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Concentration du portefeuille

Quel est votre rapport face à la diversification?

Combien de titres préférez-vous détenir? 

Est-ce qu'il y a des secteurs que vous évitez? 


____________


Pour ma part, j'ai 16 titres en portefeuille, mon top 5 compte pour 65% et mon titre le plus important pour 25%. 

Je trouve qu'on utilise mieux notre temps en ayant un portefeuille concentré.

Je n'évite pas de secteurs en particulier, sauf pour ce qui est des financières.

Réponses

  • 17 Réponses trié par Votes Date
  • Question intéressante!

    Je n'ai pas de règle dans le genre «je veux posséder X nombre de titres». Tout est relatif à mon évaluation de chaque opportunité et mon niveau de confiance en l'avenir de l'opportunité en question. J'ai remarqué cependant que j'ai tendance à détenir un peu plus de titres que j'en détenais avant de commencer à travailler dans le domaine.

    J'ai une quinzaine de titre mais plusieurs positions marginales. Mes 5 plus grosses font 70% du portefeuille. Ma position la plus importante flirte avec le 30%.

    Je ne m'impose pas de règle de secteur à éviter mais je n'investirais pas dans quelque chose que je ne suis pas capable de comprendre suffisamment bien. Je n'aime pas non plus investir dans une entreprise dont la performance dépend beaucoup de l'évolution des prix d'une commodité sur le marché.

    Pourquoi éviter les financières?
  • Très similaire à vous. 16 titres, mon top 5 pour 62%, ma plus grosse position à 17% environ et quelques positions un peu marginales. Pas trop de règles, mais pas trop de commodité et contrairement à Bruno, pas d'or! Je n'aime pas beaucoup les pharmaceutiques et tous les minières en général.
  • 18 tires et le top 5 représentent 50% de mon portefeuille. Mes 5 plus petites positions au total font 15%. Jamais de minières et quossins du genre. Mes préférés vont au détaillants en croissance car je les comprends très bien.
  • En ce moment j'ai 5 titres mais c'est surtout parce que j'ai moins de temps pour faire de la recherche alors à mesure que la bourse monte, je ne conserve que mes titres qui demeurent sous-évalués ce qui concentre mon portefeuille.

    Comme jf j'évite les minières, et les pharmaceutiques parce que j'y comprend rien.  J'évite aussi les jeux vidéos parce que j'y comprend quelque chose :))  Et finalement j'évite le secteur de la mode parce que ça va trop vite pour moi et je suis pas capable de suivre (je me fais vieux ?).


  • 10 titres, aucun titre dans le secteur minier ou lie aux prix des ressources.
  • j'ai 5 titres, mon plus gros pèse 33 %. J'évite les pharmaceutique/biotechnologies et les entreprises controversés.
  • Ma concentration va trahir mon âge !!! J'ai 28 titres. Je vise à réduire un peu mais j'hésite à me mettre une position complète (5%) dans des titres moins "blue chips" ou que je suis un peu moins en confiance. 60% de mon portefeuille est investi aux US, dans un REER US. Rien dans le cyclique, énergie ou matériaux, ni dans les micro, pcq pas d'info ni de suivi sur les titres. Mon plus gros titre, Home Capital, pour 8% de mon portefeuille. J'ai plusieurs titres autour de 5%.

    Avec de plus grosses concentrations, je serais stressé. Comment faites vous pour bien dormir sans craindre le décrochage d'une grosse position et son impact sur le rendement de votre portefeuille ?

    L'âge et les objectifs de placement sont sûrement un facteur très important. À mon âge, je serais téméraire de "jouer" mon fonds de pension sur quelques titres. Le nombre de compagnies dans lequel je suis investi diminue le risque et la volatilité de mon portefeuille qui est 100% en actions.
  • Bernard,

    Quel est ton horizon de placement?
    Pourquoi estimes-tu nécessaire de diminuer la volatilité de ton portefeuille?
    Quelle est ta définition du risque?
  • 23 positions tous portefeuilles confondus. Une position représente 23%, les autres varient entre 2 et 6%. Ça reste assez volatile, à cause de la position plus lourde, mais je suis prêt à vivre avec ça.
  • Bonjour Pierre Olivier

    Mon horizon de placement , il est à la fois à long terme mais aussi à court terme puisque je suis rendu à un âge où je commence à décaisser.

    Je ne garde jamais de liquidités dans mon portefeuille. Cela ne rapporte rien. Donc,quand je décaisse, je préfère bien sûr vendre un titre pleinement évalué, qui m'a rapporté un gain. Décaisser quand le marché boursier est baissier, si j'ai un portefeuille très concentré, peut être très coûteux, car mon choix, à savoir quel titre je peux vendre, devient restreint.

    le risque, voilà une grosse question. Pour moi, Il y a plusieurs risques en investissement, des risques qui peuvent tous nous coûter très cher. Il y a celui d'être investi en liquidités ou en obligation, et ainsi de se retrouver avec des rendements sous l'inflation ou à peine plus haut. Il y a le risque de se laisser tenter par le "market timing". Vouloir prévoir le marché, c'est comme jouer aux échecs avec un ordinateur. Bonne chance. C'est d'être dans le marché boursier, sans savoir ce qu'on fait, ou d'y être en étant trop sûr de ce qu'on fait. C'est vouloir le coup de circuit, et le gros rendement à court terme. Tant mieux quand on en a un, il compense pour nos erreurs et nous rapporte gros, mais vouloir aller trop vite nous fait faire des erreurs. Mon objectif, c'est simplement (mais c'est pas si facile) de battre les indices.

    le risque c'est aussi se retrouver avec des perdants permanents : beaucoup de gens, qui avaient même laissé leur emploi pour faire du Day Trading un peu avant l'an 2000, ont tout perdu avec les technos. J'ai connu quelqu'un qui a tout misé sur Nortel, pcq il avait tellement baissé. Il valait alors autour de $80 !!! D'autres ont encore des actions de Bombardier acheté à $25, il y a 15 ans. A l'époque, le titre montait vers des hauts toujours plus hauts. J'ai moi-même acheté Blackberry un mois ou deux avant de réaliser qu'il perdait la bataille et, bien sûr, le marché l'avait vu avant moi. J'ai aussi acheté Jean Coutu, avant qu'il se plante aux US. Rona, quand il était un leader de la rénovation. Il y a tant d'exemples de compagnies inscrites en bourse qui font perdre de l'argent aux investisseurs, de manière permanente ou sur de très longues périodes. Je n'aurais pas apprécié avoir 25% de mon capital dans un ou l'autre de ces titres.

    Le risque ultime, c'est le crash de l'économie mondiale et du système capitaliste car à ce moment, même les meilleurs compagnies vont dégringoler. Mais c'est un risque avec lequel je vis bien. 2008 a été pour moi un très bon test. J'ai réfléchi, changé mon approche de l'investissement, mais je suis toujours resté investi.

    Finalement, le risque le plus dangeureux, c'est nous-même. C'est ce qui me fascine dans le marché boursier. Bien sûr, il y a l'argent qu'on peut y faire ou y perdre, mais il y a aussi comment on peut apprendre -ou non- sur nous : notre émotivité, notre rationalité, notre calme devant la tempête, notre impatience, notre ouverture à se remettre en question, notre capacité à réfléchir, à revoir nos méthodes, à reconnaître nos erreurs, notre humilité (ou le contraire), notre cupidité, nos insécurités, notre confiance, ou trop grande confiance, en nous, etc.

    En passant, merci pour tes présentations toujours intéressantes au canal Argent.
  • août 2014 modifié Vote Up0Vote Down
    Rebonjour Bernard,

    Merci pour ce commentaire très intéressant!

    Si je comprends bien, tu es investi à 100% en actions et tu fais un certain arbitrage pour vendre tes positions les plus chères lorsque tu as besoin de faire des décaissements.

    Personnellement, je vois un certain risque (ie: probabilité de perdre du capital de façon permanente) à investir de l'argent que tu aurais besoin par exemple dans 1 année. Si par exemple dans 6 mois il devait y avoir une correction ou une crise quelquonque, tu serais alors pris pour vendre à un bien mauvais moment!

    Je ne suis évidemment pas dans tes chaussures mais il me semble que si je vivais exactement la même situation, je me contenterais d'investir en bourse seulement l'argent que je n'ai pas besoin à court ou moyen terme. À moins que le % du portefeuille qui est décaissé chaque année soit extrêmement bas et qu'une baisse de 30-40% ne change absolument rien à ton niveau de vie.

    Est-ce qu'en 2008, tu effectuais des décaissements à ton portefeuille? Si oui, comment as-tu géré la situation?

    Content de voir que tu apprécies nos présentations à Argent! :)

    Ps: il est vrai que nous sommes bien souvent notre plus gros risque. Avoir la bonne attitude est déterminant en investissement.
  • effectivement, mon niveau de décaissement est relativement marginal. et, quand j'en ai besoin, je peux aussi attendre quelques semaines ou plusieurs mois pour vendre un titre. Et oui, depuis 2008, j'ai décaissé à perte et le temps où je serai financièrement autonome et prêt à financer une retraite prend plus de temps. mais, de toutes façons, j'aime trop mon travail pour arrêter. J'ai du plaisir à ne plus travailler à temps plein, et plus de plaisir quand je suis au travail.
    Par contre, je considère que la loi de la moyenne joue en faveur d'un décaissement au besoin, si on est pas en urgence. Et, dans un marché baissier, avec plus de 20 titres, on en trouve toujours un qui fait mieux et qu'on peut vendre sans trop de perte.
    Maintenir une liquidité permanente coûte 10% par année, en moyenne sur le long terme, vs.rester investi. Je préfère de loin une marge de crédit que je paierai au besoin et, pour ceux qui ont la chance d'avoir une marge hypothécaire, à un taux nettement inférieur. Mais je suis conscient qu'un gestionnaire de portefeuille ne peut conseiller cela à ses clients, sans se faire dire qu'il est téméraire et "dangeureux". Chacun y va avec sa zone de confort.
  • @bernard
    Pourquoi absolument vendre un gagnant si vous devez vendre un titre?
  • Il ne vend pas un gagnant, il vend ce qui lui paraît "surévalué" ou moins "sous-évalué" si j'ai bien compris.
  • effectivement, mon niveau de décaissement est relativement marginal. et, quand j'en ai besoin, je peux aussi attendre quelques semaines ou plusieurs mois pour vendre un titre. Et oui, depuis 2008, j'ai décaissé à perte et le temps où je serai financièrement autonome et prêt à financer une retraite prend plus de temps. mais, de toutes façons, j'aime trop mon travail pour arrêter. J'ai du plaisir à ne plus travailler à temps plein, et plus de plaisir quand je suis au travail.
    Par contre, je considère que la loi de la moyenne joue en faveur d'un décaissement au besoin, si on est pas en urgence. Et, dans un marché baissier, avec plus de 20 titres, on en trouve toujours un qui fait mieux et qu'on peut vendre sans trop de perte.
    Maintenir une liquidité permanente coûte 10% par année, en moyenne sur le long terme, vs.rester investi. Je préfère de loin une marge de crédit que je paierai au besoin et, pour ceux qui ont la chance d'avoir une marge hypothécaire, à un taux nettement inférieur. Mais je suis conscient qu'un gestionnaire de portefeuille ne peut conseiller cela à ses clients, sans se faire dire qu'il est téméraire et "dangeureux". Chacun y va avec sa zone de confort.
    Pourquoi dire que maintenir une liquidité permanente coûte 10% par année? Si tu décaisse un montant marginal de 2% et que tu fais un rendement de 20%, ça ne coûte que 0,004% par année selon mes calculs. 
  • Bruno,

    Ismile résume bien ce que j'essaie de faire, quand j'ai besoin de liquidités. Effectivement, j'évite de vendre des gagnants, à moins de croire à une surévaluation du titre.

    Un exemple de titre que je pourrais vendre actuellement : Magna. Un titre qui a plus que doublé depuis que je l'ai acheté. J'en ai vendu une partie, je vais eventuellement vendre ce qu'il me reste. J'ai d'autres titres dans le secteur dont je crois plus au potentiel futur. Un autre exemple : Home Capital. un titre que je veux garder mais, éventuellement, si j'ai besoin de liquidités,je peux encaisser des profits alors que le titre a plus que doublé depuis que je l'ai acheté. Et cela ne m'empêchera pas de continuer à profiter de la croissance du titre.

    Je me tiens un registre, a contrario, des titres que je vends et achète. Combien j'aurais gagné, ou perdu, si j'avais gardé un titre que j'ai vendu moins le même calcul avec le titre avec lequel je l'ai remplacé. C'est très instructif et, parfois, les performances ressemblent, du moins à court terme, aux chouchous et rejets de ce blogue !!!

    Sam, tu as raison. cela dépend si on calcule le rendement sur l'ensemble du portefeuille ou sur la portion liquidité. Personnellement, je n'en garde pas mais je peux très bien comprendre qu'on préfère en avoir.

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