Québec? Probablement pas. Les deux familles fondatrices se disent possiblement intuitivement ou non que leur entreprise n'est peut-être pas éternelle (surtout dans le commerce de détail) et qu'en sortant des liquidités ils pourront diversifier leurs fortunes sans en perdre le contrôle sur leur entreprise. Avec tous les rachats d'actions qu'ils ont faits, le dividende par action actuel divisé par le prix de l'action d'il y a 20 ans donne un rendement extrêmement élevé!
Quant à moi trouver que les rachats d'actions sont une idée surestimée en investissement est en soi une idée surestimée en investissement!
https://www.alpha-sense.com/insights/march-buybacks?utm_medium=email&_hsmi=87319721&_hsenc=p2ANqtz-8UhJPdG-rnaBbVwFDOmJQWRmPTDZHxOTlYtOmGLEJnk7N-dcB1VJ1Fl9p810_eAUBAUBA5&utm_content=87314710&utm_source=hs_email
Et ça continue.
Ce serais plus simple (et autant plus inutile) de dire, les taux ont monté de 4% depuis un ans, nous vous reviendront l'année prochaine pour vous dire ce qu'il feront d'ici la.