J'apprenais via le journal Les Affaires qu'on va avoir un Apple Store au Quartier dix30. Ca change ma perception d'accompagner ma blonde aller magasiner !!
bof, cette nouvelle ne m'empêchera pas trop de dormir cette nuit. Toutes les compagnies se poursuivent entrent-elle et rien n'est trop clair de quoi va gagner... Et quand je regarde mon téléphone android, force est d'admettre que ce n'est qui pâle copie du Iphone!
Moi j'ai utilisé pour la premiere fois un téléphone Android (Galaxy) et un iPad en fin de semaine passée, et c'était la première fois pour ma mère aussi (65 ans)..
Dans les deux cas, on a préféré le Android, plus simple à utiliser et à comprendre... le iPad ne met même pas les photos en sous répertoires (en tout cas on n'a pas trouvé comment)!
peut-être parce qu'on a pas de mac (ordi) alors c'est moins évident au début, je t'en reparlerai dans un mosi ou deux.
chacun ses goûts je ne veux pas partir de guerre iPhone/Android. mais je trouve ca un peu faible d'appeler android une "pâle" copie du iPhone...
Les deux sont mieux que mon blackberry en tout cas:)
Un bon petit article qui résume très bien la thèse d'investissement dans Apple:
5 GROWTH CATALYSTS FOR APPLE
Feb 7, 2012
I write about value-oriented stock investments. My "universe" is the set of stocks screened by Joel Greenblatt's Magic Formula® Investing
(MFI) technique, which includes only some of the cheapest stocks in the market against their trailing earnings. So you can imagine my surprise and intrigue when Apple (AAPL), one of the great growth stories of the 21st century, recently appeared - and stayed - on those screens.
This is no fluke screening, either. The strategy uses EBIT/Enterprise Value earnings yield (EBIT/EV) instead of P/E ratio to value stocks, essentially rewarding a company for a lot of cash and penalizing for a lot of debt. When you remove Apple's net $97 billion in cash and investments, you get an earnings yield of 12.5% on the stock. To put that in a number comparable to the P/E ratio, that's about 8.0.
For perspective, the average market P/E ratio is about 14. Apple's EBIT/EV is exactly the same as its long time competitor, Microsoft (MSFT). The big difference is, in the most recent quarter, Apple generated 73% revenue growth to Microsoft's 4%!
There's only one explanation for this growth-vs-valuation dichotomy - the market must think Apple's growth story is about to hit a wall, or even reverse entirely. After all, a company growing this fast with over $125 billion in revenues is bound to flat line sooner or later, right? And there is always Apple's notorious history hanging over the stock, particularly with legendary CEO Steve Jobs passing away last year.
To the contrary, I believe Apple has plenty of growth catalysts left, even at its current lofty revenue and profitability levels. Consider these 5 growth avenues for the next year:
1) The Bulk of Revenue Comes From 2 Rapidly Growing Product Categories
In Q4, 70% of Apple's revenue was driven from the iPhone (smartphones) and iPad (tablets). These are two markets expected to grow at 20% and 60%, respectively, in 2012. Apple's respective market share is around 30% and 90% in those two markets. So, even if Apple just held serve on market share, there is significant underlying organic growth to capture going forward.
2) The iPhone Just Launched in China
China is the world's largest mobile phone market, and just recently became its largest smartphone market. But guess what? Apple just started selling the iPhone there last month! It even had to be delayed at some stores in January due to huge and unruly crowds. iPhone moved 93 million units in 2011 (double 2010), and China demand alone could increase that by 50%.
3) 2012 Should Be A Big Product Refresh Year
Through the 5 generations of iPhone, Apple has established a yearly cadence of big update, small update. 2011's iPhone 4S was a rather small update on the existing iPhone 4 - and still led to gigantic sales. 2012's iPhone 5 is expected to be a bigger leap forward, which should drive even bigger upgrade, new, and switcher sales. The same holds true for the iPad 3, an announcement on which could come within the next month.
4) Mac Has Tremendous Momentum and Tremendous Room to Grow
A less-talked about data point from Q4 was the Mac's 26% unit growth.
Compare that to overall PC sales, which declined 1.4%. Mac has been outgrowing the PC for about 6 consecutive years now. Yet, worldwide, Mac's share of the overall PC market is still a rather miniscule 6.5%.
This leaves plenty of growth ramp, particularly in international consumer, business, and education.
5) New Product Categories are the Firm's Bread and Butter
Something Apple does better than any other consumer electronics company is extending its ecosystem into new product categories. With an established way to sell and deliver music, movies, apps, and books, as well as a cloud data syncing system in place, Apple could easily extend its design expertise into new consumer electronics. Big screen televisions, console gaming, and digital photography are three large markets the company could conceivably enter for growth.
A propos de la Chine j'ai lu que d'ici 10 ans 300 Millions Chinois atteindront la classe moyenne. Le double d'aujourd'hui !! Apple a intérets à se positionner fortement en Chine.
Je me permets de soumettre un avis contrarian sur ce titre, juste pour aider votre réflexion. Tout le monde s'accorde à dire que le titre est bien, et je ne pense pas forcément le contraire. En fait, je ne sais pas s'il est bien ou non.
Je suis investisseur deep value et j'ai eu ce titre en portefeuille de 2003 (où il se payait moins que son cash) à il y a quelques jours et j'ai décidé de vendre. Je ne dis pas que le titre a atteint son sommet mais je ne me sens plus aussi confortable en le possédant à ce prix là dans mon approche pour les raisons suivantes :
- Le marché du smartphone me rappelle celui du textile : il commence à y avoir une forte concurrence. Samsung, par ex, fait des appareils objectivement meilleurs qu'Apple (d'après les consommateurs de la chose du moins, je n'utiliserai pas de smartphone moi-même) et les vends beaucoup moins cher. C'est un très bon argument pour éroder les marges, donc les profits de tout le monde, y compris ceux d'Apple.
- Le management ne fait rien du cash d'Apple. J'espère pour ceux qui resteront investis qu'il ne sera pas jetté à la poubelle. Apple s'est illustré dans le domaine à la fin des années 90.
- La protection à la baisse, c'est 100 milliards de cash et quelque chose pour les futurs profits, disons 100 milliards de plus, au total 200 milliards (je suis franchement incapable d'estimer les profits à long-terme). L'upside est raisonnablement un fois deux sur 3 ans, et encore, cela supposerait une croissance supérieure à 20% par an qui puisse être maintenue dans le temps : peu de business ont su le faire aussi longtemps qu'Apple, mais le passé ne prédit pas l'avenir. Dans mon approche de l'invest, je ne me sens pas frachement confortable par rapport au risque d'y laisser plus de la moitié de mon capital.
- Le business d'apple suppose que les gens achètent chaque nouveau produit et se ré-équipent régulièrement à des prix élevés : combien de temps est-ce que ça va encore durer ? Ce n'est pas un Microsoft dont les revenus de licences sont garantis chez les entreprises car les coûts de remplacement sont très élevés et les alternatives sont nulles. Ils sont donc plus prévisibles, et le potentiel à la hausse est à peu près le même, voire supérieur au prix payé.
- Beaucoup d'analystes bardés de diplômes suivent le titre et je n'ai aucune raison d'en savoir plus qu'eux sur la future croissance de la société. Je n'aime pas la concurrence, je préfère être seul :-)
Et donc, je prends mes profits et achète des choses qui me paraissent plus sûres, ce qui ne veut pas forcément dire qu'Apple est mauvais, mais qu'il ne correspond plus à ma philosophie d'aversion au risque.
Je pense que tu as sans doute raison que je n'ai pas vendu très cher mon bien, Paul .
C'est juste que je suis vraiment très prudent par rapport au risque de downside pour un capital que j'ai "durement" accumulé 8 ans, et je pense aussi avoir identifié plusieurs sociétés beaucoup moins chères que je comprends beaucoup mieux. Je me suis fait avocat du diable pour permettre à ceux qui le souhaitent de décider en toute connaissance de cause.
Un autre élément auquel tu touches me pousses à être en désaccord avec ton analyse. Apple charge un prix supérieur pour plusieurs facteurs. Elle est probablement l'entreprise qui a les coûts de production les plus faibles car elle parvient, avec son volume, à s'imposer auprès des fournisseurs technologiques. Si leurs prix sont supérieurs à ceux des concurrents c'est parce que les acheteurs sont prêts à payer ce prix. Le jour où tu verras des files d'attentes dans les magasins pour acheter des téléphones Samsung, on pourra dire que tu vises juste avec ton point sur le prix.
D'ici là, Apple enregistre les meilleures marges parce qu'elle procède par «écrèmage» c'est à dire qu'elle cherche à maximiser ses profits en chargeant le prix le plus élevé en fonction de sa capacité à fournir à la demande. Tant qu'elle réussit à différencier ses produits suffisamment grâce à la marque, l'innovation et la propriété intellectuelle, elle sera en mesure de charger plus cher.
T'as intérêt à ce que ça te travaille pas trop longtemps parce que le titre prend 1-2% à chaque jour peu importe la direction des marchés. J'avais dis que le cours n'avait pas suffisamment monté le lendemain des résultats et je suis bien content de voir que M. le Marché s'aligne avec ma vision!
Je ne peux pas confirmer ou infirmer le point évoqué sur les prix, j'avoue mon ignorance totale sur le sujet.
Je sais qu'Apple a ses fans, je ne sais pas combien de temps il vont continuer à changer comme des moutons à chaque nouveau lancement. C'est sur que Samsung n'a pas cette image aujourd'hui, c'est un point très pertinent. Mais je ne suis toujours pas plus éclairé pour demain : il suffit d'un flop et l'horloge est déreglée.
@ GroupePretoria : En fait, je pense que là, pour trancher ton dilemne qui te travaille à très juste titre, c'est purement une question de philosophie d'investissement.
La question à se poser est, à mon avis : combien tu es prêt à payer la croissance d'une société qui pèse un demi milliard en bourse ?
Pour moi et ma philosophie d'invest, le juste prix est au plus 0. Pour toi ou une autre personne, la réponse peut être tout à fait différente, et il n'y a rien de mal à cela. Aucun de nous n'aura réellement raison ou tort. Les faits futurs démontreront simplement qui était le meilleur analyste pour le business et les profits, et je serai réellement content si Paul a raison. Si le titre aura monté, cela ne signifiera pas pour autant que j'ai eu tort de le vendre non plus, car je sais pourquoi je l'ai fait.
Quelques remarques : tu dis que la compagnie n'a rien fait du cash d'Apple. C'est plus ou moins vrai. D'abord, on ne peut pas parler d'une mauvaise allocation du capital à mona vis tant que la compagnie continue de croître à un rythme si élevé. Avec les rendements que tu as fait, que veux-tu demander de plus. Apple n'a pas à agir pour satisfaire les actionnaires parce qu'ils ne sont pas récompensés comme dans le cas de Microsoft depuis 10 parce que le titre a fait du surplace, ton rendement, tu l'as eu par l'appréciation du titre qui continuera, parce que l'évaluation est hyper raisonnable et que la croissance est encore démentielle! D'un autre côté, lorsque ça ralentira, ils pourront en distribuer sous forme de rachat ou de dividendes, mais pour l'instant ils préfèrent se garder une sécurité (trop grande probablement) qui leur assure toutefois un avantage concurrentiel important en contrôlant à merveille la chaîne logistique de par leur immense pouvoir d'achat comme l'a dit P-O.
Les coûts de remplacement ne sont effectivement pas très élevés à remplacer un Ipod par un lecteur MP3 quelconque, ou à remplacer un Mac par un PC ou à remplacer un Iphone par un Android. Mais les coûts de remplacement pour quelqu'un qui utilise un Mac depuis des années, qui utilise un Iphone, qui finira par avoir un Ipad, qui s'est habitué à l'écosystème, aux applications, à toute sa musique et ses films sur Itunes, avec maintenant une synchronisation entre tous ses appareils avec ICloud...je crois que le consommateur va hésiter pas mal avant de tout larguer cela, même à produit équivalent ou légèrement supérieur chez la concurrence. C'est exactement le même principe que les institutions financières, qui vont te retenir plus facilement si tu as tout chez eux, et que tu ne vois pas tant de bénéfice à tout transférer et réapprendre jusqu'à un certain point (dans le cas de l'informatique chez plusieurs personnes). Je crois donc que même s'il est vrai qu'on peut remplacer un produit facilement, remplacer une philosophie, un écosystème, des habitudes, c'est très difficile et je le vois plutôt comme un avantage concurrentiel d'Apple pour le moment plutôt que pour une faiblesse! Après, il faut voir si quelque chose peut briser cette dynamique!
Sinon, je comprends très bien qu'avec les gains que tu as dû faire si tu possèdes du Apple depuis 2003, il est tentant de vendre sa position, à tout le moins de l'alléger et je te comprends, tu veux rebalancer ton portefeuille. Si tu n'avais pas toute cette historique derrière toi, peut-être que tu regarderais la situation différemment. Après aussi comme tu dis, chacun son style!
Jf, les points que tu soulèves sont tout à fait crédibles, et peut être même objectivement valides. Le futur te le dira bien mieux que tout ce que nous pourrions te dire. Et c'est vrai que je suis exigeant vis à vis du management qui a produit d'excellents résultats pour ses actionnaires, là-dessus tu as raison. Mais est-ce vraiment le management qui les a produit ou le marché qui a fermé un gap prix / valeur ? Je ne saurais donner une réponse dont je suis certain à 100%. Apple était déjà une belle boîte gérée décemment en 2003, avec l'iPod comme produit phare. Il y a juste eu une rumeur stupide dessus (rachat de Vivendi), qui, même si elle se réalisait, ne justifiait d'aucune façon le gap prix/valeur existant. Je suis très pessimiste dans mon approche, c'est vrai, mais j'ai quand même peur que le fruit d'un dur labeur pendant des années puisse être dilapidé, parce que ce ne serait pas la première fois que cela arriverait à l'une des sociétés de mon portefeuille. Heureusement d'ailleurs, Apple était là pendant tout ce temps pour rattraper mes écueils auprès de nos actionnaires. Je suis sentimentalement beaucoup attaché à cette boîte et j'espère sincèrement qu'elle continuera à enrichir ses actionnaires.
Mon intuition me dit que tu peux avoir tout à fait raison sur Apple. Après, comme mon intuition a (trop) souvent tort, j'essaie de l'inhiber un maximum.
Ma décision de vendre n'a pas été fondée sur la perf passée, j'essaie aussi d'éviter ces considérations, car j'ai fait cette erreur plusieurs fois. Aujourd'hui, avec plus d'expérience, j'essaie plutôt de voir deux choses simples : - Comment on peut tuer le business ? - Ensuite, je compte le cash et je regarde combien de fois je paie les profits moyens des dernières années. Si le prix d'aujourd'hui me convient par rapport à ces deux éléments, soit je garde, soit je rachète, selon le gap. Autrement, je considère que le gap prix / valeur est trop étroit, et je sors, ou j'allège si je ne vois rien de mieux comme opportunité.
Et mon pessimisme me dit qu'on peut tuer Apple quand même, bien que ce ne soit pas facile, je vous le concède volontiers à tous. Mais à côté, même avec les scénarios les plus fous, je n'ai pas réussi à tuer Bank Of America, Citigroup ou AIG par exemple, et ce, même si ca ne paraît pas sexy comme boîtes (même s'il s'agit pour moi de mon secteur de prédilection pour les analyses, puisque j'y consulte à titre indépendant de temps à autres).
Tim cook a propos du Ipad a la conference techno de goldmann sachs aujourdhui:
Shifting to the iPad, it's been around 7 quarters of iPad shipments. You've shipped 55 million units and it's the fastest product ramp for any Apple device in history. What is it about that item that has caused that ramp to occur so quickly and what does that tell you about the tablet market long term?
This 55 million is something no one would have guessed. It took us years to sell iPhones, Macs and iPods. This thing is on a trajectory that's off the charts. The product is incredible, the pace of innovation on the product has been incredible. We went from iPad 1 to iPad 2 in fairly short order. The ecosystem is 170,000 apps that are optimized for iPad.
The reason that it is so large in my view is that the iPad has stood on the shoulders of everything that came before it. The iTunes Store was already in play, the App Store was already in play. People were trained on iPhone. They already knew about multitouch. Lots of things that became intuitive when you used a tablet, came from before. I gave one to my mother and she knew how to use it from watching the commercial.
It's amazing how the product has captured so many people. My mother uses it, my 7-year-old nephew uses it, at Starbucks everyone is using one, in education it's being used, in the enterprise it's being used in big numbers.
From my point of view, it's the fastest adoption across a wide range that I've ever seen before.
Apple commence à bénéficier du "network effect" et du "high customer switching cost", deux contributeurs important à un "economic moat" qui se respecte...
J'aime !!
Désolé pour les anglicismes, en français ca sonne mal.
Ce qui est stipule dans larticle cest quil y a un mismatch entre la reconnaissance des revenus sur les updates futurs de software et les depenses encourues pour fournir ces updates. Si cest le cas il est impossible dapporter des correctifs aux etats financiers autre qu'en se basant sur les changements encourus lors du changement de norme... L'entreprise devrait reconnaitre une partie de ses revenus comme des produits percus davance plutot que les enregistrer immediatement dans ses revenus. Enfin on ne sait pas si cest vrai donc difficile a juger.
Buffett a admis ce matin à CNBC qu'il regrettait ne pas avoir acheté Apple lorsque Steve Jobs l'a contacté il y a quelques années afin d'avoir son opinion sur quoi faire avec l'encaisse. J'aime bien Apple mais jamais je ne me serais attendu à un telle sortie de la part de Buffett.
Effetivement, il a de quoi regretter : C'était un business tout à fait buffetesque il y a qqs années (grand retour sur capitaux, belle prévsibilité, et pas cher).
Je me suis secrètement toujours demandé pourquoi il ne l'avait pas (surtout quand ça se vendait moins cher que l'encaisse à vrai dire, parce que je veux bien croire qu'il ne comprend rien à la technologie).
Effetivement, il a de quoi regretter : C'était un business tout à fait buffetesque il y a qqs années (grand retour sur capitaux, belle prévsibilité, et pas cher).
Et pourtant, tout cela est encore vrai aujourd'hui...
Oui l'entrevue avec Buffet était intéressant, et il est dommage que Steve Jobs ait lui aussi continué à rester lui-même et a fait à sa tête plutôt que racheter des actions à 200$..
Call me chicken if you want Paul, mais entre une marge de sécurité quasi infinie (compagnie à cash flow positif moins chère que son cash) et 16x les profits ex-cash pour une boîte qui pèse 500 milliards, il y a un monde pour moi. Dans le premier cas, j'en fais 100% de mon portefeuille, dans le deuxième cas, je ne fais rien du tout.
Tu as parfaitement le droit de trouver cela sûr par ailleurs; mais pas de m'en demander autant :-).
Bon j'ai finalement revendu mes actions d'Apple après avoir fait en moins d'un mois le rendement que j'espérais en faire en 1 an. Je vais peut-être le regretter, mais le titre commence à être trop "à la mode" à mon goût.
Ce fut une des plus courte période de détention d'un titre pour moi !
En tout cas il faut qu'ils sortent le iPhone 5 au plus sacrant... parce que je connais plusieurs personnes qui sont à veille de changer leur iPhones pour les Galaxy.. Les iPhones font "vieux" à côté de la minceur et l'écran immense d'un Samsung. Si le iPhone 5 ne sort pas bientôt (et qu'il ne "torche" pas les Galaxy S2 et Nexus), plusieurs adeptes de iPhones vont se tourner vers les Android.
Il y a aussi Windows 8 à surveiller, leur consumer preview à date a vraiment de bons commentaires. Ca peut diviser le jeu entre Android et iOS.
Réponses
J'apprenais via le journal Les Affaires qu'on va avoir un Apple Store au Quartier dix30. Ca change ma perception d'accompagner ma blonde aller magasiner !!
J'ai complété ma position dans Apple à 454$
Le début d'une guerre d'avocats entre Google et Apple ?
http://www.nbr.co.nz/article/motorola-wants-225-royalty-iphone-sales-ck-109074
Ça pourrait faire mal aux deux compagnies. Est-ce que ça pourrait avantager Microsoft et son Windows Phone à terme ?
Des rumeurs à propos de la iTv
http://www.lesaffaires.com/blogues/jean-francois-codere/la-tele-apple-pourrait-arriver-plus-vite-qu-on-ne-le-croit/540622
5 GROWTH CATALYSTS FOR APPLE
Feb 7, 2012
I write about value-oriented stock investments. My "universe" is the set of stocks screened by Joel Greenblatt's Magic Formula® Investing
(MFI) technique, which includes only some of the cheapest stocks in the market against their trailing earnings. So you can imagine my surprise and intrigue when Apple (AAPL), one of the great growth stories of the 21st century, recently appeared - and stayed - on those screens.
This is no fluke screening, either. The strategy uses EBIT/Enterprise Value earnings yield (EBIT/EV) instead of P/E ratio to value stocks, essentially rewarding a company for a lot of cash and penalizing for a lot of debt. When you remove Apple's net $97 billion in cash and investments, you get an earnings yield of 12.5% on the stock. To put that in a number comparable to the P/E ratio, that's about 8.0.
For perspective, the average market P/E ratio is about 14. Apple's EBIT/EV is exactly the same as its long time competitor, Microsoft (MSFT). The big difference is, in the most recent quarter, Apple generated 73% revenue growth to Microsoft's 4%!
There's only one explanation for this growth-vs-valuation dichotomy - the market must think Apple's growth story is about to hit a wall, or even reverse entirely. After all, a company growing this fast with over $125 billion in revenues is bound to flat line sooner or later, right? And there is always Apple's notorious history hanging over the stock, particularly with legendary CEO Steve Jobs passing away last year.
To the contrary, I believe Apple has plenty of growth catalysts left, even at its current lofty revenue and profitability levels. Consider these 5 growth avenues for the next year:
1) The Bulk of Revenue Comes From 2 Rapidly Growing Product Categories
In Q4, 70% of Apple's revenue was driven from the iPhone (smartphones) and iPad (tablets). These are two markets expected to grow at 20% and 60%, respectively, in 2012. Apple's respective market share is around 30% and 90% in those two markets. So, even if Apple just held serve on market share, there is significant underlying organic growth to capture going forward.
2) The iPhone Just Launched in China
China is the world's largest mobile phone market, and just recently became its largest smartphone market. But guess what? Apple just started selling the iPhone there last month! It even had to be delayed at some stores in January due to huge and unruly crowds. iPhone moved 93 million units in 2011 (double 2010), and China demand alone could increase that by 50%.
3) 2012 Should Be A Big Product Refresh Year
Through the 5 generations of iPhone, Apple has established a yearly cadence of big update, small update. 2011's iPhone 4S was a rather small update on the existing iPhone 4 - and still led to gigantic sales. 2012's iPhone 5 is expected to be a bigger leap forward, which should drive even bigger upgrade, new, and switcher sales. The same holds true for the iPad 3, an announcement on which could come within the next month.
4) Mac Has Tremendous Momentum and Tremendous Room to Grow
A less-talked about data point from Q4 was the Mac's 26% unit growth.
Compare that to overall PC sales, which declined 1.4%. Mac has been outgrowing the PC for about 6 consecutive years now. Yet, worldwide, Mac's share of the overall PC market is still a rather miniscule 6.5%.
This leaves plenty of growth ramp, particularly in international consumer, business, and education.
5) New Product Categories are the Firm's Bread and Butter
Something Apple does better than any other consumer electronics company is extending its ecosystem into new product categories. With an established way to sell and deliver music, movies, apps, and books, as well as a cloud data syncing system in place, Apple could easily extend its design expertise into new consumer electronics. Big screen televisions, console gaming, and digital photography are three large markets the company could conceivably enter for growth.
Je me permets de soumettre un avis contrarian sur ce titre, juste pour aider votre réflexion. Tout le monde s'accorde à dire que le titre est bien, et je ne pense pas forcément le contraire. En fait, je ne sais pas s'il est bien ou non.
Je suis investisseur deep value et j'ai eu ce titre en portefeuille de 2003 (où il se payait moins que son cash) à il y a quelques jours et j'ai décidé de vendre. Je ne dis pas que le titre a atteint son sommet mais je ne me sens plus aussi confortable en le possédant à ce prix là dans mon approche pour les raisons suivantes :
- Le marché du smartphone me rappelle celui du textile : il commence à y avoir une forte concurrence. Samsung, par ex, fait des appareils objectivement meilleurs qu'Apple (d'après les consommateurs de la chose du moins, je n'utiliserai pas de smartphone moi-même) et les vends beaucoup moins cher. C'est un très bon argument pour éroder les marges, donc les profits de tout le monde, y compris ceux d'Apple.
- Le management ne fait rien du cash d'Apple. J'espère pour ceux qui resteront investis qu'il ne sera pas jetté à la poubelle. Apple s'est illustré dans le domaine à la fin des années 90.
- La protection à la baisse, c'est 100 milliards de cash et quelque chose pour les futurs profits, disons 100 milliards de plus, au total 200 milliards (je suis franchement incapable d'estimer les profits à long-terme). L'upside est raisonnablement un fois deux sur 3 ans, et encore, cela supposerait une croissance supérieure à 20% par an qui puisse être maintenue dans le temps : peu de business ont su le faire aussi longtemps qu'Apple, mais le passé ne prédit pas l'avenir. Dans mon approche de l'invest, je ne me sens pas frachement confortable par rapport au risque d'y laisser plus de la moitié de mon capital.
- Le business d'apple suppose que les gens achètent chaque nouveau produit et se ré-équipent régulièrement à des prix élevés : combien de temps est-ce que ça va encore durer ? Ce n'est pas un Microsoft dont les revenus de licences sont garantis chez les entreprises car les coûts de remplacement sont très élevés et les alternatives sont nulles. Ils sont donc plus prévisibles, et le potentiel à la hausse est à peu près le même, voire supérieur au prix payé.
- Beaucoup d'analystes bardés de diplômes suivent le titre et je n'ai aucune raison d'en savoir plus qu'eux sur la future croissance de la société. Je n'aime pas la concurrence, je préfère être seul :-)
Et donc, je prends mes profits et achète des choses qui me paraissent plus sûres, ce qui ne veut pas forcément dire qu'Apple est mauvais, mais qu'il ne correspond plus à ma philosophie d'aversion au risque.
À mes yeux, Apple est juste «too cheap to sell»!!
Je pense que tu as sans doute raison que je n'ai pas vendu très cher mon bien, Paul .
C'est juste que je suis vraiment très prudent par rapport au risque de downside pour un capital que j'ai "durement" accumulé 8 ans, et je pense aussi avoir identifié plusieurs sociétés beaucoup moins chères que je comprends beaucoup mieux. Je me suis fait avocat du diable pour permettre à ceux qui le souhaitent de décider en toute connaissance de cause.
D'ici là, Apple enregistre les meilleures marges parce qu'elle procède par «écrèmage» c'est à dire qu'elle cherche à maximiser ses profits en chargeant le prix le plus élevé en fonction de sa capacité à fournir à la demande. Tant qu'elle réussit à différencier ses produits suffisamment grâce à la marque, l'innovation et la propriété intellectuelle, elle sera en mesure de charger plus cher.
Je ne peux pas confirmer ou infirmer le point évoqué sur les prix, j'avoue mon ignorance totale sur le sujet.
Je sais qu'Apple a ses fans, je ne sais pas combien de temps il vont continuer à changer comme des moutons à chaque nouveau lancement. C'est sur que Samsung n'a pas cette image aujourd'hui, c'est un point très pertinent. Mais je ne suis toujours pas plus éclairé pour demain : il suffit d'un flop et l'horloge est déreglée.
@ GroupePretoria : En fait, je pense que là, pour trancher ton dilemne qui te travaille à très juste titre, c'est purement une question de philosophie d'investissement.
La question à se poser est, à mon avis : combien tu es prêt à payer la croissance d'une société qui pèse un demi milliard en bourse ?
Pour moi et ma philosophie d'invest, le juste prix est au plus 0. Pour toi ou une autre personne, la réponse peut être tout à fait différente, et il n'y a rien de mal à cela. Aucun de nous n'aura réellement raison ou tort. Les faits futurs démontreront simplement qui était le meilleur analyste pour le business et les profits, et je serai réellement content si Paul a raison. Si le titre aura monté, cela ne signifiera pas pour autant que j'ai eu tort de le vendre non plus, car je sais pourquoi je l'ai fait.
Et c'est vrai que je suis exigeant vis à vis du management qui a produit d'excellents résultats pour ses actionnaires, là-dessus tu as raison. Mais est-ce vraiment le management qui les a produit ou le marché qui a fermé un gap prix / valeur ? Je ne saurais donner une réponse dont je suis certain à 100%. Apple était déjà une belle boîte gérée décemment en 2003, avec l'iPod comme produit phare. Il y a juste eu une rumeur stupide dessus (rachat de Vivendi), qui, même si elle se réalisait, ne justifiait d'aucune façon le gap prix/valeur existant.
Je suis très pessimiste dans mon approche, c'est vrai, mais j'ai quand même peur que le fruit d'un dur labeur pendant des années puisse être dilapidé, parce que ce ne serait pas la première fois que cela arriverait à l'une des sociétés de mon portefeuille. Heureusement d'ailleurs, Apple était là pendant tout ce temps pour rattraper mes écueils auprès de nos actionnaires. Je suis sentimentalement beaucoup attaché à cette boîte et j'espère sincèrement qu'elle continuera à enrichir ses actionnaires.
Mon intuition me dit que tu peux avoir tout à fait raison sur Apple. Après, comme mon intuition a (trop) souvent tort, j'essaie de l'inhiber un maximum.
Ma décision de vendre n'a pas été fondée sur la perf passée, j'essaie aussi d'éviter ces considérations, car j'ai fait cette erreur plusieurs fois. Aujourd'hui, avec plus d'expérience, j'essaie plutôt de voir deux choses simples :
- Comment on peut tuer le business ?
- Ensuite, je compte le cash et je regarde combien de fois je paie les profits moyens des dernières années.
Si le prix d'aujourd'hui me convient par rapport à ces deux éléments, soit je garde, soit je rachète, selon le gap. Autrement, je considère que le gap prix / valeur est trop étroit, et je sors, ou j'allège si je ne vois rien de mieux comme opportunité.
Et mon pessimisme me dit qu'on peut tuer Apple quand même, bien que ce ne soit pas facile, je vous le concède volontiers à tous. Mais à côté, même avec les scénarios les plus fous, je n'ai pas réussi à tuer Bank Of America, Citigroup ou AIG par exemple, et ce, même si ca ne paraît pas sexy comme boîtes (même s'il s'agit pour moi de mon secteur de prédilection pour les analyses, puisque j'y consulte à titre indépendant de temps à autres).
Shifting to the iPad, it's been around 7 quarters of iPad shipments. You've shipped 55 million units and it's the fastest product ramp for any Apple device in history. What is it about that item that has caused that ramp to occur so quickly and what does that tell you about the tablet market long term?
This 55 million is something no one would have guessed. It took us years to sell iPhones, Macs and iPods. This thing is on a trajectory that's off the charts. The product is incredible, the pace of innovation on the product has been incredible. We went from iPad 1 to iPad 2 in fairly short order. The ecosystem is 170,000 apps that are optimized for iPad.
The reason that it is so large in my view is that the iPad has stood on the shoulders of everything that came before it. The iTunes Store was already in play, the App Store was already in play. People were trained on iPhone. They already knew about multitouch. Lots of things that became intuitive when you used a tablet, came from before. I gave one to my mother and she knew how to use it from watching the commercial.
It's amazing how the product has captured so many people. My mother uses it, my 7-year-old nephew uses it, at Starbucks everyone is using one, in education it's being used, in the enterprise it's being used in big numbers.
From my point of view, it's the fastest adoption across a wide range that I've ever seen before.
Apple commence à bénéficier du "network effect" et du "high customer switching cost", deux contributeurs important à un "economic moat" qui se respecte...
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Désolé pour les anglicismes, en français ca sonne mal.
(douve économique ? ROFL)
Suis nul pour évaluer l'incidence d'un changement comptable. Vous en pensez quoi ?
http://www.bloomberg.com/news/2012-02-17/apple-s-stock-may-not-be-as-cheap-as-it-looks-jonathan-weil.html?cmpid=yhoo.view
L'entreprise devrait reconnaitre une partie de ses revenus comme des produits percus davance plutot que les enregistrer immediatement dans ses revenus. Enfin on ne sait pas si cest vrai donc difficile a juger.
Effetivement, il a de quoi regretter : C'était un business tout à fait buffetesque il y a qqs années (grand retour sur capitaux, belle prévsibilité, et pas cher).
Je me suis secrètement toujours demandé pourquoi il ne l'avait pas (surtout quand ça se vendait moins cher que l'encaisse à vrai dire, parce que je veux bien croire qu'il ne comprend rien à la technologie).
Call me chicken if you want Paul, mais entre une marge de sécurité quasi infinie (compagnie à cash flow positif moins chère que son cash) et 16x les profits ex-cash pour une boîte qui pèse 500 milliards, il y a un monde pour moi. Dans le premier cas, j'en fais 100% de mon portefeuille, dans le deuxième cas, je ne fais rien du tout.
Tu as parfaitement le droit de trouver cela sûr par ailleurs; mais pas de m'en demander autant :-).
Bon j'ai finalement revendu mes actions d'Apple après avoir fait en moins d'un mois le rendement que j'espérais en faire en 1 an. Je vais peut-être le regretter, mais le titre commence à être trop "à la mode" à mon goût.
Ce fut une des plus courte période de détention d'un titre pour moi !
http://blogues.cyberpresse.ca/lapresseaffaires/dufour/2012/03/16/le-carre-d’as-d’apple/?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=envoyer_blogues