Je viens de terminer le livre "The Evolution of Cooperation". C'est un très bon livre, ça ouvre les yeux sur le côté improductif de certains comportements.
Ce livre était une suggestion de Mark Leonard, le ceo de Constellation Software, dans sa dernière lettre aux actionnaires :
I find that some of our shareholders confuse CSI’s strategy with that of our business units. While there are terrific moats around our individual business units, the barrier to starting a “conglomerate of vertical market software businesses” is pretty much a cheque book and a telephone. Nevertheless, CSI does have a compelling asset that is difficult to both replicate and maintain: We have 199 separately tracked business units and an open, collegial, and analytical culture. This provides us with a large group of businesses on which to test hypotheses, a ready source of ideas to test, and a receptive audience who can benefit from their application.
More quickly and cheaply than any company that I know, we can figure out if a new business process works. This sort of ad hoc experimentation doesn’t require enormous systems or the peddling of a new dogma to the unreceptive. It requires curious managers at a few dozen business units and a couple of clever analysts to plausibly test if a process works. Once a new best practice starts working within CSI, wide access to benchmarking information tends to rapidly breed emulation. We’ve found a few other examples of high performance conglomerates built around the idea of continuously refining their business processes and then driving ever more acquired businesses up their business process learning curve as quickly as possible.
When CSI was much smaller, we used to run annual offsite meetings. Working on the curriculum for one of the offsites, I asked our academic advisor about game theory. He said "tit-for-tat, that's pretty much all you need to know". That clever but unsatisfying explanation eventually led me to the book and article that I'm recommending this year - The Evolution of Cooperation by Robert Axelrod, and a related journal article1 (jointly, "EoC"). EoC is a short and accessible introduction to the prisoner's dilemma game. Google Scholar has 28,000 scientific citations for the original EoC article in the journal Science, so I'm not going out on much of a limb by recommending it. Despite that, it doesn’t seem to get much coverage in the business press.
EoC has provided me with models for thinking about a number of business problems. Perhaps the best way to illustrate that the sort of reciprocal trust advocated by Axelrod can be profitably applied in a business, is
"Launching The Evolution of Cooperation": Axelrod, Journal of Theoretical Biology April 2011 to look at some statistics from CSI’s history. In Chart 1, you’ll see that our head office expense as a percent of Net Revenues has halved from 1.9% in 2005 to 0.9% in 2014 while ROIC has increased from 17% to 37%. Clearly trust trumped central bureaucracy in our case.
If you ask me about “hierarchical bullies” at our Annual General Meeting, I’ll be happy to give you another example of how EoC helped clarify my thinking in a practical application at CSI.
Je suis en train de terminer "the black swan" et je m'enligne pour "ni vue ni connu" de jean-yves ollivier, un homme qui est passé de trader de matiere premiere à négociant politique et homme d'affaire internationale.
The evolution of cooperation a piqué ma curiosité !
The paradox of choice : why more is less de Barry Schartz
Pourquoi il est mauvais d'avoir trop de choix. Ce n'est pas un livre sur l'investissement mais il y a beaucoup de liens à faire car lorsqu'on veut investir il y a toujours trop de choix.
Lorsqu'on a trop d'options possibles en choisir une équivaut à renoncer aux autres. Plus on a de choix plus on renonce à des possibilité qui pourraient nous apporter quelques choses.
En ce qui me concerne, je suis en train un livre sur la Chine : " RMB La Monnaie Qui Monte" de Camille-Yihua Chen qui explique pourquoi le RMB (Renminbi) va devenir petit une devise internationale au même titre que le dollar, l'euro ou le yen.
Enfin, j'ai terminé en avril 2015, un livre qui s'intitule " Trop tard pour la France ?, Osons remettre l’État à sa place " expliquant les stigmates de l'économie française puis quelles sont les soi-disant solutions pour réformer mon pays de naissance où le pessimisme est roi.
Je suis justement dedans, rendu à la moitié et il vaut déjà le prix, m'a ouvert l'esprit sur l'importance de penser au deuxième degré, j'y ai trouvé la meilleur définition et explication du risque d'investissement, je ne connaissais pas trop le bonhomme mais il conceptualise à fond par sa vaste expérience des notions vaguement exprimés à gauche et à droite qui visent à se démarquer du rendement de la masse c'est vraiment dans l'esprit contrarient.
Quelqu'un a lu "The most important thing" de Howard Marks ? Si oui, ça en vaut la peine ?
Personnellement, j'ai trouvé le livre trop théorique... Il manquait beaucoup d'exemples concrets bien que c'est intéressant. pour le type de contenu qu'il produit, il est plus efficace dans un mémo que dans un livre.
"Demography, the study of human populations, is the most powerful tool for understanding the past and forecasting the future."
Par exemple: "Who is more likely to attend a chamber music concert, an 11 year old or a 51 year old? Because age is so powerful a predictor of human behaviour, the answers to these questions are obvious. If you know how many people of each age are around today, you can make a reliable forecast about how those same people will behave tomorrow."
En tant que jeune investisseur, je me suis demandé comment la sélection de mes investissements pouvait être influencée par la démographie. Les baby boomers forment la cohorte avec le plus grand nombre de personnes. Le retail va changer mais c'est plus difficile à extrapoler à ce niveau et il y avait le domaine de la santé qui ne devait que croître avec une grande cohorte vieillissante.
Ceci m'a influencé à vouloir investir dans le domaine de la santé mais je n'étais pas connaissant dans le domaine et j'ai alors opté pour acheter un fond indiciel (au début : IYH et ensuite VHT que je détiens toujours)
La démographie influence les sports pratiqués, le retail, la santé, l'éducation, le milieu de travail, la politique, etc
Maintenant, dans ma check-list d'investissement, j'ai un point "Démographie" et je me demande comment la démographie peut avoir un impact sur les services ou produits vendus par l'entreprise analysée.
Pour en apprendre davantage sur le livre et l'auteur: http://www.footwork.com/book.asp De plus, vous aurez accès aux pyramides des populations qui est très utile pour comprendre les décisions politiques et économiques.
@Olorrain Tu as une approche par secteurs alors que j'ai plutôt une approche par entreprises.
Selon moi, la croissance ou la décroissance d'un secteur n'a pratiquement aucun lien avec la rentabilité future d'une entreprise. Les secteurs en croissance, tels que la santé, ont également une croissance du nombre de joueurs au sein du secteur. Le gâteau a beau être plus gros, s'il y a plus de joueurs pour se le partager, le morceau qui me revient n'augmentera pas.
On a qu'à penser à Netflix qui était seul dans le domaine du streaming il y a 10 ans. Le secteur a grossi mais le nombre de joueurs aussi. Cet exemple illustre tout de même une réussite.
Blackberry était également seule dans l'industrie du smartphone il y a 10 ans. Le marché a explosé et pourtant Blackberry s'est écroulé.
À l'inverse, les compagnies de tabacs sont dans un secteur en décroissance et leur résultats sont impressionnants au cours des 10 dernières années. Ils ont su exploiter leurs actifs de façon efficiente et retourner le capital aux actionnaires. Elles exploitent de nouveaux sous-secteurs en croissance tels que les cigarettes électroniques et sont parvenus à faire avaler des hausses de prix à leurs clients.
Celui qui a investi dans Philipp Morris il y a 10 ans a été bien plus choyé que celui qui a choisi Blackberry.
Bref, pour moi, la démographie n'est pas une information que j'analyse lors de mes recherches. Je privilégie la compétence de la direction et du conseil d'administration, les avantages économiques de l'entreprise, ses perspectives de croissance et son évaluation.
@sam, merci pour ta réflexion. A part pour le cas du domaine de la santé, j'ai une vision et une recherche par entreprises et non sectoriel.
Il n'en demeure pas moins que la démographie peut avoir une influence sur la croissance d'une entreprise. Le vent souffle t il dans le bon sens?
Par exemple, @pierreyves citait M Reid "We also expect to see an increase in the ranks of workers categorized as self-employed, as well as new Canadians with limited Canadian credit history. Both groups have traditionally been under-served by the major financial institutions and for these borrowers we have our Classic mortgage product"
C'est simplement un constat démographique. Qui généralement ont peu d'historique de crédit ? Les jeunes et les immigrants.
Un autre exemple pour MTY: les jeunes mangent davantage dans les take out et les fast food: aux usa et au Canada, ce groupe est nombreux (enfants des baby boomers). C'est finalement juste un aspect de plus pour mieux comprendre si l'entreprise a le vent avec lui. Initialement, il faut avoir sélectionné une bonne business en fonction de son MOAT, des dirigeants et de son évaluation.
Je viens de terminer "The 7 habits of effective people" de Stephen Covey. C'est un grand best-seller que probablement plusieurs sur ce forum ont déjà lu. Ça na pas de rapport direct avec l'investissement mais je le recommande fortement.
J'ai longtemps "snobé" ce livre en pensant qu'il s'agissait simplement de petites recettes pour être plus efficace. J'avais tort. Il s'agit vraiment de sept grands principes philosophiques pour avoir une vie plus constructive et satisfaisante autant au niveau professionnel que personnel. Le titre du livre ne lui rend pas totalement justice.
Effectivement j'ai lu ce livre dans les années 90. J'ai même acheté des actions de Franklin/Covey à l'époque. Le fondateur de Franklin corporation, Hyrum Smith a écrit un livre que je classe dans le top 3 des livres ayant eu une influence positive dans ma vie : Mes valeurs, mon temps, ma vie.
C'est de loin le meilleur ouvrage sur la gestion du temps que j'ai lu. Un des points importants est qu'il met l'emphase sur tout les aspects de la vie et pas seulement sur le travail.
Pour ceux que ça pourrait intéresser, voici mon top 3 des livres importants dans ma vie sans ordre précis :
Bon choix de lectures (ou de re-lectures) dans le journal les Affaires du 16 juillet... Des classiques de l'approche Valeur, des livres sur l'immobilier, sur les voisins...
Je suis en train de lire The Happiness Advantage de Shawn Achor, lecture suggérée par mon employeur. Au début, j'avais peur que ce soit un peu psycho-pop, mais finalement c'est un peu comme le dessert du livre de Kahneman: Thinking, Fast and Slow.
Merci pour la suggestion Bruno, je l'ajoute à la liste
Influence de Robert Cialdini (rendu a la 5ième édition)
Si vous prévoyez un peu de lectures pour le temps des fêtes n'hésitez pas à lire ce livre a l'approche scientifique sur l'art d'influencer et même manipuler les autres, études a l'appui. Moi qui a toujours muté les pubs télé, je les regardes maintenant avec intérêt et je peut identifier la stratégie de chacune, fascinant!
Donc à lire avant de rentrer chez un concessionnaire automobile. Toutes les stratégies pour vous faire signer y sont dévoilées. Ca explique même la réussite de certains gourous à faire exécuter des actes insensés aux membres de leur secte.
Les liens à faire avec l'investissement sont nombreux, le genre de lecture qui a un impact suffisant pour sentir qu'il y a le nous avant et le nouveau nous avec un hedge depuis le livre.
Je suis en train de lire The Happiness Advantage de Shawn Achor, lecture suggérée par mon employeur. Au début, j'avais peur que ce soit un peu psycho-pop, mais finalement c'est un peu comme le dessert du livre de Kahneman: Thinking, Fast and Slow.
Merci pour la suggestion Bruno, je l'ajoute à la liste
Voici le livre dont je te parlais hier soir (The Happiness Trap) et qui semble dire un peu le contraire des livres de psychologie positive comme The Happiness Advantage
Dont: Shoe dog- histoire de Nike Et un autre sur l'électrification et comment l'électricité est acheminé qui semble intéressant (peut être pertinent pour les actionnaires de stella)
Bill Gates : Still, reading books is my favorite way to learn about a new topic. I’ve been reading about a book a week on average since I was a kid. Even when my schedule is out of control, I carve out a lot of time for reading.
@wellington, j'ai lu "The little book of common sense investing". M'intéressant aux fonds indiciels et ayant un pourcentage de mon portefeuille dans ce type d'investissement, j'ai trouvé le livre intéressant quoique parfois redondant. Plusieurs exemples pour démontrer que l'ensemble des investisseurs ne peuvent pas battre les indices après déduction des frais.
"Don't allow a winner's game to become a loser's game"
"While an index-driven strategy may not be the best investment strategy ever devised, the number of investment strategies that are worse is infinite"
Son livre est assez court et se lit facilement dans les transports en commun
Je voudrais vous parler d'un livre que j'ai lu il y a quelques années maintenant, mais avec le sujet des jeunes retraités et des gens qui n'aiment pas leur travail, j'ai fait un lien.
Je ne sais pas si certains d'entre-vous sont familiers avec la compagnie de plein-air haut-de-gamme Patagonia (entreprise privée, pas cotée en bourse)?
Le livre Let my people go surfing raconte l'histoire d'Yvon Chouinard, le fondateur et dirigeant de l'entreprise qui est un pionnier de l'escalade à Yosemite dans les années 60, dans les débuts du plein-air. Il faisait du surf et de l'escalade et s'est mis à fabriquer de l'équipement, d'abord dans une compangie qui deviendra ensuite Black Diamond (elle est cotée en bourse d'ailleurs), puis Patagonia, et un de ses amis de l'époque fonda ce qui deviendra North Face. Chouinard décrit son parcours atypique d'un gars pas du tout destiné à devenir entrepreneur, mais qui le sera pour le reste de sa vie et encore aujourd'hui. Ça parle de plein-air, mais surtout d'une compagnie atypique qui vise à réduire au maximum son empreinte environnementale, qui a instauré une garderie sur son lieu de travail dans les années 80 aux États-Unis, qui laisse ses employés prendre des vacances, avoir des horaires atypiques, etc depuis fort longtemps. Ils ont aussi une philosophie d'être rentable, mais pas trop, pour eux il y a une profitabilité qui permet de soutenir la compagnie, mais ils n'ont pas de visé mégalomane de croissance et leur philosophie est d'abord celle de faire les meilleurs produits possibles, influencer positivement la chaîne d'approvisionnement, etc.
C'est très champ gauche pour un forum d'investisseur, mais il y a de merveilleux enseignements sur la vision d'une entreprise et ses responsabilités face à l'environnement, la société, ses employés, ses clients, etc.
Si vous voulez, il y une édition récente qui vient de sortir avec une mise à jour, ma version date plutôt des années 2000. Ils ont aussi sortis un petit livre intitulé The responsible company qui se veut un guide pour accompagner des entreprises qui voudraient se responsabiliser.
Réponses
I find that some of our shareholders confuse CSI’s strategy with that of our business units. While there are
terrific moats around our individual business units, the barrier to starting a “conglomerate of vertical market
software businesses” is pretty much a cheque book and a telephone. Nevertheless, CSI does have a
compelling asset that is difficult to both replicate and maintain: We have 199 separately tracked business
units and an open, collegial, and analytical culture. This provides us with a large group of businesses on
which to test hypotheses, a ready source of ideas to test, and a receptive audience who can benefit from
their application.
More quickly and cheaply than any company that I know, we can figure out if a new
business process works. This sort of ad hoc experimentation doesn’t require enormous systems or the
peddling of a new dogma to the unreceptive. It requires curious managers at a few dozen business units
and a couple of clever analysts to plausibly test if a process works. Once a new best practice starts working
within CSI, wide access to benchmarking information tends to rapidly breed emulation. We’ve found a
few other examples of high performance conglomerates built around the idea of continuously refining their
business processes and then driving ever more acquired businesses up their business process learning curve
as quickly as possible.
When CSI was much smaller, we used to run annual offsite meetings. Working on the curriculum for one
of the offsites, I asked our academic advisor about game theory. He said "tit-for-tat, that's pretty much all
you need to know". That clever but unsatisfying explanation eventually led me to the book and article that
I'm recommending this year - The Evolution of Cooperation by Robert Axelrod, and a related journal
article1 (jointly, "EoC"). EoC is a short and accessible introduction to the prisoner's dilemma game. Google
Scholar has 28,000 scientific citations for the original EoC article in the journal Science, so I'm not going
out on much of a limb by recommending it. Despite that, it doesn’t seem to get much coverage in the
business press.
EoC has provided me with models for thinking about a number of business problems. Perhaps the best way
to illustrate that the sort of reciprocal trust advocated by Axelrod can be profitably applied in a business, is
"Launching The Evolution of Cooperation": Axelrod, Journal of Theoretical Biology April 2011
to look at some statistics from CSI’s history. In Chart 1, you’ll see that our head office expense as a percent
of Net Revenues has halved from 1.9% in 2005 to 0.9% in 2014 while ROIC has increased from 17% to
37%. Clearly trust trumped central bureaucracy in our case.
If you ask me about “hierarchical bullies” at our Annual General Meeting, I’ll be happy to give you another
example of how EoC helped clarify my thinking in a practical application at CSI.
The evolution of cooperation a piqué ma curiosité !
En ce qui me concerne, je suis en train un livre sur la Chine : " RMB La Monnaie Qui Monte" de Camille-Yihua Chen qui explique pourquoi le RMB (Renminbi) va devenir petit une devise internationale au même titre que le dollar, l'euro ou le yen.
Enfin, j'ai terminé en avril 2015, un livre qui s'intitule " Trop tard pour la France ?, Osons remettre l’État à sa place " expliquant les stigmates de l'économie française puis quelles sont les soi-disant solutions pour réformer mon pays de naissance où le pessimisme est roi.
actuellement, Microcap Superstars
http://www.amazon.com/MicroCap-Superstars-Dave-Gentry/dp/0578143577
lecture plus classique, qui est en même temps un cours d'histoire: Stocks for the long run
http://www.amazon.com/Stocks-Long-Run-Definitive-Investment/dp/0071800514?ie=UTF8&*Version*=1&*entries*=0
"Boom Bust & Echo" de David Foot. https://www.amazon.ca/gp/aw/d/0773762086/ref=mp_s_a_1_1?qid=1465432884&sr=8-1&pi=SY200_QL40&keywords=boom+bust+and+echo&dpPl=1&dpID=51KA4FGEG9L&ref=plSrch
L'auteur nous fait comprendre à quel point la démographie est intimement liée à toutes les décisions prises. En fait, il stipule que la démographie explique le 2/3 de toutes les décisions.
"Demography, the study of human populations, is the most powerful tool for understanding the past and forecasting the future."
Par exemple:
"Who is more likely to attend a chamber music concert, an 11 year old or a 51 year old? Because age is so powerful a predictor of human behaviour, the answers to these questions are obvious. If you know how many people of each age are around today, you can make a reliable forecast about how those same people will behave tomorrow."
En tant que jeune investisseur, je me suis demandé comment la sélection de mes investissements pouvait être influencée par la démographie. Les baby boomers forment la cohorte avec le plus grand nombre de personnes. Le retail va changer mais c'est plus difficile à extrapoler à ce niveau et il y avait le domaine de la santé qui ne devait que croître avec une grande cohorte vieillissante.
Ceci m'a influencé à vouloir investir dans le domaine de la santé mais je n'étais pas connaissant dans le domaine et j'ai alors opté pour acheter un fond indiciel (au début : IYH et ensuite VHT que je détiens toujours)
La démographie influence les sports pratiqués, le retail, la santé, l'éducation, le milieu de travail, la politique, etc
Maintenant, dans ma check-list d'investissement, j'ai un point "Démographie" et je me demande comment la démographie peut avoir un impact sur les services ou produits vendus par l'entreprise analysée.
Pour en apprendre davantage sur le livre et l'auteur:
http://www.footwork.com/book.asp
De plus, vous aurez accès aux pyramides des populations qui est très utile pour comprendre les décisions politiques et économiques.
Selon moi, la croissance ou la décroissance d'un secteur n'a pratiquement aucun lien avec la rentabilité future d'une entreprise. Les secteurs en croissance, tels que la santé, ont également une croissance du nombre de joueurs au sein du secteur. Le gâteau a beau être plus gros, s'il y a plus de joueurs pour se le partager, le morceau qui me revient n'augmentera pas.
On a qu'à penser à Netflix qui était seul dans le domaine du streaming il y a 10 ans. Le secteur a grossi mais le nombre de joueurs aussi. Cet exemple illustre tout de même une réussite.
Blackberry était également seule dans l'industrie du smartphone il y a 10 ans. Le marché a explosé et pourtant Blackberry s'est écroulé.
À l'inverse, les compagnies de tabacs sont dans un secteur en décroissance et leur résultats sont impressionnants au cours des 10 dernières années. Ils ont su exploiter leurs actifs de façon efficiente et retourner le capital aux actionnaires. Elles exploitent de nouveaux sous-secteurs en croissance tels que les cigarettes électroniques et sont parvenus à faire avaler des hausses de prix à leurs clients.
Celui qui a investi dans Philipp Morris il y a 10 ans a été bien plus choyé que celui qui a choisi Blackberry.
Bref, pour moi, la démographie n'est pas une information que j'analyse lors de mes recherches. Je privilégie la compétence de la direction et du conseil d'administration, les avantages économiques de l'entreprise, ses perspectives de croissance et son évaluation.
Il n'en demeure pas moins que la démographie peut avoir une influence sur la croissance d'une entreprise. Le vent souffle t il dans le bon sens?
Par exemple, @pierreyves citait M Reid
"We also expect to see an increase in the ranks of workers categorized as self-employed, as well as new Canadians with limited Canadian credit history. Both groups have traditionally been under-served by the major financial institutions and for these borrowers we have our Classic mortgage product"
C'est simplement un constat démographique.
Qui généralement ont peu d'historique de crédit ? Les jeunes et les immigrants.
Un autre exemple pour MTY: les jeunes mangent davantage dans les take out et les fast food: aux usa et au Canada, ce groupe est nombreux (enfants des baby boomers). C'est finalement juste un aspect de plus pour mieux comprendre si l'entreprise a le vent avec lui. Initialement, il faut avoir sélectionné une bonne business en fonction de son MOAT, des dirigeants et de son évaluation.
J'ai lu le livre ’’En as-tu vraiment besoin?'' de Pierre-Yves McSween. C'est un véritable chef-d'oeuvre.
Une bonne lecture à recommander pour les bases d'une planification financière personnelle.
Dont: Shoe dog- histoire de Nike
Et un autre sur l'électrification et comment l'électricité est acheminé qui semble intéressant (peut être pertinent pour les actionnaires de stella)
Plusieurs exemples pour démontrer que l'ensemble des investisseurs ne peuvent pas battre les indices après déduction des frais.
"Don't allow a winner's game to become a loser's game"
"While an index-driven strategy may not be the best investment strategy ever devised, the number of investment strategies that are worse is infinite"
Son livre est assez court et se lit facilement dans les transports en commun