Je
compare les rendements de quelques gestionnaires québécois contre le rendement
de du FNB iShares Core S&P 500 Index (S&P 500 en CAD; TSX:XUS) dont
la première année complète d'existance est 2014.
Je compare seulement les rendements des gestionnaires qui affichent des rendements 100% en actions et il y en relativement peu qui rendent ces informations disponibles.
J'estime
que les gestionnaires québécois qui ne s'intéressent pas aux banques
canadiennes, aux secteurs des matériaux et de l'énergie ainsi qu'à BCE, Rogers
et Telus ne devraient pas inclure le S&P TSX Composite (ou un autre indice
de référence) dans leur barème, mais seulement tenir compte du rendement du
S&P 500 en CAD.
Selon
mon analyse, il y a un seul gestionnaire qui a obtenu un rendement annuel
composé supérieur au FNB iShares Core S&P 500 Index depuis 2014 et ce
par une marge de 1,52 point de pourcentage.
De plus, parmi certains gestionnaires qui sous performe, je ne suis pas certain si leurs rendements affichés tiennent compte des frais de gestion.
Je
pourrais sans doute estimer le rendement du XUS avant 2014 s'il avait existé,
pour ajouter des années de rendements à ma comparaison ce qui pourrait
possiblement améliorer la performance relative des gestionnaires, mais je suis
un peu paresseux!
J'estime
que les gestionnaires québécois qui ne s'intéressent pas aux banques
canadiennes, aux secteurs des matériaux et de l'énergie ainsi qu'à BCE, Rogers
et Telus ne devraient pas inclure le S&P TSX Composite (ou un autre indice
de référence) dans leur barème, mais seulement tenir compte du rendement du
S&P 500 en CAD.
Selon
mon analyse, il y a un seul gestionnaire qui a obtenu un rendement annuel
composé supérieur au FNB iShares Core S&P 500 Index depuis 2014 et ce
par une marge de 1,52 point de pourcentage.
De plus, parmi certains gestionnaires qui sous performe, je ne suis pas certain si leurs rendements affichés tiennent compte des frais de gestion.
Deux points: 1- Les grands acteurs du marché canadien font partie des possibilités d'investissement. Quel poids mettre là-dessus dans le barême de comparaison ? Je doute que la réponse soit zéro.
2- Le GAFAM compte pour 22% du S&P500. Si t'avais pas du GAFAM dans ton portefeuille, cela a été très difficile de battre le S&P500. Je serais curieux de faire la comparaison avec le S&P495.
Mon point, c'est que si on prend n'importe quelle période de temps du s&p 500 (les années 70 par exemple) et qu'on lui retire ses 5 meilleurs titres, on obtient probablement un résultat semblable... (j'ai pas fait de calcul mais c'est mon intuition).
Est-ce que les FANG/FAANGM sont vraiment une anomalie ? À la limite, si c'était 5 compagnies semblables... du style 5 producteurs pétroliers, 5 banques ou 5 biotech, je pourrais comprendre... Mais il s'agit de 5-6 compagnies assez différentes l'une de l'autre. Le seul lien qui les unit est que ce sont de "grandes compagnies utilisant la technologie"... assez générique et superficiel comme lien.
Un gestionnaire qui déciderait de se comparer au SP&500 sans les FANG devrait aussi retrancher ses titres les plus performant dans la même proportion... Sinon, c'est comme si j'appelais Ron Fournier pour lui dire que le CH est une meilleure équipe que Tampa Bay quand Kucherov, Hedman et Vasilevsky sont blessés... pas sûr qu'il me trouverait super pertinent !!! :-)
Mon point, c'est que si on prend n'importe quelle période de temps du s&p 500 (les années 70 par exemple) et qu'on lui retire ses 5 meilleurs titres, on obtient probablement un résultat semblable... (j'ai pas fait de calcul mais c'est mon intuition).
Le S&P 500 est basé sur la capitalisation boursière des titres qui le composent. Capitalisation boursière = Nombre d'actions en circulation X prix de l action.
Mon point, c'est que si on prend n'importe quelle période de temps du s&p 500 (les années 70 par exemple) et qu'on lui retire ses 5 meilleurs titres, on obtient probablement un résultat semblable... (j'ai pas fait de calcul mais c'est mon intuition).
Le S&P 500 est basé sur la capitalisation boursière des titres qui le composent. Capitalisation boursière = Nombre d'actions en circulation X prix de l action.
Si les 5 meilleures titres ont une forte capitalisation boursière et que t'en a pas dans ton portefeuille, tu parais mal.
Par contre, si les 5 meilleures titres ont une faible capitalisation boursière et que tu en as dans ton portefeuille, tu parais bien.
Utiliser un indice boursier pour mesurer les performances d'un gestionnaire a ses limites.
Je n’avais pas répondu mais je suis du même avis que Phil, tu te compares à l’indice ou pas. Pas 495, c’est le s&p 500 au complet. sinon tu peux utiliser le Russell3000 mais il est également market cap weighted, donc Apple et compagnie ont un gros poids.
Le gestionnaire aurait et pourrait très bien surpondérer dans ces joueurs depuis quelques années et dans ce cas il aurait performé mieux que le s&p, qu’est-ce qu’il aurait fallu dire de ce gestionnaire? Qu’il n’avait pas le droit ? Dans la vraie vie, les compagnies en portefeuille n’ont pas tous le même poids non plus, ce n’est pas comme notre portefeuille virtuel. Et l’indice n’est pas statique non plus, il y a des ajouts et des retraits.
C’est une des raisons pourquoi investir simplement dans un etf de base est une très bonne stratégie pour une majorité d’investisseurs.
Personnellement, oui, je vais comparer les résultats de "mon" gestionnaire avec celui des indices (après tout, c'est pour faire mieux que le marché que j'utilise ses services, sinon, j'aurais pu opter pour un etf).
Par contre, je crois qu'il faut juger les résultats obtenus en prenant aussi en considération l'approche utilisée par le gestionnaire. Si mon gestionnaire a une approche plutôt traditionnelle/valeur, je ne serai pas surpris de ne pas avoir profité de la hausse vertigineuse de Tesla.
En 2020, le S&P 500 a été entres autres tiré à la hausse par Amazon (qui a fait environ 60% de rendement de plus que l'indice). Si mon gestionnaire ne détenait aucune action d'Amazon, il y a des bonnes chances qu'il sous-performe l'indice (à moins d'avoir très bien fait avec ses propres choix). Je ne lui en tiendrai pas trop rigueur parce que je ne m'attendrais pas à ce que cette situation devienne la norme. De la même façon que si, de l'autre côté, Tesla perd 75% de sa valeur l'an prochain, je ne trouverai pas qu'il a fait un travail incroyable simplement parce qu'il n'avait pas investi dans Tesla et que ça l'a aidé à surpasser l'indice...
En bout de ligne, c'est bien sûr les résultats à long terme (au moins 5 ans) qui feront foi de tout...
Le gestionnaire aurait et pourrait très bien surpondérer dans ces joueurs depuis quelques années et dans ce cas il aurait performé mieux que le s&p, qu’est-ce qu’il aurait fallu dire de ce gestionnaire? Qu’il n’avait pas le droit ?
Je lui dirais qu'il prends trop de risques à mon goût.
Personnellement, acheter des titres comme Amazon (72 fois les profits futurs), Tesla (172 fois les profits futures), Shopify (319 fois les profits futures), etc, je ne suis pas à l'aise avec çà.
Les gestionnaires sont comparés à des indices qui les forcent à acheter des titres populaires, qui anticipent plusieurs années de bonnes nouvelles. Et plus les indices montent, plus les gestionnaires en veulent.
Tout çà finit mal un moment donné. A la fin des années 90, fallait avoir des titres "techno" pour bien se comparer aux indices. En 2007, fallait avoir des ressources.
Le gestionnaire aurait et pourrait très bien surpondérer dans ces joueurs depuis quelques années et dans ce cas il aurait performé mieux que le s&p, qu’est-ce qu’il aurait fallu dire de ce gestionnaire? Qu’il n’avait pas le droit ?
Je lui dirais qu'il prends trop de risques à mon goût.
Personnellement, acheter des titres comme Amazon (72 fois les profits futurs), Tesla (172 fois les profits futures), Shopify (319 fois les profits futures), etc, je ne suis pas à l'aise avec çà.
Les gestionnaires sont comparés à des indices qui les forcent à acheter des titres populaires, qui anticipent plusieurs années de bonnes nouvelles. Et plus les indices montent, plus les gestionnaires en veulent.
Tout çà finit mal un moment donné. A la fin des années 90, fallait avoir des titres "techno" pour bien se comparer aux indices. En 2007, fallait avoir des ressources.
C’est pour ça qu’on doit évaluer le gestionnaire (et notre portefeuille) sur 3-5-10 ans.
si le gestionnaire est certain que ça n’a pas d’allure acheter les 3 titres mentionnés car ils sont sur évalués selon sa philosophie d’investissement, il se rattrapera avec ses bons choix lorsque ces titres baisseront relativement à l’ensemble du reste de l’indice. (Si effectivement ils sont trop chers). Ces 3 titres tireront l’indice vers le bas.
Les
tenants de la théorie moderne de portefeuille affirment qu'il est possible que
certains gestionnaires obtiennent des résultats meilleurs que le marché, mais
qu'il est presque impossible pour un épargnant d'identifier les gestionnaires
qui y arriveront. De mon côté, je me dis que si on m'avait à la fin 2013, qu'il
y ait un seul gestionnaire sur les quatre que j'ai analysé aurait fait mieux que
le S&P 500 en CAD de 2014 à 2019, je crois que j'aurais été en mesure de
l'identifier. Beaucoup de cela repose sur la structure et la culture interne du
gestionnaire.
Le
genre d'entreprise canadienne détenu en portefeuille par les gestionnaires
québécois que j'ai analysé est très souvent une entreprise qui génère une part
importante de ses revenus à l'extérieur du Canada.
Deux des quatre gestionnaires que j'ai analysés ont obtenu des résultats très légèrement inférieurs au barème (moins de 0,5 point de pourcentage). Ça en fait pas de mauvais gestionnaires et je pense qu'ils «méritent» bien leurs honoraires.
Par contre, d'autres gestionnaires notament ceux qui n'affichent pas de rendements sur leur site web (sûrement parce qu'ils ne sont pas si bons ça), semble être resté avec une mentalité «post-bulle des technos de 2000-01» envers les entreprises de technologies. Ils semblent croire que malgré le fait que la compétition en gestion de portefeuille est beaucoup plus féroce que par le passé (genre les années 90), ils pourront miraculeusement battre l'indice seulement en achetant des entreprises ayant des modèles d'affaires hypersimplistes et continuer de collecter leurs honoraires. Ils croient qu'ils finiront par avoir raison, comme Buffet a eu raison après la bulle des technos de 2000-01, mais cette journée-là pourrait ne jamais arriver.
Un gestionnaire ontarien mentionne cela sur son site:
We are not beholden to index benchmarks. Always cognizant of the adage "good companies do not always make good stocks", we dig past emotion to arrive at the best risk adjusted return potential for our clients. As investors experienced in 2008 and 2009, relative returns are poor comfort in volatile markets. We seek to avoid the herd mentality by parsing through the global universe for the top quality stocks as measured by our criteria, not a benchmark.
Existe t'il a quelque part un classement de gestionnaires sur 1 an , 5 ans , 10 ans ou quelque chose dans le genre ? A date je ne vois pas de resultats qui méritent le détour ou en d'autres mots me donne envie de leur confier mon portefeuille plutot que d'acheter d'une part des ETF et rajouter quelques gros titres style BCE BMO etc... pour avoir une répartition sectorielle a mon gout , j'ai plus l'impression qu'ils s'adressent a des personnes qui ne se posent pas trop de question.... En continuant ainsi ma retraite de boursicoteur aura lieu quand je deviendrais alzheimer , l'avantage de gerer mon portefeuille est que ça me fait travailler le cerveau.....
If you want to have better performance than the crowd, you must do things differently from the crowd - John Templeton
Pour certains gestionnaires professionnels, le "crowd", ce sont les milléniaux qui spéculent avec leur compte RobinHood. D'autres diront que le "crowd", ce sont les gestionnaires conservateurs soucieux de conserver leur job en ne se démarquant pas trop de la masse.
J'ai tendance à penser que les gestionnaires professionnels ont davantage d'actif sous gestion que les investisseurs individuels de moins de 40 ans... mais peu importe...
La réalité, c'est que pour battre les indices, un investisseur va devoir faire des investissements qui le démarque de la moyenne. Je ne vois pas comment ont pourrait battre un indice à long terme en se limitant à des placements conservateurs et consensuels.
Ça ne veut pas nécessairement dire d'investir dans Shopify, Amazon ou Tesla, ça peut être autre chose. Mais cet "autre chose" va devoir se démarquer un peu...
Et se "démarquer" n'est pas synonyme d'être un gambler/spéculateur. On peut se démarquer en faisant une analyse plus en profondeur que la moyenne. On peut se démarquer en ayant une vision à long terme tandis que les autres investisseurs obsèdent à propos du bénéfice comptable des 12 derniers mois...
La plupart des épargnants n'ont pas de notions théoriques en gestion de portefeuille pour leur permettre de juger de l'efficacité de leur gestionnaire. Ils vont souvent dire qu'il est «bon ou pas» en fonction du rendement absolu que leur procure leur gestionnaire. Ils vont être heureux d'avoir de «bons contacts humains» avec leur gestionnaire qui va les consoler quand les marchés vont baisser (en répétant la même affaire toutes les fois). Ils ignorent aussi que 1 point de % de rendement de plus par année peut faire une énorme différence à long terme.
Je pense qu'un gestionnaire qui sous-performe très légèrement peut être tout à fait acceptable comme c'est le cas des deux gestionnaires qui ont sous-performé par moins de 0,5 point de % que j'ai mentionné un message plus haut et qui vont possiblement avoir battu le barème lorsqu'on pourra faire la comparaison 2014-2020. Mais, si c'est pas mal plus que ça, ces gestionnaires bâtissent un peu une carrière sur le manque de connaissances théoriques en gestion de portefeuille des clients et les sur les «bons contacts humains». Ça peut possiblement marcher encore pendant quelques années, mais je serais surpris que ça marche pour toujours. Les gestionnaires actifs qui battent leur indice font finir par prendre une part de cette clientèle et une autre partie ira aux gestionnaires passifs ou aux conseillers robots.
J'ai aussi trouvé un hedge fund québécois qui gère un fonds avec seulement des actions canadiennes de petites capitalisations et un gestionnaire de portefeuille qui fait la même chose qui ont réussi à faire mieux que leur barème qui dans ce cas n'est bien sûr pas le S&P 500.
Finalement, j'ajouterais que lorsqu'on parle de gestionnaires sur ce site, ça sous-entend souvent les firmes de gestion privée. Or, il y a aussi des gestionnaires de portefeuille qui travaillent dans les firmes de courtage et ils ont parfois de grosses équipes avec eux (et de gros «book»). Ils font le même genre de travail que les firmes de gestion privée et les gestionnaires qui y travaillent sont des gestionnaires de portefeuille enregistrés auprès de l'AMF au même titre que les gestionnaires des firmes privées. Il y en a des dizaines et des dizaines au Québec. Je n'ai pas cherché à savoir s'il y en avait qui affichaient des rendements sur leur site, je suis certain que ce n'est pas le cas. C'est possible que si on avait des informations sur leurs rendements, que sur des dizaines et des dizaines on puisse en trouver un qui a battu l'indice de 2014 à 2019 et c'est aussi assez possible qu'il n’y en ait aucun. Il reste que lorsqu'on y pense, c'est quand même assez spectaculaire que sur plusieurs dizaines de gestionnaires de portefeuille au Québec, on puisse seulement en identifier un qui bat l'indice (et deux qui le font presque et qui le feront possiblement sur 2014 à 2020). Ça signifie que c'est un exploit à réaliser.
If you want to have better performance than the crowd, you must do things differently from the crowd - John Templeton
Pour certains gestionnaires professionnels, le "crowd", ce sont les milléniaux qui spéculent avec leur compte RobinHood. D'autres diront que le "crowd", ce sont les gestionnaires conservateurs soucieux de conserver leur job en ne se démarquant pas trop de la masse.
J'ai tendance à penser que les gestionnaires professionnels ont davantage d'actif sous gestion que les investisseurs individuels de moins de 40 ans... mais peu importe...
La réalité, c'est que pour battre les indices, un investisseur va devoir faire des investissements qui le démarque de la moyenne. Je ne vois pas comment ont pourrait battre un indice à long terme en se limitant à des placements conservateurs et consensuels.
Ça ne veut pas nécessairement dire d'investir dans Shopify, Amazon ou Tesla, ça peut être autre chose. Mais cet "autre chose" va devoir se démarquer un peu...
Investir dans Shopify, Amazon ou Tesla aujourd’hui ce n’est pas conservateur mais c’est certainement consensuels à mon avis. Comme tu le dit c’est difficile de définir ce qu’est la fameuse « Crowd ». Pour trouver la foule je regarde où est l’argent. Tesla n’aurait jamais cette évaluation si ce n’était pas un titre populaire. Et le plus payant c’est d’avoir investi dans un titre qui est populaire aujourd’hui avant qu’il ne le soit comme tu l’as fait avec Shopify il y a 3 ans. La foule n’investit pas nécessairement dans de mauvaises entreprises. Son problème c’est plutôt de payer trop cher car elle se fie seulement aux mouvements du prix de l’action pour savoir si l’investissement est bon. À un moment donné le prix rejoindra la valeur de la compagnie.
Les milléniaux achètent les titres techno de commerce électroniques et auto électriques qui ne font pas de profits, les gestionnaires qui pensent d’abords à sauver leurs jobs achètent les FAANG. Une autre partie importante de la foule achète des fonds indiciels donc eux aussi achète les FAANG et maintenant du Tesla. Peu achètent Berkshire ou Wallgreens.
Si tu prends l’exemple du forum, la crowd de notre univers est probablement représenté par le portefeuille des chouchous. S’il y a une chose que nous démontre ce portefeuille c’est que ce n’est jamais le plus performant. Les idées les plus payantes sont celles que l’on a trouvées avant qu’elle ne soient populaires
Et se "démarquer" n'est pas synonyme d'être un gambler/spéculateur. On peut se démarquer en faisant une analyse plus en profondeur que la moyenne. On peut se démarquer en ayant une vision à long terme tandis que les autres investisseurs obsèdent à propos du bénéfice comptable des 12 derniers mois...
Tout est dans ce paragraphe. Être différent c’est d’avoir un processus de sélection diffèrent de la masse. Et il n’y a pas qu’une méthode qui fonctionne. Toutefois ce n’est pas parce qu’il est différent qu’il est bon. C’est pourquoi ça demeure important de se comparer à un indice quelconque.
il y a aussi des gestionnaires de portefeuille qui travaillent dans les firmes de courtage et ils ont parfois de grosses équipes avec eux (et de gros «book»). Ils font le même genre de travail que les firmes de gestion privée et les gestionnaires qui y travaillent sont des gestionnaires de portefeuille enregistrés auprès de l'AMF au même titre que les gestionnaires des firmes privées. Il y en a des dizaines et des dizaines au Québec. Je n'ai pas cherché à savoir s'il y en avait qui affichaient des rendements sur leur site, je suis certain que ce n'est pas le cas. C'est possible que si on avait des informations sur leurs rendements, que sur des dizaines et des dizaines on puisse en trouver un qui a battu l'indice de 2014 à 2019 et c'est aussi assez possible qu'il n’y en ait aucun. Il reste que lorsqu'on y pense, c'est quand même assez spectaculaire que sur plusieurs dizaines de gestionnaires de portefeuille au Québec, on puisse seulement en identifier un qui bat l'indice (et deux qui le font presque et qui le feront possiblement sur 2014 à 2020). Ça signifie que c'est un exploit à réaliser.
Merci pour ton analyse Bruno.
J'en ai vu un sur Linkedin (affilié à une banque) qui a affiché ses rendements disant qu'il battait son indice de référence depuis plus de 10 ans. Par contre les rendements sont avant frais. À 9% et des poussières de rendement 5 ans (avant frais), j'imagine qu'ils ne battent pas ton S&P500 en Canadien. Il faut préciser que leur indice de référence comporte seulement 60% de SP500 et environ 10% de trésorerie.
Les
tenants de la théorie moderne de portefeuille affirment qu'il est possible que
certains gestionnaires obtiennent des résultats meilleurs que le marché, mais
qu'il est presque impossible pour un épargnant d'identifier les gestionnaires
qui y arriveront. De mon côté, je me dis que si on m'avait à la fin 2013, qu'il
y ait un seul gestionnaire sur les quatre que j'ai analysé aurait fait mieux que
le S&P 500 en CAD de 2014 à 2019, je crois que j'aurais été en mesure de
l'identifier. Beaucoup de cela repose sur la structure et la culture interne du
gestionnaire.
Je ne suis pas là pour vendre les services de qui que ce soit.
Mais quand je consulte les sites de Médicis et de Giverny Capital, ceux-ci prétendent battre les indices à long terme.
Les as-tu etudier ?
C'est correct si tu penses que c'est mieux d'investir dans des ETFs plutôt que dans ces deux firmes.
Je veux juste comprendre pourquoi. Oui, je sais qu'il y a la théorie moderne de portefeuille et patati et patata.
Si tu prends l’exemple du forum, la crowd de notre univers est probablement représenté par le portefeuille des chouchous. S’il y a une chose que nous démontre ce portefeuille c’est que ce n’est jamais le plus performant. Les idées les plus payantes sont celles que l’on a trouvées avant qu’elle ne soient populaires
c'est vrai et je ne veux pas détourner le fond. Mais le portefeuille chouchou a quand même surperformé les indices -au moins les trois dernières années- si je ne me trompe pas.. Plutôt pas mal comme crowd Bonne année!
Si tu prends l’exemple du forum, la crowd de notre univers est probablement représenté par le portefeuille des chouchous. S’il y a une chose que nous démontre ce portefeuille c’est que ce n’est jamais le plus performant. Les idées les plus payantes sont celles que l’on a trouvées avant qu’elle ne soient populaires
c'est vrai et je ne veux pas détourner le fond. Mais le portefeuille chouchou a quand même surperformé les indices -au moins les trois dernières années- si je ne me trompe pas.. Plutôt pas mal comme crowd Bonne année!
Bien vu CycliK ! Et j'ajouterais que les chouchous ont réussi ça malgré le fait d'être plombé par Berkshire Hathaway et Knight Therapeutics ! :-) :-) (désolé, je ne pouvais pas m'en empêcher...)
Si tu prends l’exemple du forum, la crowd de notre univers est probablement représenté par le portefeuille des chouchous. S’il y a une chose que nous démontre ce portefeuille c’est que ce n’est jamais le plus performant. Les idées les plus payantes sont celles que l’on a trouvées avant qu’elle ne soient populaires
c'est vrai et je ne veux pas détourner le fond. Mais le portefeuille chouchou a quand même surperformé les indices -au moins les trois dernières années- si je ne me trompe pas.. Plutôt pas mal comme crowd Bonne année!
Ça montre que la crowd du forum est mieux que la crowd du marché global! ça vaut la peine de venir ici.
et Phil je ne suis impliqué que dans la moitié du handicap des chouchous : c'est la première année où je choisis Knight
J'ai
analysé seulement les gestionnaires qui ont comme stratégie d'avoir un
portefeuille composé seulement de positions longues sur des actions surtout
nord-américaines (mais pas nécessairement exclusivement) et qui ne se
concentre pas spécifiquement sur un certain niveau de capitalisation boursière.
De ces gestionnaires, je me suis seulement intéressé à ceux qui montraient leur
rendement détaillé pour chaque année. J'ai donc trouvé quatre gestionnaires québécois qui
répondaient à ces critères. Sur ces quatre, il y en a qui a un rendement total annuel
composé supérieur au FNB iShares Core S&P 500 Index (TSX:XUS) de 2014 à 2019, il y en a
deux dont le rendement est légèrement inférieur (moins de 0,5 point de %). Sur
ces deux-là, il y en a un qui met à jour fréquemment leur rendement pour l'année
courante et avec le rendement qu'ils ont à ce jour en 2020, ils vont surement
avoir surperformé pour la période 2014 à 2020.
Sinon,
j'ai aussi découvert, deux gestionnaires qui s'intéressaient seulement aux
petites capitalisations canadiennes et qui ont battu leur barème. J'ai aussi
trouvé qautre gestionnaires qui ont des stratégies alternatives et qui battent leur barème sur une longue période, mais pour deux d'entre-eux, leurs rendements ne sont pas détaillés année par année.
Je
ne dis pas qu'il faut absolument prévligéier une approche passive. D'ailleurs,
personnellement, ce n'est pas ça que je fais. Comme Buffett, j'estime qu'il y a
relativement peu de bons gestionnaires actifs et comme lui et contrairement à ce
que laissent entendre les tenants de la théorie moderne de portefeuille, je
crois que je peux en identifier à l'avance avec un bon degré de certitude.
Toutesfois, j'ajouterais que bien que je suis assez certain que les quelques
gestionnaires québécois qui ont très bien fait au cours des dernières années
vont continuer à le faire dans un avenir rapproché, j'ignore s'ils seront
toujours capables de le faire à très long terme. Ça ne veut pas dire qu'il ne
faut pas investir avec eux maintenant. J'ai d'ailleurs recommandé une de ces
firmes à quelques personnes, mais je pense qu'aucune d'entre elles ne m'a
écouté; c'est malheureux pour ces personnes.
il y a aussi des gestionnaires de portefeuille qui travaillent dans les firmes de courtage et ils ont parfois de grosses équipes avec eux (et de gros «book»). Ils font le même genre de travail que les firmes de gestion privée et les gestionnaires qui y travaillent sont des gestionnaires de portefeuille enregistrés auprès de l'AMF au même titre que les gestionnaires des firmes privées. Il y en a des dizaines et des dizaines au Québec. Je n'ai pas cherché à savoir s'il y en avait qui affichaient des rendements sur leur site, je suis certain que ce n'est pas le cas. C'est possible que si on avait des informations sur leurs rendements, que sur des dizaines et des dizaines on puisse en trouver un qui a battu l'indice de 2014 à 2019 et c'est aussi assez possible qu'il n’y en ait aucun. Il reste que lorsqu'on y pense, c'est quand même assez spectaculaire que sur plusieurs dizaines de gestionnaires de portefeuille au Québec, on puisse seulement en identifier un qui bat l'indice (et deux qui le font presque et qui le feront possiblement sur 2014 à 2020). Ça signifie que c'est un exploit à réaliser.
Merci pour ton analyse Bruno.
J'en ai vu un sur Linkedin (affilié à une banque) qui a affiché ses rendements disant qu'il battait son indice de référence depuis plus de 10 ans. Par contre les rendements sont avant frais. À 9% et des poussières de rendement 5 ans (avant frais), j'imagine qu'ils ne battent pas ton S&P500 en Canadien. Il faut préciser que leur indice de référence comporte seulement 60% de SP500 et environ 10% de trésorerie.
Parmi
ceux-ci, il y en a qui gagnent dans les chiffres avancés, voir dans les sept
chiffres depuis très longtemps. Plusieurs d'entre eux ont sans doute des clients
qui sont très satisfaits. Pour ces clients, le fait d'avoir quelqu'un «qui suit
leurs placements», ça les sécurise, et ce même si leur gestionnaire
sous-performe à long terme.
J'ai
analysé seulement les gestionnaires qui ont comme stratégie d'avoir un
portefeuille composé seulement de positions longues sur des actions surtout
nord-américaines (mais pas nécessairement exclusivement) et qui ne se
concentre pas spécifiquement sur un certain niveau de capitalisation boursière.
De ces gestionnaires, je me suis seulement intéressé à ceux qui montraient leur
rendement détaillé pour chaque année. J'ai donc trouvé quatre gestionnaires québécois qui
répondaient à ces critères. Sur ces quatre, il y en a qui a un rendement total annuel
composé supérieur au FNB iShares Core S&P 500 Index (TSX:XUS) de 2014 à 2019, il y en a
deux dont le rendement est légèrement inférieur (moins de 0,5 point de %). Sur
ces deux-là, il y en a un qui met à jour fréquemment leur rendement pour l'année
courante et avec le rendement qu'ils ont à ce jour en 2020, ils vont surement
avoir surperformé pour la période 2014 à 2020.
Sinon,
j'ai aussi découvert, deux gestionnaires qui s'intéressaient seulement aux
petites capitalisations canadiennes et qui ont battu leur barème. J'ai aussi
trouvé qautre gestionnaires qui ont des stratégies alternatives et qui battent leur barème sur une longue période, mais pour deux d'entre-eux, leurs rendements ne sont pas détaillés année par année.
Je
ne dis pas qu'il faut absolument prévligéier une approche passive. D'ailleurs,
personnellement, ce n'est pas ça que je fais. Comme Buffett, j'estime qu'il y a
relativement peu de bons gestionnaires actifs et comme lui et contrairement à ce
que laissent entendre les tenants de la théorie moderne de portefeuille, je
crois que je peux en identifier à l'avance avec un bon degré de certitude.
Toutesfois, j'ajouterais que bien que je suis assez certain que les quelques
gestionnaires québécois qui ont très bien fait au cours des dernières années
vont continuer à le faire dans un avenir rapproché, j'ignore s'ils seront
toujours capables de le faire à très long terme. Ça ne veut pas dire qu'il ne
faut pas investir avec eux maintenant. J'ai d'ailleurs recommandé une de ces
firmes à quelques personnes, mais je pense qu'aucune d'entre elles ne m'a
écouté; c'est malheureux pour ces personnes.
Ma question est courte et simple. Ta réponse est longue et n'y répond pas. Tu ne sembles pas vouloir y répondre. C'est bon. Je n'insisterai pas.
Ma question est courte et simple. Ta réponse est longue et n'y répond pas. Tu ne sembles pas vouloir y répondre. C'est bon. Je n'insisterai pas.
Si tu vas sur le site de Medici et de Giverny si tu y trouves des rendements
détaillés pour chaque année, ça veut dire qu'ils font partie des quatre
gestionnaires que j'ai étudiés. J'ai mentionné que sur les quatre, un avait
battu et deux l'avait presque battu. J'ai aussi mentionné avoir déjà conseillé à
quelques personnes de faire affaire avec un gestionnaire parmi ceux que j'estime comme étant aptes à battre leur barème. Je te laisse déduire ma réponse à ta
question.
je ne fais pas affaires avec un gestionnaire privé, mais je respecte ce métier et les firmes et personnes qui le pratiquent avec rigueur et sérieux. Si mon propre rapport actif/capacité de gestion le justifiait, j'irai probablement avec l'une des firmes ne serait ce qu'en partie. Le cas échéant, le rendement par rapport aux indices ne serait qu'un facteur. C'est facile de juger l'historique, mais quand vient le temps de faire un choix, on le fait sur la base du style d'investissement et politiques propres à chacune de ces firmes. Sur ce point, ce premier choix est en soi discriminant et déterminant des rendements futurs, si je suis à l'aise avec une firme qui me propose un style croissance, forte composante technologique, j'assume et une part du mérite/risque viendrait de mon propre choix. Si je suis rendu à une étape de mon cycle de vie où je préfère balancer avec plus de valeur et revenu, c'est aussi un choix qui va avec les rendements et le risque associé. Bref, on ne magasine pas des rendements passés, on choisi j'imagine sur la base d'un paquet de facteurs qui font pencher pour un style ou un autre. Maintenant avec les ETF, l'investissement sans se casser la tête est accessible à tous et c'est tant mieux, si seulement l'éducation financière suivait la même tangente, on pourrait parler de véritable démocratisation. Ça ajoute de la pression sur la gestion active, et ça aussi c'est tant mieux..
Réponses
Je compare les rendements de quelques gestionnaires québécois contre le rendement de du FNB iShares Core S&P 500 Index (S&P 500 en CAD; TSX:XUS) dont la première année complète d'existance est 2014.
Je compare seulement les rendements des gestionnaires qui affichent des rendements 100% en actions et il y en relativement peu qui rendent ces informations disponibles.
J'estime que les gestionnaires québécois qui ne s'intéressent pas aux banques canadiennes, aux secteurs des matériaux et de l'énergie ainsi qu'à BCE, Rogers et Telus ne devraient pas inclure le S&P TSX Composite (ou un autre indice de référence) dans leur barème, mais seulement tenir compte du rendement du S&P 500 en CAD.
Selon mon analyse, il y a un seul gestionnaire qui a obtenu un rendement annuel composé supérieur au FNB iShares Core S&P 500 Index depuis 2014 et ce par une marge de 1,52 point de pourcentage.
De plus, parmi certains gestionnaires qui sous performe, je ne suis pas certain si leurs rendements affichés tiennent compte des frais de gestion.
Je pourrais sans doute estimer le rendement du XUS avant 2014 s'il avait existé, pour ajouter des années de rendements à ma comparaison ce qui pourrait possiblement améliorer la performance relative des gestionnaires, mais je suis un peu paresseux!
1- Les grands acteurs du marché canadien font partie des possibilités d'investissement.
Quel poids mettre là-dessus dans le barême de comparaison ?
Je doute que la réponse soit zéro.
2- Le GAFAM compte pour 22% du S&P500. Si t'avais pas du GAFAM dans ton portefeuille, cela a été très difficile de battre le S&P500. Je serais curieux de faire la comparaison avec le S&P495.
https://www.investopedia.com/top-10-s-and-p-500-stocks-by-index-weight-4843111
https://www.yardeni.com/pub/yardenifangoverview.pdf
Les FANG (Facebook, Amazon, Netflix, Google) ajoutent 5% de rendement au sp&500 en 2020
J'ajouterais aussi que si tu enlèves Price, Gallagher et Petry au Canadien, le CH devient une moins bonne équipe.
Est-ce que les FANG/FAANGM sont vraiment une anomalie ? À la limite, si c'était 5 compagnies semblables... du style 5 producteurs pétroliers, 5 banques ou 5 biotech, je pourrais comprendre... Mais il s'agit de 5-6 compagnies assez différentes l'une de l'autre. Le seul lien qui les unit est que ce sont de "grandes compagnies utilisant la technologie"... assez générique et superficiel comme lien.
Un gestionnaire qui déciderait de se comparer au SP&500 sans les FANG devrait aussi retrancher ses titres les plus performant dans la même proportion... Sinon, c'est comme si j'appelais Ron Fournier pour lui dire que le CH est une meilleure équipe que Tampa Bay quand Kucherov, Hedman et Vasilevsky sont blessés... pas sûr qu'il me trouverait super pertinent !!! :-)
Capitalisation boursière = Nombre d'actions en circulation X prix de l action.
https://www.investopedia.com/terms/s/sp500.asp
Si les 5 meilleures titres ont une forte capitalisation boursière et que t'en a pas dans ton portefeuille, tu parais mal.
Par contre, si les 5 meilleures titres ont une faible capitalisation boursière et que tu en as dans ton portefeuille, tu parais bien.
Utiliser un indice boursier pour mesurer les performances d'un gestionnaire a ses limites.
sinon tu peux utiliser le Russell3000 mais il est également market cap weighted, donc Apple et compagnie ont un gros poids.
Le gestionnaire aurait et pourrait très bien surpondérer dans ces joueurs depuis quelques années et dans ce cas il aurait performé mieux que le s&p, qu’est-ce qu’il aurait fallu dire de ce gestionnaire? Qu’il n’avait pas le droit ?
Dans la vraie vie, les compagnies en portefeuille n’ont pas tous le même poids non plus, ce n’est pas comme notre portefeuille virtuel. Et l’indice n’est pas statique non plus, il y a des ajouts et des retraits.
Par contre, je crois qu'il faut juger les résultats obtenus en prenant aussi en considération l'approche utilisée par le gestionnaire. Si mon gestionnaire a une approche plutôt traditionnelle/valeur, je ne serai pas surpris de ne pas avoir profité de la hausse vertigineuse de Tesla.
En 2020, le S&P 500 a été entres autres tiré à la hausse par Amazon (qui a fait environ 60% de rendement de plus que l'indice). Si mon gestionnaire ne détenait aucune action d'Amazon, il y a des bonnes chances qu'il sous-performe l'indice (à moins d'avoir très bien fait avec ses propres choix). Je ne lui en tiendrai pas trop rigueur parce que je ne m'attendrais pas à ce que cette situation devienne la norme. De la même façon que si, de l'autre côté, Tesla perd 75% de sa valeur l'an prochain, je ne trouverai pas qu'il a fait un travail incroyable simplement parce qu'il n'avait pas investi dans Tesla et que ça l'a aidé à surpasser l'indice...
En bout de ligne, c'est bien sûr les résultats à long terme (au moins 5 ans) qui feront foi de tout...
Personnellement, acheter des titres comme Amazon (72 fois les profits futurs), Tesla (172 fois les profits futures), Shopify (319 fois les profits futures), etc, je ne suis pas à l'aise avec çà.
Les gestionnaires sont comparés à des indices qui les forcent à acheter des titres populaires, qui anticipent plusieurs années de bonnes nouvelles.
Et plus les indices montent, plus les gestionnaires en veulent.
Tout çà finit mal un moment donné.
A la fin des années 90, fallait avoir des titres "techno" pour bien se comparer aux indices. En 2007, fallait avoir des ressources.
si le gestionnaire est certain que ça n’a pas d’allure acheter les 3 titres mentionnés car ils sont sur évalués selon sa philosophie d’investissement, il se rattrapera avec ses bons choix lorsque ces titres baisseront relativement à l’ensemble du reste de l’indice. (Si effectivement ils sont trop chers). Ces 3 titres tireront l’indice vers le bas.
Les tenants de la théorie moderne de portefeuille affirment qu'il est possible que certains gestionnaires obtiennent des résultats meilleurs que le marché, mais qu'il est presque impossible pour un épargnant d'identifier les gestionnaires qui y arriveront. De mon côté, je me dis que si on m'avait à la fin 2013, qu'il y ait un seul gestionnaire sur les quatre que j'ai analysé aurait fait mieux que le S&P 500 en CAD de 2014 à 2019, je crois que j'aurais été en mesure de l'identifier. Beaucoup de cela repose sur la structure et la culture interne du gestionnaire.
@mistert
Le genre d'entreprise canadienne détenu en portefeuille par les gestionnaires québécois que j'ai analysé est très souvent une entreprise qui génère une part importante de ses revenus à l'extérieur du Canada.
Deux des quatre gestionnaires que j'ai analysés ont obtenu des résultats très légèrement inférieurs au barème (moins de 0,5 point de pourcentage). Ça en fait pas de mauvais gestionnaires et je pense qu'ils «méritent» bien leurs honoraires.
Par contre, d'autres gestionnaires notament ceux qui n'affichent pas de rendements sur leur site web (sûrement parce qu'ils ne sont pas si bons ça), semble être resté avec une mentalité «post-bulle des technos de 2000-01» envers les entreprises de technologies. Ils semblent croire que malgré le fait que la compétition en gestion de portefeuille est beaucoup plus féroce que par le passé (genre les années 90), ils pourront miraculeusement battre l'indice seulement en achetant des entreprises ayant des modèles d'affaires hypersimplistes et continuer de collecter leurs honoraires. Ils croient qu'ils finiront par avoir raison, comme Buffet a eu raison après la bulle des technos de 2000-01, mais cette journée-là pourrait ne jamais arriver.
We are not beholden to index benchmarks. Always cognizant of the adage "good companies do not always make good stocks", we dig past emotion to arrive at the best risk adjusted return potential for our clients. As investors experienced in 2008 and 2009, relative returns are poor comfort in volatile markets. We seek to avoid the herd mentality by parsing through the global universe for the top quality stocks as measured by our criteria, not a benchmark.
A date je ne vois pas de resultats qui méritent le détour ou en d'autres mots me donne envie de leur confier mon portefeuille plutot que d'acheter d'une part des ETF et rajouter quelques gros titres style BCE BMO etc... pour avoir une répartition sectorielle a mon gout , j'ai plus l'impression qu'ils s'adressent a des personnes qui ne se posent pas trop de question....
En continuant ainsi ma retraite de boursicoteur aura lieu quand je deviendrais alzheimer , l'avantage de gerer mon portefeuille est que ça me fait travailler le cerveau.....
J'ai tendance à penser que les gestionnaires professionnels ont davantage d'actif sous gestion que les investisseurs individuels de moins de 40 ans... mais peu importe...
La réalité, c'est que pour battre les indices, un investisseur va devoir faire des investissements qui le démarque de la moyenne. Je ne vois pas comment ont pourrait battre un indice à long terme en se limitant à des placements conservateurs et consensuels.
Ça ne veut pas nécessairement dire d'investir dans Shopify, Amazon ou Tesla, ça peut être autre chose. Mais cet "autre chose" va devoir se démarquer un peu...
Et se "démarquer" n'est pas synonyme d'être un gambler/spéculateur. On peut se démarquer en faisant une analyse plus en profondeur que la moyenne. On peut se démarquer en ayant une vision à long terme tandis que les autres investisseurs obsèdent à propos du bénéfice comptable des 12 derniers mois...
La plupart des épargnants n'ont pas de notions théoriques en gestion de portefeuille pour leur permettre de juger de l'efficacité de leur gestionnaire. Ils vont souvent dire qu'il est «bon ou pas» en fonction du rendement absolu que leur procure leur gestionnaire. Ils vont être heureux d'avoir de «bons contacts humains» avec leur gestionnaire qui va les consoler quand les marchés vont baisser (en répétant la même affaire toutes les fois). Ils ignorent aussi que 1 point de % de rendement de plus par année peut faire une énorme différence à long terme.
Je pense qu'un gestionnaire qui sous-performe très légèrement peut être tout à fait acceptable comme c'est le cas des deux gestionnaires qui ont sous-performé par moins de 0,5 point de % que j'ai mentionné un message plus haut et qui vont possiblement avoir battu le barème lorsqu'on pourra faire la comparaison 2014-2020. Mais, si c'est pas mal plus que ça, ces gestionnaires bâtissent un peu une carrière sur le manque de connaissances théoriques en gestion de portefeuille des clients et les sur les «bons contacts humains». Ça peut possiblement marcher encore pendant quelques années, mais je serais surpris que ça marche pour toujours. Les gestionnaires actifs qui battent leur indice font finir par prendre une part de cette clientèle et une autre partie ira aux gestionnaires passifs ou aux conseillers robots.
J'ai aussi trouvé un hedge fund québécois qui gère un fonds avec seulement des actions canadiennes de petites capitalisations et un gestionnaire de portefeuille qui fait la même chose qui ont réussi à faire mieux que leur barème qui dans ce cas n'est bien sûr pas le S&P 500.
Finalement, j'ajouterais que lorsqu'on parle de gestionnaires sur ce site, ça sous-entend souvent les firmes de gestion privée. Or, il y a aussi des gestionnaires de portefeuille qui travaillent dans les firmes de courtage et ils ont parfois de grosses équipes avec eux (et de gros «book»). Ils font le même genre de travail que les firmes de gestion privée et les gestionnaires qui y travaillent sont des gestionnaires de portefeuille enregistrés auprès de l'AMF au même titre que les gestionnaires des firmes privées. Il y en a des dizaines et des dizaines au Québec. Je n'ai pas cherché à savoir s'il y en avait qui affichaient des rendements sur leur site, je suis certain que ce n'est pas le cas. C'est possible que si on avait des informations sur leurs rendements, que sur des dizaines et des dizaines on puisse en trouver un qui a battu l'indice de 2014 à 2019 et c'est aussi assez possible qu'il n’y en ait aucun. Il reste que lorsqu'on y pense, c'est quand même assez spectaculaire que sur plusieurs dizaines de gestionnaires de portefeuille au Québec, on puisse seulement en identifier un qui bat l'indice (et deux qui le font presque et qui le feront possiblement sur 2014 à 2020). Ça signifie que c'est un exploit à réaliser.
Investir dans Shopify, Amazon ou Tesla aujourd’hui ce n’est pas conservateur mais c’est certainement consensuels à mon avis. Comme tu le dit c’est difficile de définir ce qu’est la fameuse « Crowd ». Pour trouver la foule je regarde où est l’argent. Tesla n’aurait jamais cette évaluation si ce n’était pas un titre populaire. Et le plus payant c’est d’avoir investi dans un titre qui est populaire aujourd’hui avant qu’il ne le soit comme tu l’as fait avec Shopify il y a 3 ans. La foule n’investit pas nécessairement dans de mauvaises entreprises. Son problème c’est plutôt de payer trop cher car elle se fie seulement aux mouvements du prix de l’action pour savoir si l’investissement est bon. À un moment donné le prix rejoindra la valeur de la compagnie.
Si tu prends l’exemple du forum, la crowd de notre univers est probablement représenté par le portefeuille des chouchous. S’il y a une chose que nous démontre ce portefeuille c’est que ce n’est jamais le plus performant. Les idées les plus payantes sont celles que l’on a trouvées avant qu’elle ne soient populaires
Et se "démarquer" n'est pas synonyme d'être un gambler/spéculateur. On peut se démarquer en faisant une analyse plus en profondeur que la moyenne. On peut se démarquer en ayant une vision à long terme tandis que les autres investisseurs obsèdent à propos du bénéfice comptable des 12 derniers mois...
Tout est dans ce paragraphe. Être différent c’est d’avoir un processus de sélection diffèrent de la masse. Et il n’y a pas qu’une méthode qui fonctionne. Toutefois ce n’est pas parce qu’il est différent qu’il est bon. C’est pourquoi ça demeure important de se comparer à un indice quelconque.
J'en ai vu un sur Linkedin (affilié à une banque) qui a affiché ses rendements disant qu'il battait son indice de référence depuis plus de 10 ans. Par contre les rendements sont avant frais. À 9% et des poussières de rendement 5 ans (avant frais), j'imagine qu'ils ne battent pas ton S&P500 en Canadien. Il faut préciser que leur indice de référence comporte seulement 60% de SP500 et environ 10% de trésorerie.
Mais quand je consulte les sites de Médicis et de Giverny Capital, ceux-ci prétendent battre les indices à long terme.
Les as-tu etudier ?
C'est correct si tu penses que c'est mieux d'investir dans des ETFs plutôt que dans ces deux firmes.
Je veux juste comprendre pourquoi.
Oui, je sais qu'il y a la théorie moderne de portefeuille et patati et patata.
Plutôt pas mal comme crowd
Bonne année!
et Phil je ne suis impliqué que dans la moitié du handicap des chouchous : c'est la première année où je choisis Knight
J'ai analysé seulement les gestionnaires qui ont comme stratégie d'avoir un portefeuille composé seulement de positions longues sur des actions surtout nord-américaines (mais pas nécessairement exclusivement) et qui ne se concentre pas spécifiquement sur un certain niveau de capitalisation boursière. De ces gestionnaires, je me suis seulement intéressé à ceux qui montraient leur rendement détaillé pour chaque année. J'ai donc trouvé quatre gestionnaires québécois qui répondaient à ces critères. Sur ces quatre, il y en a qui a un rendement total annuel composé supérieur au FNB iShares Core S&P 500 Index (TSX:XUS) de 2014 à 2019, il y en a deux dont le rendement est légèrement inférieur (moins de 0,5 point de %). Sur ces deux-là, il y en a un qui met à jour fréquemment leur rendement pour l'année courante et avec le rendement qu'ils ont à ce jour en 2020, ils vont surement avoir surperformé pour la période 2014 à 2020.
Sinon, j'ai aussi découvert, deux gestionnaires qui s'intéressaient seulement aux petites capitalisations canadiennes et qui ont battu leur barème. J'ai aussi trouvé qautre gestionnaires qui ont des stratégies alternatives et qui battent leur barème sur une longue période, mais pour deux d'entre-eux, leurs rendements ne sont pas détaillés année par année.
Je ne dis pas qu'il faut absolument prévligéier une approche passive. D'ailleurs, personnellement, ce n'est pas ça que je fais. Comme Buffett, j'estime qu'il y a relativement peu de bons gestionnaires actifs et comme lui et contrairement à ce que laissent entendre les tenants de la théorie moderne de portefeuille, je crois que je peux en identifier à l'avance avec un bon degré de certitude. Toutesfois, j'ajouterais que bien que je suis assez certain que les quelques gestionnaires québécois qui ont très bien fait au cours des dernières années vont continuer à le faire dans un avenir rapproché, j'ignore s'ils seront toujours capables de le faire à très long terme. Ça ne veut pas dire qu'il ne faut pas investir avec eux maintenant. J'ai d'ailleurs recommandé une de ces firmes à quelques personnes, mais je pense qu'aucune d'entre elles ne m'a écouté; c'est malheureux pour ces personnes.
Parmi ceux-ci, il y en a qui gagnent dans les chiffres avancés, voir dans les sept chiffres depuis très longtemps. Plusieurs d'entre eux ont sans doute des clients qui sont très satisfaits. Pour ces clients, le fait d'avoir quelqu'un «qui suit leurs placements», ça les sécurise, et ce même si leur gestionnaire sous-performe à long terme.
Ta réponse est longue et n'y répond pas.
Tu ne sembles pas vouloir y répondre.
C'est bon. Je n'insisterai pas.