Il y a plus d'un mois, j'ai publié un article sur mon blog en expliquant les différentes réticences des Français à ne pas allouer une partie de leur épargne sur le marché actions.
Les Québécois ne sont pas plus reconnus comme des investisseurs boursiers. Je n'ai pas de chiffres mais je crois que parmi les 50 états américains et les 10 provinces canadiennes, j'ai l'impression que le patrimoine boursier des Québécois arrive au dernier rang.
-Les Québécois sont très averses aux risques. Ils sont sur-assurés pour rien
-Il y a un vieux fonds de mentalité judéo-chrétienne qui dit qu'on est né pour un petit pain
-La démonstration de richesse entraîne de la convoitise et de la jalousie.
-Encore aujourd'hui, l'argent est un sujet tabou.
-Quelqu'un qui réussi sera vu comme un crosseur. Aux USA, cette même personne sera admirée de ses pairs.
Ceci étant, je ne crois pas que le reste du Canada soit réfractaire aux marchés boursiers. Le Québec a une mentalité unique de peuple distinct.
Je ne connais pas les statistiques sur le pourcentage de Canadiens qui détiennent des actions directement, mais je crois qu'ici ça dépend des milieux qu'on fréquente. Au Canada, je ne constate pas que les médias font de la propagande. Je ne crois pas qu'il y ait de grandes différences en litératie financière entre les différents pays occidentaux; dans chaque pays, il y a des gens qui connaissent ça et d'autres pas.
Avec l'éthique protestante, on pourrait penser que les protestants épargnent plus. Au Canada, les sondages montrent que les anglophones sont plus attirer vers l'épargne et ont un meilleur niveau de litéracie financière que les francophones, mais la différence n'est pas énorme. Si on compare les Québécois avec les Américains, je crois qu'on a pas avoir honte, car ici même si plusieurs Québécois considèrent l'immobilier résidentiel comme un ''bon placement'' on est jamais tombé dans le même panneau que les Américains.
Au Canada, avec le REER et le CÉLI, les gens ont beaucoup d'incitatif fiscaux, on peut aussi investir sur marge et déduire nos intérêts en contrepartie de nos revenus. Au Québec, on a le programme RÉA; durant les années 80, alors qu'il était plus souple, il a permis à plusieurs entreprises québécoises d'entrer en bourse et d'attirer plusieurs épargnants à s'y intéresser. On a aussi des fonds de travailleurs. Ici on est aussi chanceux de ne pas avoir d'impôts sur la fortune comme c'est le cas en France, d'ailleurs, c'est vraiment un impôt stupide que vous avez.
@Sam : J'ai l'impression que le Québec comme la France a un problème avec l'argent.
@BrunoGenereux : Le milieu social est un paramètre que je n'ai pas pris en compte lorsque j'avais écrit mon article. Cela mérite une grande réflexion. Quant à l'impôt sur la fortune, ça fait fuir les riches Français puis le gouvernement perd un de leurs principaux contributeurs de leurs recettes fiscales.
Réponses
@Sam : J'ai l'impression que le Québec comme la France a un problème avec l'argent.
@BrunoGenereux : Le milieu social est un paramètre que je n'ai pas pris en compte lorsque j'avais écrit mon article. Cela mérite une grande réflexion. Quant à l'impôt sur la fortune, ça fait fuir les riches Français puis le gouvernement perd un de leurs principaux contributeurs de leurs recettes fiscales.
Cordialement.