Comme plusieurs sur ce forum, j'ai déjà possédé par le passé des actions de BMTC mais je dois dire que je n'ai pas été un gros fan du titre dans les 2 dernières années.
Par contre, le titre a pas mal baissé dans les derniers mois. Est-ce que quelqu'un ici à fait des hypothèses sur le futur de ce titre ? À quel prix il devient intéressant ?
Réponses
En premier lieu, M. DesGroseillers est en train de préparer son départ. Je considère qu'il est le génie de l'allocation de capital dans cette compagnie. Pas sûr que sa fille sera aussi bonne que lui à ce chapitre.
Deuxièmement, l'endettement des ménages québécois n'est pas de bonne augure pour les détaillants de meubles et électroménagers. Je pense aussi que les taux d'intérêt finiront bien par monter un jour, ce qui n'arrangera rien, notamment dans l'immobilier, un secteur de l'économie qui a une forte corrélation avec le commerce de meubles.
Troisièmement, la nouvelle initiative de BMTC dans le meuble bas de gamme, EconoMax, en est encore à ses débuts et il est difficile d'en évaluer le potentiel. Pour l'instant, ça reste marginal, donc insuffisant pour faire bouger l'aiguille.
Quatrièmement, la concurrence est forte et prend même du gallon. La fusion de The Brick et Léon n'est pas une bonne affaire pour BMTC. J'aurais aimé que BMTC achète The Brick au plus creux, mais M. DesGroseillers a péché par excès de conservatisme (à mon avis). Une opportunité perdue qui pourrait coûter cher au bout du compte.
Il y a quand même des points positifs. Le bilan impeccable de l'entreprise, qui conserve toujours d'importantes liquidités, sans dette. La compagnie rachète des actions constamment. À la longue, ça profite aux actionnaires.
Il y aussi le parc immobilier du groupe. Plus de vingt magasins et entrepôts, au bilan à la valeur comptable mais qui valent beaucoup plus. Je ne vois pas BMTC faire comme Loblaws, mais il y a là tout de même une valeur non reconnue par le marché.
Enfin, je pense qu'il y a une forte possibilité de privatisation du groupe. Aucun besoin pour cette compagnie d'être en bourse. Elle n'a jamais besoin de capital et a toujours été minimaliste dans ses communications avec les actionnaires. À la retraite, M. DesGroseillers (qui demeure un important actionnaire) pourrait préférer collecter ses dividendes à l'abri des contraintes du marché. Tout récemment, il a converti un nombre important d'actions à votes multiples en actions ordinaires. Je me demande si il n'y a pas anguille sous roche.
Selon un contact que j'ai qui travaille pour Brault et Martineau, il n'y aurait pas vraiment de succession à M.Desgroseillers pour l'instant. La fille aurait une agence de marketing et le fils s'occuperait de la gestion des liquidité et pas vraiment des opérations. Donc, pas vraiment de successeur de ce côté. M.Desgroseillers a mentionner que sa fille prendrait le relais, j'espère qu'advenant des resultats décevants il se résignera à l'évidence. J'ai pas d'info qui me laisse croire que la fille aurait les capacités du père. Quand tu t'occupe d'une fondation (comme la fille), c'est que tu ne prends pas vraiment part aux activités de la cie. M.Desgroseillers n'est pas obligé d'ouvrir son jeux à tous et de dire qu'il vendra la cie dans 5 ans. L'histoire de la fille qui prendra la relève, j'en doute.
Toujours selon mon contact, il croit que la cie sera éventuellemement vendu. Le problème, c'est que M. Desgroseillers aurait eu une entente avec M. Brault (ou Martineau, je sais pas trop) lorsqu'il a pris le contrôle et il s'est engagé à ce que s'il devait vendre la cie ca serait à des québécois seulement.
Marc, je suis aussi très sceptique à Economax et je crois pas que ce sera un succès, perte et radiation à venir.
En ce qui concerne le parc immobilier, tu as tout à fait raison. En fait, le parc immobilier masque un rentabilité plus grande qu'elle ne parait et une valeur caché de BMTC.
Si on tient compte des liquidités et du côté caché de la valeur immobilière de BMTC, le titre n'est pas l'aubaine qu'il a déjà été, mais il est loin d'être cher présentement.
En ce qui concerne la conversion d'actions, M. Desgroseillers le fait depuis de nombreuses années, ca veut rien dire. Désollé Marc, mais de ce côté, y'a pas d'anguille en dessous de la roche.
La question à savoir ici, c'est quand est-ce que M.Desgroseillers veut prendre sa retraite? Selon moi, lorsqu'il prendra sa retraite l'entreprise ne sera plus côté en bourse et nous aurons tous été racheté.
Quand tu t'occupe d'une fondation (comme la fille), c'est que tu ne prends pas vraiment part aux activités de la cie. M.Desgroseillers n'est pas obligé d'ouvrir son jeux à tous et de dire qu'il vendra la cie dans 5 ans. L'histoire de la fille qui prendra la relève, j'en doute.
En ce qui a trait à la conversion des actions, ca se vérifie sur sedi.ca, j'ai déjà vérifier et il semble que M. Desgroseillers fasse cela pour maintenir son % de vote à 50% et moins. Il y a peut être une raison légale à ca ou encore à cause d'entente avec M. Ouimet et M. Crépeau qui sont des gros actionnaires. Lors du dernier gros rachat en 2010, Ouimet et Crépeau avaient aussi converti des actions. J'ai vérifié sur sedi, et je vois pas d'accelération des conversions d'actions.
Je n'accorde pas trop d'importance à la conversion d'actions, mais je sais que M. DesGroseillers veut vraiment prendre sa retraite. Il a été clair là-dessus. Je n'aime pas ça, car bien qu'il m'ait dit que l'allocation de capital, ce n'est pas bien, bien compliqué, je continue de penser qu'il était un as dans le domaine, et je doute que sa fille puisse faire aussi bien.
Il reste qu'il y a de la valeur dans BMTC et que les actionnaires pourraient être récompensés au-delà de leurs espérances si la société est privatisée.
Au sujet de sa fille, appelle-le, il va te dire la même chose qu'à moi.
On parle beaucoup des capacité d'allocation de capital de M. Desgroseillers mais il a raison, c'est pas trop compliqué surtout quand tes actions ont été sous-évalué pendant 15-20 ans. Ce dont on parle moins, c'est ses qualité de gestionnaire et c'est là qu'il s'est démarqué le plus je crois. Il a fait croitre son réseau lentement mais surement, tout en augmentant les marges et l'éfficacité de son réseau. Il a évité des diversifications ou expensions coûteuses, des fois, la meilleure chose à faire c'est de ne rien faire et c'est ce qu'il a fait.
Au sujet de sa fille, je te crois qu'il t'a dit ca Marc, je doutait pas de ta parole, pas du tout. Je doute par contre que ce soit le vrai plan de match. Ca peut être "officellement" ca le planb de match mais dans les faits, on est ouvert aux offres sérieuses. La fille pourrait toujours s'occuper de la fondation même si la cie est vendu, ca se négocie ces chose là.
C'est bien possible ce que tu dis là. On verra.
Au sujet de ses capacités de gestionnaire, je t'approuve à 100% aussi. C'est encore là un as.
Je n'ai plus d'actions depuis bientôt un an, mais j'en ai eu pendant une douzaine d'années. M. DesGroseillers m'a fait faire beaucoup d'argent, et je lui suis bien reconnaissant. Pour moi, il n'y en avait pas beaucoup comme lui dans tout le Canada.
I can’t resist, however, giving you an update on Nebraska Furniture Mart’s expansion into Texas. I’m not covering this event because of its economic importance to Berkshire – it takes more than a new store to move the needle on Berkshire’s $225 billion equity base. But I’ve now worked 30 years with the marvelous Blumkin family, and I’m excited about the remarkable store – truly Texas-sized – it is building at The Colony, in the northern part of the Dallas metropolitan area.
When the store is completed next year, NFM will have – under one roof, and on a 433-acre site – 1.8 million square feet of retail and supporting warehouse space. View the project’s progress at www.nfm.com/texas. NFM already owns the two highest-volume home furnishings stores in the country (in Omaha and Kansas City, Kansas), each doing about $450 million annually. I predict the Texas store will blow these records away. If you live anywhere near Dallas, come check us out.
Qu'est-ce que tu as aimé des résultats du T4?
Dans ce cas, va falloir que je fasse mes devoirs. Tout ce que je vois, pour l'instant, c'est que les ventes continuent de baisser. C'est pour ça que je suppose que les rachats d'actions et la comptabilisation des options (favorable quand l'action sous-performe, si je ne m'abuse) y sont pour quelque chose dans les résultats nets par action.
BMTC reste une excellente compagnie, mais dans l'état pitoyable où se trouve l'économie québécoise, c'est difficile de faire des miracles.
Comme plusieurs des membres, j'ai déjà possédé des actions de BMTC, ce fut de 2010 à 2011 pour moi et depuis ce temps, je continue de la suivre du coin de l'oeil.
Je suis assez étonné du rachat d'actions important qu'ils viennent d'annoncer pour 108 millions $ alors qu'ils avaient 18 millions $ d'encaisse au 31 mars. Ils ont donc dû financer ça avec de la dette ce que je n'ai jamais vu à leur bilan. Avec ce rachat, ils vont annuler 7 millions d'actions, ils seraient donc rendus avec 37,89 millions d'actions en circulation, une réduction immédiate de 16% du nombre d'actions.
Pour une entreprise en stagnation depuis longtemps, je trouve que le titre est encore cher.
Saviez-vous que l’entreprise, qui a aujourd’hui une valeur boursière de 915 M$, a racheté pour plus de 421 M$ de ses actions de 1996 à 2011? Et que, en tenant compte de 4 fractionnements 2-pour-1 au cours de cette période, son nombre d’actions en circulation a diminué de 64 %, passant de 135,5 M à 48,3 .Pendant cette période, ces rachats d’actions ont permis à la société de multiplier ses profits par action par un multiple de près de 16,0! La croissance annuelle composée de ces profits par action se chiffre à 20,2 %, une performance tout à fait extraordinaire qui surpasse celle de bien des entreprises de forte croissance. Et tout ça dans l’industrie du meuble!
Pour mieux comprendre l’impact qu’ont pu avoir les rachats d’actions sur ses profits par action au cours des 16 dernières années, sachez que ses profits nets ont enregistré une croissance annuelle composée de 12,2 %, une très bonne performance en elle-même. Les rachats ont ajouté 10 % au taux de croissance annuelle composée des profits par actions.
Mais ce qui est encore plus impressionnant selon moi est la façon avec laquelle que le Groupe BMTC a effectué ses rachats : méthodiquement et sans prendre de risques indus. Ainsi, de 1996 à 2011, BMTC a racheté ses propres actions à chaque année, sans exception, rachetant en moyenne pour 26,3 M$ par année. Qui plus est, la société ne s’est jamais endettée pour racheter, ayant conservé un bilan sans dette pendant toute la période. De fait, la direction a systématiquement utilisé une partie de ses fonds autogénérés libres annuels pour racheter ses actions. Au cours des 16 derniers exercices, BMTC a dégagé des fonds autogénérés libres totalisant 611,9 M$. De cette somme, 507 M$ ont été versés à ses actionnaires, soit sous forme de rachats d’actions (421,4 M$) ou de dividendes (86 M$).
Pourtant, je crois que la société n'a jamais cessé de racheter ses actions... Comme quoi les rachats d'action ne vont pas "sauver" un investissement dans une société qui n'a plus de croissance.
La vaste majorité des rachats des 15 dernières années ont donc été fait à un prix supérieur au cours actuel. Peut-être que le capital aurait été mieux "alloué" dans une expansion hors-Québec où dans le commerce en ligne... just saying...