Je continu de travailler sur la première analyse de mon blogue qui est sur GDI et qui devrait être publié d'ici quelques jours.
P.S. Le journaliste fait erreur en disant que GDI est un gestionnaire d'immeuble, c'est plutôt une entreprise de services de conciergerie, deux activités très différentes.
Moi j'ai embarqué pour une petite position à 18,95 vers le 23 juin suite à la lecture du blog de Bruno. Je suis toujours à la recherche de belles histoires de consolidation. Vu la réaction du marché à cette première acquisition depuis le IPO, je semble ne pas être le seul!
Je suis très actionnaire et je suis très heureux de cette acquisition. GDI sera plus forte dans les services techniques à l'extérieur du Québec. Comme c'est souvent le cas, la direction de l'entreprise dont ils font l'acquisition va rester en poste. Et le CEO de Ainsworth est comme Claude Bigras, un vieux de la vieille de son industrie. GDI va ainsi augmenter la part de ses revenus qui proviennent des services technique qui rapporte de meilleures marges que la conciergerie.
En 2014, GDI a réalisé des revenus de 602 millions $ et Ainsworth de près de 150 millions $. Si on prend en compte que GDI réalise une croissance interne de 3% en 2015 et que la croissance interne de Ainsworth est nulle en 2015, j'arrive donc à des revenus de 770 millions $ pour 2015, si GDI réalise une marge nette de 2%, j'arrive à des bénéfices de 15,4 millions $.
Si j'ajoute 18 millions $ en amortissement pour 2015, alors que c'était 17 millions $ en 2014. J'arrive donc à des cash flows de 33 millions $ et leur capitalisation est de 410 millions $ actuellement. On peut donc acheter GDI à 12 fois ses cash flows. Difficile de trouver une entreprise non cyclique facile à comprendre qui consolide son marché à un prix si intéressant dans le marché actuellement.
Merci pour le suivi , j'avais pas vu ça passé aujourd'hui ! Son défaut c'est quelle n'a pas d'option et est marginable à 50%. Définitivement une entreprise intéressante qui peut doubler d'ici 6 ans je pense
Il mentionne Synergies opérationelles. Ça doit être assez mineur comme impact.
Personnellement, je ne vois pas le fait qu'un titre soit marginable à 50% comme étant un défaut. 50% c'est bien suffisant. Investir sur marge au maximum à 20 ans quand tu as peu de capitaux et que les actions sont bon marché c'est une très bonne stratégie, le pire qu'il puisse arrivé c'est de tout perdre, mais tu peux te refaire. Mais quand tu es plus riche et plus vieux, tu risques gros. Les probabilités qu'un titre marginable à 30% chute de 30% sont bien souvent faible, mais elles sont existante et si ça arrive, l'investisseur perd tout. Cela dit, avec l'investissement comme avec tout, il y a un juste milieu.
Je déteste les options, car le rendement dépend de la variation du prix sur un certains laps de temps, je ne veux pas être coincé par le temps.
Effectivement, je crois que les synergies opérationnelles seront bien minces, genre la formation ou l'approvisionnement.
C'est car elle ne dispose pas d'option que son titre est justement Marginable à 50% versus 70%.
C'est loin d'être un défaut en effet. C'est juste que ça me semble un titre peu volatile et de grande qualité qui mériterai d'être marginable à 70%. Ça serait plus intéressant pour moi avoir 70% de Marge pour y mettre du capital qui doublera que dans quelques années. Comme Dollarama et Couche-Tard.
C'est loin d'être un défaut c'est un détail. J'aime avoir le beurre et l'argent du beurre
Effectivement, il y a quelques éléments qui sont décevants et je vais d'ailleurs prochainement publier une analyse détaillée à ce sujet sur mon blogue.
À cause de divers facteurs, dont certains éléments qui ne vont plus se produire, leurs marges BAIIA ont chuté de près de 1%. Grâce aux acquisitions, ils ont été en mesure de faire croître leurs revenus de 18% au cours des six premiers mois de 2015.
J'estime que leurs revenus de 2016 seront d'environ 840 millions alors qu'ils étaient de 600 millions en 2014. Pour en arriver à 840 millions, je prends leurs revenus de 2014 auxquels j'ajoute une croissance de 15% pour 2015 (c'est 18% jusqu'ici), puis j'ajoute des revenus de 150 millions $ qui vont provenir d'Ainsworth qui va clôturer d'ici la fin de 2015.
Si le niveau de marge se maintient à ce qu'il fut pour les six premiers mois de 2015, j'obtiens des flux de trésoreries (bénéfice net + amortissement) de 1,26$ par action. Je crois donc que la chute du prix de l'action aujourd'hui semble constituer un point d'entrée intéressant.
Le comportement du titre aujourd'hui est fascinant. Les résultats sont sortis hier soir et le titre ouvre à $19.93. Puis le titre se met à descendre, descendre, mais sur de petits volumes. Puis, j'imagine, un assommoir pour le tire : 1,000,000 d'actions échangés. Suite à cela, j'ai acheté à $17.52. Est-ce que certains ont vu dans les résultats des éléments qui justifient cette chute ou si, plutôt, on est dans un mouvement de panique de vendeurs qui, dans un titre peu liquide, se font ramasser en vendant au marché ?
Avez-vous idée qui a pu vendre un million d'actions, et pourquoi ? un membre du blogue ?
Je ne sais pas de qui ces transactions peuvent provenir; ça serait surprenant que Birch Hill se mette à vendre dans une telle journée. J'ai écouté la conférence téléphonique et Claude Bigras était très nerveux et les réponses qu'ils ont données sur la façon dont ils allaient améliorer leurs marges étaient assez vagues.
GDI souhaite faire des dépenses en capital de maintenance équivalant à environs 1% de leurs revenus annuels, cela. En 2014, leurs dépenses en capital normalisées ont donc été d'environs de 6 millions $ et ils ont eu des charges d'amortissement de plus de 17 millions $. Donc une majorité de l'amortissement n'est pas lié à des dépenses en capital futures. Comme Buffett dit, l'amortissement est une vraie dépense, mais dans le cas de GDI, ce n'est pas le cas.
Je préfère donc utiliser les flux de trésorerie plutôt que les bénéfices pour évaluer GDI, car ils ont énormément d'actifs intangibles qui sont amortissables qu'ils ont accumulé suite à de nombreuses acquisitions.
Je trouve que 15 fois les flux de trésorerie pour les actions d'une entreprise qui a des perspectives de croissance intéressantes, ça reste intéressant dans le contexte actuel du marché. Lorsque j'ai publié mon billet sur GDI sur mon blogue, le titre était environ au prix actuel, j'estimais qu'il transigeait sensiblement au même prix que sa valeur intrinsèque que j'avais estimé en prenant en compte des prévisions de croissance pessimiste et un maintien des marges au niveau actuel. La croissance des ventes au deuxième trimestre fut à 15% meilleure que mes estimés pessimistes de 12%, mais les marges ne se sont pas maintenues. Dans ce billet, j'avais mentionné que sans nécessairement être une aubaine, le titre pouvait représenter une opportunité intéressante.
On est en quelques sortes au même niveau et depuis ce temps-là il y a un élément positif et un négatif qui se sont produits. Le point positif est que GDI a acheté Ainsworth, qui est oeuvre dans les services techniques et dont les marges devraient être plus élevées que dans la conciergerie qui a représenté 92% des revenus de GDI en 2014. Cette entreprise a réalisé des revenus d'environ 150 millions $ en 2014, alors que GDI en avait réalisé 602 millions $ la même année; c'est donc assez significatif. Le point négatif est qu'au deuxième trimestre, leurs marges BAIIA ont diminué d'environs 1% pour être à 5% et que la direction ne s'est pas fait trop convaincante sur leur façon dont ils allaient s'y prendre pour renverser la situation. Il va falloir suivre cette situation au cours des prochains trimestres, mais mes estimations de flux de trésorerie de 1,25$ par action pour 2016 prennent en compte que les marges vont rester au même niveau qu'au dernier trimestre.
j'avais estimé en prenant en compte des prévisions de croissance pessimiste et un maintien des marges au niveau actuel.:
Erreur. Ça devrait plutôt être écrit : maintiens des mêmes marges au même niveau que dans le prospectus, soit environ 6% pour la marge BAIIA ajusté, alors qu'elle était de 5% au dernier trimestre.
Le comportement du titre aujourd'hui est fascinant. Les résultats sont sortis hier soir et le titre ouvre à $19.93. Puis le titre se met à descendre, descendre, mais sur de petits volumes. Puis, j'imagine, un assommoir pour le tire : 1,000,000 d'actions échangés. Suite à cela, j'ai acheté à $17.52. Est-ce que certains ont vu dans les résultats des éléments qui justifient cette chute ou si, plutôt, on est dans un mouvement de panique de vendeurs qui, dans un titre peu liquide, se font ramasser en vendant au marché ?
Avez-vous idée qui a pu vendre un million d'actions, et pourquoi ? un membre du blogue ?
C'est le bloc de 1 000 000 d'actions qui a amené toute les petite transaction à la baisse.
Cette article explique la transaction de bloc d'action important :
En terme courant, quelqu'un veut vendre 1 000 000 d'action de GDI. Il ne vas pas sur sont site intenet entré un ordre de vente au prix du marché. Il appel son courtier qui cherche un acheteur potentiel du bloc, un fond mutuel, un investisseur institutionnel etc. L'acheteur et le vendeur conviennent d'un prix qui doit être un prix accessible au petit investisseur . Le courtier contacte le mainteneur de marché pour lui dire qu'il veut passer une transaction de 1 000 000 d'action à 17,65. Le mainteneur de marché tentera alors d'amener le marché au prix désirer en vendant assez de titre (mais le moins possible) au prix du marché pour l'amener à 17,65 pour passer le bloc de 1 000 000 d'action. Chaque fois qu'il y a une transaction important d'un titre peu liquide tu retrouveras ce pattern de plusieurs petite transactions amenant le marché au prix désiré, à la hausse ou à la baisse.
C'est simplifié, il y a beaucoup de négociation sur le prix et la rémunération du courtier et du mainteneur de marché mais en gros ça explique les transactions que tu as notées.
Pour avoir travailler sur un trading desk, je n'ai jamais entendu parlé de mainteneurs de marchés. La réalité est plus complexe que ça et il y a divers façons d'exécuter des transactions importantes. Parfois, on ne les verra pas directement sur le marché, puisque la firme de courtage qui a un inventaire peut agir comme ''principal'' en transférant une partie ou la totalité de la commande dans le compte du client en réalisant ainsi un profit d'inventaire au lieu d'une commission. Mais sinon, la transaction va apparaître sur le marché directement comme pour le bloc de 1 million d'actions de GDI, ce qui constitue alors un véritable ''block trade''.
Il y a toutefois un concept qui se rapproche de celui de mainteneur de marché, c'est celui de liability trader. C'est un trader dont le seul but est de transiger le titre d'une société donné afin que l'émetteur de ce titre reconnaisse qu'une telle firme de courtage est actif sur son titre et ainsi c'est un des éléments qui peut aider à bâtir une relation d'affaires forte. Ce faisant il facilite aussi la liquidité du titre.
J'avais dit que c'était un peu simplifié mais ce je j'avais retenu lors de la formation pour le CFA c'est que le prix d'un bloc important se négocie mais doit passer sur le marché à un prix coté sur le «buy and ask» et le buy and ask est affiché par un market maker sur les bourse américaine. le MM garanti qu'il y aura toujours un prix d'achat et de vente affiché pour un titre.
En terme courant, quelqu'un veut vendre 1 000 000 d'action de GDI. Il ne vas pas sur sont site intenet entré un ordre de vente au prix du marché. Il appel son courtier qui cherche un acheteur potentiel du bloc, un fond mutuel, un investisseur institutionnel etc. L'acheteur et le vendeur conviennent d'un prix qui doit être un prix accessible au petit investisseur . Le courtier contacte le mainteneur de marché pour lui dire qu'il veut passer une transaction de 1 000 000 d'action à 17,65. Le mainteneur de marché tentera alors d'amener le marché au prix désirer en vendant assez de titre (mais le moins possible) au prix du marché pour l'amener à 17,65 pour passer le bloc de 1 000 000 d'action. Chaque fois qu'il y a une transaction important d'un titre peu liquide tu retrouveras ce pattern de plusieurs petite transactions amenant le marché au prix désiré, à la hausse ou à la baisse.
Merci Mario pour ces explications. Si 2 gros joueurs s'entendent sur le prix d'une transaction, et j'imagine que chacun a fait ses devoirs, est-ce qu'on peut s'attendre à ce que le prix fixé corresponde à la valeur intrinsèque de l'entreprise ?
J'ai revu certaines choses et je tiens à émettre deux corrections par rapport à ce que j'ai dit plus haut. Premièrement, les marges d'Ainsworth ne seront pas plus hautes, mais bien plus base que celle que GDI réalisé actuellement. Donc, une fois que l'acquisition sera réalisée, les marges de GDI devraient diminuer et non augmenter. Deuxièmement, j'ai estimé des flux de trésorerie par action de 1,21$ au lieu de 1,26$ comme je l'ai mentionné plus haut.
Pas nécessairement. Le terme de valeur intrinsèque n'est pas le même pour tout le monde. Un ou les deux partie peuvent être un fond qui ne transige pas nécessairement sur la base de la valeur intrinsèque (ex. un fond indiciel). Il se peut aussi qu'une des parties soit dans l'erreur et que l'autre en profite. Il se peut aussi que le vendeur ait besoin d'argent et accepte un prix moindre que la VI qu'il calcul parce qu'il ne peut avoir plus et doit vendre maintenant.
Il y a toutes sortes de raison pour faire une transaction en bourse et elles ne sont pas toutes basés sur la valeur estimée des compagnies. C'est ce qui permet à l'investisseur patient avec une vision à long terme d'obtenir des rendements supérieurs.
Le titre semble être au banc de pénalité....je m'interroge si c'est pleinement justifié. Le potentiel de consolidation demeure et la feuille de route est quand même là pour prouver l'efficacité du modèle. Un bien drôle de marché en ce moment....
Je pense la même chose, je crois que le marché attend la publication des résultats du troisième trimestre qui devrait sortir vers la mi-novembre. Mais bon, je me fous du marché...
Réponses
Je suis très actionnaire et je suis très heureux de cette acquisition. GDI sera plus forte dans les services techniques à l'extérieur du Québec. Comme c'est souvent le cas, la direction de l'entreprise dont ils font l'acquisition va rester en poste. Et le CEO de Ainsworth est comme Claude Bigras, un vieux de la vieille de son industrie. GDI va ainsi augmenter la part de ses revenus qui proviennent des services technique qui rapporte de meilleures marges que la conciergerie.
En 2014, GDI a réalisé des revenus de 602 millions $ et Ainsworth de près de 150 millions $. Si on prend en compte que GDI réalise une croissance interne de 3% en 2015 et que la croissance interne de Ainsworth est nulle en 2015, j'arrive donc à des revenus de 770 millions $ pour 2015, si GDI réalise une marge nette de 2%, j'arrive à des bénéfices de 15,4 millions $.
Si j'ajoute 18 millions $ en amortissement pour 2015, alors que c'était 17 millions $ en 2014. J'arrive donc à des cash flows de 33 millions $ et leur capitalisation est de 410 millions $ actuellement. On peut donc acheter GDI à 12 fois ses cash flows. Difficile de trouver une entreprise non cyclique facile à comprendre qui consolide son marché à un prix si intéressant dans le marché actuellement.
Il mentionne Synergies opérationelles. Ça doit être assez mineur comme impact.
C'est loin d'être un défaut en effet. C'est juste que ça me semble un titre peu volatile et de grande qualité qui mériterai d'être marginable à 70%. Ça serait plus intéressant pour moi avoir 70% de Marge pour y mettre du capital qui doublera que dans quelques années. Comme Dollarama et Couche-Tard.
C'est loin d'être un défaut c'est un détail. J'aime avoir le beurre et l'argent du beurre
Leurs premiers résultats depuis leur retour en bourse vont être annoncés ce soir.
@Automne
Effectivement, il y a quelques éléments qui sont décevants et je vais d'ailleurs prochainement publier une analyse détaillée à ce sujet sur mon blogue.
À cause de divers facteurs, dont certains éléments qui ne vont plus se produire, leurs marges BAIIA ont chuté de près de 1%. Grâce aux acquisitions, ils ont été en mesure de faire croître leurs revenus de 18% au cours des six premiers mois de 2015.
J'estime que leurs revenus de 2016 seront d'environ 840 millions alors qu'ils étaient de 600 millions en 2014. Pour en arriver à 840 millions, je prends leurs revenus de 2014 auxquels j'ajoute une croissance de 15% pour 2015 (c'est 18% jusqu'ici), puis j'ajoute des revenus de 150 millions $ qui vont provenir d'Ainsworth qui va clôturer d'ici la fin de 2015.
Si le niveau de marge se maintient à ce qu'il fut pour les six premiers mois de 2015, j'obtiens des flux de trésoreries (bénéfice net + amortissement) de 1,26$ par action. Je crois donc que la chute du prix de l'action aujourd'hui semble constituer un point d'entrée intéressant.
Le comportement du titre aujourd'hui est fascinant. Les résultats sont sortis hier soir et le titre ouvre à $19.93. Puis le titre se met à descendre, descendre, mais sur de petits volumes. Puis, j'imagine, un assommoir pour le tire : 1,000,000 d'actions échangés. Suite à cela, j'ai acheté à $17.52. Est-ce que certains ont vu dans les résultats des éléments qui justifient cette chute ou si, plutôt, on est dans un mouvement de panique de vendeurs qui, dans un titre peu liquide, se font ramasser en vendant au marché ?
Avez-vous idée qui a pu vendre un million d'actions, et pourquoi ? un membre du blogue ?
@bernard
Je ne sais pas de qui ces transactions peuvent provenir; ça serait surprenant que Birch Hill se mette à vendre dans une telle journée. J'ai écouté la conférence téléphonique et Claude Bigras était très nerveux et les réponses qu'ils ont données sur la façon dont ils allaient améliorer leurs marges étaient assez vagues.
@Automne
GDI souhaite faire des dépenses en capital de maintenance équivalant à environs 1% de leurs revenus annuels, cela. En 2014, leurs dépenses en capital normalisées ont donc été d'environs de 6 millions $ et ils ont eu des charges d'amortissement de plus de 17 millions $. Donc une majorité de l'amortissement n'est pas lié à des dépenses en capital futures. Comme Buffett dit, l'amortissement est une vraie dépense, mais dans le cas de GDI, ce n'est pas le cas.
Je préfère donc utiliser les flux de trésorerie plutôt que les bénéfices pour évaluer GDI, car ils ont énormément d'actifs intangibles qui sont amortissables qu'ils ont accumulé suite à de nombreuses acquisitions.
Je trouve que 15 fois les flux de trésorerie pour les actions d'une entreprise qui a des perspectives de croissance intéressantes, ça reste intéressant dans le contexte actuel du marché. Lorsque j'ai publié mon billet sur GDI sur mon blogue, le titre était environ au prix actuel, j'estimais qu'il transigeait sensiblement au même prix que sa valeur intrinsèque que j'avais estimé en prenant en compte des prévisions de croissance pessimiste et un maintien des marges au niveau actuel. La croissance des ventes au deuxième trimestre fut à 15% meilleure que mes estimés pessimistes de 12%, mais les marges ne se sont pas maintenues. Dans ce billet, j'avais mentionné que sans nécessairement être une aubaine, le titre pouvait représenter une opportunité intéressante.
On est en quelques sortes au même niveau et depuis ce temps-là il y a un élément positif et un négatif qui se sont produits. Le point positif est que GDI a acheté Ainsworth, qui est oeuvre dans les services techniques et dont les marges devraient être plus élevées que dans la conciergerie qui a représenté 92% des revenus de GDI en 2014. Cette entreprise a réalisé des revenus d'environ 150 millions $ en 2014, alors que GDI en avait réalisé 602 millions $ la même année; c'est donc assez significatif. Le point négatif est qu'au deuxième trimestre, leurs marges BAIIA ont diminué d'environs 1% pour être à 5% et que la direction ne s'est pas fait trop convaincante sur leur façon dont ils allaient s'y prendre pour renverser la situation. Il va falloir suivre cette situation au cours des prochains trimestres, mais mes estimations de flux de trésorerie de 1,25$ par action pour 2016 prennent en compte que les marges vont rester au même niveau qu'au dernier trimestre.
Ça demeure une entreprise de croissance très intéressante que je vais suivre de près.
Dans mon dernier post:
j'avais estimé en prenant en compte des prévisions de croissance pessimiste et un maintien des marges au niveau actuel.:
Erreur. Ça devrait plutôt être écrit : maintiens des mêmes marges au même niveau que dans le prospectus, soit environ 6% pour la marge BAIIA ajusté, alors qu'elle était de 5% au dernier trimestre.
J'ai publié une analyse sur les résultats du deuxième trimestre de 2015 sur mon blogue.
http://linvestisseurchevronne.blogspot.ca
J'ai revu certaines choses et je tiens à émettre deux corrections par rapport à ce que j'ai dit plus haut. Premièrement, les marges d'Ainsworth ne seront pas plus hautes, mais bien plus base que celle que GDI réalisé actuellement. Donc, une fois que l'acquisition sera réalisée, les marges de GDI devraient diminuer et non augmenter. Deuxièmement, j'ai estimé des flux de trésorerie par action de 1,21$ au lieu de 1,26$ comme je l'ai mentionné plus haut.
Mes excuses.
Je pense la même chose, je crois que le marché attend la publication des résultats du troisième trimestre qui devrait sortir vers la mi-novembre. Mais bon, je me fous du marché...