Bienvenue sur le forum !

Si vous souhaitez rejoindre la communauté, cliquez sur l'un de ces boutons !



>> Forum privé (partage d'analyses)





Tendances et statistiques

2

Réponses

  • Des entreprises comme Starbucks et Costco réalisent en moyenne de forts volumes de ventes par employé relativement à d'autres entreprises. Il y a aussi In-N-Out Burger dans la restauration qui paie des salaires relativement élevés. Eux aussi leurs ventes par magasins sont relativement élevées par une bonne marge par rapport à leurs compétiteurs y compris comparativement à McDonalds.

    Ce sont des entreprises relativement plus productives que leurs compétiteurs. Ils ont ainsi la capacité de payer des salaires relativement bons pour leur industrie.

    De plus, au-delà des bénéfices d'avoir un faible taux de roulement. Avoir une bonne image de «marque employeur» est très bénéfique auprès de la clientèle, car plusieurs consommateurs vont se dire fiers «d'encourager une entreprise» (je n'aime pas cette expression...) qui paie bien ses employés. D'ailleurs, les clients de Costco et de Starbucks sont probablement en moyenne des gens qui ont de meilleurs revenus que la moyenne.

    https://www.forbes.com/sites/chloesorvino/2018/10/10/exclusive-in-n-out-billionaire-lynsi-snyder-opens-up-about-her-troubled-past-and-the-burger-chains-future/#5414bd1d4b9c

    https://www.fool.com/investing/general/2015/04/29/why-costco-doesnt-worry-about-paying-workers-13-an.aspx

    Une entreprise comme Couche-Tard, si elle avait payé de meilleurs salaires, elle aurait dû augmenter ses prix pour maintenir son niveau de rentabilité et comme c'est déjà assez cher, je ne pense pas que le consommateur de Couche-Tard achèterait autant à des prix plus élevés. Résultat, Couche-Tard serait une bien plus petite entreprise aujourd'hui si elle avait toujours offert des salaires comme ceux de Costco à ses employés.

    Sinon, je crois qu'un des problèmes concernant les entreprises qui versent de faibles salaires, c'est que durant les années 70, 80 et 90 on s'est retrouvé en Amérique du Nord avec une expansion importante de l'emploi dans les entreprises de services à faible valeur ajoutée. Ainsi, plusieurs modèles d'affaires se sont bâtis en se basant sur de faibles salaires. En plus, comme la croissance de la productivité fut faible dans ces secteurs (maladie des coûts https://blogs.alternatives-economiques.fr/parienty/2012/11/01/la-maladie-des-couts), plusieurs entreprises de ces secteurs ont une moins bonne capacité de payer de bons salaires qu'avant (genre durant les années 80) et à l'époque il y avait beaucoup plus de main-d'oeuvre non qualifiée de disponible sur le marché.

    Je pense donc qu'il y a tout simplement trop de restaurants et que le marché est en train de s'ajuster. Je crois que dans le futur, il y aura plus de technologie et d'automatisation dans les restaurants et ainsi, les restaurants auront de meilleures ventes par employés et ils seront en mesure de verser de meilleurs salaires. Ça va libérer de la main-d'oeuvre pour travailler dans des secteurs plus productifs.

    Également, concernant 3G Capital et Kraft Heinz et Restaurant Brands, je ne suis pas de l'avis qu'ils ont fait un mauvais travail. Je ne dis pas qu'ils ont fait un bon travail. Je dis que c'est difficile à juger. Tim Hortons, Kraft et Heinz sont des marques qui ne sont pas nécessairement ce qui est le plus au goût du jour. Si 3G n'étaient pas là, ils auraient possiblement les mêmes difficultés.

  • Ah, tiens je viens d’écouter la web émission de Medici de fin novembre qui traite de la pénurie de main d’œuvre - pour faire suite à mon anecdote du Tim.
    https://gpsmedici.ca/2019/11/29/webemission-38-un-dividende-defensif-que-penser-de-resmed-mty-et-la-penurie-demployes/
  • Hier était une sombre journée pour les « retailers » physiques, dans La Presse, il était question de trois compagnies qui se sont mises à l’abri de leurs creanciers:
    La Cordee (QC Inc)
    Stokes (QC inc)
    Pier 1 (US - qui est publique d’ailleurs)

  • Ouin, c'est un secteur très dur le commerce aux détails. Stokes mentionne d'ailleurs vouloir miser davantage sur le commerce électronique.
  • juillet 2020 modifié Vote Up0Vote Down
    Un article sur les compagnies les plus innovantes. J'en ai 3 en portefeuille, c'est bien. 
    https://www.visualcapitalist.com/top-50-most-innovative-companies-2020/?fbclid=IwAR2tSqvnllgeFqfPwZcOlMqOUKAtjqswFACQDZisMxVZ3aQNi5Nx11m0iYU

    J'ai relu les commentaires de février et il y avait bcp de faillites de détaillants avant la pandémie! On sera dans une toute nouvelle ère après, car ça s'étire pour longtemps la distanciation et les masques. Déjà 4 mois.
  • Un rapport de statistique Canada sur le commerce en ligne et en magasin avec des chiffres de 2016 jusqu’à mai 2020.

    il y a eu une augmentation de plus de 100% du commerce en ligne en avril / mai 2020 versus 2019.
    et malgré tout le commerce en ligne représentait que 10% de tout le commerce de détail. 
    Ensuite, post COVID, on verra comment les ventes évolueront.

    c’est également pertinent de voir les différents secteurs et l’évolution depuis 2016

    https://www150.statcan.gc.ca/n1/pub/45-28-0001/2020001/article/00064-fra.htm
  • J’aime bien les visualisations qu’on trouve sur le site visual capitalist.
    celui ci est à propos de la distribution de l’avoir des gens en fonction du montant total de l’avoir. 

    Dans mon cas, la portion « action » est significativement plus grande que la moyenne de ma distribution.
    en même temps, ils ont séparé IRA/retirement de « stocks »
    et vous ?
    https://www.visualcapitalist.com/chart-assets-make-wealth/
  • Les gens qui ont moins de 1M auraient plus de la moitié de leur valeur nette dans des actifs qui coûtent de l’argent plutôt que des actifs qui en rapportent. (Résidence principale et voiture). Ils n’ont pas lu Rich Dad Poor Dad. Moi je ne fit pas du tout dans ces moyennes.
  • octobre 2020 modifié Vote Up1Vote Down
    Quand on achète une maison qu’est-ce qu’on regarde du point de vue financier? Pour 99% des gens c’est combien ça coûte par mois. Que le papier de la banque dise que je dois 300 000 ou 500 000 c’est très abstrait pour monsieur tout le monde. Ce qui compte c’est combien je paie à la fin du mois. 

     Pour un paiement identique le montant emprunté croît avec la baisse des taux d’intérêt. Si j’emprunte 100 000 à 10% j’ai le même paiement que pour 1 000 000 à 1%. Donc la hausse de l’endettement n’a rien de surprenant et est une conséquence directe de la baisse des taux. L’impact économique est moins grande que si l’endettement augmentait dans un environnement de taux stables. En terme de cash-flow la hausse de l’endettement n’a aucune conséquence, les familles ne dépensent pas une plus grande partie de leur budget pour le paiement hypothécaire...tant que les taux d’intérêts n’augmentent pas
  • octobre 2020 modifié Vote Up0Vote Down
    Effectivement. Mais ça fait très longtemps que les taux sont au plancher. J'attend que les taux montent depuis 2009. Ça prendra encore plusieurs années à cause de la pandémie, c'est certain.

    Je pense qu'une baisse de la démographie aurait de l'impact sur le prix des maisons aussi, peut être plus. Avec la pandémie, l'immigration est stoppée.  

    La baisse de taux a-t-elle été aussi grande que la hausse des prix depuis 12 ans? C'est sûr que l'ajustement de prix est graduel et qu'on s'attendait pas au début à ce que les bas taux perdurent.

    La hausse dans le locatif est fulgurante aussi, surtout pour les 3 dernières années. Mon revenu monte beaucoup moins vite que le prix des maisons et des logements. (Sauf pour la portion revenu d'investissements, heureusement). C'est pas pour rien qu'il y a une nouvelle mode "van life" pour les gens de ma génération et plus jeunes. 

    C'est un peu décourageant quand t'en a pas de maison. Mais au moins les bas taux d'intérêt font monter les actions.
  • Il y a maintenant plus de la moitié des jeunes de moins de 30 ans qui vivent avec leur parents aux USA. C'est plus que lors de la grande dépression de 1929! 52%, le plus haut taux en 120 ans.  J'y vois un symptôme de la montée fulgurante du coût de la vie et des frais scolaires. Les inégalités sociales sont aussi à surveiller aux USA.
    https://www.visualcapitalist.com/us-young-adults-living-with-their-parents/?fbclid=IwAR0xvIHNVpiS2EKbLWEunDFBa0JymR8GOCnVhbywmJEcIAO5-9wYYl2kP8o
  • Je partage ici ce lien vers des informations sur les investissements en RD, nécessaires pour de la croissance organique.
    Bien entendu, pour comparer des pommes avec des pommes, il faut prendre des entreprises du même secteur d'activité, et probablement aussi au même stade de maturité.

    Un tableur excel est téléchargeable : R&D ranking of the world top 2500 companies.

    On apprend notamment que les 3 entreprises qui investissent les plus gros montants en RD sont : 
    Google - US
    Microsoft - US
    Huawei - Chine

    Les analyses peuvent être intéressantes si on regarde les % RD Intensity , par exemple, Enghouse investit plus que Constellation Software. 
  • janvier 2021 modifié Vote Up0Vote Down
    Je viens de tomber par hasard sur les nouvelles politiques d'emploi de Siemens. Ça donne le goût de travailler là ou d'y investir. Ils gèrent maintenant avec un objectif de productivité et non de temps passé au bureau, ils accordent beaucoup de flexibilité aux gestionnaires.

    En plus c'est une super grande entreprise et ils réussissent à ne pas travailler en silo.
    ''Managers empowered to provide awards and rewards to larger groups of employees across multiple organizations are managers who are more likely to encourage successful collaborations and be less likely to build personal kingdoms. Siemens has a commitment to breaking down barriers between divisions, products, and levels of the organization. I’ve seen that commitment honoured over and over, and I believe it to be critical to the long term success of our company.''

    https://ingenuity.siemens.com/2021/01/four-essential-tools-for-managing-the-future-of-work/?linkId=300000000860453
  • Je crois que plusieurs secteurs du marché sont dans une bulle spéculative. Je reste toutefois investi à 100%. Pourquoi? Parce qu'une bulle ça peut durer très longtemps


    https://mailchi.mp/verdadcap/investing-in-a-bubble?e=c416b31325

    Je me contente d'éviter les secteurs que je considère hors contrôle même si ça me condamne à des résultats inférieurs aux indices
  • Lecture instructive, la bulle des années 2000 présente des similitudes, mais aussi des différences. C'est difficile de ne pas céder à la tentation des sirènes, mais c'est un appel à la prudence  à entendre et considérer sérieusement.
  • Je pense que la façon la plus sage et la plus rationnelle de concevoir le marché est de se dire que les rendements ne seront jamais constants d'une période à l'autre et que dans chaque période il y a plein de facteurs différents des autres périodes. Je pense qu'il y a beaucoup à perdre à essayer de prévoir les sommets ou les creux.
  • MarioP a dit :
    Je crois que plusieurs secteurs du marché sont dans une bulle spéculative. Je reste toutefois investi à 100%. Pourquoi? Parce qu'une bulle ça peut durer très longtemps


    https://mailchi.mp/verdadcap/investing-in-a-bubble?e=c416b31325

    Je me contente d'éviter les secteurs que je considère hors contrôle même si ça me condamne à des résultats inférieurs aux indices
    Tiens sur le même sujet: http://brooklyninvestor.blogspot.com/2021/01/happy-new-year-bubble-yet.html
  • janvier 2021 modifié Vote Up1Vote Down
    Moi c'est surtout les questions que je reçoit de non-investisseurs, à propos de compagnies spécifiques et de daytrading, et le fait que Desjardins ait 129% de comptes de courtage supplémentaires en moins d'un an (les autres banques aussi) qui me font penser qu'il y a/aura des écarts de prix sur les marchés. Il paraît aussi que Robinhood a un style ''jeu vidéo'' et qu'ils présentent des compagnies ciblés (ex. les plus transigées) et quelques metrics très limités aussi, ce qui fait que leurs utilisateurs transigent un peu n'importe quoi, n'importe comment et se retrouvent souvent à transiger sur les mêmes titres. Même les options sur Robinhood sont super populaires auprès des néophytes! Ça a causé le suicide d'un jeune d'ailleurs.

    Je n'était pas encore investisseur dans la bulle Techno (bon j'essayait, mais mes parents ne voulaient pas m'emmener à la banque!), il me semble toutefois que les évaluations étaient ridicules dès que le nom de la compagnie incluait un mot techno (.com), même s'il n'y avait pas de modèle d'affaire rentable et une logique économique. Là c'est un peu différent, les stocks techno populaires sont de vraies compagnies avec un potentiel.

    J'ai l'impression qu'il y a des écarts de prix (sur-évalué ou sous-évalué) selon les compagnies. Dans mon portefeuille, je trouve Couche-Tard et Costco à très bon prix. Je ne comprenais même pas que Costco baisse cette semaine. Je pense qu'il y avait une petite baisse dans tout le retail, mais ça m'apparait illogique quand même.

    Avec la popularité croissante de l'investissement passif, les grands fonds n'ont pas le choix de continuer d'acheter les gagnants pour leurs ETFs. Ça marche tant qu'il n'y a pas de mispricing, mais le cas échéant, ça pourrait avoir un effet amplificateur je crois.

    Avec une vue long terme et le fait que je suis en phase d'accumulation, je ne m'en fait pas trop si les compagnies que je possède déjà montent beaucoup. Ça peut créer beaucoup de variation d'une année à l'autre dans mon portefeuille, mais tant que c'est rentable sur une moyenne de 10 à 50 ans.
  • Là c'est un peu différent, les stocks techno populaires sont de vraies compagnies avec un potentiel.

    Ne t'en fait pas en 2000 ça avait aussi l'air de vrai compagnie. Le problème c'est que plusieurs avaient leurs revenus par des transactions entre elles. elles se mettaient trois et s'achetaient de la publicité entre elles (avec l'argent de l'IPO) Elles s'achetaient 5M chacune elles montraient des ventes de 10M et des dépenses de 10M. L'année d'après refait la même chose avec 10M. Croissance des ventes de 100%. pas de profits mais c'est normal nous sommes en croissance et on investit tout notre cashflow. Évidemment que je simplifie beaucoup pour l'exemple mais on comprendra que si une des trois tombent tout s'écroule et ça arrive quand les compagnies ne peuvent plus émettre d'actions parce que le marché des IPO est à sec.

    Dans les compagnies de Saas certaines vendent des produits pour les développeurs permettant l'échange de bon procédé de gonflement des revenus.

    Je ne vois pas de compagnies louches discutées ici mais dès que tu sors des compagnies importantes dans les véhicules électriques, les Saas et l'énergie solaire tu trouves des choses suspects.

    Dans quelques discussions tu as parlé des compagnies "scalable". C'est un nouveau genre de compagnies qui n'existaient pas il y a 10 ans. Peter Lynch a décrit six types de compagnies qui doivent être analysées différemment. Je crois qu'il y en a maintenant 7 car les compagnies scalables ne peuvent pas s'analyser comme les autres. Elles ont des marchés énormes et peuvent déployer leur services avec peu d'investissement supplémentaire et une vitesse ne laissant pas le temps à la concurrence de s'établir. Elles demandent une méthode d'analyse différente des autre types de compagnie.

    Un paramètre important pour évaluer la compagnie scalable est le marché total adressable (TAM pour l'abréviation anglaise) qui tente de définir jusqu'où la compagnie pourra croître.  Voici ce que j'ai trouvé ici  https://boards.fool.com/runway-for-high-growth-stocks-34725611.aspx?sort=whole#34725611

    One of the things I was pretty critical of is Elastic announced a bunch of new offerings right before they went public, which exploded their TAM. It doesn't necessarily mean they will compete in every single category that they have an offering in. They add a SIEM product and all of a sudden this product they may not hardly be selling any of gets lumped into their TAM and suddenly their TAM goes up $30 billion. When the $8 billion "search" industry is where their strength is.

    Il est possible que cette compagnie manipule l'information en fonction des formules d'évaluations en vogue pour obtenir un prix d'action plus élevé. Et il est possible que quelques centaines d'autres le fassent. 

    Comme je l'ai dit ce ne sont pas les Shopify et Salesforce de ce monde qui sont à risque ce sont les Elastic et autres trucs obscurs que tu trouves dans les groupes de discussions sur les Saas et les EV. 
  • janvier 2021 modifié Vote Up1Vote Down
    Merci MarioP pour l'explication, très intéressant! Je parlais effectivement de grandes compagnies connues. Je ne connais pas ces compagnies obscures, c'est ma phobie investir dans quelque chose qui n'existe pas. Je m'en tient pas mal aux large caps. Je ne croyais pas que tout avait l'air si crédible dans la bulle techno, il faut croire que voir une bulle c'est pas mal plus dur à faire quand on est dedans. Leur MD&A devait être de la bullshit.. ou il y en avait pas? Parce que c'est pratiquement des faux revenus ces publicités, ou bien la publicité était le coeur du modèle d'affaire.

    ll faut que je lise Peter Lynch bientôt. C'est plate qu'on puisse pas se voir en vrai car j'ai en tête un modèle pour évaluer Shopify et il me semble que ça aurait été le fun un 5à7 avec une thématique ''évaluation Shopify'' pour mettre les chiffres dedans et voir si j'ai oublié des domaines d'affaire.
  • L'opinion d'un expert sur le marché boursier américain.
    https://www.forbes.fr/finance/selon-le-milliardaire-jeffrey-gundlach-le-marche-financier-americain-est-surevalue/

    vous faites comment pour investir dans des entreprises européennes ou asiatiques. Vous achetez leurs actions si elles sont disponibles avec les bourses américaines / canadiennes ? Cela a-t-il une influence sur la fiscalité ?
  • Analyse de François Rochon sur l'évaluation actuelle des marchés et l'importance d'éviter ce qui est en vogue: https://www.lesaffaires.com/blogues/denis-lalonde/le-setp-500-a-genere-un-tres-bon-rendement-pendant-le-regne-de-donald-trump/622583
  • Cat a dit :
    vous faites comment pour investir dans des entreprises européennes ou asiatiques. Vous achetez leurs actions si elles sont disponibles avec les bourses américaines / canadiennes ? Cela a-t-il une influence sur la fiscalité ?
    On peut, pour plusieurs compagnies, investir via le marché américain (ADR). Une autre option est d'investir dans des compagnies canadiennes ou américaines qui sont présentes dans ces marchés. Cela permet d'y être présent, mais via des compagnies que l'on connaît probablement mieux. Il y a bien sûr d'autres options mais est-il judicieux d'investir dans des compagnies qui peuvent se situer loin de notre cercle de connaissance? Qui au Québec connaissait Carrefour avant l'offre de Couche Tard et qui, au Québec, encore maintenant, connaît mieux Carrefour que Alain Bouchard ? Ce que je veux dire c'est que, en investissant par exemple dans Couche Tard, on laisse quelqu'un comme Alain Bouchard faire pour nous le travail de reconnaissance. 
  • Merci Bernard pour la réponse. J'entends le principe de rester dans son cercle de connaissance, mais je crois qu'investir uniquement au Canada, c'est mettre ses oeufs dans le même panier. Étant d'origine française :) , je connais très bien Carrefour comme cliente qui allait régulièrement faire ces courses à cette enseigne ou chez Casino.

    J'ai par contre beaucoup plus de réserve pour l'Asie, et particulièrement la Chine, en raisons des écarts énormes de pratiques, coutumes, culture. Beaucoup s'y sont cassés les dents. Reste que le potentiel est énorme.
  • Des stats intéressantes provenant de Motley Fool:

    Stocks actually hover closer to their all-time highs than many people think. In fact, one-third of the trading day stocks are within five percent of their all-time high measured by the S&P 500. In 25 percent of the trading days, they're actually within two percent of their all-time high. In fact, around seven percent of the time, so one out of every 15 trading days, stocks historically have hit a new high.

    Stocks really tend to stay closer to their highs than they do to their lowers. When someone is talking or thinking about, hey, stocks are so expensive, they're at an all-time high. Well, that's more normal than not. Just remember, that stocks, as we were saying, like to go higher but most of the time, or more than not or more than you may think, they actually sit closer to their all-time highs. 


Connectez-vous ou Inscrivez-vous pour commenter.