Bienvenue sur le forum !

Si vous souhaitez rejoindre la communauté, cliquez sur l'un de ces boutons !



>> Forum privé (partage d'analyses)





L'importance des dividendes

Ça fait plusieurs fois que je lis sur des articles ici et là qui font l'éloge aux dividendes en alléguant qu'à long terme, les études ont démontré qu'ils représentent 50% du rendement total des investisseurs. Alors par simple curiosité, et je m'adresse plus particulièrement aux investisseurs qui ont plus d'une dizaine d'année sous la cravate, j'aimerais savoir si historiquement, vos rendement ont ressemblé à ça ou non.

Sur une base plus générale, je suis aussi curieux d'entendre l'opinion des autres sur le sujet.

Pour ma part, j'investit depuis mi 2007 et je peux dire que les dividendes représentent gros max 20% de mon rendement total jusqu'à maintenant.

Réponses

  • 19 Réponses trié par Votes Date
  • décembre 2012 modifié Vote Up0Vote Down
    Moi ça frôle le 0 % .     Mes vieilles positions sont MTY , Couche-Tard , Berkshire.  Il n'y a que MTY et CT qui me verse des miettes depuis peu d'années. J'étais même déçu lorsqu'ils ont annoncé l'instauration d'un dividende.

    Si leurs rendements boursier est de 4% à long terme ça du sens !
  • J'ai maintenant 58 ans et je suis à la retraite depuis un an. Je dirais que depuis les cinq dernières années les dividendes ont pris de plus en plus d'importance dans mon approche, au point d'être devenus presque essentiels.
    Je ne vise pas nécessairement un gros rendement, mais des dividendes croissants. Présentement, tous portefeuilles confondus, mon rendement est d'un peu plus de 3%.
    Rockefeller disait qu'il n'y avait pas de meilleur feeling que de recevoir un chèque de dividende par la poste. Je n'irais pas jusqu'à dire ça, mais c'est vrai que c'est très agréable d'ouvrir l'ordi (ou le iPad) le matin, d'aller sur son compte de courtage en ligne, et de constater qu'on s'est enrichit alors qu'on dormait comme une bûche.
  • J'ai 41 ans et j'ai jamais accordé d'importance à ca à date, mais je peux comprendre Marc. J'y accorderai surement plus d'importance à l'approche de la retraite.

    Comme j'ai peu accorder d'importance aux dividendes, ca n'a  jamais représenté un gros % de mon rendement total. Peut être 10% max.

  • Le point qu'il faut souligner est également l'importance indirecte des dividendes.
    Je pense en particulier aux aristocrates. Le fait d'augmenter méthodiquement et régulièrement le dividende année après année impose de la discipline et de al rigueur en ce qui concerne l'allocation de capital.

    Quand on peut voir que certaines sociétés ont augmenté de manière continue leur dividende depuis 50 ans, çà laisse tout de même rêveur, dans le cadre d'une approche "revenus".

    Ensuite, pour revenir au sujet initial je me méfie toujours de ce genre d'étude globalisante. Si quelqu'un avait un portefeuille avec du BRK depuis 50 ans ou du Apple depuis 10 ans, je ne crois pas qu'il soit très attaché à une politique de dividende! SI vous voyez ce que je veux dire ;) 
  • J'ai maintenant 58 ans et je suis à la retraite depuis un an. Je dirais que depuis les cinq dernières années les dividendes ont pris de plus en plus d'importance dans mon approche, au point d'être devenus presque essentiels.
    Je ne vise pas nécessairement un gros rendement, mais des dividendes croissants. Présentement, tous portefeuilles confondus, mon rendement est d'un peu plus de 3%.
    Rockefeller disait qu'il n'y avait pas de meilleur feeling que de recevoir un chèque de dividende par la poste. Je n'irais pas jusqu'à dire ça, mais c'est vrai que c'est très agréable d'ouvrir l'ordi (ou le iPad) le matin, d'aller sur son compte de courtage en ligne, et de constater qu'on s'est enrichit alors qu'on dormait comme une bûche.
    Mais en bout de ligne, est-ce que tu seras prêt à préférer le titre ABC au titre XYZ parce que ABC verse un plus gros dividende? Il me semble que si j'étais à la retraite ou près de l'être, vendre quelque actions lorsque j'ai besoin d'argent me semblerait une bien meilleure solution que de recevoir des dividendes, non?

  • J'ai bientôt 10 ans d'invest (donc pas plus, mais ça commence à être un peu d'exéprience), et, les dividendes doivent représenter moins de 1/50ème de mon rendement total. Je ne dis pas que mon cas est nécessairement significatif.

    Je pense même que, pour un institutionnel, il y a de fortes chances que le dividende représente la moitié du rendement (lorsqu'il est positif !), voire plus.

  • décembre 2012 modifié Vote Up1Vote Down
    J'ai un peu plus de 12 ans d'investissement et les dividendes ont toujours été un problème pour moi.  95% de mon rendement vient des gains en capital.  Pour une entreprise en bonne croissance rentable j'aime bien mieux qu'elle garde son cash pour croitre.  Si elle en a vraiment trop et que son titre se vend à prix raisonnable j'aime autant qu'elle rachète ses actions.  Verser un dividende de 2% ou racheter 2% de ses actions c'est quoi la différence?  Si elle rachète 2% de ses actions et qu'on veut du revenu on a qu'à vendre le meme % à chaque fois.  La position reste constante en proportion de l'entreprise et en plus on paye moins d'impôt. Je vois pas vraiment d'avantage aux dividendes. Les dividendes bénéficient selon moi d'un préjugé positif tenace et non mérité de la part de beaucoup d'investisseur.
  • Est-ce que historiquement, les entreprises n'ont-elles pas retourné grosso modo 50% de leur profit via des dividendes? Ce qui expliquerait qu'ils contribuent à la moitié des rendements?!

    Par contre, pour des gens qui font du stock picking, de l'analyse fondamentale et de l'investissement dans la valeur, comme on le voit ici, l'attention n'est pas sur les dividendes, mais sur le rendement total. 

    Donc pour moi aussi, pour l'instant l'apport des dividendes est négligeables. D'ailleurs, mon rendement de dividendes actuel est de moins de 1% au global.
  • J'ai maintenant 58 ans et je suis à la retraite depuis un an. Je dirais que depuis les cinq dernières années les dividendes ont pris de plus en plus d'importance dans mon approche, au point d'être devenus presque essentiels.
    Je ne vise pas nécessairement un gros rendement, mais des dividendes croissants. Présentement, tous portefeuilles confondus, mon rendement est d'un peu plus de 3%.
    Rockefeller disait qu'il n'y avait pas de meilleur feeling que de recevoir un chèque de dividende par la poste. Je n'irais pas jusqu'à dire ça, mais c'est vrai que c'est très agréable d'ouvrir l'ordi (ou le iPad) le matin, d'aller sur son compte de courtage en ligne, et de constater qu'on s'est enrichit alors qu'on dormait comme une bûche.
    Mais en bout de ligne, est-ce que tu seras prêt à préférer le titre ABC au titre XYZ parce que ABC verse un plus gros dividende? Il me semble que si j'étais à la retraite ou près de l'être, vendre quelque actions lorsque j'ai besoin d'argent me semblerait une bien meilleure solution que de recevoir des dividendes, non?




    Je ne vise pas le plus gros dividende, mais le dividende croissant. Et plus il croît, plus j'aime ça. Pour autant que ce soit soutenu par le fondamental, évidemment. Un bon exemple est Carfinco, un autre est Computer Modelling, ou encore AutoCanada. Il y en a d'autres comme Bird Construction, Chesswood Group, Boyd Group, Stella-Jones, Exchange Income, North West Company, etc. Ce ne sont pas toutes ces compagnies qui vont plaire à tout le monde, mais ça donne une idée. Aux USA il y a une multitude de ces compagnies qui augmentent leur dividende à tous les ans. On a l'embarras du choix. Et beaucoup croissent rapidement en même temps que les distributions.
    Enfin, à savoir ce qui est le mieux, encaisser un dividende ou un gain de capital, je dirais que je n'ai pas à choisir, je fais les deux... Et j'aime ça. Avec ce que je reçois présentement, j'ai suffisamment de liquidités mensuelles pour payer plein de dépenses discrétionnaires si j'en ai besoin. Sinon, je les réinvestis. Le plus beau est que ce pécule augmente constamment, à un rythme bien supérieur à l'inflation. C'est une protection importante. La plupart d'entre vous n'avez pas connu la période inflationniste des années 80, mais ça fait réfléchir, surtout quand on a à vivre le reste de ses jours avec une rente à peu près pas indexée...
    Moi aussi quand j'étais plus jeune je ne voyais pas l'intérêt lié aux dividendes. Ça a changé avec le temps. J'aime bien recevoir un montant automatiquement, sans avoir à me soucier de vendre tel ou tel titre pour obtenir des liquidités. Tandis que j'y pense, je vend rarement par besoin de liquidités. La plupart du temps c'est parce que quelque chose a changé dans mon évaluation, soit à la suite d'une nouvelle ou d'un nouvel examen. Il arrive aussi que je déleste un titre parce que j'ai trouvé une opportunité plus prometteuse. Enfin, il se peut que le titre soit devenu trop lourd dans mon portefeuille. Si je commence à être nerveux, c'est habituellement le signe qu'il faut réduire. Pas question de perdre du sommeil à cause d"un stock. Et puis, il y a les ventes de fin d'année. Si j'ai réalisé des gains durant l'année, il est assuré que je vais vendre mes "dogs" (eh oui! Il y en a toujours une couple à la traîne à tous les ans) afin de réduire le montant dû au fisc.
    Voilà, c'est comme ça que je vois la chose.
  • Point de vue fort intéressant! Merci pour le partage, je comprends mieux ce qui se passe dans la tête d'un investisseur rentier (ou sur le point de le devenir).
  • Cela va vous paraître un peu niaiseux, mais si jamais de dividente est versé, jamais vraiment d'argent est fait par personne non ? 

    Je veux dire, un titre prends de la valeur parce qu'il peut-être ou ai payant pour ses propriétaires, je comprend très bien l'intérêt de dire qu'une compagnie devrait mieux savoir quoi faire et créer plus de richesses pour moi avec cet argent que de me le donner, mais si ultimement elle en donne jamais, des actionnaires se seront qu'échangé des possibilités de rendement futur qui auront jamais existé ,un peu dans le vide (un peu comme Dell, bien des gens qui l'ont eu pendant longtemps aurait peut-être préférer avoir un peu de dividende en chemin ;))

    Normalement à peu près toute entreprises à très long terme devrait tendre à disparaître ou redescendre.
  • Cela va vous paraître un peu niaiseux, mais si jamais de dividente est versé, jamais vraiment d'argent est fait par personne non ? 

    Je veux dire, un titre prends de la valeur parce qu'il peut-être ou ai payant pour ses propriétaires, je comprend très bien l'intérêt de dire qu'une compagnie devrait mieux savoir quoi faire et créer plus de richesses pour moi avec cet argent que de me le donner, mais si ultimement elle en donne jamais, des actionnaires se seront qu'échangé des possibilités de rendement futur qui auront jamais existé ,un peu dans le vide (un peu comme Dell, bien des gens qui l'ont eu pendant longtemps aurait peut-être préférer avoir un peu de dividende en chemin ;))

    Normalement à peu près toute entreprises à très long terme devrait tendre à disparaître ou redescendre.
    Que penses-tu de Berkshire Hathaway comme contre exemple?
  • C'est plus un fonds commun qu'une compagnie qui fait un produit non ? Les chances de ne jamais disparaître ou redescendre d'ici 200 ans peuvent être plus grande j'imagine.

    Mais oui le contre exemple est plutôt bon: The company averaged an annual growth in book value of 20.3% to its shareholders for the last 44 years, while employing large amounts of capital, and minimal debt.

    Buffet savait mieux quoi faire avec leur argent que les investisseurs.

    ça me fait juste un concept bizarre à saisir mentalement, j'ai l'impression que si y'avait aucun dividendes par aucune compagnie la bourse n'existerait pas dans mon esprit.


  • Il ne faut pas oublier que beaucoup de ces titres constituent les fonds de pensions et autre income funds par exemple et les retraités ont besoin d'un versement régulier de cash pour leur retraite.

  • ça me fait juste un concept bizarre à saisir mentalement, j'ai l'impression que si y'avait aucun dividendes par aucune compagnie la bourse n'existerait pas dans mon esprit.
    Dans le sens, de pourquoi une compagnie rachèterais de ses actions si elle ne vas jamais donner un pourcentage de ses profits aux actionnaires de toute façon ? Et la valeur de l'action n'augmente telle pas en prévision que quand l'entreprise va partager ses profits avec les actionnaires que cela fera plus d'argent par action ?
  • Personnellement, je n'ai jamais compris les gens qui évaluaient la valeur d'une entreprise selon le modèle de Gordon (actualisation des dividendes futurs). Le versement d'un dividende n'est qu'une composante du rendement total. La compagnie peut aussi prendre de la valeur!
  • Je n'ai pas dix ans sous la cravate comme investisseur (je hais la porter :)), toutefois voilà mon point de vue : je ne donne pas trop d'importance aux dividendes, mais quand cet argent rentre dans le compte, je ne suis pas déçu non plus. En étant assez investi aux É-U, mon problème cette année est le supposé mur fiscal. Plusieurs de mes compagnies ont décidé de verser un dividende spécial avant le 31 décembre. Fiscalement, je ne suis pas avantagé, mais c'est l'un des risques à investir en bourse.
Connectez-vous ou Inscrivez-vous pour commenter.