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Je sais que quelques-uns d'entre vous sont investis dans Home Capital Group, et peut-être aussi quelques banques canadiennes. Loin de moi l'idée d'être prophète de malheur, mais quand le CEO de la plus grosse banque du Canada commence à faire des mises en garde et essaye de tempérer maladroitement les attentes des investisseurs en parlant de "ancillary impacts", il y a des questions à se poser. Comment vos titres réagiraient-ils à une correction de 25% du marché immobilier au Canada ?
Je n'ai pas la réponse, c'est pourquoi je reste loin de ce secteur.
Réponses
Très bon commentaire.
Moi aussi je reste à loyer en attendant. Non pas que je n'ai pas les moyens ou le désir de devenir propriétaire mais je crois qu'attendre quelques années sera fort bénéfique pour nous.
Mr. Nixon (RBC) said he isn’t worried of a drastic collapse in prices like the one seen in the United States in recent years.
“Notwithstanding the fact that yet there is a concern about consumer credit levels [in Canada], I think it’s also very important to constantly reiterate the structural differences between markets in Canada and markets in the places like the United States,” Mr. Nixon said.
j'ai de la difficulté à avoir un pret, pouvez-vous m'aider. Merci de votre
attention. BONNE HEUREUSE ANNEE 2012. à vous tous . Bien à vous Ginette
Huot.
Ne me faite pas accroire que vous ne lisez pas entre les lignes. Pensez-vous sincèrement que les CEO des banques auraient avantage à ne pas maquiller un peu la réalité avec des phrases mielleuse du genre "atterissage en douceur" ou "rien à voir avec les USA". Ils font leur argent grâce à la hausse de l'immobilier, pourquoi effrayer le marché au risque de tuer la poule aux oeufs d'or...
C'est comme de croire un vendeur de voiture usagé qui vous assure que l'ancien propriétaire était un curé qui s'en servait pour aller à la messe...
Je vous rappelle qu'aux USA le CEO de GE affirmait que le dividende était safe 1 mois avant qu'il soit coupé...
Parlant d'emploi et de bas taux d'intérêts, voici un reportage récent qui démontre que la bulle commence à se dégonfler dans l'ouest, malgré un marché de l'emploi florissant :
http://www.globaltvedmonton.com/video/housing+sales+forecast/video.html?v=2186090052#stories
Promis j'arrête d'essayer de vous convaincre après :-)
Hard crash ou pas je ne sais pas. Ce que je sais est que les gens au Canada ont une hypothèque plus élevée en proportion que les américains en 2008 (qui peuvent déduire leurs intérêts). Ce n'est pas soutenable, une augmentation des taux (improbable à court terms) ou une déterioration de l'emploi et ce ne sera pas jojo. Ce sont des risques faibles à court terme je crois.
Donc deux choses doivent arriver soit que 1- les revenus augmentent pour réduire le niveau d'endettement vs la capacité de payer, ou 2- les prix diminuent et on se rammenne plus prèes des multiples historiques (hypothèque/salaire).
http://www.theeconomicanalyst.com/
Une autre petite analyse,
http://www.barelkarsan.com/2012/02/canadian-housing-bubble-or-vancouver.html
Je vais être contrarian dans cette discussion, je ne crois pas qu'il y aura une correction immobilière au Canada. Je crois qu'au pire le marché va stagner pendant plusieurs années. Les faibles taux d'intérêts vont continuer de soutenir le marché pendant au moins deux ans. Par la suite, une reprise économique devrait faire en sorte que les vendeurs motivés par la hausse des taux d'intérêts rencontrent de nouveaux acheteurs.
Montréal, qui vient au 10e rang des villes les plus chères, ne devrait pas subir de baisse marquée car il n'y a plus de terrains disponibles pour la construction sans s'éloigner considérablement de la ville. Par conséquent, les prix demeureront plus élevés. Par ailleurs, la moins bonne économie québécoise est déjà reflétée car si le Québec était l'équivalent de l'Ontario ou de l'Alberta, alors on pourrait s'attendre à ce que Montréal soit dans les cinq plus chères du pays.
Vancouver est un cas spécial. Il y a une forte injection d'argent des immigrants qui viennent de l'Asie dans l'immobilier, ce qui contribue à maintenir les prix plus élevés. Alors j'ose mieux ne pas me prononcer.
Si j'avais un 2$ à mettre sur un endroits au Canada qui pourrait être affecté par une baisse immobilière, je viserais la banlieue "éloignée" de Toronto, plus chère que Montréal soit dit en passant. Combien de %, c'est dur à évaluer par contre.
http://www.lesaffaires.com/secteurs-d-activite/immobilier/la-schl-pourrait-cesser-dassurer-les-hypotheques-dit-jim-flaherty/543929