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Meilleur gestionnaire

Bonjour, je suis nouveau sur le forum et j'aimerais avoir votre opinion. Ça fait 15 ans que je suis le marché boursier de près... J'ai fait affaire avec un banque privé et par la suite j'ai gérer mes actif moi même. Par manque de temps et l'ampleur de mon portefeuille, j'aimerais laissé une partie de la gestion de actif à un firme. J'hésite entre Medici, le fond barrage, Giverny,Tonus Capitale et Côte 100??? D'après vous est ce que je serais mieux de laisser la gestion à un gestionnaire ou de faire affaire avec les cinq qui sont d'après moi les meilleures. Pour ce qui est de côte 100, je suis moins intéressé etant abonné à leur lettre et je suis leur recommandation par la suite...
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Réponses

  • 369 Réponses trié par Votes Date
  • Le titre de leur lettre annuelle : "Entre être téméraire ou conservateur, nous préférons ce dernier" et, dans leur lettre : "nous nous efforçons d’investir dans les titres qui sont boudés, tout en laissant de côté ceux qui sont fortement prisés par le marché". Pourtant, ils ont seulement 8 titres dans leur portefeuille, dont 7 en technologie, presque tous des FAANG. Décidément, je ne comprends pas la cohérence de ces gestionnaires, entre ce qu'ils disent et ce qu'ils font.
    Enfin, ils comparent leur rendement au SP500. Ne devraient-ils pas plutôt le comparer au NASDAQ ? 25% après frais vs 43% pour le ETF XQQ (NASDAQ en $ CDN). Mais, pour être honnête, ils n'ont pas toujours été pleinement investis.
    Je n'aime pas critiquer pour critiquer mais là, pour moi, il y a des limites. Mais peut-être que je ne comprends pas ???
  • Les Giverny et Medici sont des gestionnaires de type croissance et leur baisse est plus similaire aux indices. Je trouverai pas ça drôle faire affaire avec un gestionnaire privé et avoir ce genre de résultat. Surtout quand tu subis 100% de la perte mais récolte seulement 80% de la hausse. 


  • Je ne sais pas si c'est le cas pour Barrage mais habituellement il n'y a pas de frais de gestion pour les comptes qui sont à pertes depuis l'ouverture. L'expression anglaise c'est "high water mark". Tant que le compte est sous le capital investi plus x% par année il n'y a pas de frais de surperformance.

    Je n'aime pas cette structure de frais avec le concept de surperformance. Ça encourage les gestionnaires à prendre des risques pour maximiser les frais. Si ça fonctionne le gestionnaire a d'énorme revenu et si ça ne fonctionne pas le client a d'énormes pertes et le gestionnaire encaisse quand même son 2%.
  • Le rendement de 2021 chez Barrage Capital est sorti il y a quelques jours: 15,7%. Depuis leurs débuts le rendement moyen annualisé est à 17,99%, légèrement inférieur au S&P500 (18,83%).  

    Selon ce que je comprends, la firme semble générer des rendements supérieurs à celui du S&P500, mais comme ils facturent 20% de ce qui excèdent 5% de rendement, la sur-performance par rapport à l'indice leur profite surtout à eux et non pas à leurs clients...

    En effet, ils ont besoin de générer des rendements avant frais d'environ 22,5% pour que leur client obtienne 18% après frais (3,5% de frais de performance dans ce cas-ci et 1% de frais de base).

    Très difficile de battre l'indice avec une telle politique de frais de gestion pendant une période avec des rendements aussi élevés...
  • philrancourt a dit :
    CycliK a dit :
    MarioP a dit :
    Si tu prends l’exemple du forum, la crowd de notre univers est probablement représenté par le portefeuille des chouchous. S’il y a une chose que nous démontre ce portefeuille c’est que ce n’est jamais le plus performant. Les idées les plus payantes sont celles que l’on a trouvées avant qu’elle ne soient populaires 
    c'est vrai et je ne veux pas détourner le fond. Mais le portefeuille chouchou a quand même surperformé les indices -au moins les trois dernières années- si je ne me trompe pas..
    Plutôt pas mal comme crowd :)
    Bonne année!
    Bien vu CycliK ! Et j'ajouterais que les chouchous ont réussi ça malgré le fait d'être plombé par Berkshire Hathaway et Knight Therapeutics ! :-) :-)  (désolé, je ne pouvais pas m'en empêcher...)
    J'avais gardé ce post en note pour pouvoir dire un jour : Une chance que les chouchous 2022 ont Berkshire et Knight (toutefois moi je n'ai plus Knight )  ;)
  • Je pense qu'il est important de mentionner qu'une forte proportion des gestionnaires qui sous-performent systématiquement les marchés sont des fonds communs de grandes institutions qui font du closet-indexing.

    Les gestionnaires de ces fonds ne cherchent pas vraiment à battre les marchés, mais plutôt de s'approcher des rendements offerts par le marché tout en affirmant faire de la «gestion active» et justifiant ainsi de prélever des frais forts supérieurs à ceux de la gestion indicielle.

    Si on exclut les faux gestionnaires actifs qui font du closet indexing, on peut penser que la proportion de gestionnaires actifs qui battent les marchés est quand même meilleure.

    Le point de départ d'un épargnant qui veut retenir un gestionnaire de portefeuille pour ses actifs est donc de pouvoir faire la différence entre un «closet indexer» et un vrai gestionnaire actif. Ensuite, une fois qu'il a identifié 2 ou 3 vrais gestionnaires actifs, il pourra travailler à les évaluer et en sélectionner un.

    À mon avis, un épargnant a plus de chance de trouver un vrai gestionnaire actif dans une firme qui a une seule stratégie que chez une firme qui est une experte à «fabriquer» toute sorte de fonds et qui a une approche de ventes plus qu'une approche d'investissement.
     
    Cet article date de 2015 du G&M peut servir de référence en ce qui concerne le closet indexing au Canada: https://www.theglobeandmail.com/globe-investor/funds-and-etfs/funds/time-to-out-mutual-fund-industrys-closet-indexers-with-active-share/article27484440/
  • J'ai reçu hier soir la lettre semi-annuelle de Giverny Capital. Le dernier paragraphe de la lettre m'a fait penser à la stratégie utilisée par Barrage Capital: 

      "Il faut ajouter que depuis quelques années, les titres technologiques ont fait grandement mieux que les titres des autres secteurs. Et donc les gestionnaires qui ont surperformé récemment ont souvent eu tendance à avoir un grand poids alloué à ces titres; j’ai même vu, ces derniers temps, des portefeuilles de gestionnaires professionnels exclusivement composés de titres technos. Loin de nous l’idée de juger les autres investisseurs ; nous trouvons simplement qu’une telle stratégie est risquée. À nos yeux, une gestion saine du risque demeure une des pierres angulaires dans notre rôle d’intendant de vos capitaux."
  • Lemmy a dit :
    Barrage a effectivement de bons rendements, avant les frais, mais les frais facturés viennent souvent annuler leur sur-performance par rapport au marché. 
    Tout à fait d'accord avec toi, ils ne se donnent pas la vie facile en devant battre leurs propres frais de gestion élevés. 

    Il faut faire attention aussi comment les différents gestionnaires évaluent leur performance relative aux indices. Certains gestionnaires vont créer un indice synthétique basé sur la pondération (souvent subjective) du portefeuille. Or, cette façon de faire donne une certaine latitude au gestionnaire pour faire parler les chiffres en sa faveur.

    Dans le cas de Barrage ils ne se comparent pas à un indice synthétique, mais bien à DEUX indices en parallèle (S&P 500 et TSX), ce qui met la barre beaucoup plus haute selon moi.
  • Je compare les rendements de quelques gestionnaires québécois contre le rendement de du FNB iShares Core S&P 500 Index (S&P 500 en CAD; TSX:XUS) dont la première année complète d'existance est 2014. 

    Je compare seulement les rendements des gestionnaires qui affichent des rendements 100% en actions et il y en relativement peu qui rendent ces informations disponibles.

    J'estime que les gestionnaires québécois qui ne s'intéressent pas aux banques canadiennes, aux secteurs des matériaux et de l'énergie ainsi qu'à BCE, Rogers et Telus ne devraient pas inclure le S&P TSX Composite (ou un autre indice de référence) dans leur barème, mais seulement tenir compte du rendement du S&P 500 en CAD. 

    Selon mon analyse, il y a un seul gestionnaire qui a obtenu un rendement annuel composé supérieur au FNB iShares Core S&P 500 Index depuis 2014 et ce par une marge de 1,52 point de pourcentage. 

    De plus, parmi certains gestionnaires qui sous performe, je ne suis pas certain si leurs rendements affichés tiennent compte des frais de gestion. 

    Je pourrais sans doute estimer le rendement du XUS avant 2014 s'il avait existé, pour ajouter des années de rendements à ma comparaison ce qui pourrait possiblement améliorer la performance relative des gestionnaires, mais je suis un peu paresseux!

  • je ne fais pas affaires avec un gestionnaire privé, mais je respecte ce métier et les firmes et personnes qui le pratiquent avec rigueur et sérieux. Si mon propre rapport actif/capacité de gestion le justifiait, j'irai probablement avec l'une des firmes ne serait ce qu'en partie. Le cas échéant, le rendement par rapport aux indices ne serait qu'un facteur. C'est facile de juger l'historique, mais quand vient le temps de faire un choix, on le fait sur la base du style d'investissement et politiques propres à chacune de ces firmes. Sur ce point, ce premier choix est en soi discriminant et déterminant des rendements futurs, si je suis à l'aise avec une firme qui me propose un style croissance, forte composante technologique, j'assume et une part du mérite/risque viendrait de mon propre choix. Si je suis rendu à une étape de mon cycle de vie où je préfère balancer avec plus de valeur et revenu, c'est aussi un choix qui va avec les rendements et le risque associé. Bref, on ne magasine pas des rendements passés, on choisi j'imagine sur la base d'un paquet de facteurs qui font pencher pour un style ou un autre.  Maintenant avec les ETF, l'investissement sans se casser la tête est accessible à tous et c'est tant mieux, si seulement l'éducation financière suivait la même tangente, on pourrait parler de véritable démocratisation. Ça ajoute de la pression sur la gestion active, et ça aussi c'est tant mieux..
  • Très belle année pour Medici ! 
    27,8%

  • J'ai comparé les rendements annuels sur 5 ans (2013-2017), tous frais inclus, et incluant les dividendes,  de quelques gestionnaires :

    Giverny 23% (excluant les frais de gestion)

    Medici 22%

    Barrage 21% (sur 58 mois vs. 60)

    Lettre financière Cote 100 : 19%

    De mon côté je m'en tire aussi avec 19%.

    TSX 60 : 9%

    SP 500 (en $ CDN) : 16%

    Tous ceux qui étaient investis en titres US en 2013 ont bénéficié de la baisse du $CDN. Il était environ au pair à l'époque.

    On voit que tout ce monde se suit de très près. 

  • J’ai appelle et c’est bien 500k minimum
  • Driveshoe a dit :
    Mais tu es presque assuré de battre le S&P 500 à court et moyen terme sans trop te casser la tête  si tu as portefeuille avec Amazon, Netflix, Spotify, Google, Facebook.  Mon ami a un portefeuille très concentré Visa, Google et Microsoft pour un poids et 75% et il fait un rendement au moins mieux que le miens avec pas mal moins d'effort.
    Si c'était aussi facile que tu le dis, on serait tous millionnaires...

  • Driveshoe a dit :
    En effet, mais dans le contexte actuel, les FAANGN tirent le S&P 500.  Miser sur les FANGN revient à une forme d'investissement passif.  Pourquoi payer de tels frais pour ça?

    On est d'accord, le FAANG a tiré le S&P500.
    Ca, c'est ce que l'on voit quand on regarde en arrière.

    Toutefois, quand on regarde en avant, est-ce que ce sera encore le cas ?
    Est-ce que mon argent serait mieux ailleurs ?

    Pour répondre à ces questions, ca prends une bonne analyse.

    Pour quelqu'un qui n'a ni le temps, ni les compétences pour le faire,
    çà vaut la peine de payer des frais auprès d'un gestionnaire en qui il a confiance.
  • Un peu hors sujet sur le fil mais...

    Je ne suis pas certain mais je crois que la notion de titre boursier techno remonte aux années 60 (l'époque des fameux go-go stocks). À l'époque, un titre techno, c'était une entreprise faisant un "gadget" spectaculaire comme l'appareil photo Polaroid ou les imprimantes Xerox mis ils ne représentaient qu'une infime proportion de l'économie. 

    Ce n'est vraiment plus la même chose aujourd'hui. La technologie a pris une place tellement grande dans nos vies et dans l'économie que la catégorie des "titres techno" représente un univers vraiment plus vaste et diversifié en 2020 qu'en 2000 ou en 1980... Pourtant, j'ai souvent l'impression que des investisseurs ont gardé une image mentale un peu "datée" de ce secteur...

    Apple n'a pas grand chose à voir avec Constellation Software qui lui a peu de ressemblance avec Shopify qui lui n'a rien à voir avec Intuitive Surgical qui... bon j'arrête là... Il y a une variété de modèles d'affaires quasi infinie. Comparons ça aux titres énergétiques, bancaires ou pharmaceutiques... ce sont toutes des compagnies avec essentiellement le même modèle d'affaire et la seule distinction est au niveau de l'exécution (extracteur à plus bas coût pour l'énergie, meilleure r&d pour les pharma, etc.)

    J'en suis rendu à penser que la notion de "titres technos" est tellement vaste qu'elle ne veut plus dire grand chose et que c'est un peu un raccourci mental utilisé par les médias financiers et les investisseurs un peu superficiels.

    J'irais même jusqu'à dire qu'un investisseur pourrait avoir 100% de son portefeuille en techno et avoir une diversification intéressante dans l'économie réelle (je n'en suis pas là personnellement, j'ai "seulement" 60% de mon portefeuille en techno). J'irais par contre avec au moins 15 à 20 titres et une tolérance supérieure à la moyenne pour la volatilité boursière... 

    À la fin de la journée, c'est la performance économique de nos titres et notre degré de compréhension de ceux-ci qui vont établir notre niveau de rendement. Pas la diversification dans un paquet de secteurs. 

  • Il y a 15 ans, c'était donc en 2005. Le NASDAQ était alors au même niveau qu'en 1998, 7 ans plus tôt. Les investisseurs fuyaient les titres technos. Car, en 2005, le NASDA avait perdu 70 % de sa valeur, depuis son sommet, en 2000. Il a fallu 15 ans, soit de 2000 à 2015, pour que le NASDAQ retrouve son sommet de 2000.
    Il est facile de regarder un graphique, à posteriori, et de déclarer les vainqueurs. Quelles classes d'actifs seront les grands vainqueurs des 15 PROCHAINES années ???
    Bien sûr, les technos sont une tendance lourde, et c'est leur 2e tour de piste, mais depuis les 50 dernières années, il y a eu aussi d'autres tendances lourdes  : les nifty fifty, les banques, les pharmaceutiques, le pétrole, même les matériaux ont eu leurs années de gloire. À chaque fois, acheter aux sommets (que l'on identifie quelques mois après, sur les graphiques) nous amène dans les années suivantes à un rendement très souvent sous la moyenne des indices.
    Attention aux excès de confiance et aux concentrations de portefeuille qui amène, non plus que de la volatilité, mais aussi du risque.

  • philrancourt a dit :
    If you want to have better performance than the crowd, you must do things differently from the crowd  - John Templeton
    Pour certains gestionnaires professionnels, le "crowd", ce sont les milléniaux qui spéculent avec leur compte RobinHood. D'autres diront que le "crowd", ce sont les gestionnaires conservateurs soucieux de conserver leur job en ne se démarquant pas trop de la masse.

    J'ai tendance à penser que les gestionnaires professionnels ont davantage d'actif sous gestion que les investisseurs individuels de moins de 40 ans... mais peu importe...

    La réalité, c'est que pour battre les indices, un investisseur va devoir faire des investissements qui le démarque de la moyenne. Je ne vois pas comment ont pourrait battre un indice à long terme en se limitant à des placements conservateurs et consensuels.

    Ça ne veut pas nécessairement dire d'investir dans Shopify, Amazon ou Tesla, ça peut être autre chose. Mais cet "autre chose" va devoir se démarquer un peu...

     
    Investir dans Shopify, Amazon ou Tesla aujourd’hui ce n’est pas conservateur mais c’est certainement consensuels à mon avis. Comme tu le dit c’est difficile de définir ce qu’est la fameuse « Crowd ». Pour trouver la foule je regarde où est l’argent. Tesla n’aurait jamais cette évaluation si ce n’était pas un titre populaire. Et le plus payant c’est d’avoir investi dans un titre qui est populaire aujourd’hui avant qu’il ne le soit comme tu l’as fait avec Shopify il y a 3 ans. La foule n’investit pas nécessairement dans de mauvaises entreprises. Son problème c’est plutôt de payer trop cher car elle se fie seulement aux mouvements du prix de l’action pour savoir si l’investissement est bon. À un moment donné le prix rejoindra la valeur de la compagnie.

    Les milléniaux achètent les titres techno de commerce électroniques et auto électriques qui ne font pas de profits, les gestionnaires qui pensent d’abords à sauver leurs jobs achètent les FAANG. Une autre partie importante de la foule achète des fonds indiciels donc eux aussi achète les FAANG et maintenant du Tesla. Peu achètent Berkshire ou Wallgreens.

    Si tu prends l’exemple du forum, la crowd de notre univers est probablement représenté par le portefeuille des chouchous. S’il y a une chose que nous démontre ce portefeuille c’est que ce n’est jamais le plus performant. Les idées les plus payantes sont celles que l’on a trouvées avant qu’elle ne soient populaires 

    Et se "démarquer" n'est pas synonyme d'être un gambler/spéculateur. On peut se démarquer en faisant une analyse plus en profondeur que la moyenne. On peut se démarquer en ayant une vision à long terme tandis que les autres investisseurs obsèdent à propos du bénéfice comptable des 12 derniers mois... 

    Tout est dans ce paragraphe. Être différent c’est d’avoir un processus de sélection diffèrent de la masse. Et il n’y a pas qu’une méthode qui fonctionne.  Toutefois ce n’est pas parce qu’il est différent qu’il est bon. C’est pourquoi ça demeure important de se comparer à un indice quelconque. 

  • Ils indiquent également que leur premier principe clé de leur philosophie est de minimiser les risques. Mais lorsque tu investis presque tout ton argent dans seulement 8 titres, il me semble que ça va un peu à l'encontre de la prudence, même si tu peux avoir choisi 8 très bonnes compagnies.   

    Au niveau de leur barème comparable, disons que la comparaison avec le TSX est encore plus discutable que celui du S&P500!
  • Howard Marks (Oaktree) a écrit un bon mémo (Selling Out - selling-out.pdf (oaktreecapital.com)) sur les raisons d'acheter et surtout sur les bonnes et mauvaises raisons de vendre un actif.

    Il donne au début en exemple Amazon, mais il y a plusieurs autres entreprises qui ont vu le prix de leur titre fluctuer de la même manière:

    "Everyone wishes they’d bought Amazon at $5 on the first day of 1998, since it’s now up 660x at $3,304.
    • But who would have continued to hold when the stock hit $85 in 1999 – up 17x in less than two years?
    • Who among those who held on would have been able to avoid panicking in 2001, as the price fell 93%, to $6?
    • And who wouldn’t have sold by late 2015 when it hit $600 – up 100x from the 2001 low? Yet anyone who sold at $600 captured only the first 18% of the overall rise from that low."

    "The bottom line:
    • we should base our investment decisions on our estimates of each asset’s potential,
    • we shouldn’t sell just because the price has risen and the position has swelled, 
    • there can be legitimate reasons to limit the size of the positions we hold, 
    • but there’s no way to scientifically calculate what those limits should be. In other words, the decision to trim positions or to sell out entirely comes down to judgment . . . like everything else that matters in investing."
  • Manitou a dit :
    Pas facile pour les meilleurs gestionnaires des dernières années, Cathie Wood son fond ARK -62% pour les 6 derniers mois, ici Barrage Capital - 35,80% depuis le début d’année. Ça fait mal au portefeuille ! 
    Ça fait mal, mais moi j'estime qu'il est possible que sur plusieurs années, ça leur permettre de battre le S&P 500, même si à court terme ils parraissent très mal. Quand tu es un gestionnaire actif qui charge des frais de performance, je pense que tu es condamné à prendre le genre de risque de concentration qu'ils ont pris, soit de presque tout miser sur les grandes capitalisations technos, car c'est la seule façon d'obtenir des rendements forts supérieurs aux indices. Contrairement à ceux qui n'ont pas de frais de performance, Barrage ne peut pas se permettre de juste faire 1 ou 2% de plus que l'indice chaque année, car en faisant ça, leurs rendements après les frais de gestion et les frais de performance seront inférieurs aux indices. 

    Personnellement, je pense qu'il est plus réaliste qu'un gestionnaire vise à faire 1 ou 2% de plus que l'indice sans charger de frais de performance, car de cette façon il est moins forcé de faire des gros paris et c'est donc plus facile de ne pas se tromper.
  • Avant de faire quoique ce soit, je t’invite à lire le dernier livre de Nicolas Bérubé, De zéro à millionnaire – Investir en Bourse sans souffrir. Celui-ci prêche pour les fonds indiciels à faibles coûts. Tu en auras un bref aperçu en écoutant le dernier balado : Question d’intérêt (radio-canada.ca) Ceci alimentera peut-être ta réflexion.  

    Dans les faits, il y a peu de gestionnaires de portefeuille qui vont arriver à battre les indices sur une période de 10 ans. Ces derniers offrent cependant un bon service d’accompagnement. 

    Tout dépend de ce que tu recherches, et avec quoi tu seras confortable.  

  • @benoithphoto

    Au delà des rendements passés, il est très important que tu comprennes et que tu sois à l'aise avec la philosophie de placement de la firme que tu choisiras, si c'est ce que tu choisis. Je crois effectivement que Giverny et Medici sont très bien perçus par la majorité des participants à ce forum, mais l'important, c'est que TU te fasses ta propre opinion sur eux. C'est d'ailleurs assez facile à faire en lisant leurs communications passées ou les différents vidéos qui sont facilement disponibles sur Youtube. (si tu ne l'as jamais regardé, je te conseillerais l'entrevue de François Rochon de Talks at Google, qui dure environ 1hr et qui peut te  permettre de bien comprendre la philosophie d'investissement chez Giverny).

    Aussi, Giverny a pour stratégie de toujours être investi à 100% en actions, peu importe les mouvements du marché. Tu profiteras ainsi de tous les marchés à la hausse mais sera aussi toujours impacté par les marchés à la baisse. Personnellement, je suis capable de vivre avec cela et je crois que c'est la bonne chose à faire, mais il faut aussi que ça te convienne à toi. 
  • benoithphoto a dit :
    Merci, je vais regarder l'entrevue. On m'a fait parvenir la vidéo de leur dernière rencontre annuelle et j'aime bien ce que je vois. Plus je lis et comprends le tout, moi aussi je commence à penser que d'être investi à 100% en actions est pas mal la meilleure chose à faire.
    Tu n'es pas obligé d'être investi à 100% en actions. Ils peuvent t'acheter des obligations si tu en fais la demande.

    Tu peux avoir un stratégie mixte:  X % chez Giverny et Y % en CPG (ex: Tangerine donne du 2.9% sur un an)

    Etre investi à 100% en actions: Ca dépend à quel moment de ta carrière tu es rendu et de ta situation personnelle.

    On entend aussi dire que l'argent dont tu as besoin d'en moins de 5 ans ne devrait pas etre investie à la Bourse.

    L'important, c'est de bien dormir avec tes choix.
  • benoithphoto a dit :
    @benoithphoto

    Leur offre est différente de celle Giverny ou Medici. Ça convient certainement à la majorité des épargnants. L'épargnant moyen veut être accompagné dans sa planification fiscale et financière. Pour l'épargnant moyen, les rendements c'est secondaire. Le mieux que l'épargnant moyen peut espérer, c'est qu'en fonction de son niveau de tolérance au risque, il obtienne un rendement inférieur à un barème comparatif et que cette différence soit pratiquement uniquement expliquée par les frais de gestion. La très grande majorité des épargnants vont obtenir ceci et c'est bien correct comme ça. Et même encore là, je dirais que la majorité des épargnants veulent avoir des rendements positifs et ça va prendre beaucoup de discutions avec leur gestionnaire pour leur expliquer et leur faire accepter par moment les rendements seront négatif pour les actions (et même pour les obligations comme cette année). 

    Si tu veux avoir l'espérance de faire mieux que le marché à long terme, je pense qu'il y a de bonnes possibilités que Giverny et Medici puissent t'apporter cela. Peut-être même Barrage (je pense qu'on doit juger un gestionnaire sur 5 ans...). Avec Fabien Major Gestion privée Assante, c'est pratiquement impossible que ça se produise, et c'est très bien comme cela, car il ne prétend pas que ça pourrait se produire non plus. Ce n'est juste pas ce qu'il offre. D'ailleurs sur leur site, ils ne présentent pas leurs rendements. Je crois comprendre qu'ils doivent investir dans des fonds. Ainsi, pour faire mieux que le marché, il faudrait que les fonds qu'ils choisissent fassent mieux que le marché, ce n'est pas impossible, mais c'est peu possible à long terme.

    Toute la recherche en finance indique qu'il est très rare que les gestionnaires de fonds mutuels soient en mesure de faire mieux après les frais de gestion qu'un indice à long terme et que lorsque c'est le cas, c'est très difficile de choisir un gestionnaire d'avance qui sera capable de le faire. Ce qui à mon humble avis différentie, Barrage, Giverny ou Medici, c'est que contrairement à la majorité des gestionnaires de fonds mutuels les portefeuilles qu'ils gèrent ne ressemblent pas à celui du marché (par marché, j'entends un indice comme le S&P 500, ou un mélange de différents indices). En visant avoir un portefeuille assez différent de l'indice, c'est alors possible de faire mieux que l'indice. Ça ne veut pas dire que ça va arriver, mais au moins, c'est possible et d'ailleurs, l'historique de rendements de certains de ces gestionnaires semble indiquer à mon avis qu'ils ont été en mesure de le faire. Même si c'est seulement 0,5%, 1% ou 2% de plus que le marché, sur plusieurs années ça fait une différence énorme.
    Merci beaucoup d'avoir pris le temps de répondre. C'est très apprécié.  Ça confirme ce que je croyais. 
    Il faut faire la différence entre gestionnaire de portefeuille et conseiller financier.  Le gestionnaire de portefeuille comme Giverny va investir l’argent qu’on lui confie mais ne fournira pas les devices de comptables ou de fiscalistes.  Il pourront te fournir des références mais c’est à toi de prendre contact avec le fiscaliste si tu en as besoin.  Même chose si tu as besoin d’une fiducie ou planifier une succession.  C’est important que les attentes sur les services rendus par le gestionnaire de portefeuille soit  bien compris et aussi éviter de tout mettre ses œufs dans le même panier pour se protéger contre les mauvaises surprises
  • Allardo a dit :
    Avez vous une idée pour Medici ? Depuis 10 ans, il performe au Québec?
    @Allardo

    Chaque année, ils le font à la fin du mois de janvier. Je ne serais pas surpris que ce soit demain avec l'envoi de leur infolettre qui contient une version non complète de la lettre qu'ils envoient à leurs clients.
    Pour répondre aux commentaires précédents, voilà, nos rendements sont maintenant affichés sur le site: 

    https://gpsmedici.ca/rendements-4/

    En ce qui a trait aux derniers commentaires sur la possibilité de voir les titres, les clients de Medici ont accès à la composition de leur portefeuille en tout temps.   
  • Est-ce qu'il en a qui font affaire avec Giverny sur ce forum??? Depuis le début de l'année un maigre 3.5% de rendement... Je sais que les meilleur gestionnaire une année sur 3 sous performes les indices, mais 3.5%, on ne se mettra pas riche avec ça!!! Quoi en penser???



    Giverny, avec ses 3%, est à peu près aligné sur les performances du marché américain, environ 3% (je me base sur le ETF IVV). Et comme 80% environ de son portefeuille est en US, il a écopé aussi de la dévaluation du $US.

    François Rochon investit dans des compagnies. Alors si ses compagnies ont augmenté leurs bénéfices de 10-11% mais que leur croissance en bourse n'a que suivi la performance des indices, voilà une bonne nouvelle pour les actionnaires de Giverny.

    Cette année, qui fait de l'argent en bourse ? à part ceux qui, investit dans le marché canadien et peut-être émergents, récupèrent une petite partie de leurs énormes pertes des dernières années.

    Giverny est-il rendu trop gros ? investit surtout dans le marché US, je crois bien que c'est encore un tout petit joueur.

    Je note aussi que Rochon cette année fait mieux que le portefeuille du forum ! Je ne suis pas client de Giverny mais j'ai beaucoup de respect pour Rochon même s'il fait aussi, comme tous les gestionnaires, des erreurs (ex. : Valeant, etc.).

    Patience... la bourse rapporte à ceux qui sont capables d'attendre.

  • Encore un bon début d'années pour barrage!!! Déjà 6.68% de rendement pour le mois de janvier!!!
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