Bienvenue sur le forum !

Si vous souhaitez rejoindre la communauté, cliquez sur l'un de ces boutons !



>> Forum privé (partage d'analyses)





Stratégie d'épargne

Je fais du pouce sur l'idée de Phil (http://forum.entrepreneurboursier.com/discussion/1217/strategies-de-decaissement) avec un sujet pour les plus jeunes (étant ouverts aux idées des gens d'expérience cela dit :) ) . Chapeau @philrancourt pour tes sujets thématiques des derniers mois, c'est une belle idée pour animer le forum d'ailleurs.

Bref, les stratégies d'épargne, je suis curieux de vous entendre, si vous avez ou aviez une stratégie générale, des objectifs chiffrés, une méthodologie. Je ne veux pas nécessairement connaître le détail de votre mode de vie, mais plutôt votre vision globale de l'épargne, qui est une composante importante pour atteindre une relative indépendance financière.

Je vais me mouiller d'abord. Je pense avoir une personnalité frugale par nature, ça m'est venu tout seul, je ne suis pas très emballé par acheter des bébelles et j'ai comme la plupart ici une vision à long terme et un peu d'intérêt pour le traditionnel magasinage. Donc déjà jeune j'épargnais forcément pas mal du peu d'argent que je faisais et ma mère m'avait encouragé à acheter des obligations d'épargne (qui à l'époque offrait des rendements honorables et cela faisait que l'argent n'était pas dans mon compte pour la dépenser sur des niaiseries). J'ai débuté l'investissement boursier au cégep. Puis même en continuant mes études jusqu'au cycle supérieur, j'ai continué à épargner modérément et investir.

Quand j'ai commencé à travailler après ma maîtrise, j'ai eu accès à un régime de retraite qui me fait déjà épargner 10% de mon salaire. Au delà de cela, je dois avouer n'avoir jamais eu de stratégie réfléchie d'épargne, je ne mets pas de côté systématiquement un montant par paye ou par mois ou je ne sais quoi pour me payer en premier. Je ne vire pas d'argent de façcon automatisé dans mes comptes d'investissements. Je vois juste qu'avec le temps j'accumule de l'argent parce que je dépense moins que je gagne évidemment alors je vire ponctuellement de l'argent dans mon compte d'investissement. J'ai dû mettre avec les années entre 20-30% de mon revenu brut en épargne, sans avoir calculé honnêtement. Peut-être plus étant plus jeune, peut-être moins avec les enfants récemment. Et j'ai commencé à me faire un budget (ordre de grandeur) seulement quand mon 2e est arrivé pour tenter de voir j'en étais où.

Je continue à être frugale, mais en vieillissant le capital fructifie, le salaire augmente, alors je me permets plus de luxe ponctuellement, mais souvent des dépenses très réfléchies quand même, ou certains produits pour lesquelles je préfère la qualité à la quantité. J'épargne quand même encore pas mal, et je ne systématise toujours pas mon épargne haha.

Et vous? Vous avez des objectifs chiffrés? Des virements automatisés? Les salariés, vous avez fini par arrêté d'épargner à un certain stade dans votre carrière (dans le sens de ne plus alimenter vos comptes d'investissements)? Votre % d'épargne diminue ou augmente avec le temps? Bref, partagez vos expériences!
 
«1

Réponses

  • 47 Réponses trié par Votes Date
  • J'ai aussi un régime de retraite avec mon employeur, le montant que je peux cotiser en RÉER est donc relativement limité. Je me suis donné comme objectif d'utiliser mes cotisations inutilisées au fur et à mesure, mais depuis l'arrivé des enfants, je priorise davantage les RÉEE.

    Pour les RÉEE, j'ai commencé avec un petit 25 par mois quand mon premiers garçon est né. J'ai 2 garçons maintenant, j'augmente graduellement la cotisation mensuelle et j'ajoute des montants forfaitaires selon l'overtime que je fais dans une année. Mes parents étaient enseignants et nous ont toujours soutenus dans nos études, je trouve important d'en faire de même pour mes enfants. En plus, c'est fiscalement avantageux.

    Côté CÉLI, je n'avais pas grand chose vu que je priorise les RÉEE et RÉER et qu'ils ne sont pas maximisés. Cependant, j'ai commencé a boursicoter en mars dans un CÉLI. J'avais quelques dollars de côté pour rénover ou investir en RÉEE et une marge de crédit inutilisée, à moins de 3% de taux d'intérèts, que j'ai investi principalement en titres qui ont subit une certaine baisse, en espérant profiter d'une hausse du capital, et de dividendes qui paient plus que le taux de ma marge afin de la rembourser graduellement.

    Je n'ai rien hors RÉER, RÉEE ou CÉLI, je préfère profiter de ces programmes et mes plafonds ne sont pas atteints. 

    Je ne peux pas dire que je budget énormément, un cordonnier mal chaussé j'imagine! Je préfère forcer l'épargne à l'aide de prélèvement automatique réaliste et l'augmenter graduellement lors d'une augmentation de salaire par exemple. À un moment donné, j'avais 2 places en garderie à 40 et 45$ par jour, 2 voitures à payer, la maison, etc., donc je me garde une certaine marge de manoeuvre, l'excédent est placé en RÉEE à la fin de mon rush annuel.

    J'ai plus une méthodologie d'épargne qu'un objectif chiffré. L'objectif serait ultimement de plafonner RÉER, RÉEE et CELI. Une fois cet objectif atteint, on recommence le même principe du côté de ma douce-moitié lol.
  • Je suis dans la mi-vingtaine, donc pour le moment, j'essai de mettre le maximum d'argent de coté (minimum 30% par paie) investi régulièrement à la bourse. Ceci à pour but de profiter au maximum des intérêts composés d'ici ma retraite. Par contre, je n'ai pas de budget, je trouve ça contraignant et ennuyant. Ma recette est simple, dépenser moins que ce que je gagne. 
    Pour le moment, j'essai de ne pas trop suivre d'objectif précis, un imprévu peut survenir à tout moment. Je saurai m'adapter aux aléas de la vie au fil des années.
    Cependant, je suis cette recette depuis 5 ans maintenant et je suis très satisfait des résultats, donc je me dis que je vais l'être encore plus lorsque mon capital aura fructifié. 
     
  • Pour ma part j’ai toujours été économe et intéressé par l’investissement. Je suis maintenant au début de la quarantaine. Depuis maintenant plus de 12 ans, ma stratégie a été de mettre de côté systématiquement toute mes augmentations de salaire. Le temps supplémentaire va en épargne, en projet vacance ou autre. 
  • De l'âge de 18 à 26 ans, je travaillais à temps plein et je vivais chez mes parents. J'étais donc en mesure d'épargner une très grande part de mon revenu. Je peux ainsi me permettre de moins épargner pour le reste de ma vie que la personne moyenne. 

    Je pense qu'il est bon d'avoir une stratégie de consommation optimale pour maximiser son bonheur sur la totalité de sa vie. 

    Je pense qu'il peut donc être rationnel qu'un individu choisisse de dépenser plus que la personne «moyenne» pour certaines choses si cela le rend vraiment plus heureux. Mais, il doit être conscient que ces choix peuvent avoir des impacts et il doit se demander si cela est vraiment optimal pour son bonheur personnel.

    Ayant des goûts alimentaires très restreints (pratiquement une forme de maladie), cela m'amène à dépenser beaucoup plus que je le pourrais pour ma consommation alimentaire. J'estime qu'en diminuant mes dépenses alimentaires, je serais probablement moins heureux et comme je peux me le permettre, je trouve que c'est une bonne décision de ma part de dépenser autant à ce niveau. 

    Personnellement, j'estime que dans bien des cas, plusieurs personnes font des choix de consommation et d'épargne qui ne sont pas optimaux. Plusieurs personnes sous-estiment les bénéfices d'épargner beaucoup pour un jour atteindre l'indépendance financière (et le bonheur que cela amène) et font des dépenses pour lesquels ils sur-estiment le bénéfice intangible non quantifiable de satisfaction relatif au coût de ces dépenses.

    Par exemple, voici une liste de certains biens et services pour lesquels certains consommateurs surestiment les bénéfices selon mon avis personnel: animaux (quant à moi certaines personnes sont trop pauvres pour en avoir et d'autres dépensent trop à ce niveau), véhicules de luxe (et véhicules en général) trop dispendieux; résidence trop dispendieuse, résidence secondaire, école privée (souvent pour le «standing»), voyages (pas tous, mais dans certains cas je pense que certaines personnes peuvent payé trop cher pour le réel bonheur que ça leur apporte), parties de hockey des Canadiens au Centre Bell, marijuana (l'un des pires produits qui existe selon moi) et possiblement aussi un peu trop de vins chers pour certains!

  • La recette pour épargner est bien simple : toujours dépenser moins que ses revenus. Cela prend une certaine discipline. Depuis 30 ans, je fais et maintien à jour un budget de caisse. Ça prend 5 colonnes dans un chiffrier : date - débit- crédit - solde - explications. Le budget inclus tous les revenus et les dépenses des trois prochaines années et je m'assure que le solde demeure toujours positif. Il faut y inclure les dépenses imprévues (remplacer le frigo, réparer l'auto, etc.). Il faut aussi éviter les pièges à con, comme les taux d'intérêt sur les cartes de crédit. Quand tu achètes une auto, on va te vendre l'auto plus cher si tu prends le plan de financement à 0,9 %. On peut aussi épargner en achetant des produits saisonniers en fin de saison, comme acheter des bottes d'hiver au mois d'avril ou une tondeuse au mois d'août.
  • Voici une petite présentation que j'ai préparé pour les jeunes adultes de mon entourage.
    Je ne sais pas si c'est compréhensible sans explication. En gros ça se veut simple à suivre et l'épargne fait partie de ta planification financière globale.

    Tu as besoin de deux comptes de banques et un compte d'investissement. Un compte de banque courant où tu déposes tes revenus. Un autre compte de banque pour payer toutes tes dépenses planifiables. Tu calcules une fois tes dépenses annuels obligatoires et tu divises ce montant par ton nombre de paies. Tu vire ce montant à chaque paie du compte courant et tu n'as pas à suivre ça chaque semaine. Quand le compte d'assurance arrive tu as l'argent pour le payer.

     Tu vires aussi à chaque paie le montant que tu veux investir. L'investissement peut se diviser en deux partie, une pour la retraite et une autre pour un projet à moyen terme. Ce qui reste dans le compte courant tu peux le dépenser comme tu veux pour te gâter sans autre calcul.


  • Je dépose à chaque mois les chèques d’allocations pour enfants dans le REEE au lieu de le déposer dans le compte courant.  Je peux ainsi maximiser mes contributions au REEE sans toucher de mon salaire.

    Le surplus entre salaire et dépense courante va dans mon CELI/REER.

    Et j’en  profite pour faire un paiement en capital sur mon hypothèque quand j’ai une entrée de fond autre que ma paie (bonus, retour d’impôt etc).




  • Bonjour à tous,

    Ceci est ma première publication sur le forum, bien que je vous lise depuis maintenant environ 2 ans. (J’avais découvert le forum de discussion en voulant obtenir des avis sur la firme de Giverny Capital, qui gère maintenant la plupart de mes investissements.)

    Je suis dans la mi-quarantaine, j’ai étudié en finance et je travaille dans ce domaine, mais j’avoue que je suis un peu coordonnier mal chaussé parce que je ne fais pas de budget détaillé...

    Par contre, lorsque mes revenus ont commencé à augmenter plus rapidement que le coût de la vie (grâce à des augmentations de salaires/changements de poste), j’en ai souvent profité pour augmenter le pourcentage de mon salaire qui était prélevé vers mes REER.

    Ma conjointe a également fait un processus similaire, si bien que depuis quelques années, moi et ma conjointe cotisons systématiquement le 18% de RÉER permis par la loi (et n’avons plus aucun droit de cotisation des années passées).  (Nous sommes assez « raisonnables » par nature et avons la chance d’avoir chacun un emploi bien rémunéré).

    Nous avons également profité des « surplus » que l’on générait pour rembourser rapidement l’hypothèque de notre maison (nous détestons tous les deux les dettes), et cotiser aux REEE des enfants.

    Maintenant que n’avons aucune dette et « remplissons » nos REER à chaque année, notre prochaine « étape » est de remplir au maximum nos CELI, ce qui devrait être atteint d’ici un an (et continuer par la suite).

    En résumé, je pourrais dire que nous avons la chance d’avoir des revenus suffisants pour se permettre de ne pas être très discipliné/ne pas se casser la tête à chaque fin de mois. Ce n’est clairement pas une stratégie d’épargne très rigoureuse, mais nous nous assurons de placer nos surplus à chaque année (cotiser le 18% de RÉER, remplir les CELI, etc).

  • Quand j'avais 15-16 ans, mon rêve était de vivre en autarcie (vivre en étant indépendant pour produire nourriture, énergie, etc) et vivre sous une forme de cohabitat pour partager les ressources et la charge de travail avec d'autre. J'ai un peu laissé ça de coté sans plus y penser et j'ai été étudier au cégep. J'ai gradué et finalement les prévisions d'emploi était moindre que prévu dans mon métier. J'ai fini par prendre un contrat à des milliers de km de chez moi pour pouvoir travailler. Étant déjà économe de nature et ne sachant pas ce que l'avenir m'attendait, j'ai commencé à économiser, d'abord pour me faire un fond d'urgence et pour les périodes creuses sans travail. Finalement, j'ai eu la possibilité d'obtenir un poste permanent alors j'ai brisé mon contrat, ce qui m'a couté quelques milliers de dollars (que j'ai pris dans mon épargne; 5000$ ça fait mal a 21-22 ans) et nous sommes déménagé là-bas. Je savais que je récupérerais cet argent en 1*2 ans environ.

    Notre revenu familial est donc resté égale et même un peu moindre puisque nous vivions que sur mon salaire au début, puis il s'est mis à monter lorsque nous avions eu 2 salaires et au fil des augmentation, nouvelles primes et promotion. Nous n'avons jamais augmenté nos dépenses autant que nos augmentations de salaire.

    Nous détestons les dettes. Nous planifions toujours nos dépenses afin de les payer cash et nous venons de finir de payer notre petite maison cette année à 30-31 ans. Nous voudrions être indépendant financièrement car nous savons que nous n'avons pas besoin de beaucoup pour être heureux. Nous aimons faire les chose nous-même (jardin, réno, réparation, vetement, etc) et nous tendons vers le zéro déchet (nous avons commencé il y a 7-8 ans, bien avant que ce soit à la mode lol). Pour l'instant nous sommes heureux avec notre situation de travail mais je sais que ca peut changer du jour au lendemain parfois. Nous venons d'ailleurs de redéménager et subir une diminution de salaire et perte de un des 2 revenus car nous étions rendu moins heureux. L'indépendance financière est pour nous synonyme de liberté de choisir ce que l'on veut faire de notre temps.

    Nous avons 2 enfants et les allocations familliales sont déposées dans un compte à part et c'est avec cela qu'on maximise les REEE a chaque année, donc ca ne parait pas dans notre compte. Nous maximisons nos REER et j'ai aussi un fond de pension chez mon employeur. Mon CÉLI sera maximisé cette année. Nous n'avons pas de budget à proprement dit, mais nous suivons nos dépenses. À la fin de chaque mois, je télécharge nos relevées et nous remplissons nos dépenses. C'est intéressant de voir les tendances annuellement et voir si nous sommes toujours heureux avec l'allocation de nos dépenses. Ça nous permet de voir si telle dépense est vraiment nécessaire/"nous rend assez heureux" et combien elle coute pour vrai et aussi voir l'augmentation/diminution au fil des ans. Dans quelques années (5-10 ans), si nous sommes indépendant financièrement, nous aimerions quitter nos travails ou garder un temps partiel et nous aimerions acheter soit un plex dans une petite ville avec un moyen-grand terrain (10 000 Pi carré) pour produire une bonne partie de notre nourriture ou sinon acheter une fermette en campagne. Bref, finalement revenir un peu à mon rêve de vivre de facon indépendante mais cette fois autant financièrement qu'au niveau de la nourriture etc. Parfois on revient à nos rêves de jeunesse sans vraiment s'en rendre compte :wink:
  • Pour moi les premiers critères pour chaque dépense sont l'environnement, l'encombrement de mon espace / devoir entretenir / déménager le bien. Ça me fait sauver beaucoup d'argent.

    Aussi je priorise ce qui me rend heureuse et j'essaie de voir si la solution est la meilleure pour combler mon besoin. Le marketing (et les surconsommateurs) essaie de nous faire croire que le bonheur est proportionnel aux dépenses, ce qui est faux. Exemple : les livres de bibliothèque me rendent plus heureuse que les livres achetés, ça me permet de vivre dans plus petit et épousseter moins. C'est moins de gestion de biens et je jase avec les employés de la bibliothèque.

    Je préfère épargner un montant fixe chaque mois que j'ajuste de temps à autre, mais pas en virement automatique, je fais juste payer mes factures et virer mon montant manuellement à la même date chaque mois. Ça permet de plus facilement calculer le temps nécessaire pour atteindre des objectifs. Mais même si je ne faisait pas ça, ça s'accumulerait dans le compte pareil car mon niveau de dépense est rarement corrélé à mon revenu.

    Des fois je fais des "projets d'optimisation". J'essaie d'améliorer quelque chose dans ma vie, c'est pas nécessairement financier. Souvent ça améliore sur plusieurs fronts : temps, énergie, environnement, dépenses. Les ingénieurs ici comprendront le trip.
  • Moi je dois être une espèce hybride.

    Je suis dans la cinquantaine et je suis entrepreneur. Ma compagnie est en affaires depuis 25 ans.

    Ma business est un peu en déclin  mais on est toujours là pour un bout encore et nous avons des clients.

    J’ai toujours vécu en dessous de mes moyens et le salaire que je me paye est très modeste, mais je trouve que je vis bien et je me contente de ce que j’ai.
    J’ai rarement le sentiment de ne pas pouvoir m’offrir ce que je veux, mais je me suis habitué à vivre modestement et ma blonde aussi.

    La plupart de mes amis ont de bien plus belles maisons et voitures que nous, mais j’ai souvent l’ impression que je suis pas mal plus riches qu’eux…

    J’ai  épargné de manière systématique dans mon REER, mon CELI de même que l'épargne étude pour ma fille, mais je ne possédais aucun actif immobilier, il y a dix ans.


    Depuis que ma fille est née, comme je suis un vieux papa, je me suis mis à épargner encore plus et à acheter des immeubles à revenus. J’en possède maintenant quatre.

    j’ai débuté à la bourse en 2008, alors j’ai connu un début plutôt facile.

     Après le crash de 2008 mes  fonds communs avaient mangé la claque.

    Je me suis dis que tant qu’à risquer des sous j’étais aussi bien de le faire moi-même. Ainsi je serais responsable de mes succès et de mes échecs. J’ai acheté des blue chips qui payaient des dividendes et ça a relativement bien fonctionné pour moi jusqu’à maintenant. C’est facile d’acheter quand les actions sont sous évaluées, mais c’est bien plus difficile en temps normal.

    Je fréquente le forum depuis longtemps, mais je ne considérais pas que je connaissais ça suffisamment pour y écrire. 

    Ça m’a vraiment aiguillé sur plein de trucs alors je trouve que c’est très pertinent de pouvoir consulter autant de «wisdom» d’investisseurs de tous les horizons.

    Récemment je me suis dit : F… it les gens me le diront s’il trouvent que si je n’ai pas rapport  ; D



    Je place mes sous personnels et je place aussi de l’argent de mon entreprise systématiquement chaque mois, si bien que les sommes deviennent plus importante avec le temps.  Je suis par contre encore loin d’avoir atteint mon objectif d’être complètement indépendant financièrement.



  • Bienvenue parmi nous mononcle! Beau parcours. Beaucoup de wisdom ici effectivement. Plus que dans bien des banques. 
  • Jeune (8-12 ans), je passais les journaux. L’été, je remplaçais ma sœur et/ou mon frère et/ou le voisin du quartier et j’avais jusqu’à 3 run de journaux.

    Au secondaire, je ne travaillais pas. J’ai commencé un 10@15 heures par semaine au Cégep

    À l’université, je travaillais seulement l’été. Assez pour payer mes dépenses personnelles toute l’année. Je n’avais pas de voiture…je prenais l’autobus.

    J’ai obtenu des prêts seulement du gouvernement, tout le long de mon université (6 ans) que je plaçais à la banque.

    J’ai tout économisé et j’ai réussi à me payer une voiture neuve (15 000$) et rembourser totalement mes prêts d’étude (25 000$). Je sais, ce n’était pas la meilleure décision, mais je n’aime pas les dettes.

    À 18 ans, ma mère mon fait lire un livre extraordinaire. Le Barbier Riche.  Économise 10% de ton salaire et tu peux te permettre de dépenser le reste.

    À chaque paye, via transfert bancaire automatique, le 10% s’économisait automatiquement.

    En fin d’année, tous mes Bonis de performance sont placés dans mes REER, afin d’économiser de l’impôt.

    Présentement, à 48 ans, mon CELI, REER sont plein et je cotise au maximum chaque année.

    Pour ce qui est du CELI, j’ai une stratégie de compte REEE familiale et maintenant individuelle qui me rapport automatiquement 30% par les gouvernements. Puisque j’ai 3 enfants, je roule les fonds investis par moi et ceux du gouvernement dans ceux de mes deux autres enfants. Donc moins de sorties d’argent frais de ma part.

    En tout, je vais avoir récupéré du gouvernement. Le premier 30% (3 enfants) que je roule aux 2 autres + le deuxième 30% (2 enfants) + le troisième 30% (1 enfant) + les intérêts des placements. C’est vraiment payant!!!!

    J’économise, j’investis à très long terme, je ne touche à rien (aucun day trading) et l’effet boule de neige est en cours depuis 30 ans.

  • Est-ce que tes enfants ont une grande différence d'âge pour faire rouler le capital d'un enfant à l'autre?

    Je retiens la stratégie, mais il est à noter que le montant cotisable annuellement est maximum de 2500 + un 2500 de cotisations inutilisées d'années antérieures pour un total de 5000.

    Avec une différence de 3 ans, il est possible d'aller chercher 9 000 (2x30%×15 000) de subvention avec le même 15 000.. et une belle déduction RÉER ensuite :smile:

    Cependant, l'avantage de cotiser le plein montant pour tous les enfants est que les placements fructifient sur plusieurs années. Je crois que certains vont même à depasser le 36 000 maximum par enfant afin d'augmenter le fractionnement de revenu même s'ils ne touchent plus de subvention.
  • Premièrement, bon matin a vous tous.
    N'ayant pas vu de post où se présenter, je profite de celui ci pour le faire, un peu comme mononcle ;)
    "Jeune" investisseur de 30 ans, dans une situation particulière. 
    Comme beaucoup ici, j'ai jamais été un grand dépensier. Je me rapelle, en maternelle, mon père me faisait dépose mes économies à la caisse Desjardins ( a coup de 25c et de 1$ par semaine).  Grâce a lui, j'ai appris les vertues de l'épargne très jeune. 
     Entre mes 24 et 28 ans, je me trouvais des emplois de sauveteurs a l'extérieur des grandes villes, l'hébergement et des fois même la nourriture était fourni dans le salaire :smiley: (Pratique pour épargner). 
    J'ai fais un retour aux études en comptabilite a 28 ans car mon projet de démarrage de compagnie en gestion aquatique battais de l'aile. (Des fois que ça fonctionne plus tard, j'économise sur les frais de comptable :p

    Ma stratégie d'épargne a toujours été assez simple à mes yeux : payer sa carte de crédit a 100% a chaque mois. 
    Juste ça m'a aider a épargner plus que beaucoup d'amis! 
    Ensuite, il faut toujours garder un peu de liquidité, au cas où. J'essai de garder 4 mois de dépenses / revenus en argent accessible. Le reste peut être placé. 
    Mais quand je dis liquide, ce n'est pas simplement dans le compte courant de la banque. Toutes les banques offrent des comptes a ~ 1% intérêt. J'en profite, le solde minimum dans le compte courant pour être sans frais et le reste dans le compte a intérêts. ( faire attention lorsqu'on produit des chèques, ça passe dans le compte courant). Ça me donne quelques 50-100$ d'intérêt par année, de quoi me gâter en IceCap au Tim's.

     Le reste est placé à la bourse (60%) et en immobilier (40%,  entreprise locative avec mon frère). 
    Bien sûr, c'est une règle de base. Quand il y a de plus grande dépenses en vue, (changement de minoune par exemple), j'accumule plus et j'investis moins à la bourse. 

    Selon moi, la meilleure stratégie d'investissement est en premier lieu d'apprendre à  se connaître soi-même, nos besoins réels et ceux artificiels, nos aspirations, nos buts. 
    Ensuite seulement il sera plus facile de regarder nos revenus et dépenses et de savoir quoi ajuster pour finir l'année plus riche qu'au début, que ce soit en actifs financiers, en actifs tout court ou en actifs intangible (bien-être)

    Pour résumer : 

    1- Garder 5 mois d'argent disponible
    2- Connaître mes besoins réels et mes objectifs futur
    3- Analyser si ma situation actuelle me permet de répondre a #2
    4- Si oui, placer le reste
    5- Si non, améliorer ma situation actuelle. 

    Voilà ma recette :) 

    Petite conclusion, je suis coincé en Nouvelle Zélande dû au Covid. Un voyage-travail avec ma blonde qui a pris une tournure pour le moins inattendue hahaha. Elle découvre les joies de l'autonomie financière quand elle me regarde à l'aise d'être ici pour plusieurs mois sans jobs (sans touristes, moins de jobs possible pour des backpackers, tous les hôtels sont vides).  Je vais peut être réussir a à la convertir 
  • Bienvenue Dauphin! Pour le fond d'urgence, j'ai découvert le site cannex.com. dernièrement, grâce au livre "Petits secrets et gros mensonges de votre banquier". C'est un site répertoriant les taux d'intérêts de la majorité des banques. Tant que la banque a l'Assurance dépôt du Canada et que tu déposes moins que 100 000$, c'est quand même safe de faire affaire avec une banque virtuelle. Par exemple, Oaken Financials offre 2% sur le compte épargne, versus 0.25% pour Tangerine. Cette dernière est plutôt décevante d'ailleurs depuis qu'elle a été achetée par Scotia. (anciennement ING direct)
  • Comment vous gérez  votre fond d’urgence? Un pourcentage de vos investissements? Un nombre de mois de salaire? Vous n’en avez pas vraiment puiserez à votre portefeuille ou votre marge de crédit si besoin est?
  • @jfmorissette
    moi je garde 6 mois de salaire dans mon compte bancaire de compagnie au cas où et j'ai une marge disponible pour 6 mois supplémentaires.  Étant le seul revenu familial, je dors bien comme ça.

  • Nombre de mois de dépenses minimales ou moyennes et non en nombre de mois de salaire pour moi. Et j'en garde davantage comme travailleur autonome que salarié.Les investissements bien c'est juste en cas de catastrophe que je puiserais dedans. 
  • Le moyen que j’ai trouvé pour épargner en étant jeune était de payer mes prêts 2 fois plus vite que le terme, j’avais payé mon auto assez vite et j’avais fait la même chose avec un bateau. Quand est venu le temps de passer au chose sérieuse j’ai vendu mon bateau pour acheter mon premier semi-détaché et l’année d’ensuite j’ai vendu mon auto pour acheter l’autre moitié du semi-détaché pour le louer. J’avais pilé sur mon orgueil, j’étais passé d’une Acura presque neuve à un vieux Hyundai  Pony en ruine. Puis l’effet boule de neige commençait, l’inflation en immobilier m’a permis de me servir des effets de levier et me ramasser à près d’une centaine de portes. Mais au début je me souviens que mon salaire de construction servait à payer mes hypothèques. Puis quand le balancier a commencé à tourner j’ai commencé à m’intéresser au monde de la finance, j’ai pu acheter une auto à chacun de mes garçons avec les REEE. J’ai maximiser mes RÉER et CELI. Maintenant je peux dire que j’ai atteint l’indépendance financière mais je suis quand même prudent. 
  • juin 2020 modifié Vote Up0Vote Down
    Ce qui fait réellement une différence avec des investisseurs de mon profil c’est le rendement. Pour le reste nous devons viser un EBITDA 

    « Épargne avant
    Bris des actifs tangibles 
    Imprévus
    Taxes foncière
    Dettes
    Aides aux études universitaires des enfants »

     Positif ! 
  • snowball a dit :
    « Épargne avant
    Bris des actifs tangibles 
    Imprévus
    Taxes foncière
    Ça me fait penser au livre Rich Dad Poor Dad, quand il dit que les gens de la classe moyenne achètent "des actifs" qui génèrent des dépenses au lieu d'acheter des actifs qui génèrent du revenu. Une plus grosse maison, un plus gros char pi un bateau. 
  • juin 2020 modifié Vote Up4Vote Down
    En effet Sophie, un bon rappel. Mon EBITDA était plus une blague pour faire allusion aux compagnies. 

    Perso je ne porte aucun jugement sur les dépenses des autres. Vient un moment dans la vie ou tu dois utiliser une partie de ton capital. 
  • snowball a dit :

    Perso je ne porte aucun jugement sur les dépenses des autres. Vient un moment dans la vie ou tu dois utiliser une partie de ton capital. 
    C’était un peu une de mes questions du début. Vient un moment où l’épargne ne fait toute façon plus beaucoup de sens. Évidement de par leur personnalité, plusieurs continueront à le faire et ce n’est pas nécessaire de se lancer dans les dépenses rien que pour les dépenses , mais j’étais curieux de voir comment s’opère la transition chez les gens. Tranquillement, la contribution aux portefeuilles d’investissement doit s’amenuiser. Y a-t-il un déclencheur? Qu’est-ce que ça change dans la vie des gens? Jusqu’à quand épargne-t-on dans une carrière d’investisseur?
  • Je suis à la retraite depuis deux ans. Je ne contribue plus dans mes fonds d'investissements. Je retire le minimum de mon FRV, et je convertirai mon REER en FERR à l'âge limite, et je retirerai probablement le minimum. Malgré ces décaissements, mon portefeuille continue de grossir. Alors je me gâte un peu maintenant.
  • jfmorissette a dit :
    snowball a dit :

    Perso je ne porte aucun jugement sur les dépenses des autres. Vient un moment dans la vie ou tu dois utiliser une partie de ton capital. 
    C’était un peu une de mes questions du début. Vient un moment où l’épargne ne fait toute façon plus beaucoup de sens. Évidement de par leur personnalité, plusieurs continueront à le faire et ce n’est pas nécessaire de se lancer dans les dépenses rien que pour les dépenses , mais j’étais curieux de voir comment s’opère la transition chez les gens. Tranquillement, la contribution aux portefeuilles d’investissement doit s’amenuiser. Y a-t-il un déclencheur? Qu’est-ce que ça change dans la vie des gens? Jusqu’à quand épargne-t-on dans une carrière d’investisseur?
    L'épargne ne fait plus de sens lorsque ta moyenne annuel représente moins de 1% de rendement du capital. Tu réaliseras que quelques fluctuations boursière quotidienne deviendront supérieur à 52 semaines d'économie. Rendu là par contre il y a des fortes chances que ton revenu est presque doublé à cause de tous les dividendes des entreprises que tu possèdes. Ton épargne servira en grande partie à faire des acomptes provisionnels d'impôts ou à les payer lors de ta déclaration car ta personnalité économe ne voudra pas toucher à ton capital le moins possible.

    Au final tu dois penser à te gater de façon proportionnel à ton capital durant toutes ses années d'investissements sinon il y a toujours une raison pour pas le faire et retarder !

     
  • jfmorissette a dit :
    C’était un peu une de mes questions du début. Vient un moment où l’épargne ne fait toute façon plus beaucoup de sens. Évidement de par leur personnalité, plusieurs continueront à le faire et ce n’est pas nécessaire de se lancer dans les dépenses rien que pour les dépenses , mais j’étais curieux de voir comment s’opère la transition chez les gens. Tranquillement, la contribution aux portefeuilles d’investissement doit s’amenuiser. Y a-t-il un déclencheur? Qu’est-ce que ça change dans la vie des gens? Jusqu’à quand épargne-t-on dans une carrière d’investisseur?

    Je pense comme toi.  J'ai fait mes projections à 5-8-10-15% de rendement annuel avec et sans cotisations après 10 ans à cotiser au maximum de l'épargne possible tout en étant propriétaire et le seul revenu familial. 
    Bien sur à 5% les cotisations avaient un plus gros impact, mais je me suis rendu compte qu'à 8-10% j'atteindrai mes objectifs d'indépendance financières bien avant le 65ans officiel.  J'ai donc décidé de réduire significativement mes cotisations et d'essayer d'absorber toute dépenses actuelle avec mes revenus (écoles des enfants, achat d'auto, terrasse, etc.) sans emprunter. 

    Pour l'instant ça fonctionne bien!  Je suis même en avance puisque j'avais tablé sur 8% annuel et je suis plus à 15% average.
  • Nous sommes retraités depuis peu et nous venons de nous acheter un Ghostbed Twin. Mais je me demande s'il s'agit d'une dépense ou d'un investissement à long terme, puisqu'on dit que lorsqu'on investi en bourse il faut bien dormir, car si on dort mal ça peut vouloir dire qu'on a mal évalué notre profil de risque. :p
  • J'arrive à un point où le gain en capital est beaucoup plus élevé que le montant annuel d'épargne.  J'ai réduit mes heures de travail lors du confinement et j'ai l'intention de ne pas revenir en arrière afin d'avoir plus de temps en famille et avoir moins de pression au travail.  La baisse de revenu a très peu paru sur notre niveau de vie et j'épargne toujours, mais moins.  Je ne prévois pas que ce choix va avoir un impact majeur sur mes finances à long terme, à condition que je n'augmente pas mon niveau de dépenses de façon significative.
  • snowball a dit :
    En effet Sophie, un bon rappel. Mon EBITDA était plus une blague pour faire allusion aux compagnies. 

    Perso je ne porte aucun jugement sur les dépenses des autres. Vient un moment dans la vie ou tu dois utiliser une partie de ton capital. 
    Oui biensûr, j'aurais dû préciser que je savais que ce n'était pas ton cas au départ et que tu étais rendu "loin" dans ta construction de portefeuille, donc ce n'est pas pareil.

    J'aime le calcul de Automne avec le changement lorsque 1% de rendement = l'épargne annuelle.

    Je suis encore loin malheureusement. Quoi que ça va de plus en plus vite! Ça m'a pris 20 ans à arriver à un montant X en Novembre et je suis déjà à 40% de plus, juste 7 mois plus tard. Biensûr il y a les variations de taux de change là dedans, mais quand même!
Connectez-vous ou Inscrivez-vous pour commenter.