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Comment réagissez-vous face à un marché baissier?

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Réponses

  • En tout cas parfois je m’ennuie de quelques jours en rouge! 

    On a beau investir dans des entreprises individuelles, je trouve un peu surréaliste de voir ce marché qui monte et qui monte et qui monte.
  • Les FAANG sont en feu. Je m'attends à beaucoup de volatilité en octobre-novembre : retour en force de la COVID, élections américaines. Mais, en bourse, rien n'est moins certain que d'essayer de prédire ses mouvements à court terme.
  • Pour l'opinion de John Pierpont Morgan et de John David Rockfeller sur la situation actuelle, cliquez ici
  • Haha!

    Loin de moi l'idée de vouloir prédire le marché, je trouve juste que cela me laisse une impression étrange de voir tous les titres monter constamment. Je trouve qu'il y a bien des justifications rationnelles à expliquer un marché qui monte, mais je ressens aussi un peu de spéculations et d'emballement qui me laisse sceptique. Il ne faut pas se laisser distraire et continuer à évaluer nos entreprises et en découvrir de nouvelles.
  • jfmorissette a dit :
    Haha!

    Loin de moi l'idée de vouloir prédire le marché, je trouve juste que cela me laisse une impression étrange de voir tous les titres monter constamment. Je trouve qu'il y a bien des justifications rationnelles à expliquer un marché qui monte, mais je ressens aussi un peu de spéculations et d'emballement qui me laisse sceptique. Il ne faut pas se laisser distraire et continuer à évaluer nos entreprises et en découvrir de nouvelles.
    Il vaut mieux être patient et se préparer à avoir la puissance de feu pour la prochaine correction qui devrait arriver un jour, assurément!

  • J'aime bien l'explication d'une reprise en K, tant pour les entreprises que les individus:

     https://abcnews.go.com/Business/covid-19-financial-crisis-wages-economists-warn-divergent/story?id=71772509

  • Beaucoup diront qu'il ne faut pas essayer de timer le marché, 2020 est un bon exemple, mais on a le droit à notre opinion.

    Difficile  de voir des vecteurs de  croissance en contexte ressemblant fort à la bulle techno au début de 2000 (pas juste moi qui le dit). La situation est accrue par le phénomène GEM/  BB/AMC etc qui a commencé à se dégonfler. 

    Le plan Biden d'ici 2 semaines et l'effet du vaccin (sur quelques mois) peut avoir des effets positifs mais la semaine qui vient de passer me fait craindre la fameuse correction tant attendue. 

    On jase, on jase ... 


  • Que faire ? Lynch disait que plus de gens ont perdus leur avoir en attendant la correction ou en l'anticipant, que de subir la correction elle même. Lynch était en voyage de golf en Irlande lors de la correction de 1987, voyant son fond mutuel fondre de 12 milliards à 8 en 3 jours. Il disait qu'il ne pouvait pas faire grand chose que de le subir. Magellan était en panique à Boston et cherchait à savoir ce qui se passait avec Lynch: "sa balle est prise dans une trappe de sable..." fût la réponse.

    L'important c'est de focaliser sur le fondamental des compagnies et leur histoire ou plan d'affaires et de ne pas se laisser distraire par les facteurs externes. La bourse va corriger périodiquement dans le futur et si l'investisseur n'est pas prêt à accepter ce fait, il serait peut-être mieux de ne pas y être. Lynch dit que l'organe de la bourse c'est le ventre et non la tête.
  • J'aime bien les graphiques. Si on regarde celui du TSX pour les 20 dernières années, avec une moyenne mobile sur 24 mois et une enveloppe à 10 % de part et d'autres de la moyenne, le TSX est présentement bien au-dessus de la moyenne, donc fortement exposé à une correction. Les chutes sous la bande inférieure sont rares et résultent de circonstances exceptionnelles comme en 2008 et 2020. Quel sera l'ampleur de la présente correction ?


  • Moi ce qui me fatigue le plus avec timer le marché est l'impôt... ça te coûte 25 % de capital ... ça revient dispendieux de te tromper... 
  • La solution est peut-être de ne jamais vendre, car quand le marché chute très bas, le rebond suit peu après. Puis d'accumuler des liquidités et de les investir seulement lorsqu'il y a une forte correction. Finalement, mettre ses titres en béton dans son compte sur marge et les titres dont on est moins sûr dans des comptes enregistrés.
  • @AntoinePadoue

    Quand ça va mal, très très peu de titres font bien. Les titres en béton, on les reconnait seulement après une très forte correction. Lorsqu'on investit sur marge il faut être prêt de voir son portefeuille fortement corrigé lors des baisses de marché. De février et mars 2020, à ma connaissance, à part les actions des entreprises suivantes, je ne connais aucun titre qui n'a pas fortement chuté: Clorox, Kroger, Metro et Zoom.
  • Costco n'avait pas chuté vraiment au printemps, mais ça restait une aubaine car normalement il aurait dû monter. Mon hypothèse était que le titre était vendu pour couvrir des appels de marge ou des retraits de clients.
  • J'aimerais bien être zen devant une chute possible des marchés tout en restant entièrement investis mais la seule façon que j'ai trouver pour bien dormir, est de me bâtir une liquidité autour de 20% du PTF. Je bâtis cette liquidité en vendant une parti des titres qui ont le mieux performer sans trop de raison apparente.

    J'ai lu et entendu plein de fois qu'il vaut mieux de rester full investis, et c'est surement vrai. Probable que cela me coute du rendement mais être heureux quand ca baisse ou quand ca monte, ca c'est parfait pour moi.


  • pool a dit :
    J'aimerais bien être zen devant une chute possible des marchés tout en restant entièrement investis mais la seule façon que j'ai trouver pour bien dormir, est de me bâtir une liquidité autour de 20% du PTF. Je bâtis cette liquidité en vendant une parti des titres qui ont le mieux performer sans trop de raison apparente.
    Vendre un titre simplement parce qu'il a monté sans raison apparente ne me semble pas être une stratégie gagnante. Il serait préférable que tu vendes un titre, en fonction de la valeur que tu lui accordes, vs. parce qu'il monte. Mais, si tu gardes en permanence une liquidité à 20%, tu n'auras plus besoin de vendre des titres.
    Tu dis que tu dors mieux avec un portefeuille investi à 80%. En es-tu sûr ? Avec $100,000 investi, et une baisse de 25%, cela signifie un portefeuille rendu à $80,000. Une baisse de 50% : $60,000. Et encore, souvent nos titres peuvent sous performer leur indice lors d'une baisse, et c'est lors de la récupération qu'ils explosent. 
    Une solution qui peut être avantageuse lorsque l'on vit mal les fluctuations de la bourse, c'est le produit offert par Épargne Placements Québec. Basé sur l'indice Québec 30, et avec un placement gelé pour 10 ans, la récupération de la mise de départ est garanti en cas de baisse de l'indice à l'échéance (sur 10 ans, c'est très rare) et le rendement obtenu est 100% de la hausse de l'indice, sans plafond. Ils font leur argent avec les dividendes qui ne sont pas comptabilisés dans le rendement.
  • Merci Bernard, en fait, je dors mieux dans l'optique que j'ai de la liquidité pour racheter des titres à un prix que je trouve attrayant pendant une éventuelle correction. Mars-avril j'étais preneur et très heureux de pouvoir l'être. Le 20% de liquidité s'impose quand je crois que les évaluations sont trop élevées.
  • @pool

    Pourquoi ne pas simplement investir 80% en actions et 20% en obligations? De cette façon tu seras certains de ne pas faire d'erreurs de market timing ce qui est inévaitable. 
  • pool a dit :
    Merci Bernard, en fait, je dors mieux dans l'optique que j'ai de la liquidité pour racheter des titres à un prix que je trouve attrayant pendant une éventuelle correction. Mars-avril j'étais preneur et très heureux de pouvoir l'être. Le 20% de liquidité s'impose quand je crois que les évaluations sont trop élevées.
    Même si ton hypothèse (que le marché, ou ton titre, est un peu cher) l'éventuelle correction peut arriver après 20% ou plus de hausse. La direction du marché ou d'un titre étant imprévisible à court terme. Donc, quand tu vends, parce que trop cher, qu'est-ce que tu fais si ton titre, et le marché, continue de monter ? Tu restes avec ton 20% de liquidités, et si oui pour combien de temps, ou si tu finis par te résoudre à racheter? Et, si tu te résignes à racheter, plus cher, et que peu de temps après ton titre, ou le marché, corrige ? tu fais quoi ?
    À mon avis, c'est une stratégie qui peut être parfois gagnante (tes achats en mars) mais qui va le plus souvent générer stress et maux de tête, et laisser de l'argent sur la table. Car le marché, et les mouvements de titre, est impossible à prévoir à court terme.
    Aussi, quand le marché baisse, quand est-ce rendu le bon temps de racheter ? tu fais quoi si tu rachètes et que ton titre, et le marché, continue de baisser ? et si le marché remonte subitement et fortement après un creux, tu attends qu'il revienne dans le creux? tu rachètes ? et, si après avoir racheté, le marché replonge encore plus creux ?
    J'essaie simplement d'illustrer pourquoi le market timing ne fonctionne pas, en plus d'être une stratégie stressante à appliquer. La meilleure stratégie, à mon avis, est de rester investi -ou de garder une pondération semblable entre classes d'actifs- et de simplement remplacer un titre par un autre, si le rendement estimé du titre acheté devient significativement supérieur au titre vendu.
    Malheureusement, dans les corrections de marché, il n' y a généralement pas grand chose à faire car tout baisse en même temps, comme un mouvement de troupeau. La personne qui a des liquidités va peut-être en profiter, mais combien d'argent a-t-elle laissé sur la table, en attendant la correction ?
  • On rentre dans les détails. Je ne veux pas vendre ma façon de faire et ne suggère surtout pas que c'est la voie a suivre, c'est juste ma vision. Je n'ai pas besoins d'une correction pour racheter, j'ai juste besoin d'une belle balle (après en avoir regarder passer plusieurs)et d'avoir un bâton pour la frapper. Ma tolérance au risque diminue a mesure que les évaluation augmente, je suis bâtis comme ca, et d'avoir de la liquidité dans ces moments augmente ma tolérance, et   c'est aussi applicable a l'inverse, ma liquidité aura tendance à fondre si je considère les évaluations trop basse. 

    Il y a pas quelqu'un qui gère une entreprise avec 539 milliard en  market cap et 145 milliard dans ses coffres? Lui aussi il attend les belles balles. 


  • Je ne dit pas que c’est une bonne idée, mais j’aimerais avoir vos opinions. Jugeriez vous que de mettre une partie des liquidités dans des titres des grandes banques, telco et utilité pourrait être un certain compromis. Dans le sens que s’il n’y a pas d’opportunité d’achat. Tes liquidité te verse un dividende en attendant de les utiliser.
    - Si une opportunité sur un titre en particularité ce présente tu peux vendre pour récupérer tes liquidité et faire ton achat.

    - Si le marché est en baisse au complet, j’admet que ca nécessite quand même de vérifier si les titres considérer comme liquidité on baisser plus ou moins que le titre désirer. 
  • février 2021 modifié Vote Up4Vote Down
    J'essais toujours d'être 100% investis en actions et probablement pour toujours. Mais je philosophe avec moi-même en me disant que je suis 20% moins riche que mon solde et que la prochaine violente correction va me donner raison là-dessus. Entre temps, je fais aussi des rendements sur le 20% qui appartient au marché! Et à date je ne me suis pas trompé et j'adore que le marché ne me retire ce 20% qu'une fois de temps à autres et jamais pour très longtemps. Depuis que je pratique cette philosophie les corrections passent mieux.
  • Merci Ismile, j'aime bien ton point de vu
  • février 2021 modifié Vote Up2Vote Down
    J'ai encore acheté des actions de Costco hier. Je suis maintenant investie à 100%, j'ai environ 1% de liquidités au total sur 6 comptes. C'était une belle occasion, vu les conditions dans le secteur du retail et leurs autres secteurs d'affaires actuellement. Je trouve l'occasion plus belle que quand j'en ai acheté pour la première fois en 2017, même si le P/E était plus bas en 2017. N'empêche que si j'avais été 100% investie en 2017, j'aurais payé toutes mes actions 153$ au lieu de 354$ pour celles d'hier. Regarder le rendement de nos gagnants à long terme, je trouve que ça fait réfléchir sur l'importance des ''occasions'' dans les marchés baissiers vs le rendement qu'on obtient en restant investi à long terme dans des bonnes entreprises. Même dans le crash du printemps 2020, Costco a descendu à peine en bas de 300$. 
  • Ce que Jeff Bezos dit à ses employés:

    Focusing on the daily gyrations of company shares is a losing game, or at least a waste of energy, Mr. Bezos said at the Economic Club in 2018. He said he’s been telling employees the same thing for decades: “When the stock is up 30% in a month, don’t feel 30% smarter, because when the stock is down 30% in a month, it’s not going to feel so good to feel 30% dumber—and that’s what happens,” he said. “Never spend any time thinking about the daily stock price. I never do.”
  • L'année 2020 fut vraiment spectaculaire au niveau de la volatilité. On semble ne plus y penser, mais pendant deux ou trois semaines, on pensait qu'on se dirigeait vers la fin du monde. Beaucoup se sont fait prendre en essayant de jouer au plus fin avec le marché.

  • mai 2021 modifié Vote Up0Vote Down
    "In 2020, the S&P 500 generated a return of 18%. However, if you had missed the five best trading days of the year, the return of the index would have been closer to -18%."

    Et le rendement aurait été de combien si on avait "missed the five WORST trading days of the year"?

  • OnTheEdge a dit :
    "In 2020, the S&P 500 generated a return of 18%. However, if you had missed the five best trading days of the year, the return of the index would have been closer to -18%."

    Et le rendement aurait été de combien si on avait "missed the five WORST trading days of the year"?


    Si quelqu'un lit ce message et a été en mesure avec preuve à l'appui d'identifier avec perfection le sommet de février 2020, puis qu'il a acheté le creux de mars 2020, je pourrais possiblement être intéressé à ce que vous me fassiez une formation contre rémunération. 
  • mai 2021 modifié Vote Up0Vote Down
    Ton commentaire n'a aucun rapport avec ma citation...

    Et en fait, je ne prône aucune stratégie particulière, je les utilise plutôt toutes. Mais je déteste quand on dénigre toutes les stratégies sauf la sienne.

    Et les foutus conseillers financiers, c'est bien sur qu'il vont prôner de ne jamais rien faire, c'est ce qui les avantages le plus, rien faire.
  • Je suis d'accord. Pourquoi se limiter à une stratégie? Il faut être ouvert, savoir séparer le grain de l'ivraie. Et chacun a son propre tamis. De l'air, de l'air, et pas d'orthodoxie financière...
  • Je trouve que ''Ne rien faire'' c'est le plus gros avantage des investisseurs indépendants. Nous sommes les seuls à pouvoir avoir l'air de ne rien faire (lire sur nos compagnies et ne pas faire de transactions) car nous n'avons pas de job ou de frais à justifier et nous n'avons pas la pression de savoir que des gens regardent ce qu'on fait. Je trouve que les professionnels ont moins accès à cet atout. 
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