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Ulta Beauty (ULTA)

Je viens de découvrir cette compagnie qui me semble très intéressante et je vous la présente.

« Ulta Beauty (NASDAQ: ULTA) est le plus grand détaillant de produits de beauté aux États-Unis et la première destination de beauté pour les cosmétiques, parfums, produits de soins de la peau, produits de soins capillaires et services de salon. Depuis l'ouverture de son premier magasin en 1990, Ulta Beauty est devenue le plus grand détaillant national offrant All Things Beauty. Tout-en-un seul endroit. ™.

La société propose plus de 20 000 produits provenant d'environ 500 marques de beauté bien établies et émergentes dans toutes les catégories et tous les prix, y compris la marque privée d'Ulta Beauty. Ulta Beauty propose également un salon à service complet dans chaque magasin proposant des services pour les cheveux, la peau et les sourcils. Ulta Beauty est reconnue pour son engagement envers un service personnalisé, des magasins amusants et invitants et son programme de fidélité Ultamate Rewards. En date du 5 mai 2018, Ulta Beauty exploite 1 107 magasins de détail dans 48 États et le District de Columbia et distribue également ses produits via son site Web, qui comprend une collection de conseils, de tutoriels et de contenu social. »

La compagnie connaît une croissance fulgurante. Pour les 5 dernières années ses ventes ont augmenté de 22% par année en moyenne et les BPA de 30%par année, passant d’environ 3 $ par action à environ 9$ par action.

La compagnie prévoit ouvrir 100 nouveaux emplacements cette année, ce qui représente environ 9% des 1 074 qu’elle opérait à la fin de 2017.

La compagnie est très rentable avec un ROE de près de 31%.

Si l’on tient compte de son encaisse et placements à court terme de 397 millions, soit 6,50 $ par action, le P/E est autour de 27 actuellement. Ce qui est correct pour la croissance actuelle.

Il reste à savoir si la compagnie peut continuer de croître à ce rythme encore longtemps. Peut-être pas à 30% comme ce fut le cas ces 5 dernières années, mais disons à plus de 15%. Quelques éléments me donnent à penser que c’est probable.

 Ses ventes Internet représentent environ 4,2% de ses ventes totales de 5,88 milliards. Au dernier exercice financier, ses ventes Internet comparables ont connu une superbe croissance de 50,4%.

La compagnie prétend qu’il y a un potentiel de 1 400 à 1 700 magasins aux USA qu’elle veut atteindre avec un rythme d’ouverture de 100 magasins par année.

Il reste à savoir à quel point ce genre de business est sensible à l’économie. Qu’en pensez-vous ?

Je ne suis pas actionnaire au moment ou j’écris ces lignes. Les résultats du premier trimestre de 2018 sont prévus pour le jeudi 31 mai.

Réponses

  • 28 Réponses trié par Votes Date
  • mai 2018 modifié Vote Up0Vote Down
    Bizarrement, je ne suis pas arrivé à insérer des espacements de paragraphe, ils sont éliminés dès que je publie.

    Ok c'est réparé, merci Phil.
  • désolé, il y avait un problème technique qui enlevait les options de formatage, ça devrait être résolu. J'ai ajouté des espaces dans ton texte 
  • Emplacement des magasins :

  • j'ai eu a étudier cette compagnie quand je faisait des recherche sur un de ses concurrents (sally beauty holding /nyse: SBH). effectivement c'est une bonne entreprise et comme toi je doute de la croissance a 20% sur les 3 a 5 prochaine annee et je trouve qu'un 10-15% est raisonnable je suis neutre quant a l’évaluation du titre je ne le trouve pas élevée présentement mais ce n'est non plus une aubaine mais je garde définitivement un œil dessus, je l'ai mis dans ma watchlist. 
  • En regardant leur dernier rapport trimestrielle, Ulta beauty affiche une perte de (1.39) par action. Il fallait s'en attendre du à la pandémie et la fermeture de leur magasin.

     Ils ont quand même affiché des revenus de 1.1 G, comparativment a 1.7 G au même trimestre de 2019. Je crois que les ventes en ligne ont pu compenser à un certain niveau. 

    Malgré la pandémie qui continu de progresser rapidement du coté US, Ulta beauty fais parti d'un secteur qui sera durement touché par la pandémie (si on parle uniquement des succursales). Pour ceux qui suivent le titre, comment voyez vous l'entreprise a faire face à la pandémie à long terme? 

  • Selon moi ça risque d'être long, mais il y aura peut être des occasions. Pour l'instant je trouve le titre trop cher.
  • iSmile ça aura pris 4 ans et une moins bonne années mais le titre est finalement baissé autour de 15x les bénéfices
  • Un P/E de 15 avec un ROCE de 30%, une croissance bénéficiaire de 10% et un endettement raisonnable de 0.8.
    N'a absolument rien d'excessif pour une valeur qui dans le passé à l'exception de la période covid nous habitué à une croissance des ventes et des bénéfices à 2 chiffres.
  • 4 jun modifié Vote Up0Vote Down
    Le problème c'est la faible croissance prévue pour les bénéfices des 5 prochaines années. Autour de 6% par année. Et autour de 10% annuel pour les BPA.
  • Et on peu aussi rajouter que la direction est pas du genre a diluer. en 5 ans à racheter 17% des ses actions, et au prix d'aujourd'hui elle va surement continuer
  • 5 jun modifié Vote Up0Vote Down
    Après un calcul de la valeur intrinsèque, j'ai jugé que ça valait un début d'entrer dans le titre. J'ai dû vendre un peu de Costco. À suivre...
  • Il y a beaucoup de focus sur les ratios mais pas tellement sur le narratif de la compagnie. Il me semble qu’il faudrait essayer de comprendre la source de la stagnation du prix du titre. Je réalise que la compétition s’intensifie dans ce marché de la beauté. Ulta offre un bon éventail de produits qui va de l’entré de gamme au produit prestige (luxe). C’est le segment de luxe qui est en moment sous pression avec l’arrivé de pas moins de 1000 nouveaux points de service dans les 2 dernières années par le redoutable compétiteur qu’est Sephora. Sephora fait son entrée par l’entremise des magasins Kohl’s. Vous connaissez surement la bannière Sephora, déjà présente au Québec, mais je vous invite à regarder aussi qui en est le propriétaire (LVMH Moët Hennessy Louis Vuitton) et lire sur le parcours de son leader, Bernard Arnault. La baisse des ventes a surtout affectée les produits de maquillages et des soins capillaires. Une autre ombre au tableau c’est que des marques de prestiges déjà présentes dans les Ulta ont décidés d’étendre leurs présences en ligne et de vendre directement aux consommateurs. C’est une attaque sur deux fronts, le commerce en ligne et les magasins physiques.

    Je pense que cela cerne un peu les interrogations des investisseurs en ce moment mais qu’elle est la stratégie d’Ulta?  Ulta a signé une entente avec Target afin d’avoir 800 comptoirs dans leurs magasins. Ils travaillent également sur un nouveau concept de magasin plus petit afin de desservir des petites villes, le premier pilote est à Del Rio au Texas. Il y a également une expansion au Mexique qui vient de débuter et il devait y en avoir une au Canada mais elle a été suspendue en 2020. Ulta prévoit ajouter 25 nouvelles marques et aussi relancer sa propre marque Ulta Brand. Un point fort que je note de cette compagnie c’est leur programme de loyauté avec 44 millions de membres. C’est 95% de leurs ventes qui se font par l’entremise de ses membres. Il y a beaucoup de données récoltées par ce programme ce qui avantage la compagnie au niveau de sa stratégie de vente. En résumé, deux modèles d’affaires s’affrontent en ce moment, Ulta étant plus orienté vers les consommateurs soucieux de leur budget mais aussi versatile alors que Sephora semble plus dans le haut de gamme et les dernières tendances. Je pense que cela va être intéressant de voir comment cela va évoluer dans les 2 prochains trimestres.

  • Belle analyse Kicking. Plusieurs détaillants américains ont eu de mauvais résultats au dernier trimestre (ROSS STORE étant une rare exception). Comme tu le dit, les clients d'Ulta sont dans la catégories soucieux de leur budget. Donc il est possible que l'inflation les incitent à réduire momentanément leurs dépenses en cosmétiques. Toutefois je crois que c'est temporaire. Habituellement les femmes ont un inventaires de produits à la maison qu'elles peuvent laisser descendre plus qu'à l'habitude mais tôt ou tard elles devront regarnir les stocks. J'ai rarement vu une femme arrêter de se maquiller à cause de son budget.

    Reste à voir si elles magasineront ailleurs. Celles qui ne sont pas dans le haut de gamme n'iront certainement pas chez Sephora en période de restriction budgétaire. Il reste la menace des ventes en lignes. L'avantage compétitif qu'Ultra a développé est le service à la clientèle supérieur à ce que l'on peut obtenir dans une pharmacie. Je ne crois pas que les ventes en lignes menace cette avantage. Il faudra peut-être revoir le mix des produits offerts en réponse à la perte de certaines clientes à Sephora mais je crois que le long parcours de la compagnie prouve que les dirigeants ont la compétence pour réagir à ce problème.

    Cette opportunité me rappelle deux situations discutées lors de la réunion 2024 de Giverny, Lululemon et Starbuck. On a l'opportunité d'acheter une compagnie qui a un historique de  croissance supérieure au S&P500 à un prix inférieur. Évidemment il y a quelques problèmes à régler sinon le prix serait toujours entre 25 et 30 fois les profits.

    Merci pour l'information sur Sephora. Je ne savais pas que LVMH était le propriétaire
  • 10 jun modifié Vote Up0Vote Down
    Il y a pas mal d'occasions de ce genre dans le marché actuel. Five Below entre dans cette catégorie d'historique de croissance supérieure à un prix inférieur.
  • XPEL entre aussi dans cette catégorie.  Le prix de l’action a baissé de 50% cette année.
  • Berkshire vient de prendre une petite position: 220 millions $, 1.4% des actions de ULTA. Ça donne une position minime pour Berkshire: Ted ou Todd? 

    Bref: je viens de tomber sur cette compagnie. Les chiffres sont très beaux. Kicking tu fais une très bonne analyse. 

    À analyser. 
  • Je crois que c'est une belle occasion d'entrer dans le titre, même encore après la hausse de 14% dans les transactions. Je vois un moat pour cet compagnie.
    Mais pour moi actuellement, la plus belle occasion c'est Lululemon.
  • Ulta Beauty:

    Berkshire Hathaway a acheté près de 700 000 actions à un prix moyen de 386 dollars; suite à quoi la spéculation a poussée le cours à un sommet de 574$.

    Maintenant, vous pouvez l'acheter à 376$ moins que le prix d'achat de Warren Buffet.

    Le P/E avec 14.7 pour un ROE de 58% et un Roic de 22,8%, la marge brute est de 42,7% et la marge nette de 11,1%

    La croissance des revenus sur 5 ans est de 10,3% et celle de l'eps de 17,3%

     L'endettement est faible avec un ratio debt net/EBITDA de 0,7.

    En d'autres termes, c'est une entreprise de qualité et de croissance à bon prix.

    Le secteur des produits de beauté est particulièrement résilient à la conjoncture économique. Ulta reste trop dépendant de son marché principal les USA et est peu développé à l'international.

  • Ça, c'est exactement le genre de commentaire "straight to the point" que j'aime le plus sur ce site. Merci Patrick!
  • Patrick a dit :

    Ulta Beauty:

    Berkshire Hathaway a acheté près de 700 000 actions à un prix moyen de 386 dollars; suite à quoi la spéculation a poussée le cours à un sommet de 574$.

    Non, le 574$ c'était avant l'achat de Buffet. Il a acheté au 2e trimestre, bien après le sommet de 574.
  • Berkshire qui largue presque entièrement sa position dans Ulta (-96.4%). J'ai souvent pensé que d'essayer d'émuler les stratégies de Ted et Todd n'était pas une bonne d'idée. Autant j'ai vu des achats pour le long terme autant j'ai vu l'inverse, comme Taiwan Semi. Pour les intéressés, ils prennent une nouvelle minuscule position dans Pool Corp et Domino's Pizza.
  • J'ai aussi revendu ma petite position dans ULTA. De plus en plus, je réalise l'importance pour moi d'investir dans des compagnies dont je peux juger le produit, le service, l'efficacité, etc. habituellement en tant que client ou en tant qu'utilisateur indirect.
  • iSmile a dit :
    J'ai aussi revendu ma petite position dans ULTA. De plus en plus, je réalise l'importance pour moi d'investir dans des compagnies dont je peux juger le produit, le service, l'efficacité, etc. habituellement en tant que client ou en tant qu'utilisateur indirect.

    Tu n'as pas peur de surpondérer des secteurs qui sont risqués? La mode, le commerce au détail, la restauration sont des secteurs qui comportent beaucoup de risques. 

    À l'inverse, plusieurs entreprises offrent des services principalement ou exclusivement aux entreprises.
  • 7 déc modifié Vote Up0Vote Down
    Mastercard, Visa, Netfix, Amazon etc. sont tous des produits-services que j'utile et je ne crois pas que ce soit risqué.
  • SamSam
    10 déc modifié Vote Up0Vote Down
    iSmile a dit :

    Mais pour moi actuellement, la plus belle occasion c'est Lululemon.

    Premièrement, je dois te dire merci pour ton poste du 14 août dernier. J'ai analysé le titre et acheté ce titre suite à ta publication et à un vidéo que Médici avait fait quelques semaines auparavant. C'est un titre que je juge risqué car il est dans le domaine de la mode, mais l'évaluation faisait en sorte que le ratio risque/rendement et la marge de sécirité rendait le titre attrayant. Au prix actuel, je songe plutôt à le vendre, car je perçois le même risque relié au domaine de la mode, mais sans la marge de sécurité que le titre offrait en août. 

    iSmile a dit :
    Mastercard, Visa, Netfix, Amazon etc. sont tous des produits-services que j'utile et je ne crois pas que ce soit risqué.

    Je vais faire l'avocat du diable en proposant des contres-exemples. 

    Je suis un utilisateur des marques Crocs, Canada Goose, North face, La Cage aux sports, St-Hubert, A&W, Canadian Tire et Sports expert et Vidéotron. En tant qu'investisseur, je ne crois pas que ce soit une bonne idée de donner une grande part de mon portefeuille à ces entreprises. 

    La seule intéraction que j'ai avec l'entreprise Constellation software est que j'utilise un de leurs logiciels. Chaque année, quand je parle avec des collègues des autres bureaux, ils se désabonnent en masse de ce logiciel pour ce tourner vers un logiciel appartenant à Microsoft. Je me dis que d'ici quelques années, je devrai probablement faire la même chose. Je ne peux évidemment pas sauter à la conclusion que Constellation doit être en décroissance compte tenu de mon expérience personnelle. Et combien d'investisseur sur ce site n'ont aucun contact avec un logiciel de Constellation Software? 

    Ceci étant dit, mon expérience personnelle entre dans mes analyses, mais occupe un faible impact sur mes décisions d'achat ou de vente. Surtout, ça ne constitue pas une condition sine qua non si je dois étudier un titre ou non. 
  • C'est bien certain qu'être client ou utilisateur des produits/services d'une compagnie n'est pas tout. Je suis aussi investisseur dans Constellation depuis longtemps, même si je ne connais aucun de leurs logiciels.
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