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Évaluation du marché

Réponses

  • 19 Réponses trié par Votes Date
  • Intéressant iSmile. Toutefois, on est plutôt habitué de regarder les dates allant croissant de gauche à droite, y a-t-il une raison pourquoi tu l'as fait comme ça?
  • Si je comprends bien ton graphique, le marché était très dispendieux en ... janvier 2009 !?!?
  • @Ismile, Quelle influence ce graphique a-t-il dans ta façon d'investir?
  • janvier 2015 modifié Vote Up0Vote Down
    Si je comprends bien ton graphique, le marché était très dispendieux en ... janvier 2009 !?!?
    C'est justement ça que je trouvais bizarre. Contrairement à ce que je pensais, un P/E démesurément élevé précèderait une forte remontée boursière. ???
  • Les deux graphiques suivants sont intéressants. Le premier montre qu'il n'y a pas de correlation à court terme. Cependant, le deuxième semble montrer une corrélation avec le P/E10 (moyenne 10 ans) :



  • janvier 2015 modifié Vote Up0Vote Down
    @Ismile, Quelle influence ce graphique a-t-il dans ta façon d'investir?
    @polangevin. Pas beaucoup d'influence, si ce n'est de mieux comprendre une relation que l'on fait souvent entre les deux, comme un sophisme : Le P/E du S&P 500 est élevé, donc on est sur le bord d'un marché baissier. Alors que ça semble faux.

    @jfmorissette. J'ai juste pas trié les données sources dans l'ordre habituelles.
  • Faut aussi considérer que le dénominateur du p/e est déprécié en période de récession. 
  • Le ratio-cours bénéfice n'est qu'un ratio parmi tant d'autres. De plus, il faut vraiment avoir une approche ''Top-Down'' pour se servir de ce genre de statistique pour investir. Je crois que si on veut en faire l'analyse, on doit également mettre en perspective les taux d'intérêt et la croissance futur des bénéfices des entreprises.

    Actuellement, les taux d'intérêts sont à un bas; on ne peut donc pas vraiment faire de comparaisons avec aujourd'hui et 1980. Par contre en 1980, si on croyait que le monde occidental allait finir par se sortir de l'inflation monstre qui y prévalait, on pouvait prévoir une expansion des multiples pour le futur en rapport avec une baisse des taux d'intérêts et de l'inflation. Dans un environnement dans lequel les banques centrales inondent les marchés de liquidités, c'est normal de voir les évaluations de faire gonfler. Camil Samson et Réal Caouette en seraient bien heureux!

    Pour ce qui est de la croissance futur des bénéfices, les marges bénéficiaires et la part des profits dans le PIB américain n'a jamais été si élevé depuis la Deuxième Guerre Mondiale. Est-ce soutenable?

    De plus, une part importante de la croissance des BPA des entreprises américaines provient des rachats d'actions qui sont dans plusieurs cas financés avec de la dette. Est-ce supportable à long terme? 

    Un autre point à observer serait de comparer l'état des finances publiques ainsi que la démographie. Moins un pays est endetté et plus il est jeune, plus on peut s'attendre à un taux de croissance économique élevé et une croissance des bénéfices des entreprises élevée. Ainsi un ratio C/B de 20 en 1910 est beaucoup plus intéressant qu'un ratio C/B de 20 aujourd'hui, si on fait abstraction de la situation monétaire.

    Bref, quand on fait du ''stock picking'', je crois qu'on ne devrait pas porter attention à ce genre de choses et si l'on fait du ''Top-Down'' je ne crois pas que l'on puisse vraiment comparer les ratios P/E d'hier avec ceux d'aujourd'hui.
  • Le ratio-cours bénéfice n'est qu'un ratio parmi tant d'autres. De plus, il faut vraiment avoir une approche ''Top-Down'' pour se servir de ce genre de statistique pour investir. Je crois que si on veut en faire l'analyse, on doit également mettre en perspective les taux d'intérêt et la croissance futur des bénéfices des entreprises.

    Actuellement, les taux d'intérêts sont à un bas; on ne peut donc pas vraiment faire de comparaisons avec aujourd'hui et 1980. Par contre en 1980, si on croyait que le monde occidental allait finir par se sortir de l'inflation monstre qui y prévalait, on pouvait prévoir une expansion des multiples pour le futur en rapport avec une baisse des taux d'intérêts et de l'inflation. Dans un environnement dans lequel les banques centrales inondent les marchés de liquidités, c'est normal de voir les évaluations de faire gonfler. Camil Samson et Réal Caouette en seraient bien heureux!

    Pour ce qui est de la croissance futur des bénéfices, les marges bénéficiaires et la part des profits dans le PIB américain n'a jamais été si élevé depuis la Deuxième Guerre Mondiale. Est-ce soutenable?

    De plus, une part importante de la croissance des BPA des entreprises américaines provient des rachats d'actions qui sont dans plusieurs cas financés avec de la dette. Est-ce supportable à long terme? 

    Un autre point à observer serait de comparer l'état des finances publiques ainsi que la démographie. Moins un pays est endetté et plus il est jeune, plus on peut s'attendre à un taux de croissance économique élevé et une croissance des bénéfices des entreprises élevée. Ainsi un ratio C/B de 20 en 1910 est beaucoup plus intéressant qu'un ratio C/B de 20 aujourd'hui, si on fait abstraction de la situation monétaire.

    Bref, quand on fait du ''stock picking'', je crois qu'on ne devrait pas porter attention à ce genre de choses et si l'on fait du ''Top-Down'' je ne crois pas que l'on puisse vraiment comparer les ratios P/E d'hier avec ceux d'aujourd'hui.
  • janvier 2015 modifié Vote Up0Vote Down
    Ok erreur
  • @iSmile

    Cela prouve qu'une grande partie du rendement total réel à long terme des indices (plus-value + dividendes - inflation) provient des dividendes. 

    Ici, le DJI en grames d'or démontre qu'en terme réel le DJI a été multiplié par 4,5 fois sur 110 ans, ce qui est environ une appréciation réelle composée d'un peu plus de 1% par année.
  • janvier 2015 modifié Vote Up0Vote Down
    Voilà ce que je voulais présenter. Notez que ça tient compte de l'inflation :

  • Un article intéressant sur le rôle de la démographie dans l'évolution des taux d'intérêt:

  • Un article intéressant sur le rôle de la démographie dans l'évolution des taux d'intérêt:

    Super article, ça m'apparait tout à fait logique aussi. Existe-t-il des études à long terme sur plusieurs pays?
    Je regarde rapidement la démographie du Japon de '95 ressemble à celle du Canada d'aujourd'hui (la masse de la population passe dans les 45-50...)
  • @louisclement ;

    La différence c'est qu'au Canada, les jeunes souhaitent encore vivrent en couple. Ce qui n'est pas le cas pour plusieurs jeunes japonais. 

    Indirectement, la sexualité est un important moteur de croissance économique...


    L'idée de se marier et de fonder une famille semble présenter de moins en moins d'attrait pour les jeunes Japonais des deux sexes. Selon l'Association de planning familial japonaise, 36% des garçons ayant entre 16 et 19 ans, n'ont «aucun intérêt» pour le sexe.

    Selon une autre étude menée par l'Institut national japonais sur la population et l'organisme de Sécurité sociale, un quart des personnes non mariées agées de trente ans et plus, hommes ou femmes, n'ont jamais eu de relations sexuelles. La même étude montre que 60% des hommes et 50% des femmes non mariés n'ont pas d'amis du sexe opposé.

  • Ils sont fous...se passer de la sexualité!!!
  • Ils sont fous...se passer de la sexualité!!!
    1 mot : Internet
  • @pbergeronbelanger

    Ce n'est mon genre de transaction, l'or et le pétrole ont des fondamentaux complètement différents. J'investis dans des producteurs aurifères, mais pas dans la commodité directement. 
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