La majorité de leurs achats sont faits en Chine et sont payés en dollar US. Ils font de la couverture sur un an avec le US. Même avec la baisse du CAD, leurs marges brutes n'ont pas diminué. Ils vont aussi commencer à vendre des articles à 3,50-4$ dans quelques trimestres pour contrebalancer l'augmentation du coût des marchandises dues à la baisse du CAD.
J'ai accepté de payer un gros prix pour cesser d'être spectateur de cette entreprise que j'admire depuis trop d'années. Plus de 30 X les profits de l'année en cours.
J'ai accepté de payer un gros prix pour cesser d'être spectateur de cette entreprise que j'admire depuis trop d'années. Plus de 30 X les profits de l'année en cours.
J'ai fait la même il y a déjà un bon bout de temps et je ne l'ai pas encore regretté.
Les résultats sont excellent et le titre dévisse solidement. S'il peut continuer à baisser je vais enfin pouvoir espérer en faire une position convenable.
On paye 20 X bpa des entreprise qui ont une croissance de 10% à15% annuel. Je pense Dollarama se situe plus encore dans une fouchette de 15% à 20% annuel. Donc à 75$ je payerai 25 X bpa réalisé.
Même si c'est pas donné, Dollarama est une business qui a une croissance prévisible supérieur à 10% longtemps encore.
Je me casse la tete a decider si je fais un bon move avec Concordia Healthcare, mais au moins y'a des positions dans mon portefeuille dont les soucis sont difficiles a trouver.... DOL certainement fit cette categorie.
DOL check par mal toutes les boites: augmentation de revenus (+14.6%), du benefice (+31.6%), des same-store-sales (+7.9%), des marges (+2points), augmentation du dividend (+11.1%) et reduction du nombre d'action (-7.73M en 2015). Ca c'est wow comme performance. Le seul point negatif sur le check de base est augmantation de dette, mais a un niveau tres bas encore.
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Autre que le trimestre: developpement important alors qu' apres Home Capital (Soloway) et Couche-Tard (Bouchard - l'an dernier), et probablement Constellation SW (Leonard - bientot), c'est ma 3e position dont le PDG se retire lors que Larry cede les renes a fiston Neil Rossy. Selon le communique, il semble avoir eu une belle et longue periode d'apprentissage a l'interne dans plein de postes chez DOL de plus en plus importants, donc ca devrait etre une belle continuite surtout avec Larry qui reste au conseil. Ca vous inquiete ou finalement c'est le bon choix et assure la compagnie d'une belle perenite?
- Mention de conditions météorologiques idéales (très drôle)
- On approche de la fin des contrats de change et ils ont déjà commencer à absorber le coup futur avec leur pricing power. (marges brutes au dessus de 40%)
- Ils ont aussi le volume d'achat nécessaire pour influencer les prix de l'autre côté auprès des chinois.
Je ne crois pas qu'il réussiront à lisser complètement l'effet CT du change et il y aura donc un bump qui je l'espère me permettra de renforcer ma position au cour d'un ou deux trimestres. (dans mes rêves avec un titre si suivi)
C'est dans la dernière panique qu'il fallait se remplir, ce que j'ai fais. Et j'espère que la remonté du dollar can depuis le début d'année va profiter à Dollarama pour compenser l'effet négatif sur mon portefeuille car mine de rien il a gagné 10 cents, soit près de 15%.
C'est dans la dernière panique qu'il fallait se remplir, ce que j'ai fais. Et j'espère que la remonté du dollar can depuis le début d'année va profiter à Dollarama pour compenser l'effet négatif sur mon portefeuille car mine de rien il a gagné 10 cents, soit près de 15%.
Même dans la panique il est descendu à seulement 24 X bpa ( 72$ / 3$ ).
C'était pas encore la super aubaine pour reculer le truck dans mon cas
Autre le fait que Dollarama gagne à ne pas émettre de frais aux émetteurs de cartes, n'y a-t-il pas une mauvaise stratégie considérant le nombre de gens qui fonctionne au crédit de nos jours? En quoi cette option est profiteuse pour Dollarama? Je me rappelle d'avoir rebroussé chemin dû à aucun billets dans mon porte-feuille et de ne pas vouloir ajouter des frais à mon solde mensuelle pour avoir utilisé le débit.
Je comprends bien aussi que plusieurs personnes ne se soucient peu des frais de transaction par débit, mais je tente de comprendre en quoi Dollarama gagne vraiment (et peut être pas seulement d'un coté 'pas de frais des émetteurs de cartes').
Ceux qui utilisent leur carte de débit ou de l'argent comptant pour régler leurs achats financent indirectement les programmes de récompenses ou de redevances de ceux qui utilisent toujours leur carte de crédit pour régler leurs achats. Je vous remercie.
Les résultats du dernier trimestre sont sortis il y a quelques jours. Encore une fois, la croissance était au rendez-vous.
Par contre, je regarde le bilan, et je vois quand même pas mal de dette. Voici les chiffres :
Dette long terme : 1.06 milliard
Équité : 327 millions
Actifs totaux : 1.77 milliard
Cash : 58.54 millions
J'ai regardé quelques compagnies du même secteur, c'est élevé, par contre, la croissance est plus forte au niveau de Dollarama. La compagnie se sert nécessairement de cette dette pour racheter des actions.
Je ne dis pas que c'est nécessairement mal, j'essaie juste de me faire une tête là-dessus, la direction est-elle trop agressive avec sa structure de capital? Je comprends par contre qu'il y a peu de chance de voir cette industrie se faire disruptée par un concurrent... les revenus ne devraient donc pas tombés demain matin, mais quand même.
Jusqu'à quel niveau d'endettement seriez-vous à l'aise avec cette compagnie?
Avenant une baisse de croissance, seriez-vous toujours à l'aise avec cet endettement?
La croissance n'est peut-être pas non plus la bonne façon de voir la chose, 0 croissance, mais même bénéfice, la compagnie serait quand même en mesure de payer sa dette.
Avec Dollarama je serai pas inquiet si ca demeure sous 2 X BAIIA. En autant on approche pas 3 X je jugerai qu'il étire beaucoup l'élastique. La bonne nouvelle c'est qu'il rachète des actions...autour de 7% TTM.
Donc sous 1,3 milliard zéro stress pour moi. C'est tellement le genre de Magasin qui fonctionne en tous genre de situation économique.
J'ai pour mot dire que le rachat d'actions c'est plutôt inutile dans une stratégie de croissance, simplement parce que les rachats d'actions ça génère pas de rendements composés. Fondamentalement la croissance du prix d'une action est basée sur l'accroissement des avantages économiques futurs qui y sont rattachés. Soit on augmente artificiellement le BPA en rachetant des actions, soit au l'augmente naturellement en investissant dans la croissance. Seule la deuxième option permet de prendre des parts de marché qui ne seront par la suite pas disponibles pour la concurrence. À méditer.
Par contre, je ne sais pas si le poid de la dette justifierait un bémol sur le titre. Ce qui est bien, c'est qu'à 400M$ de profit par an, 1G$ ça se rembourse plutôt rapidement. Ce qui est moins bien, c'est que ce montant représente environ 60% des actifs de la compagnie. Si on pousse encore plus loin le raisonnement, l'actif est composé de 727M$ d'écart d'acquisition (goodwill) et 137M$ d'actifs intangibles. Je vais supposer que le 137M$ respecte entièrement le critère de séparabilité et représente la valeur exacte du montant qu'un tier serait prêt à payer pour en faire l'acquisition. Je pense qu'il doit s'agir d'un système logistique complexe développé à l'interne.
On se retrouve donc avec 1G$ d'actifs pour 1,4G$ de passifs. Je suis donc du même avis que toi, c'est plutôt agressif comme stratégie.
Par contre, j'ajouterai qu'on se trouve probablement ici en présence d'un paradigme différent de celui selon lequel la valeur des passifs d'une compagnie ne doit pas dépasser un certain pourcentage de la valeur de récupération de ses actifs. Dollarama ne possède pas ses locaux, peu de montants sont capitalisables dans la mise en place des nouveaux magasins. Ce n'est pas très capital intensive comme entreprise. Ici les marges de profit nettes sont de l'ordre de 15% et le coût de la dette est de moins de 1% du chiffre d'affaire.
Est-ce que la valeur des actifs est importante ici ? Je pencherais pour dire que non et qu'aussi longtemps que Dollarama sera capable de maintenir ses avantages concurrentiels, le niveau de ses ventes ainsi que ses marges, l'entreprise n'a rien à craindre.
D'un point de vue investissement, il nous faut cependant maintenir une belle croissance pendant plusieurs années, parce qu'à 30 fois les BPA c'est cher payé. Selon certaines estimations, il resterait encore de la place pour 1000 magasins Dollarama au Canada, l'entreprise en possède présentement environ 1000. Espérons que d'autres marchés soient accessibles.
J'ai pour mot dire que le rachat d'actions c'est plutôt inutile dans une stratégie de croissance, simplement parce que les rachats d'actions ça génère pas de rendements composés. Fondamentalement la croissance du prix d'une action est basée sur l'accroissement des avantages économiques futurs qui y sont rattachés. Soit on augmente artificiellement le BPA en rachetant des actions, soit au l'augmente naturellement en investissant dans la croissance. Seule la deuxième option permet de prendre des parts de marché qui ne seront par la suite pas disponibles pour la concurrence. À méditer.
Les rachats d'actions se composent. Au même titre que si tu fait un DRIP sur ton dividende, il se composera. Une entreprise qui rachète 10% par année te donnera un rendement de 100% toutes les 7,2 ans en supposant aucune croissance autre.
Ceci dit, ils ne sont pas nécessairement toujours le choix à privilégié. Il ne faut pas non plus s'acheter des parts de marché coûte que coûte. Parlez en à Microsoft qui a fait des acquisitions monstrueuses pour augmenter sa part de marché au lieu de racheter ses actions.
Je vais supposer que le 137M$ respecte entièrement le critère de séparabilité et représente la valeur exacte du montant qu'un tier serait prêt à payer pour en faire l'acquisition. Je pense qu'il doit s'agir d'un système logistique complexe développé à l'interne.
1- Représentait la juste valeur au moment de l'acquisition de l'actif incorporel. Si l'actif vaut plus, ce ne sera pas refléter. S'il vaut moins, il y aura une charge de dépréciation.
2- Un actif construit à l'interne n'est pas capitalisable. La marque Coca-Cola vaut une fortune mais n'est pas reflété dans le bilan. Si Pepsi achetait Coca-Cola, elle le serait. Il faut que ça provienne d'un achat à l'externe. Une entreprise ne peut pas capitaliser un site web construit à l'interne. Elle peut seulement le capitaliser s'il est construit à l'externe (par une entreprise informatique) ou si elle l'achète d'un autre joueur. De plus, pour être capitalisable, le site web doit être transactionnel, ce qui n'est pas le cas de Dollarama puisqu'on ne peut pas faire d'achat en ligne.
Par contre, j'ajouterai qu'on se trouve probablement ici en présence d'un paradigme différent de celui dans lequel la valeur de récupération des passifs d'une compagnie ne doit pas dépasser un certain pourcentage de la valeur de ces actifs. Dollarama ne possède pas ses locaux, peu de montants sont capitalisables dans la mise en place des nouveaux magasins. Ce n'est pas très capital intensive comme entreprise. Ici les marges de profit nettes sont de l'ordre de 15% et le coût de la dette est de moins de 1% du chiffre d'affaire.
-Le bâtiment, le terrain, les étagères, le système de sécurité, les caisses enregistreuses sont toutes des dépenses capitalisables. Ça coûte très cher ouvrir de nouveaux magasins.
@Sam Je sais pas pourquoi tu cherches à me contredire plutôt qu'à essayer de nous aidez à cheminer sur Dollarama. Quoi qu'il en soit voici ma réponse :
1) Que ça soit un DRIP, un dividende ou un rachat d'actions, c'est le même effet à long-terme, c'est à dire sortir des liquidités de la compagnie au bénéfice de l'actionnaire. Ces liquidités ne pourront pas être utilisées à l'achat d'actifs dans un secteur en croissance.
2) Un actif incorporel développé à l'interne est capitalisable, relis tes NCECF et IFRS chapitre 3064 et IAS 38. Comme dans un actif corporel on distingue 2 phases, recherche et développement.
Un actif incorporel résultant du développement (ou de la phase de développement d'un projet interne) est comptabilisé si, et seulement si, une entité peut démontrer tout ce qui suit :
La faisabilité technique nécessaire à l'achèvement de l'actif incorporel en vue de sa mise en service ou de sa vente
Son intention d'achever l'actif incorporel et de l'utiliser ou de le vendre
Sa capacité d’utiliser ou de vendre l'actif incorporel
La disponibilité de ressources techniques, financières et autres, appropriées pour achever le développement et utiliser ou vendre l'actif incorporel
Sa capacité à évaluer de façon fiable les dépenses attribuables à l'actif incorporel au cours de son développement
La façon dont l'actif incorporel générera les avantages économiques futurs probables. L'entité doit démontrer, entre autres, l'existence d'un marché pour la production issue de l'actif incorporel ou pour l'actif incorporel lui-même ou, si celui-ci doit être utilisé en interne, son utilité
Les marques développées à l'interne ne sont pas capitalisable car dans certains cas, le coût pour générer un actif incorporel en interne ne peut pas être distingué du coût pour maintenir ou accroître la survaleur de l’entreprise ou du coût de la conduite des affaires quotidiennes de l'entité (ex. : coûts engagés pour constituer une clientèle fidèle). De là le critère de séparabilité.
Cependant merci pour ta précision sur le site web transactionnel, c'est très pertinent par rapport à mon commentaire, on voit que tu comprends bien la différence entre les critères de comptabilisation d'un actif et les frais de publicité.
3) Si on a 1000 magasins qui génèrent 385M$ de profit net. Ça fait pas mal 385 000$ par magasin de profit net. On a 332M$ de propriétés et d'améliorations locatives. Ça donne un coût de 332 000$ par magasin. En moins d'un an, le cout de ton magasin est remboursé. Le terme "très cher" semble être plutôt relatif ici.
Dollarama possède tout un moat qui leur permet d'avoir une très bonne performance économique et ce peu importe le cycle économique. Ils sont un des rares détaillants à ne pas avoir à craindre l'internet; enfin certains dollar stores aux États-Unis font des ventes en ligne. Une entreprise comme Dollarama peut se permettre d'avoir un certain niveau d'endettement en raison de la prévisibilité de leurs revenus, c'est pratiquement comme une entreprise du secteur Utilities, mais avec un bien meilleur rendement économique et des possibilités de croissance.
Je crois que Dollarama est difficilement comparable avec d'autres entreprises de son secteur au Canada. Sinon les autres dollars stores aux États-Unis sont un peu différent de Dollarama relativement à leur offre de produits (plus d'aliments), ils doivent probablement faire face à plus de concurrence que DOL et ils ont possiblement moins de possibilités de croissance à l'intérieur des États-Unis relativement aux possibilités de DOL au Canada. On pourrait donc trouver acceptable le fait que DOL soit plus endetté relativement aux dollar stores américains jusqu'à un certain niveau bien sûr.
Dollarama a encore plusieurs possibilités de croissance au Canada et même peut-être en Amérique latine, ça reste tout de même un titre qui est bien évalué. Jusqu'à quel point l'action de Dollarama peut-elle mieux faire que le marché au cours des cinq prochaines années? Possiblement un peu mieux que le marché; mais pour cela, ils ne peuvent se permettre d’être trop devant. On peut prendre des décisions pires que celle d’acheter ou de conserver des actions d'une entreprise de très grande qualité comme Dollarama qui est bien évalué selon mon avis.
Merci beaucoup la gang pour vos réponses, beaucoup de détails, très enrichissant comme lecture!
Le comparable que j'utilise c'est Dette à long terme sur Équité.
Effectivement, au Canada, si on ressert le secteur un peu, bien il ne sort pas grand chose, dans le cas de Dollarama, il faut donc rester dans le Consumer Staples. Dollarama semble avoir la dette la plus élevée de ce secteur au Canada, mais bon, comparer Dollarama avec Jean Coutu ou Metro, j'admets que ce n'est pas la meilleure comparaison, mais bon, 70% de l'économie canadienne est dans 3 secteurs et Consumer Staples n'en fait pas partie!!!
Le ratio est à plus de 300%.
Aux États-Unis, j'ai pris le SP 500 et je n'ai même pas regardé le secteur, j'ai seulement sorti les compagnies dont le ratio était plus élevé que 300%, j'en ai environ 30. À mon avis, il y a également des compagnies dans le 500 avec de bons moats, mais semblent moins agressifs sur leur structure de capital.
Le but de ma réflexion n'était pas nécessairement de dire que la compagnie allait faire faillite, par contre, je dois vous avouer que je trouve que c'est quand même agressif comme structure et que ça m'arrête un peu dans le fait de vouloir acheter des actions de la compagnie...
Réponses
La majorité de leurs achats sont faits en Chine et sont payés en dollar US. Ils font de la couverture sur un an avec le US. Même avec la baisse du CAD, leurs marges brutes n'ont pas diminué. Ils vont aussi commencer à vendre des articles à 3,50-4$ dans quelques trimestres pour contrebalancer l'augmentation du coût des marchandises dues à la baisse du CAD.
https://ca.finance.yahoo.com/news/dollarama-bumps-reference-price-1-25-most-sales-130428512.html
Sous 75$ ça va devenir intéressant je crois !
Même si c'est pas donné, Dollarama est une business qui a une croissance prévisible supérieur à 10% longtemps encore.
C'était pas encore la super aubaine pour reculer le truck dans mon cas
Autre le fait que Dollarama gagne à ne pas émettre de frais aux émetteurs de cartes, n'y a-t-il pas une mauvaise stratégie considérant le nombre de gens qui fonctionne au crédit de nos jours? En quoi cette option est profiteuse pour Dollarama? Je me rappelle d'avoir rebroussé chemin dû à aucun billets dans mon porte-feuille et de ne pas vouloir ajouter des frais à mon solde mensuelle pour avoir utilisé le débit.
Ceux qui utilisent leur carte de débit ou de l'argent comptant pour régler leurs achats financent indirectement les programmes de récompenses ou de redevances de ceux qui utilisent toujours leur carte de crédit pour régler leurs achats. Je vous remercie.
Donc sous 1,3 milliard zéro stress pour moi. C'est tellement le genre de Magasin qui fonctionne en tous genre de situation économique.
d'actions c'est plutôt inutile dans une stratégie de croissance,
simplement parce que les rachats d'actions ça génère pas de rendements
composés. Fondamentalement la
croissance du prix d'une action est basée sur l'accroissement des
avantages économiques futurs qui y sont rattachés. Soit on augmente
artificiellement le BPA en rachetant des actions, soit au l'augmente
naturellement en investissant dans la croissance. Seule la deuxième
option permet de prendre des parts de marché qui ne seront par la suite
pas disponibles pour la concurrence. À méditer.
Les rachats d'actions se composent. Au même titre que si tu fait un DRIP sur ton dividende, il se composera. Une entreprise qui rachète 10% par année te donnera un rendement de 100% toutes les 7,2 ans en supposant aucune croissance autre.
Ceci dit, ils ne sont pas nécessairement toujours le choix à privilégié. Il ne faut pas non plus s'acheter des parts de marché coûte que coûte. Parlez en à Microsoft qui a fait des acquisitions monstrueuses pour augmenter sa part de marché au lieu de racheter ses actions.
Je vais supposer que le 137M$ respecte entièrement le critère de
séparabilité et représente la valeur exacte du montant qu'un tier serait
prêt à payer pour en faire l'acquisition. Je pense qu'il doit s'agir
d'un système logistique complexe développé à l'interne.
1- Représentait la juste valeur au moment de l'acquisition de l'actif incorporel. Si l'actif vaut plus, ce ne sera pas refléter. S'il vaut moins, il y aura une charge de dépréciation.
2- Un actif construit à l'interne n'est pas capitalisable. La marque Coca-Cola vaut une fortune mais n'est pas reflété dans le bilan. Si Pepsi achetait Coca-Cola, elle le serait. Il faut que ça provienne d'un achat à l'externe. Une entreprise ne peut pas capitaliser un site web construit à l'interne. Elle peut seulement le capitaliser s'il est construit à l'externe (par une entreprise informatique) ou si elle l'achète d'un autre joueur. De plus, pour être capitalisable, le site web doit être transactionnel, ce qui n'est pas le cas de Dollarama puisqu'on ne peut pas faire d'achat en ligne.
présence d'un paradigme différent de celui dans lequel la valeur de
récupération des passifs d'une compagnie ne doit pas dépasser un certain
pourcentage de la valeur de ces actifs. Dollarama ne possède pas ses
locaux, peu de montants sont capitalisables dans la mise en place des
nouveaux magasins. Ce n'est pas très capital intensive comme entreprise.
Ici les marges de profit nettes sont de l'ordre de 15% et le coût de la
dette est de moins de 1% du chiffre d'affaire.
-Le bâtiment, le terrain, les étagères, le système de sécurité, les caisses enregistreuses sont toutes des dépenses capitalisables. Ça coûte très cher ouvrir de nouveaux magasins.
Dollarama possède tout un moat qui leur permet d'avoir une très bonne performance économique et ce peu importe le cycle économique. Ils sont un des rares détaillants à ne pas avoir à craindre l'internet; enfin certains dollar stores aux États-Unis font des ventes en ligne. Une entreprise comme Dollarama peut se permettre d'avoir un certain niveau d'endettement en raison de la prévisibilité de leurs revenus, c'est pratiquement comme une entreprise du secteur Utilities, mais avec un bien meilleur rendement économique et des possibilités de croissance.
@ffournier
Quels comparables as-tu utilisés?
Je crois que Dollarama est difficilement comparable avec d'autres entreprises de son secteur au Canada. Sinon les autres dollars stores aux États-Unis sont un peu différent de Dollarama relativement à leur offre de produits (plus d'aliments), ils doivent probablement faire face à plus de concurrence que DOL et ils ont possiblement moins de possibilités de croissance à l'intérieur des États-Unis relativement aux possibilités de DOL au Canada. On pourrait donc trouver acceptable le fait que DOL soit plus endetté relativement aux dollar stores américains jusqu'à un certain niveau bien sûr.
Dollarama a encore plusieurs possibilités de croissance au Canada et même peut-être en Amérique latine, ça reste tout de même un titre qui est bien évalué. Jusqu'à quel point l'action de Dollarama peut-elle mieux faire que le marché au cours des cinq prochaines années? Possiblement un peu mieux que le marché; mais pour cela, ils ne peuvent se permettre d’être trop devant. On peut prendre des décisions pires que celle d’acheter ou de conserver des actions d'une entreprise de très grande qualité comme Dollarama qui est bien évalué selon mon avis.