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Et aujourd’hui, à quoi ressemble votre vie?
J’habite dans un magnifique penthouse que je loue dans le Vieux-Montréal. J’ai la liberté de faire mes propres horaires, et je mange tous les soirs dans de bons restaurants. Il m’arrive de partir à Paris ou à Vegas, trois jours en classe affaires pour aller souper avec un ami. Je me rends à Québec en jet privé. Je conduis une Audi S5 et je viens de m’acheter un VUS de Porsche. Je peux engager des chefs qui cuisinent pour moi et mes amis. J’ai un styliste, des entraîneurs privés et je me fais masser trois fois par semaine. J’espère avoir un jet privé d’ici mes 40 ans, une Ferrari ou une Lamborghini dans un proche avenir. Cette année, j’espère recourir au service d’un chauffeur, car je perds trop de temps en conduisant. Mais pour le reste, je suis une fille simple. Mon bonheur passe par les gens et les moments qui me font vivre des émotions.
Réponses
C'est vrai qu'il y a de la chance et des opportunités dans la vie. Je ne le nie pas aucunement. Mais il faut également savoir créer sa chance, mettre toutes les chances de son côté et saisir les opportunités. Se battre, prendre des risques, sortir de sa zone de confort, bien se connaître et s'autoévaluer, lire la situation pour s'avoir quand s'en aller d'une situation sans issue, se créer un réseau, se trouver les alliés et les partenaires nécessaires à l'atteinte de nos buts, exploiter les forces des autres, travailler sur ses propres faiblesses... Pleins de points qui, en en combinant quelques uns, permettent de saisir les opportunités.
Par exemple, un avocat a plusieurs façon d'aller chercher un revenu de 300 000$ par année. Il peut soit avoir de très bonnes notes à l'école pour être recruter par un gros cabinet qui va lui demander de travailler 85 heures semaines, il peut travailler dans un plus petit cabinet et devenir associé, il peut retourner sur les bancs d'école à temps partiel pour aller se chercher un titre de fiscaliste et une maîtrise en juricomptabilité et être payé très cher pour déceler les fraudes. Si on compare ces 3 profils à un avocat qui ne s'est pas démarqué dans ses études et ne cherche pas à se démarquer à aucun point de vue et qui n'a pas eu le choix de travailler pour l'aide juridique, le salaire moyen des trois premiers candidats est 10 fois supérieur au quatrième candidat.
C'est vrai que les hautes études ne sont pas faites pour tout le monde, mais il est possible de faire un très bon salaire avec des études moindres mais énormément de coeur au ventre. Se sortir 100 000$ en construction ou en tant qu'infirmière c'est possible pour celui qui est prêt à faire le sacrifice de travailler 60 heures par semaines (du moins je crois). Les mineurs qui s'éloignent de leur famille 2 semaines sur 3 gagnent également plus de 100 000$. Il est possible de se développer une expertise comme tatoueur qui fera en sorte que l'on sera prêt à nous payer des centaines de $ par heure travaillée.
C'est ce qu'il explique dans son livre. Quelles sont les sacrifices qu'un être humain moyen n'est pas prêt à faire que toi tu es prêt à faire? Qu'est ce qui te démarque par rapport aux autres?
Par la suite, il est possible de gagner un side line en étant habile de ses mains en flippant des maisons ou en rénovant soi-même ses blocs appartement, en bûchant du bois, en faisant des ménages ou des courses pour Doordash ou Uber. Un tempéramment vendeur pourrait permettre à quelqu'un de faire beaucoup d'argent en vendant des produits Tuperware ou des jouets érotiques. Il est possible de créer des applications ou des jeux vidéo durant ses temps libre. Même si le projet ne lève pas, il y des apprentissages importants pour un ingénieur qui pourrait lui permettre d'appliquer sur un poste que son compatriote qui passe ses temps libres à jouer à des jeux vidéo ne pourrait pas obtenir. Peut-être changer la vocation de son duplex pour le louer sur la plateforme AirBNB pourrait doubler la rentabilité attendue et payée au moment de l'achat. Il faut savoir trouver les opportunités et les exploiter.
Malgré tout ça, je ne nie pas qu'il y a des gens qui l'ont plus facile que d'autre. C'est sans doute plus facile de devenir président d'un géant en télécommunication quand ton père possédait plus de 50% des actions avant de te les léguer que lorsque tes parents t'on fait dans le but d'augmenter la pension mensuelle d'aide sociale qu'ils recevaient. La vie est ainsi faite et il faut s'y faire plutôt que de s'appitoyer sur son sort.
Déjà en passant tes temps libres à analyser des titres boursiers, tu rentabilises ton temps et ta passion bien plus que la majorité des gens.
https://www.lapresse.ca/affaires/2021-11-02/jonathan-duhamel-dit-avoir-arrete-de-jouer-au-poker-avant-de-tout-perdre.php
De l'aveux même de Duhamel, sa plus grande victoire était similaire à gagner à la loto... Cette mode du poker a fasciné bien des jeunes hommes dans la dernière décennie mais elle semble avoir avoir beaucoup diminué dans les dernières années.
Liberté de faire ce qui nous passionne, dans un travail ou non, de se sentir utile, d'aimer et d'être aimé pour qui on est (pas juste pour son $), d'étre fier de qui on est et de ce qu'on en fait. Liberté aussi d'apprécier ce que l'on a vs courir après la prochaine bebelle.
Est-ce qu'on peut être libre dans une vie qui donne beaucoup d'importance à la consommation de biens de luxe ? Ne devient-on pas alors prisonnier ? Prisonnier du désir trop rapidement satisfait, et d'autant plus éphémère ; prisonnier du prochain désir d'une liste infinie , prisonnier de l'image que je veux projeter et de laquelle je suis aussi prisonnier.
Je lui souhaite une vie simple mais ... un jet privé... bof.
Et du bon ski à Tremblant. Ça s'en vient.
Avec la popularité du poker depuis 15 ans, c'est possible qu'au fil du temps le niveau moyen des participants, tant ceux sur internet que ceux qui font des tournois a augmenté et ça fait en sorte que quelqu'un qui était très bon en terme absolu et relatif il y a 15 ans est possiblement moins bon en terme aujourd'hui en terme relatif.
Évidemment qu'il y a des enjeux dans ce domaine, mais cette Pauline ne considère pas l'humain derrière et c'est bien tordu et dégoûtant comme approche. De toute façon, l'appât du gain rapide...ça prend souvent un visage moche.
Dans ma tête ça me dit: Les clients doivent avoir des gros frais de gestion.
Quand les millionnaires vivent comme des milliardaires, c'est ça que ça donne.
https://www.lapresse.ca/cinema/2021-09-22/les-premieres-images-de-norbourg-sont-devoilees.php
On a vraiment plus rien à envier à Hollywood ;-)
Je me souviens d'une comparaison de Peter Lynch entre le poker et la bourse qui m'avait marqué dans son livre. Plus il étudie une compagnie, plus il connait de carte sur la table. Et chaque nouvelle information sur la compagnie est l'équivalent d'une carte retournée. Cela étant dit, ça lui donnait une idée sur la probabilité de succès de son placement.
https://www.985fm.ca/nouvelles/economie/441840/le-cas-pauline-cauchefer-et-autres-histoires-a-succes
C’est un peu le problème avec les gens qui sont trop à gauche: tout ce qui est essentiel devrait être gratuit. Santé, éducation, garderie, logement. Le problème c’est que ce n’est pas gratuit. Ça prends des investissements et des travailleurs pour obtenir ces services. Et là arrive la pensée magique : le gouvernement va s’occuper de tout ça. On se ramasse avec des services mal gérés et des travailleurs sous payés. Tant que la main d’œuvre était abondante çà allait mais là on commence à voir les limites de cette façon de faire
Dans un réel marché de la location de logements compétitif, le prix du marché est à l'équilibre et il y a un certain taux de vacance ce qui fait que personne n'a intérêt à laisser un logement se délabrer. Les prix des loyers payés par les locataires suivent les loyers du marché ce qui fait en sorte que les locataires n'ont pas de surprises lorsqu'ils louent un nouveau logement après avoir resté longtemps à leur ancien logement.
Je me souviens avoir assisté à une présentation de Pure Multi-Family REIT, un REIT canadien qui possédait des immeubles locatifs au Texas. Dans cet état, la règlementation en matière de location de logements est très légère et cela a naturellement comme impact de stimuler l'investissement. Le résultat est que les immeubles ce REIT étaient vraiment assez beaux comparativement à ce qu'on a au Québec; bon c'était quand même une présentation pour les investisseurs, mais tout de même.
Également, j'ai déjà rencontré un gestionnaire en investissement immobilier d'un grand gestionnaire de fonds de pension et je lui ai demandé pourquoi tout comme Ivanhoé Cambridge, son fonds n'investissait pas dans l'immobilier résidentiel au Québec, mais qu'il le faisait dans certains états américains. Il m'a dit que la règlementation rendait la chose peu intéressante et qu'il suspectait qu'Ivanhoe avait probablement la même opinion que lui. Imaginez, la très vertueuse Caisse de dépôt, celle qui à l'heure actuelle a sauté à pleins pieds dans le bandwagon de l'ESG ne veut même pas se tremper l'orteil pour investir dans de nouveaux immeubles à logement locatif au Québec et indirectement aider les locataires alors qu'il y a une grosse pénurie de logements.
Pour finir, voici le premier paragraphe d'un rapport sur l'état du marché locatif au Québec datant du début des années 2000. une recherche rapide m'a permis d'apprendre que la Loi sur le Tribunal administratif du logement est entrée en vigueur en 1979, il y avait certes de la règlementation sur le contrôle des loyers, mais ça devait être plus limité.
http://www.habitation.gouv.qc.ca/fileadmin/internet/publications/0000021164.pdf
Se pourrait-il qu'avant 1979, les promoteurs aient construit beaucoup d'unités locatives et qu'à partir de 1979, la règlementation les ait un peu refroidis, mais qu'on se soit tout de même ramassé avec un stock de logements locatifs accumulé au fil du temps qui nous a amenés à un marché de location assez favorable pour les locataires au début des années 90? Je n'ai pas lu le rapport et il y a sans doute d'autres variables qui entrent en ligne de compte, entre autres une grave crise immobilière au début des années 90 qui a sans doute fait diminuer les investissements dans les nouvelles constructions pendant un certain temps et ainsi fait augmenter le taux d'inoccupation après 1990, mais je pense qu'il y a quand même un certain lien à faire.