Je me demandais, vous garderiez un plus grand pourcentage d'argent non investi ? Si, oui, combien par rapport à une situation ou vous ne vivez pas de ça ?
Moi je trouve que être investisseur à temps plein à titre individuel seulement exige trop peu de temps pour m'occuper. Surtout quand la meilleur chose à faire pour s'enrichir est de rien faire ou augmenter une position existante. Des gars comme PO et Sergio font plus qu'être investisseur, ils ont un business à développer et à faire connaitre leur service. Et en plus les sommes qu'ils doivent investir éliminent les Micro Cap comme achat potentiel. Moi être investisseur à temps plein ferait surement diversifier davantage mon portefeuille et me rendrait moins patient à ce que le marché reconnaisse la valeur d'un titre.
J'aime bien mon équilibre actuel avec une gestion d'entreprise de 8:30 à 17:00 habituellement et 1-2 hrs par jours pour m'amuser avec l'investissement. La beauté des intérêt composé m'a permis cette année de profiter de cette magie. Sans aucune dette j'ai choisi de ne plus épargner et de laisser mon compte épargne grandir et de le dépenser comme bon me semble. L'ironie c'est que quand tu grandis économe c'est difficile à faire! J'ai tous intérêt aujourd'hui à m'investir davantage dans l'investissement si je compare salaire annuel versus 1% de rendement supplémentaire. Pourtant j'aime trop la sécurité d'avoir une paye chaque semaine lorsque le marché sera déprimé. Et du même coup je vois pas beaucoup la possibilité d'aller chercher un rendement supplémentaire avec + d'heures investis en investissement.
Bernard, merci pour tes conseils pleins de sagesse. Mes pensées sont dans le même sens que celles de snowball et Pat : pour moi, être investisseur à temps plein signifie avoir plus de temps à étudier les compagnies détenues dans son portefeuille et avoir plus de temps à dénicher d’autres opportunités, sans nécessairement faire du daytrading.
Je ne pense pas que les intervenants de ce forum font du daytrading. Pensez-vous qu’en accordant plus de temps à l’investissement on pourrait tomber dans le piège et faire plus de transactions?
Si on se le permet pourquoi ne pas vivre de ces placements? Disons qu’à partir d’un certain montant, on pourrait retirer 4 % pour vivre et laisser un 6 % pour couvrir l’inflation et préserver le capital (en supposant un rendement annuel de 10 %).
@pat j'aime bien l'idee que l'ensemble des depenses annuelles d'une personne ne represente pas plus que 2-3 % de la valeur du portefeuille. Un peu comme l'equivalent des frais de gestion pour un fonds mutuel.
@automne, Decider de quitter un excellent emploi est une decision importante et tu touches un autre point qui me semble primordial : est-ce qu'on peut se lasser apres quelques annee?
Possiblement que meme un passionne de l'investissement qui travaille seul peut devenir moins interesse avec le temps. Peut-etre que la meilleure formule est de partager sa passion et son quotidien avec d'autres investisseurs-passionnes, un peu la formule des gas de Barrage et Merici. En fait cet aspect me questionne plus que le minimum de rendement a obtenir. Rendu a un certain niveau de portefeuille, un rendement minimal de 3-5-7 % peut etre l'equivalent d'un salaire. J'aime bien ta reference a la magie de l'interet compose, l'effet boule de neige ... the snowball effect
Je suis d'accord avec Automne. Une ou deux hres par jour c'est suffisant pour s'occuper de ses investissements. Plus que cela, cela devient difficile de rester patient et de ne pas tomber dans un excès de trading. Et c'est là qu'on perd de l'argent. Car au delà d'un certain seuil, de temps consacré et de trading, on perd de l'argent, on trade trop et on n'est plus capable d'être patient.
Alors, une fois que l'on a fait notre 2 hres par jour, on fait quoi ? On joue au golf à temps plein ? On fait voyages par dessus voyages (ce qui prend beaucoup beaucoup de cash). Je suis rendu à un âge où plusieurs ont déjà pris leur retraite mais j'aime bien trop mon travail pour arrêter. La bourse me permet de travailler à mon prpre rythme.
Je continue mon message car mon doigt a accroché le bouton "publier".
Je ne vois pas de problème à décaisser dans la mesure où on projette des rendements réalistes. Je calcule 3% d'inflation par année et 7,5% de rendement annuel. Un coussin de sécurité par rapport au 10% et plus espéré.
Si vous n'êtes pas heureux dans votre travail, se retrouver trader solitaire n'est probablement pas la solution. Peut etre vous servir alors de vos rendements pour changer de job ou de domaine. Peut-être planificateur financier !!!
Pour moi le travail me garde jeune dans la tête, me garde l'esprit ouvert, connecté au monde. Cela dépend aussi sûrement de ce que l'on fait. Mes modèles travaillent bien au dela de 65 ans. Warren Buffet, Alain Bouchard, Stanley Ma, pour ne nommer que ceux-là, quel âge ont-ils?
C'est tout de meme fascinant de realiser qu'au moment de prendre la decision de profiter des fruits de ses placements en cessant de travailler pour un employeur, l'investisseur qui en a les moyens hesite autant a pouvoir gerer son temps librement. Ou peut etre que le travail a temps partiel est une belle solution de transition.
Je verrais tres bien un investissseur a temps plein prendre plusieurs heures par semaine pour lire des rapports annuels, trimestriels, des bons livres ++, visiter des compagnies....ce que l'investisseur a temps partiel n'a pas toujours le temps de faire en detail. Ou de ne pas avoir a prendre une partie de ses vacances annuelles pour aller assister a une conference sur la bourse (comme je ferai dans 2 semaines
Concernant le travail d'un investisseur a temps plein de deux heures par jour et qu'il est necessaire de travailler a temps plein pour combler le reste du temps. .. afin de ne pas prendre de mauvaises decisions. Je partage votre apprehension. Or nous savons que les meilleurs investisseurs utilisent justement l'essentiel de leur temps pour lire et apprendre, un avantage extraordinaire quand on y pense !
Pourquoi avons-nous autant de difficulte a visualiser qu'etre un investisseur autonome a temps plein peut etre un metier ou une occupation principale pour un investisseur s'il en a les moyens ?
Le metier d'investisseur a temps plein semble une profession rare
J'aime dire que je suis plus riche en argent qu'en temps, alors pour moi faire le saut sera pas difficile. Actuellement je travail de chez moi ce qui me laisse beaucoup de temps pour la bourse. Donc a ce niveau la ca changerait pas beaucoup mon horaire. Idéalement j'aimerais suivre mes placement, lire et trouver des belles entreprises pour 5-6 heures par jour.
Et je m’ennuierai pas le reste du temps avec 4 enfants, ma conjointe, le sports, la guitare, la lecture, etc, des bon repas, etc... Il y a tellement de choses intéressantes dans la vie. Bref je me passerai bien de "cette perte de temps" qu'est le travail rémunéré.
Snowball, je pense pas qu'on puise se lasser d'être investisseur sans travail autre. en tout cas, pas dans mon cas.
La liberté financière permet de faire ce que l'on aime. Dans mon cas c'est de continuer à me réaliser dans mon travail, mais pas à temps plein. Investisseur à temps plein, c'est une activité qui peut être très solitaire, à moins de le faire dans le cadre d'une équipe, comme Pierre Olivier. Ce serait intéressant d'avoir ton point de vue. Les meilleurs investisseurs ont des années où ils sous performent leur infice de référence. Il faut avoir une bonne dose de résilience pour ne pas perdre confiance en soi les années où notre beau frère nous bat avec son FNB ou pire, son fonds mutuel !!! Essayer de faire le plus possible ce que l'on aime et ne pas s'isoler, c'est je pense le plus important. Avec 4 enfants, c'est le contraire : il faut trouver le moyen de s'isoler ! Et je peux comprendre que tu as de la difficulté à "booker" 35 hres de travail dans ton horaire. Quand on a des petits enfants c'est moins d'ouvrage. On laisse nos enfants s'en occuper !!!
Pour ma part je ne reviendrais pas en arrière. C'est super de se consacrer à l'investissement à temps plein et c'est même du bonus en fait pour moi puisque je suis payé pour le faire. Il est vrai cependant comme disait Automne aussi que quand on travaille professionnellement dans le domaine, on doit à la fois gérer la "business" de l'investissement et les investissements. Alors que l'investisseur autonome qui y travaille à temps plein n'a aucune business à gérer et seulement les investissements.
L'avantage d'y travailler professionnellement est aussi d'avoir des collègues de travail qui te challengent constamment et te forcent à aller refaire tes devoirs et à chercher davantage si tu n'es pas assez solide dans ton analyse...
C'est fascinant de voir comment ce fil de discussions à évolué d'un sujet sans intérêt vers une discussion super intéressante sur le fait d'investir ou non à temps plein.
Pour ma part, j'aime beaucoup mon travail et je suis plutôt de l'avis de Bernard mais je comprends que la perspective peut être différente d'une personne à l'autre.
La liberté financière permet de faire ce que l'on aime. Dans mon cas c'est de continuer à me réaliser dans mon travail, mais pas à temps plein. Investisseur à temps plein, c'est une activité qui peut être très solitaire, à moins de le faire dans le cadre d'une équipe, comme Pierre Olivier. Ce serait intéressant d'avoir ton point de vue. Les meilleurs investisseurs ont des années où ils sous performent leur infice de référence. Il faut avoir une bonne dose de résilience pour ne pas perdre confiance en soi les années où notre beau frère nous bat avec son FNB ou pire, son fonds mutuel !!! Essayer de faire le plus possible ce que l'on aime et ne pas s'isoler, c'est je pense le plus important.
Snowball :
Exactement, chacun a un idéal "d'occupation principale " différent et nous devrions surement travailler en ce sens. C'est facile de voir que tu as une vaste experience. J'espère bien que j'aurai l'occasion de te rencontrer pour apprendre davantage. C'est très rare au Québec les investisseurs qui peuvent/veulent communiquer franchement du processus de sélection de titre et de " l'aspect psychologique".
Concernant la transition vers l'investissement à temps plein...nos échanges m'amènent à penser que la meilleure approche est probablement de faire une transition progressive. Ex travail à temps partiel 4 jours sem., ensuite 3 jours, une année sabbatique...
Personnellement je travaille à 4 jours semaine depuis quelques années. C'est très dispendieux, mais c'est un luxe que moi et ma femme avons décidé de nous offrir. À la naissance de ma 2ième et 3ième fille, j'ai essayé de passer l'année (suite à mon congé de 5 semaines) suivante à travailler à 3 ou 4 jours semaine.
De plus, ma femme ne travaille pas pendant au moins 1 an suite à la naissance de nos enfants et travaille à 2-3 jours semaine par la suite. C'est certain que je devrai surement prendre ma retraite plus tard que vous, mais avec les rendements et le plaisir de travailler 3-4 jours semaine je ne vois pas pourquoi j'arrêterais de travailler.
À 34 ans (depuis 2 semaines), à 4 jours semaine, je trouve que c'est une retraite parfaite!
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J'aime bien mon équilibre actuel avec une gestion d'entreprise de 8:30 à 17:00 habituellement et 1-2 hrs par jours pour m'amuser avec l'investissement. La beauté des intérêt composé m'a permis cette année de profiter de cette magie. Sans aucune dette j'ai choisi de ne plus épargner et de laisser mon compte épargne grandir et de le dépenser comme bon me semble. L'ironie c'est que quand tu grandis économe c'est difficile à faire! J'ai tous intérêt aujourd'hui à m'investir davantage dans l'investissement si je compare salaire annuel versus 1% de rendement supplémentaire. Pourtant j'aime trop la sécurité d'avoir une paye chaque semaine lorsque le marché sera déprimé. Et du même coup je vois pas beaucoup la possibilité d'aller chercher un rendement supplémentaire avec + d'heures investis en investissement.
Bernard, merci pour tes conseils pleins de sagesse. Mes pensées sont dans le même sens que celles
de snowball et Pat : pour moi, être investisseur à temps plein signifie avoir plus de temps à étudier les
compagnies détenues dans son portefeuille et avoir plus de temps à dénicher d’autres opportunités, sans nécessairement faire du daytrading.
Je ne pense pas que les intervenants de ce forum font du daytrading. Pensez-vous qu’en accordant
plus de temps à l’investissement on pourrait tomber dans le piège et faire plus de transactions?
Si on se le permet pourquoi ne pas vivre de ces placements? Disons qu’à partir d’un certain montant, on pourrait retirer 4 % pour vivre et laisser un 6 % pour couvrir l’inflation et préserver le capital (en supposant un rendement annuel de 10 %).
@automne, Decider de quitter un excellent emploi est une decision importante et tu touches un autre point qui me semble primordial : est-ce qu'on peut se lasser apres quelques annee?
Possiblement que meme un passionne de l'investissement qui travaille seul peut devenir moins interesse avec le temps. Peut-etre que la meilleure formule est de partager sa passion et son quotidien avec d'autres investisseurs-passionnes, un peu la formule des gas de Barrage et Merici. En fait cet aspect me questionne plus que le minimum de rendement a obtenir. Rendu a un certain niveau de portefeuille, un rendement minimal de 3-5-7 % peut etre l'equivalent d'un salaire. J'aime bien ta reference a la magie de l'interet compose, l'effet boule de neige ... the snowball effect
Alors, une fois que l'on a fait notre 2 hres par jour, on fait quoi ? On joue au golf à temps plein ? On fait voyages par dessus voyages (ce qui prend beaucoup beaucoup de cash). Je suis rendu à un âge où plusieurs ont déjà pris leur retraite mais j'aime bien trop mon travail pour arrêter. La bourse me permet de travailler à mon prpre rythme.
Je ne vois pas de problème à décaisser dans la mesure où on projette des rendements réalistes. Je calcule 3% d'inflation par année et 7,5% de rendement annuel. Un coussin de sécurité par rapport au 10% et plus espéré.
Si vous n'êtes pas heureux dans votre travail, se retrouver trader solitaire n'est probablement pas la solution. Peut etre vous servir alors de vos rendements pour changer de job ou de domaine. Peut-être planificateur financier !!!
Pour moi le travail me garde jeune dans la tête, me garde l'esprit ouvert, connecté au monde. Cela dépend aussi sûrement de ce que l'on fait. Mes modèles travaillent bien au dela de 65 ans. Warren Buffet, Alain Bouchard, Stanley Ma, pour ne nommer que ceux-là, quel âge ont-ils?
La bourse me permet de travailler à mon propre rythme.
La définition d'être riche c'est de ne plus être obliger de faire un emploi que l'on déteste indirectement.
Je verrais tres bien un investissseur a temps plein prendre plusieurs heures par semaine pour lire des rapports annuels, trimestriels, des bons livres ++, visiter des compagnies....ce que l'investisseur a temps partiel n'a pas toujours le temps de faire en detail. Ou de ne pas avoir a prendre une partie de ses vacances annuelles pour aller assister a une conference sur la bourse (comme je ferai dans 2 semaines
Concernant le travail d'un investisseur a temps plein de deux heures par jour et qu'il est necessaire de travailler a temps plein pour combler le reste du temps. .. afin de ne pas prendre de mauvaises decisions. Je partage votre apprehension. Or nous savons que les meilleurs investisseurs utilisent justement l'essentiel de leur temps pour lire et apprendre, un avantage extraordinaire quand on y pense !
Pourquoi avons-nous autant de difficulte a visualiser qu'etre un investisseur autonome a temps plein peut etre un metier ou une occupation principale pour un investisseur s'il en a les moyens ?
Le metier d'investisseur a temps plein semble une profession rare
Et je m’ennuierai pas le reste du temps avec 4 enfants, ma conjointe, le sports, la guitare, la lecture, etc, des bon repas, etc... Il y a tellement de choses intéressantes dans la vie. Bref je me passerai bien de "cette perte de temps" qu'est le travail rémunéré.
Snowball, je pense pas qu'on puise se lasser d'être investisseur sans travail autre. en tout cas, pas dans mon cas.
Investisseur à temps plein, c'est une activité qui peut être très solitaire, à moins de le faire dans le cadre d'une équipe, comme Pierre Olivier. Ce serait intéressant d'avoir ton point de vue.
Les meilleurs investisseurs ont des années où ils sous performent leur infice de référence. Il faut avoir une bonne dose de résilience pour ne pas perdre confiance en soi les années où notre beau frère nous bat avec son FNB ou pire, son fonds mutuel !!!
Essayer de faire le plus possible ce que l'on aime et ne pas s'isoler, c'est je pense le plus important.
Avec 4 enfants, c'est le contraire : il faut trouver le moyen de s'isoler ! Et je peux comprendre que tu as de la difficulté à "booker" 35 hres de travail dans ton horaire.
Quand on a des petits enfants c'est moins d'ouvrage. On laisse nos enfants s'en occuper !!!
L'avantage d'y travailler professionnellement est aussi d'avoir des collègues de travail qui te challengent constamment et te forcent à aller refaire tes devoirs et à chercher davantage si tu n'es pas assez solide dans ton analyse...