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Avons-nous atteint le creux du marché baissier?

Pour s'amuser un peu avec la volatilité et la baisse des marchés boursiers. Je fais la folle prédiction que pour le Nasdaq et le S&P500, nous avons atteint le creux de l'année 2022 le 16 juin. Et vous?
  1. Avons nous atteint le creux de 2022?23 votes
    1. Non
      60.87%
    2. Oui
      39.13%
«13

Réponses

  • 87 Réponses trié par Votes Date
  • Moi je prédis que le rendement des jours impairs sera supérieur au rendement des jours pairs au cours des 100 prochains jours ouvrables.
  • Le creux sera atteint lorsque l’activité sur le foreur aura retrouvé le niveau pré-février 2022
  • Jeff a dit :
    La FED a haussé son taux directeur de 4% entre 2004 et 2006... Bear Stearns s'est effondré en mars 2008.

    La FED a haussé son taux directeur de 4.25% en 2022... Silicon Valley Bank s'est effondré en mars 2023.

    On était effectivement passé de 1 à 4% entre 2004 et 2006, mais c'était très progressif, des hausses de 0,25% aux deux mois pendant 2 ans...

    La particularité de notre situation est la rapidité extrême de la hausse (de 1 à 4% en 6 mois). C'est ce qui fait qu'on est vraiment dans un territoire inconnu en ce moment.

    Je trouve ça complètement hallucinant qu'on en soit déjà à discuter de la solidité des banques... Quelqu'un qui aurait osé prédire des effondrements de banques il y a seulement 2 semaines aurait passé pour un illuminé... et pourtant... on est là-dedans présentement...
  • Je crois que l'atteinte ou non du creux du s&p 500 à court terme se résume à deux questions: 

    1. Est-ce qu'il va y avoir une récession ?
    2. Si oui, est-ce que l'impact de cette récession est pleinement reflété dans les évaluations actuelles des titres de l'indice ?

    J'aurais tendance à répondre qu'on va avoir une récession et qu'elle n'est pas encore pleinement reflétée. J'ai donc voté "non" au sondage mais ça vaut ce que ça vaut comme prédiction...

    Mais c'est vrai aussi que lorsque ça va mal depuis un certain temps, la majorité a tendance à croire qu'on va continuer à en arracher. Ça peut parfois être très payant d'être simplement (et un peu bêtement) contrariant. On l'a bien vu lors de la baisse de mars 2020.

    Au delà du creux annuel du s&p 500, je me demande si on entre pas dans une ère de taux d'intérêt élevés beaucoup moins favorable aux actions pour les prochaines années. Il faut admettre que les taux très bas pendant une décennie ont propulsé la Bourse et l'immobilier. On a peut-être eu nos "roaring twenties" dix ans à l'avance...




  • juillet 2022 modifié Vote Up2Vote Down
    Moi je voudrais bien voter "Peut-être", mais vu que l'option n'était pas disponible j'ai voté "Oui".

    La raison pour laquelle j'ai voté "Oui" est que j'estime que le risque de baisse du marché est limité à ce niveau.  Je penses que le marché est en mode stabilisation et je penses qu'il va rester à ces niveaux pendant quelques semaines/mois avant de repartir à la hausse.

    iSmile De 1967 à 1982, le marché a fait très près de 0.  C'était une période de stagflation.  Malheureusement, la période que nous vivons actuellement ressemble beaucoup à cette époque...

    Mais les grands gagnants sur les marchés boursiers de cette époque étaient les titres des ressources naturelles (Pétrole, métaux précieux, etc.).
  • Jeff a dit :
    En contrepartie, si j'inclus les dividendes mais que j'ajoute le facteur d'inflation, la perte de pouvoir d'achat entre 1967 et 1982 serait peut-être de l'ordre de 50%.
    En effet, il y a une grande différence entre faire 15 à 20% de rendement annuel boursier quand l'inflation est à 2-3% versus faire 7% de rendement annuel boursier avec une inflation entre 5 et 10%.

    C'est un peu ça le sens de mon commentaire plus haut comme quoi les prochaines années pourraient être moins fastes. Par contre, ce n'est aucunement une prédiction de ma part.

      
  • Je me souviens il y a plusieurs années, d'avoir conseillé une amie. Les taux d'hypothèque offrait pour la première fois un taux à 6%. Si j'étais toi, je prendrais ce taux pour 10 ans. Ce conseille étais de bonne fois, du jamais vu, probablement que ca ne reviendra pas pensais je, on connais la suite.

    Je me souviens de donner mon opinion à un copain qui pensait acheter une maison ,  il y a 8 ans: Le marché monte trop, besoin de rééquilibrage. trop cher à mon avis, pas de presse à acheter...

    Les extrême sont toujours plus extrême que je le pense, d'un coté comme de l'autre. Mon conseille à un ami  avec un assurance certaine, sur weed à 10$ :touche pas à ca avec une perche de 30 pieds. J'avais raison, il a quand même passer par 70 par la suite.

    Probablement qu'il m'ont pas écouter et c'est une bonne chose. Incroyable comment après des années à suivre ca, je m'étonne encore. Tout est question de perception.

  • novembre 2022 modifié Vote Up2Vote Down
    mistert a dit :
    iSmile a dit :
    Inflation moins élevée que prévue aux États-Unis en octobre. Serait-ce le début des bonnes nouvelles?
    Les prévisions étaient de 7.9%
    L'inflation est sortie à 7.7%

    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1931704/washington-inflation-ralentissement

    Un gros 0.2% de différence !

    La réaction du marché montre à nouveau la nature maniaco-dépressive de la Bourse
    C'était des bonnes nouvelles au niveau de l'inflation et le marché pense que la FED ralentira ses hausses de taux (Le début de la fin pour la hausse des taux et possiblement une baisse des taux une fois l'inflation sous contrôle).  C'est clair pour moi que dès que l'inflation sera contrôlée, les banques centrales vont tout faire pour ramener les taux aussi près de 0 que possible, car nous sommes sur endettés.

    On n'a pas encore vu l'effet de la hausse des taux sur l'économie ce qui me laisse croire que c'est peut-être pas encore le début d'un nouveau marché haussier, mais on est certainement très près du bas (si on l'a pas déjà atteint).  En moyenne un marché baissé dure 9 mois et ça fait a peu près 9 mois qu'on est dans celui-là.

    D'ailleurs, Peter Lynch disait que le meilleur moment pour acheter c'est quand personne ne veut parler de la bourse, avez-vous remarqué comment les gens étaient peu loquaces sur ce forum ces dernières semaines ?  Avant ce marché baissier, il était rare de voir une journée sans aucun post alors que dans les dernières semaines, ça arrivait régulièrement de ne pas voir de post pendant 2-3 jours de suite.
  • Ce François Trahan, il brasse pas mal. Et comme il fait partie de ceux, comme Stéphane Marion, que j’écoute attentivement quand ils parlent, je réfléchis.
    Je vends tout et j’achète  du Betapro inversé ?
    Vaut peut-être mieux continuer de réfléchir.
    Je regarde chacun de mes titres. Comment ils sont susceptibles de réagir, dans un choc soudain, mais aussi dans une reprise, i.e. s’ils peuvent profiter d’une hécatombe. Je regarde comments ils se sont comportés en 2008, 2020, et depuis janvier 2022. Je regarde des alternatives possible à certains titres plus vulnérables. Des transactions possible dans les prochains mois dans le but de rendre mon portefeuille plus défensif,mais sans perdre les reprises. Un jeu d’équilibre et de fine tuning. Le but étant de faire mieux que l’indice de référence, dans les chutes comme dans les reprises. Le beurre et l’argent du beurre.
    Comme je suis en décaissement, j’ai aussi des stratégies (entre autres, marge hypothécaire) pour ne pas avoir à décaisser dans une chute, au minimum pour les 5 prochaines années.
    Se préparer pour l’ouragan sans savoir non plus s’il va frapper, faiblir, ou passer à côté. On le sait après.
    2000, 2008, 2020. Et peut-être 2023 ?





  • complète entrevu François Trahan fevrier 2023 sur l'apocalypse économique 2023-2024
  • La FED a haussé son taux directeur de 4% entre 2004 et 2006... Bear Stearns s'est effondré en mars 2008.

    La FED a haussé son taux directeur de 4.25% en 2022... Silicon Valley Bank s'est effondré en mars 2023.

    L'histoire ne se répète pas... mais elle rime.
  • Le tableau suivant, que j'ai dressé, compare le rendement du S&P500 aux taux de la Fed de 1975 à 1987, une période de taux élevés. Sauf erreur dans mes sources, ça montre avec assez de conviction que les taux élevés n'empêchent pas les actions de surperformer les taux.

  • Jeff a dit :
    Moi je voudrais bien voter "Peut-être", mais vu que l'option n'était pas disponible j'ai voté "Oui".

    La raison pour laquelle j'ai voté "Oui" est que j'estime que le risque de baisse du marché est limité à ce niveau.  Je penses que le marché est en mode stabilisation et je penses qu'il va rester à ces niveaux pendant quelques semaines/mois avant de repartir à la hausse.

    iSmile De 1967 à 1982, le marché a fait très près de 0.  C'était une période de stagflation.  Malheureusement, la période que nous vivons actuellement ressemble beaucoup à cette époque...

    Mais les grands gagnants sur les marchés boursiers de cette époque étaient les titres des ressources naturelles (Pétrole, métaux précieux, etc.).
    Bonjour @Jeff, je me demandais comment tu arrivais a du presque 0% sur la période 1er janvier 1967 au 31 déc 1981, car selon https://www.slickcharts.com/sp500/returns, j’obtiens un rendement annuel total d’environ 7%.

    Il ne faut pas oublier les dividendes qui étaient plus généreux à l’époque, entre 3 et 5% pour la période versus < 2% depuis deux décennies https://www.multpl.com/s-p-500-dividend-yield/table/by-year

  • Je suis d'avis que l'on ne peut jamais efficacement comparer deux périodes et en tirer des conclusions, car il y a plusieurs éléments qui entrent en ligne de compte, mais je me suis quand même prêté à l'exercice et j'ai comparé de 1967 à 1991, le rendement total annuel composé du S&P 500 en USD sur 10 ans pour un placement en début d'année relativement au rendement des obligations de 10 ans US. Cela permet de regarder pour chaque année étudiée si durant la période de 10 ans qui suiffait il était plus rentable d'investir dans des actions ou dans des obligations de 10 ans.

    Voici les résultats :
     

    Si on regarde la période de 1967 à 1982, il y a eu des périodes durant lesquels les obligations ont quand même mieux fait que les actions, mais ce n'est pas toujours le cas.
  • Sur un autre ordre d'idée, voici une très bonne explication de la situation de l'emploi (et de sa valeur comme indicateur avancé) : 

    https://www.schwab.com/learn/story/market-snapshot

    J'apprécie beaucoup les commentaires de Liz-Ann Sonders
  • En faite, on a aucune idée de se que les marchés vont faire à ce niveau d'évaluation. Oui l'Ukraine et une monté des hostilité avec d'autres pays est possible qui noircirais le tableau.
    On ne peu ignorer non plus, une baisse des tension entre la Russie et l'ukraine qui ferai chuté le pétrole, l'inflation, et calmerais la hausse des taux. Le marché prendrais un 20 % rapidement.

    On sais pas, c'est pour ca qu'on va rester avec des bons bateaux qui ne prennent pas l'eau, qui naviguent sur cette mer agitée en suivant la marée.
  • MarioP a dit :
    Je me met à jour dans les discussions. En date du 17 août j’aurais dit que le bas était derrière mais je regarde ce qui c’est passé dans les marchés depuis une semaine et je suis moins certain. En réalité on est jamais sur de ce qui va se passer sur les marchés d’une semaine à l’autre
    Tout à fait.

    En fait, pourquoi poser la question de départ qui se lit comme suit:
    "Avons-nous atteint le creux du marché baissier ?"

    Pour un investisseur qui se dit à long terme, çà me semble inutile de chercher une réponse à cette question.


  • iSmile a dit :
    S'amuser n'est pas inutile selon moi et ça suscite la discussion.
    Tout à fait.
    A chacun de choisir la façon qu'il veut s'amuser.

    J'espère juste que les participants à la discussion ne perdront pas de vue
    qu'essayer de prédire les hauts et les bas des marchés boursiers est un exercise qui n'a pas d'impact sur vos résultats à long terme.

  • Bien d'accord qu'il ne faut pas obséder sur l'atteinte ou non du creux des indices, mais je trouve la discussion intéressante si elle sert de prétexte à analyser la situation actuelle.

    Pour ma part, je trouve la situation très différente du printemps 2020. On dirait même un miroir inverse. Les banques centrales remontent les taux pour casser l'inflation, peu importe les conséquences (Powell a été très clair là-dessus vendredi dernier). Bien différent de mars 2020 où elles baissaient les taux à zéro pour sauver l'économie...

    Aucune injection d'argent des gouvernements dans la poche des consommateurs ou dans celle des compagnies cette fois-ci et les résultats des entreprises vont probablement se dégrader dans les prochains trimestres (reste à voir dans quelle mesure).

    J'ai beau retourner ça de toutes les façons dans ma tête, je ne vois pas comment une hausse des taux en parallèle d'une dégradation des résultats peut constituer un environnement favorable pour les actions.  Il y a bien sûr eu des hausses de taux par le passé, mais c'était souvent pour calmer une économie qui surchauffait. Cette fois-ci, les banques centrales vont devoir monter les taux même si l'économie décline tant que l'inflation n'est pas de retour dans les 2%. 

    J'en suis rendu à penser que le meilleur scénario serait une récession qui casse l'inflation rapidement. On repartirait par la suite sur des bases plus saines (et probablement avec des titres à des évaluations alléchantes). Le pire serait celui de la stagflation. Quant au scénario où on évite la récession et que l'inflation disparaît par magie... je pense qu'on va avoir besoin du Père Noël, de ses lutins et de la fée des dents pour qu'il se réalise...

    La "magie du stockpicking" à ses limites... Il faut reconnaître qu'il y a des environnements favorables aux actions et des environnements défavorables... 
  • Dans les années 70-80 ont a connu l'inflation a des niveaux très élevés. L'indice Dow J. est passé de 1000 point à 1000 point en 10 ans. Il y a eu des passages de baisse jusqu'à 600 point, en dent de scie. Grossièrement les 10 années suivantes qui ont été marquées par des retour plus normal des taux, l'indice a monté a 5000 point . Il y a certainement des environnements plus positives.

    Faut pas avoir peur du 10 ans, les banques central ont appris et ont des moyens temps réel beaucoup plus performant que dans les années 80 et la période de retour à la normal reviendra plus rapidement, la période sera plus courte.

    Le Japon a connu une période interminable de rendement médiocre, Dû en grande parti a leur culture d'honneur. Pas question de faire faillite, il faut sauver l'honneur, quitte a travailler pendant 20 ans dans une entreprise non rentable pour rembourser à la miette ses dettes...interminable.

    Heureusement ici, c'est la culture de la destruction créatives, ca va plus vite de se remettre sur la voie de la croissance.
  • Je connais pas beaucoup d'employeurs qui mettraient à pied leurs employés. Le déséquilibre au niveau de l'offre et de la demande d'employés continuera de générer des hausses de salaires, des hausses de revenus disponibles, une hausse de la demande pour les biens et les services, un déséquilibre au niveau de l'offre et de la demande des biens, une hausse de prix des biens, une hausse de l'inflation...

    Je vois difficilement comment on peut s'en sortir autre qu'en haussant de façon majeur les taux d'intérêts pour que malgré des hausses salariales, qu'il n'y ait pas de hausse du revenu disponible. Avec les taux hypothécaire 5 ans, ça risque de prendre plusieurs années avant que la hausse des taux affectent tous les ménages endettés.

    J'ai bien peur que ce sera une récession plus longue que ce qu'on est habitué depuis les dernières décennies.
  • août 2022 modifié Vote Up1Vote Down
    pool a dit :
    Dans un scénario qui ne vaut rien, mais qui est le mien, on devrais encore dévaluer encore plus, et avoir un bon shaking the tree (un cygne noir) et la tout ramasser.


    Effectivement, dans la vraie vie, ce scénario n'a pas plus de chance de se réaliser qu'un billet de loto gagnant. Car, ou bien on est investi, et nous n'avons pas de liquidités pour profiter du cygne noir. Ou bien, en restant sur les lignes de côté, avec une partie ou la totalité de ses liquidités, en attente du cygne noir, on perd tous les mouvements haussiers, souvent soudains et imprévisibles,  de la bourse. Avec, au final, une performance très en deça de la moyenne. 
    Les seuls qui profitent d'un cygne noir sont ceux qui, par pur chance, ont investi  de l'argent neuf au bon moment ou ceux qui, aussi par pur chance, arrivent comme nouvel investisseur au moment du cygne noir.
    Mais même là, connaissez-vous beaucoup de gens qui investissent en bourse lors d'un cygne noir ? soit qu'ils continuent d'attendre, s'attendant à pire, ou encore qu'ils attendent que la bourse remonte, par crainte de perdre. 
    En bourse, y'en a pas de facile.


  • On a atteint un nouveau creux en cours de journée. Comme quoi la majorité n'a pas toujours tort !
  • J'aime dire qu'avec tous les problèmes dans le monde au niveau de l'endettement et de l'inflation, le scénario qui me semble le plus réaliste selon mon feeling, mais aussi logiquement, c'est des rendements plus faibles que ce qu'il y a eu dans le passé, mais des rendements tout de même positifs. Dans ce scénario, il devient très coûteux de manquer son coup dans une stratégie de market timing.

    D'ailleurs Jeremy Siegel estime que le rendement des actions sera de 6% dans la présente décennie. Si le marché est très négatif au niveau des fondataux, un rallye de 10% à la hausse peut rapidement se produire et un investisseur qui fait du market timing peu manquer du rendement qu'il ne refera jamais.

    Wharton professor Jeremy Siegel says predictions of a lost decade in the stock market are unfounded and 6% annual returns are likely after inflation (msn.com)


    Je ne dis pas que c'est impossible qu'il y ait quelque part un investisseur qui sur de nombreuses années à très bien exécuté une stratégie de market timing, mais cet investisseur est fort probablement une exception.

  • mistert a dit :
    Après avoir entendu Monsieur Trahan, vous faites quoi avec votre portefeuille ?

    Rien.
  • pool a dit :
    Je trouve intéressant le passage qui explique le peu d'intérêt porté pour la macro dans sa boite et qui lui a ouvert une porte vers la reconnaissance du milieu comme prévisionniste.

    Plusieurs livres sur la bourse en font de même, avec un focus sur les chiffres et ratio trimestriels et annuels, mais n'intègre pas  la conjoncture économique dans leur  décisions.  Les périodes de hausses sont plus longues que les corrections donc pourquoi intégré la macro. Sans en tenir compte on  aura raison la plupart du temps.

    Dans le contexte actuel, ou la macro nous donne des indicateurs assez rare et ou une récession d'ici 1 à 2 ans est de plus en plus discuté. Avez-vous préparé une réponse a ses inquiétude, une parti de vos investissement (même petite) qui vous fera sortir plus fort si ces circonstance se concrétise ?
    Aucun changement de mon côté. J'essaie de ne pas suivre les prévisions macro, même si c'est toujours plus facile à dire qu'à faire. 
    Une fois une marmotte avait prédit que l'hiver serait long. 
    Je n'ai pas sorti mon ensemble patio à temps et j'ai manqué les plus belles journées ensoleillées. Maintenant, j'ai un meilleur ensemble patio que je peux garder à l'extérieur toute l'année. Pas besoin d'y toucher même si on annonce une grosse tempête! 
  • J'ai répondu non, car selon mon feeling il y a plus de probabilité que le creux ne soit pas encore atteint, mais je pense que c'est loin d'être improbable qu'il l'a déjà été. Au-delà d'une assez probable récession à venir (mais pas encore probable à 100%), je pense que le principal risque du marché est jusqu'à quel niveau les taux directeurs des banques centrales devront monter pour contrer l'inflation. En principe plus les taux directeurs sont élevés, plus les rendements des obligations sont élevés et plus les rendements des obligations montent, plus les prix des actions devraient baisser. Si pour ramener l'inflation sous contrôle, ça prend des fed fund rates à 6% et que le rendement des obligations US de 10 ans est alors de 7 ou 8%, je me dis que c'est presque impossible que le S&P 500 puisse alors être au même niveau qui l'a été lors du bas de l'année, soit le 16 juin à 3 637.

  • J'ai voté  que le creux n'était pas atteint moi aussi. Mais lorsque le résultat du très sérieux indicateur avancé et inversé ismile m'a été dévoilé, j'en conclu que j'ai probablement tord. 
  • J'ai vu le même type de sondage passer sur twitter il y a une semaine et j'ai voté non, mais voyant que 85% des répondants avaient aussi voté "non", j'ai voté oui au sondage du forum. =)  
     Bien sûr, ce n'est pas une science pure, mais il y a beaucoup de pessimisme sur le marché actuel. L'environnement macro actuel ne semble pas aider non plus pour le moral des investisseurs.
  • Olorrain a dit :
    Jeff a dit :
    Moi je voudrais bien voter "Peut-être", mais vu que l'option n'était pas disponible j'ai voté "Oui".

    La raison pour laquelle j'ai voté "Oui" est que j'estime que le risque de baisse du marché est limité à ce niveau.  Je penses que le marché est en mode stabilisation et je penses qu'il va rester à ces niveaux pendant quelques semaines/mois avant de repartir à la hausse.

    iSmile De 1967 à 1982, le marché a fait très près de 0.  C'était une période de stagflation.  Malheureusement, la période que nous vivons actuellement ressemble beaucoup à cette époque...

    Mais les grands gagnants sur les marchés boursiers de cette époque étaient les titres des ressources naturelles (Pétrole, métaux précieux, etc.).
    Bonjour @Jeff, je me demandais comment tu arrivais a du presque 0% sur la période 1er janvier 1967 au 31 déc 1981, car selon https://www.slickcharts.com/sp500/returns, j’obtiens un rendement annuel total d’environ 7%.

    Il ne faut pas oublier les dividendes qui étaient plus généreux à l’époque, entre 3 et 5% pour la période versus < 2% depuis deux décennies https://www.multpl.com/s-p-500-dividend-yield/table/by-year

    Je dois avouer que je n'ai pas pris en compte les dividendes dans mon calcul ce qui fait fausser mon énoncé de 0% sur 15 ans.  J'ai pris des données sur l'indice du Dow Jones : https://www.macrotrends.net/1319/dow-jones-100-year-historical-chart

    1967 - La moyenne annuelle de l'indice était 879,48
    1982 - La moyenne annuelle de l'indice était 884,53

    L'indice a fait près de 0 en 15 ans.
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