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Je viens d’écouter un reportage sur le canal Explora concernant l’extraction du pétrole des sables bitumineux en Alberta. Un reportage très intéressant qui incite à beaucoup de réflexions.
Il semble que nous sommes rendus à un point où on n’a pas beaucoup de choix : les gisements de pétrole se font rares, la demande de pétrole croît de 2 % par année, tandis que les réserves baissent de 7 % par année. En écoutant le reportage, on s’aperçoit que le prix à payer pour cela est grand : des communautés sont affectées; on parle d’un désastre écologique. Quelles seront les alternatives pour remplacer le pétrole?
En sachant que les décisions de Buffet sont toujours raisonnables, je me demande pourquoi il a acheté Suncor.
Réponses
Je serais curieux d'entendre l'opinion de notre spécialiste énergétique en la matière: JF!
La réalité est que le monde a un besoin absolument vital d'énergie. Aucun moyen alternatif, que ce soit l'éolien, le solaire ou le géothermique, ne peut rivaliser avec les hydrocarbures. Ceux-ci sont efficaces et encore bon marché. Il y a aussi l'hydroélectricité, le nucléaire et le charbon. Pour certains pays, la première alternative est inaccessible. La deuxième a ses inconvénients, de même que la troisième. Enfin, on peut bien penser qu'en optant pour la simplicité volontaire, on règlerait tout, mais c'est utopique. La réalité est que la population mondiale croit à vitesse grand V, qu'il faut la nourrir et la loger convenablement. Pour ça, l'énergie est essentielle. Il y a bien longtemps, son expression la plus simple était le feu. Aujourd'hui, c'est le pétrole. On se bat et continuera de se battre encore très longtemps pour son contrôle. C'est une question de survie.
Suncor a généré un total de 18G de profit avant taxes au cours des 3 dernières années. Elle a payée plus de 8G d'impôts au cours de ces dernières années. Et c'est sans compter les royalties qu'elle paie au gouvernement albertain. Si le gouvernement fédérral ne faisait que prendre la moitié du montant que l'entreprise paie en taxe, elle pourrait décontaminer le fleuve St-Laurent, planter un millions d'arbre et je suis convaincu qu'il lui resterait encore plusieurs milliards à investir en environnement. Polluer un territoire de quelques km carrés pourrait permettre de dépoluer le Canada tout entier. Les différents paliers de gouvernement choisissent d'investir cet argent ailleurs ce qui est tout à fait correct aussi.
Suncor est, à mon avis, la plus grande richesse que nous avons au Canada. Quoi qu'en pense les écologistes. Elle cré de très bons salaires, elle paie des dividendes à ses propriétaires, elle engraisse les gouvernements. Suffit que les parties prenantes gèrent mieux l'argent créée.
Q: What are investors supposed to do?
A: The investment implications are, of course, own stock in the ground, own great resources, reserves of phosphorous, potash, oil, copper, tin, zinc—you name it. I'd be less enthusiastic about aluminum and iron ore just because there is so much. And I wouldn't own coal, and I wouldn't own tar sands. It's hugely expensive to build coal utilities, and the plants they have to build for tar sands are massive, and before they get their money back I suspect that the price of solar and wind will have come down so much.
Je pense que la thèse sur Conoco en 2007 et celle sur Exxon en 2013 n'ont pas grand chose à voir. Exxon est le premier producteur gazier aux US et au monde... Je suis très positif sur les perspectives du gaz aux US et les profits d'Exxon d'ici 5 ans, malgré le pétrole un peu haut.
Si j'étais milliardaire, il y aurait bien longtemps que j'aurais acquis des actions Exxon, mais jamais je n'aurais songé à acheter Exxon ou Conoco en 2007.
Since taking over in 2011, Chief Executive Steve Williams has dialed back the company’s expansion plans. Over the past three years he has abandoned his predecessor’s growth targets and scrapped expensive upgrading projects. Rather than embark on bold new projects, Williams has focused on the unglamorous job of squeezing more barrels of production out of existing operations.
Today at Suncor, every dollar reinvested back into the business must earn a sufficient return or be given back to shareholders. This policy has freed up an enormous amount of capital for investors. As shown above, Williams has repurchased over 12% of the company’s outstanding shares and more than doubled the size of the quarterly dividend.
This is a good policy from a shareholder prospective. The company’s oil sand properties, Suncor’s main business, are really marginal assets. Why put more capital into these low-return ventures? It’s a far better proposition to give these funds back to investors where they can earn better profits elsewhere.