Cette
chronique fait référence à Boralex et Innergex:
https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/2023-02-09/boralex-et-innergex/bons-pour-la-planete-mais-pour-le-portefeuille.phpJe
crois que la situation de ces deux entreprises peut être étendue au secteur
utilities au complet.
Je
suis bien d'accord qu'en fonction du niveau du ROIC, les utilities détruisent de
la valeur. Je suis d'accord qu'il y a un certain risque qu'à moyen terme le
renouvellement de leurs dettes soit plus élevé (ce qui est toutefois amoindri
comme menace par le fait que le prix de vente de l'énergie produite de leurs
contrats tient parfois compte de leur coût en capital).
On
peut ne pas vouloir investir dans ce secteur et aimer mieux d'autres secteurs.
On ne peut ne pas aimer que ces entreprises basent leur stratégie sur le levier
financier. Il
reste que si on parle de création de valeur non pas au sens du ROIC, mais au
sens de rendement à long terme pour l'actionnaire relativement à d'autres
alternatives, force est d'admettre que depuis la création du iShares qui suit le
secteur utilities aux États-Unis (juin 2000), le rendement fut quand même supérieur au QQQ et
au SPY. Bon, c'est vrai qu'en 2000, le QQQ partait d'un très haut niveau, je
l'admets, mais tout de même.
Pour 100 USD :
Réponses
Je suis d’acore avec toi, c’est littéralement ce que mon message explique.
ROIC > WACC = créer de la valeur
ROIC < WACC = détruire de la valeur
Dans mon texte je fais référence à la fois à la création de valeur en fonction du ROIC (tel qu'on y fait référence dans la chronique de La Presse) et à la création de valeur dans le sens du rendement total du secteur à long terme comparativement à d'autres alternatives. Ce sont deux choses différentes. Ultimement, ce qui devrait compter, c'est la capacité de générer un rendement total à long terme supérieur à d'autres alternatives qui devrait compter.