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Gestion active vs FNB?


Bonjour à tous,

Je suis nouveau sur le forum et débutant en bourse.

J'ai actuellement tous mes placements dans des fonds communs gérés par la scotia avec un rendement que je trouve plutôt bas pour un portefeuille 100% actions soit 4% après les frais (6% avant), ligne de temps depuis 2012

Je ne crois pas encore avoir le courage de choisir moi même mes actions pour le moment. Je suis un peu embêté après mes lectures entre investir dans des FBN (du genre VEQT) par moi même ou faire affaire avec une firme du genre Giverny ou Medici pour avoir une approche plus active avec des frais moindre que ce que j'ai actuellement.
J'ai une préférence pour la gestion active avec un choix de bonnes compagnies après la lecture de livres de Bernard Mooney, mais reste ambivalent.

Mon autre option serait de faire un mélange des deux, par exemple CELI et REER en FBN et placements corpo dans une firme.

J'aimerais avoir votre avis sur le sujet, 
Merci!






Réponses

  • 9 Réponses trié par Votes Date
  • À mon avis, c'est mieux de faire affaire avec une firme comme Giverny ou Medici.  En général, ces firmes font mieux que le marché à long terme (même après les frais de gestion) alors que tu peux t'attendre à faire à peu près le marché avec un FNB.

    Mais si j'avais à choisir un FNB, je choisirais VOO qui calque le S&P 500 à très bas frais.
  • C'est une question intéressante. On recommande souvent aux gens d'acheter des fonds indiciels régulièrement, mais en théorie, ces gestionnaires de très grande qualité sont peut-être l'alternative la plus intéressante. Je serais curieux d'entendre ceux qui ont réfléchi à cette question.
  • 2 bonnes alternatives. Je pense que ces firmes offrent certains services de planification financière et conseil en fiscalité. Il y a donc les frais à considérer, mais aussi les besoins en matière de conseils.
  • septembre 2020 modifié Vote Up0Vote Down
    Avec les firmes privés tu gagnes sur tous les fronts. Tu devrais avec de forte probabilité avoir un meilleur rendement et en plus en étant un client tu pourras suivre leur raisonnement sur l'achat et la vente d'un titre. C'est très instructif avec les années de lire les rapports trimestriels et annuels des firmes privés avec des gestionnaires de qualité. Tu pourras même avec le temps avoir un coffre d'outils plus équipés pour te bâtir ton propre portefeuille via un courtier escompteur. 

    Mais ce qui semble si simple comme choix vient avec la grosse embuche d'avoir un capital minimum de 100K chez Giverny et autour de 500K. chez Medici.
  • Lorsque j'ai débuté en investissement il y a quelques années, je n'avais pas un assez gros capital pour aller chez les firmes privés. Ça m'a poussé à vouloir gérer moi-même mon portefeuille, donc d'étudier la comptabilité et la gestion de portefeuille. J'en apprend encore aujourd'hui et ça me passionne. Même avec le capital requis aujourd'hui, je continuerais a gérer moi-même mon portefeuille.
    Peut-être que si j'avais eu le capital nécessaire au début, j'aurais pu placer le tout chez une firme et n'avoir jamais eu à découvrir l'investissement boursier.
    Chose certaine, ça demande beaucoup de temps et de l'intérêt. Si je n'avais pas voulu me casser la tête, j'aurais opté pour des fnb qui suivent les indices.
  • Moi personnellement j'investis seulement dans des FNB. 

    Cela permet d'obtenir un portefeuille diversifié facilement et rapidement, sans avoir à acquérir plusieurs compagnies et les étudier continuellement. Il n'y a pas de capital minimal à investir comme c'est le cas dans les compagnies de gestion souvent nommées. Il est également possible de gérer ses FNB, contrairement à une compagnie où tu ne fais qu'envoyer ton argent pour qu'elle la place.

    Pour moi c'est le meilleur des mondes. En fait je gère mes FNB.




  • Je ne suis pas vraiment surpris. Les gestionnaires de fonds ont à peu près tous suivi les mêmes formations. Par conséquent, ils suivent à peu près tous les mêmes stratégies et obtiennent les mêmes rendements (moins les frais). Difficile de battre le marché quand tu fais comme le marché.

    Je pense qu'ils s'attardent trop aux colonnes de chiffres et négligent le modèle d'affaires, la pérennité potentielle du modèle d'affaires et les avantages concurrentiels. Si Peter Lynch a réussi à battre le marché, c'est peut-être qu'il s'est plus servi de son gros bon sens que des colonnes de chiffres. Malheureusement, le gros bon sens ne fait pas partie des cours de formation.

    Les gestionnaires de fonds sont allergiques à la volatilité (comme leurs clients). Pour réduire la volatilité, ils répartissent leurs investissements dans un grand nombre de secteurs, ce qui réduit les rendements. Comme ils gèrent des sommes colossales, ils vont surtout investir dans les très grandes capitalisations, ce qui affecte aussi le rendement. Les fonds comprennent un trop grand nombre d'actions de sociétés différentes, ce qui fait que les fonds contiennent des titres médiocres.

    On peut aussi ajouter que les clients n'aident pas, en investissant dans les hauts du marché et en se retirant dans les creux.

    Mon humble opinion...
  • Moi, je crois qu'il y a quelques gestionnaires qui sont capables de battre le marché. Je m'interroge par contre à très long terme, disons en 2030, 2040 et 2050 à quel point ça pourra toujourd être le cas. À mes yeux, ça ne rend pas impertinent le fait de faire affaire avec un gestionnaire actif ou de faire de la gestion active soi-même. À quoi va ressembler le marché boursier rendu-là?
     
    Si je compare aujourd'hui avec 1980. En 1983, pour la première fois, la Caisse de dépôt a publié dans son rapport annuel la liste des titres individuels qu'elle possèdait. On y retrouvait surtout des banques, des entreprises de l'industrie lourde et presqu'entièrement des titres canadiens. Il y avait alors en Bourse très peu d'entreprises comme celles que les membres du forum aiment, voir aucune, c'est-à-dire des entreprises de qualité qui peuvent générer de hauts rendements sur le capital investi. Il n'y avait donc pas d'entreprises telles Boyd, Couche-Tard ou GDI qui peuvent consolider une industrie quelque peu « artisanale ». À l'époque il y avait peu de hedge funds, de private equity funds et de venture capital funds, et la recherche des firmes de courtage, les conseils en fusions et acquisitions et les terminaux Bloomberg ça venait juste de commencer. Bref, le monde financier tel que l'on connait aujourd'hui est relativement jeune.

    https://www.cdpq.com/sites/default/files/medias/pdf/fr/ra/ra1983_etats_financiers_fr.pdf

    Ainsi, « l'état des choses » ou « l'état du monde »  sur lequel on a un historique de ce qui est arrivé, soit des entreprises qui ont eu du succès et qui ont enrichi leurs actionnaires est sur une période relativement courte.
     
    Quelqu'un qui nait en ce moment aura 20 ans en 2041. Je le plains, car il ne pourra pas débuter sa vie d'investisseur comme je l'ai fait avec des « low-hanging fruits »  comme Apple, Constellation Software, Couche-Tard ou Dollarama. Dans 20 ans, je ne dis pas que les rendements espérés des actions seront mauvais, mais je pense qu'on sera rendu dans une économie dans laquelle les seuls entrepreneurs qui vont exister et qui pourront démarrer et faire croître des entreprises pour donner des rendements exceptionnels aux actionnaires, ça sera presque exclusivement des domaines complexes et que pour être un stock-picker qui génère de l'alpha, ça prendra possiblement des connaissances spécifiques dans un domaine précis très complexe. Je pense qu'avec tout ce qui peut être fait avec l'apprentissage automatique et l'IA, espérer battre les marchés en t'intéressant à des entreprises dans des industries traditionnelles et matures ça sera assez difficile dans quelques années.
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