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Objectifs financiers - plan de match

13

Réponses

  • janvier 2020 modifié Vote Up1Vote Down
    Automne a dit :

    snowball a dit :
    Question d'actualité pour un ami .. supposons que vous auriez atteint votre chiffre magique pour la retraite ou être financièrement indépendant. 0,5-1-3-5-10-100 M$, le chiffre n'étant pas le point important ici. 

    D'abord, FÉLICITATIONS ! 

    Quels seraient ensuite vos prochains objectifs - plan ?


    Et oui nous savons déjà que la famille, le forum et les amis c'est l'essentiel :)


    Comme certains d'entre vous je suis un privilégié qui a atteint l'indépendance financière. Puis ça change aucunement rien à mes habitudes quotidiennes étant trop jeune pour penser à arrêter de travailler. J'ai du plaisir à voir quotidiennement les gens de mon équipe et faire ce que je fais. 

    Je trouve du sens à continuer de vouloir être davantage riche monétaire, pour qu'un jour je puisse apporter une plus grande aide à une ou des causes qui m'interpelleront.

    J'ai beaucoup de respect pour des entrepreneurs qui donnent du temps et de l'argent à leur communauté locale. J'ai été approché à quelques reprises pour être sur le c.a d'une Fondation pour un hopital de ma région. Avoir mon autonomie physique c'est un projet que j'aurai difficilement pu refuser. Indirectement à défaut de donner du temps il reste l'argent, donc on peut penser à travailler pour les autres qui ont pas cette chance.

    Quand on visite des gens pire que sois on veut pas être à leur place. On réalise la vrai richesse qu'on a car la vie est pas toujours juste génétiquement. Avez vous déjà payé une crème glacé à une personne avec un handicap intellectuel ? C'est tellement rien 5$ pour le plaisir que vous procurerai. L'indépendance financière permet de payer des épiceries, un peu linge pour la rentrée scolaire , des cadeaux de noel à des gens que vous connaissez directement. Pas d'intermédiaire et une aide directe et efficace.

    En réalité on peut tous être un Warren Buffet avec des zéros en moins. On fait fructifier notre excédent d'argent pour aider les défavorisés.
    Super commentaire Automne! Si je pouvais faire un « upvote » 10x, je le ferais!
  • @MarioP
    Notre situation se ressemble sauf que j'ai beaucoup moins de contraintes que toi pour sortir de l'argent de mes comptes de courtage compte tenu de la façon que mes comptes sont structurés.  J'ai pas de CELI comme toi.

    J'ai promis à Snowball de venir à un de vos 5 à 7 de Québec cette année.  Ce sera probablement vers la fin du printemps ou le début de l'été.  
  • janvier 2020 modifié Vote Up0Vote Down
    Depuis un peu plus d'un an, je suis un retraité de l'enseignement. Mon régime de retraite du secteur publique est indexé à environ 33% de l'inflation.  Ma conjointe est dans une situation semblable, mais indexée à 100%. En plus, j'ai toujours eu une très petite entreprise qui nous a permis de payer rapidement nos dettes, de combler nos REER et de s'offrir un peu de luxe à nous et nos deux enfants.

    L'hiver nous pratiquons des sports (ski et raquette) pour adoucir la saison et depuis notre retraite, nous passons le mois de février en Espagne et nous faisons en plus un ou deux voyage par année.

    Nous n'avons pas de dettes, mais peu de CELI. Notre REER n'a qu'à combler le manque d'indexation de mon régime de retraite pour maintenir notre niveau de vie. Je peux donc continuer d'investir nos REER à 100% dans les actions, sans crainte. Voilà pour nous le plan de match qui est assez simple.
  • Pour répondre à Snowball, mes prochains plans et objectifs continueraient d’être similaire à en ce moment. Continuer à travailler à contrat qui m’offre une plus grande flexibilité qu’en tant qu’employé, avoir 100% de mon capital dans des entreprises (en bourse ou startup). 
    En fait, j’aimerais probablement prendre plus de temps avec des startups autant financièrement que de mon temps. Et peut-être mécène.
    Ce sont toutes des activités que je fais déjà mais peut-être à moins grande échelle que lorsque j’aurai 10 ans de plus. 
  • J'ai 30 ans, je suis assez bien financièrement et c'est mon seul accomplissement dans ma vie jusqu'ici. En fait, ce n'est pas vraiment un gros accomplissement en soi. À la fin de l'adolescence et au début de l'âge adulte, j'étais littéralement obsédé par l'enrichissement personnel. Sans cette obsession, les bas taux d'intérêt, un compte sur marge et une grande part de chance (avoir eu 20 ans en 2009 et non en 1999), je ne serais pas aussi riche. Quoique j'aurais possiblement développé un talent dans un autre domaine qui m'aurait possiblement aidé financièrement.

    Ça m'a pris beaucoup de temps à prendre de la maturité, à comprendre les codes sociaux et à avoir confiance en moi. J'ai fait un BAA. Ça m'a amené à travailler dans une firme de courtage à la syndication et au trading, mais j'étais assez mauvais et j'ai perdu cet emploi.

    J'ai ensuite souhaité devenir gestionnaire de portefeuille. Mais, en m'évaluant par rapport à ceux qui oeuvrent auprès de la firme de gestion de portefeuille que j'admire le plus, je me suis rendu compte que je n'avais aucunement la même passion qu'eux pour la gestion de portefeuille. Tant qu'à ne pouvoir être aussi bon qu'eux et finir comme la plupart des «professionnels» du placements qui sont tous des copies beiges les uns des autres, je me suis dit que je devrais me diriger vers autre chose. J'ai donc souhaité devenir CPA, car c'est un peu connexe à la finance, soit la seule chose que je connaissais un peu à l'époque. J'ai fait des études en comptabilité et je me suis rendu compte que ça ne m'intéressait pas tant que ça. J'ai tellement perdu de temps pour trouver ce que j'aimerais faire avec ma vie que les paroles de la chanson «Hier encore» de Charles Aznavour représentent bien ma réalité. Sur le plan professionnel, je n'ai jamais rien accompli et je me suis enrichi sans pratiquement avoir rien produit.

    Aujourd'hui, j'ai un nouveau plan de carrière depuis un an. Après avoir fait un certificat en analytique d'affaires, je fais un bac en mathématiques et informatique. Là je suis vraiment sûr de mon coup! J'ai également eu un emploi de quatre mois en informatique l'été dernier et je crois avoir bien livré la marchandise.

    La richesse m'a permis de m'acheter du temps, mais elle a aussi probablement ralenti mon processus décisionnel quant à savoir ce que je voulais faire dans la vie comme travail. J'ai longtemps eu un certain complexe d'infériorité et la richesse m'a aidé à prendre confiance en moi, et ce même si j'estime bien humblement avoir été très chanceux. Si la richesse peu me donner une illusion d'accomplissement pour me donner confiance en moi, je trouve que c'est une bonne utilité.

  • @BrunoGenereux J'avais déjà perçu ton manque de confiance en toi.  Pourtant tu devrais être fier de ce que tu as fait et de l'expérience que tu as gagné. C'est pas rien et personne peut t'enlever ce que tu as fait. 

    Pour ce qui est de la chance, oui ça peux avoir une influence mais j'aime mieux dire que tu as saisi une opportunité que d'autres n'ont pas vu et ne verront jamais.  Tout entrepreneur à succès fini par flirter avec la chance.  Et le temps que tu as pris pour orienter ta vie c'est surtout pas du temps perdu.  Plein de gens ne prennent pas ce temps, cette pause de réflexion essentielle parfois pour ne pas être malheureux pour les 30 prochaines années de leur vie.   

    Je te souhaite du succès et surtout ne te diminue pas, prends confiance en toi. C'est important. 
  • @BrunoGenereux Beau témoignage Bruno, et comme le dit Pat, ne soit pas trop dure envers toi-même!

    Rien ne dit qu'on doit avoir des parcours linéaires dans la vie, et ton bagage sera un atout. Et on a besoin de gens qui font des math et de l'informatique.
     
  • Merci à tout le monde pour les réflexions, comme toujours c'est vraiment intéressant de voir les différents points de vue et les expériences personnelles pertinentes.

    Je revois un peu ma réflexion en regard de vos réponses. Je comprends bien que ça ne fait pas trop de sens de mettre un gros montant en obligations pour une très longue durée de temps. La perte de capital est surtout problématique sur un court/moyen horizon de temps. Un usage que j'y verrais est quand j'arriverai à décaisser les REEE des enfants. Je préfère protéger les acquis rendus là que de maximiser le rendement.

    Et même, je dirais qu'en fait c'est peut-être la notion de protéger les liquidités au sens large qui m'amenait à cela, de convertir des actions en obligations ou en actions «plus sures». Autrement, conserver une recette gagnante est une bonne idée effectivement. Donc je vous relance la question, comment vous gérez cela? Ceux qui vivent de leur placement, vous sortez des montants au besoin? Mensuellement, annuellement? Vous gardez un coussin dans des comptes-épargnes, CELI, obligations court-termes, etc? 

    Et pour mon cas personnel, je ne suis vraiment pas rendu là, mais je vois que si je demeure avec mon emploi actuel, mon sympathique régime de retraite à prestations déterminées fera que la portion que je gère moi-même de mes épargnes pourra effectivement possiblement rester dans le même modèle qui me réussira à long terme, sans trop de soucis.


  • janvier 2020 modifié Vote Up1Vote Down
    @Brunogenereux Tu es surement un des plus jeune québécois à avoir atteint une indépendance financière aussi rapidement, ce n'est pas rien. Tu as fait ce que la majorité des gens ne réussiront jamais !! Si c'est pas un accomplissement c'est quoi !?

    Tu ne l'as pas volé cette argent et maintenant elle te permet de pouvoir choisir avec le temps que ça prendra un environnement pour t'épanouir. 

    Quand on se compare on trouvera toujours pire que nous et ça aide à notre estime de soi.

    C'est agréable de lire que tu sembles avoir trouver une occupation qui te nourrit !
  • Emotivement, il peut être tentant de vouloir protéger son capital quand on a atteint un objectif d'indépendance financière. Mais pour demeurer indépendant avec un actif qui continuera de croître à pas de tortue, à plus ou moins l'inflation, cela prend beaucoup plus de capital. Avec un rendement disons de 8% pour un retraité investi à 100%, $1000 placé à 8% pendant 30 ans vaut plus de $9000. Placé à 2%, il en vaut moins de $2000. 
    Et, si on est insécure de perdre l'argent accumulé quand on a atteint une indépendance financière, pourquoi n'en serait-il pas autrement avant ? quand on investit à la bourse, on est toujours susceptible de faire des erreurs, voire tout perdre, que ce soit pendant la période d'accumulation ou pendant le décaissement. C'est le même risque. Toutefois, rendu plus âgé, et après avoir vécu plusieurs marchés baissiers ou corrections brutales, on est généralement plus sage que téméraire. On devient ,sauf peut-être mon coiffeur qui fait toujours les mêmes erreurs depuis 20 ans, plus compétent et on fait moins d'erreurs de débutant.
    Chacun a sa stratégie de décaissement. Depuis que les marges hypothécaires existent, il n'est plus vraiment nécessaire, selon moi, de se garder un coussin au cas où. On peut tolérer, avec cette marge peu coûteuse, un bon bout de cycle baissier. Dépendant aussi de la situation de chacun, il y a aussi les autres sources de revenus qui demeurent.
    Personnellement, je décaisse le montant que j'ai besoin, en cours d'année, en choisissant un titre qui m'aura donné, si possible, environ 10% depuis le début de l'année et que je suis OK de ne pas garder.
    Le principal risque du retraité pleinement investi est celui de l'effondrement, à moyen ou long terme, des marchés. On peut toutefois prévoir des stratégies de sortie progressive du marché et accepter alors de payer une "prime", car c'est une stratégie défensive qui le plus souvent nous fera perdre du rendement.
    Il demeure que, selon moi, le risque de devoir pendant une certaine période décaisser à perte dans un long marché baissier est moindre que celui de ne pas être totalement investi dans le marché.
  • Merci à tous pour vos idées. A ce moment-ci je pense que je vais continuer mon approche actuelle ..en ayant plus de temps. 

    Je ne sais pas pour vous mais moi j'entends souvent cette affirmation. "...En bourse on peut tout perdre"... habituellement il y a une histoire d'un cas réel d'une compagnie qui a fait faillite qui suit cette phrase.. cette croyance peut aussi expliquer la volonté de changer sa stratégie à la retraite.

    Personnellement je crois que si un portefeuille est bien structuré il faudrait que le système capitaliste cesse de fonctionner pour une perte permanente de 100 % du capital. Si un investisseur voit un risque de perdre 100 % de son capital il y a certainement lieu de se questionner sur la composition du portefeuille. 
  • Patofthepig a dit :
    Voici un texte éloquent de François Rochon, que j'avais gardé, et qui a été publié en 2002 sur "feu" le Webfin à propos des risque des obligations: "Les leçons de la Fondations Barnes".  C'est à lire absolument pour tous ceux qui ne l'ont jamais fait.  Je le mets en pièce jointe.

    Merci beaucoup pour le partage de l’article, ça donne matière à réflexion sur la puissance de l’inflation (et de l’impact de nos décisions testamentaires :) )
  • L'opinion de Clayton Christensen, célèbre professeur de business school, auteur de "The innovator's dillema" qui est décédé hier:   

    https://hbr.org/2010/07/how-will-you-measure-your-life
  • @Patofthepig

    @jfmorissette

    @Automne

    Merci pour vos bons mots et votre encouragement.

    Je ne suis pas du genre à aimer dévoiler ma vie comme cela, mais lorsque j'ai lu le touchant message d'Automne, je me suis dit que j'avais possiblement quelque chose d'intéressant à partager.

    J'essaie d'avoir confiance en moi et d'être à la foi positif et réaliste. Je pense que plusieurs personnes surestiment le pouvoir de la pensée positive. Je pense qu'on peut être plus heureux et avoir plus de succès à divers niveau si on regarde les choses froidement et qu'on a la lucidité de constater ce que l'on pourrait améliorer.

    Je pense que plusieurs personnes sous-estiment l'utilité d'épargner beaucoup lorsqu'ils sont jeunes, de s'intéresser aux placements et de prendre beaucoup de risque lorsqu'ils sont jeunes, voire même d'utiliser un compte sur marge comme ce fut d'ailleurs recommandé une étude publiée.

    Finalement quant à mon choix de carrière. Ce que je trouve intéressant, c'est que parallèlement à mes choix d'intérêts professionnels comme individu qui se limitaient presque exclusivement à la finance, il y a une dizaine d'années ces choix d'intérêts étaient un peu le reflet du bull market de 2002 à 2007 dans lequel ce qui avait très bien fonctionné à part les ressources naturelles, ce sont les banques qui faisaient des manipulations financières avec les hypothèques et les fonds de private equity qui faisaient des megas-transactions.  Bref, beaucoup de recherche de rente économique.

    Dans l'actuel bull-market, les plus grands succès en bourse proviennent majoritairement des entreprises qui misent de meilleurs processus et une meilleure offre à la clientèle et les entreprises de technologie.

    Ce parallèle quelque peu simpliste représente quand même un peu la réalité et je trouve que c'est une bonne chose. Une plus grande part de la valeur générée par l'économie va à ceux qui créent de la valeur à la place d'aller à ceux qui font de la recherche de rente. En ce sens, le marché m'a quelque peu encouragé à agrandir mon champ d'intérêts professionnels pour acquérir des compétences qui sont susceptibles de créer de la réelle valeur ajoutée.

  • @BrunoGenereux j'admire vraiment beaucoup ce que tu as fait et je crois que je ne suis pas la seule. Je crois qu'il y a d'excellents gestionnaires de portefeuille qui t'admirent, il y en a au moins un qui m'a parlé d'un type qui a le même profil que toi. Je peux te dire qu'il avait des étoiles dans les yeux à ce moment. J'ai presque le même âge que toi, j'ai commencé à m'intéresser à l'investissement très jeune, mais je suis loin d'être rendue aux mêmes accomplissements que toi en investissement.

    C'est normal de ne pas savoir exactement quel tournant prendra notre carrière quand nous sommes dans la vingtaine. J'ai plusieurs diplômes dans des domaines connexes, tous reliés aux affaires. À peu près tout ce que j'ai fait m'est utile, mais je me fais souvent dire que mon cv est trop diversifié. (Tant pis pour ces recruteurs!!) À mes retrouvailles de 10 ans du secondaire, il y avait une fille qui ne savait pas dans quel domaine étudier ou travailler, donc elle était restée caissière d'une petite épicerie locale pendant 10 ans. Je n'échangerais pas de place avec elle. Il faut risquer et avancer.

    Je pense que tu aimerais le livre ''Range : why generalists triumph in a specialized world'' par David Epstein. Il explique entres autres que ça prend des connaissances dans plusieurs domaines pour être un innovateur. Avec les connaissances spécialisées qui sont davantage disponibles avec les moyens de communication actuels, les gens qui sont capable de penser globalement et faire des liens et des analogies entre plusieurs domaines devraient être beaucoup plus utiles et appréciés dans le futur. Ils sont déjà souvent plus utiles que les spécialistes, mais le marché ne le reconnait juste pas encore.

    D'après ce que tu écris, je n'ai pas l'impression que tu as perdu du temps. Bravo pour ton parcours.

    Il y a beaucoup de postes en Fintech où on a besoin d'informatique, math et finance. Ton parcours est tout à fait pertinent. Et tu pourrais même rechanger de domaine complètement et je trouverais quand même que tu as plus d'intérêt que des gens peureux qui se limitent.
  • jfmorissette a dit :
    Je pense que ça peut aller ici. Comme presque toujours Stéphanie Grammond pond une bonne chronique, pour maximiser la RRQ ici: https://www.lapresse.ca/affaires/finances-personnelles/202001/18/01-5257375-videz-votre-reer-en-premier.php


    Voici un cas vécu, le mien. J'aurai 60 ans en 2020 et j'ai reçu mes papiers de la Retraite Québec pour faire mon choix

    Rente à 60 ans : 8 376 $ par année
    Rente à 65 ans : 11 628 $ par année

    Perte pour retraite anticipé : 3 252$ par année à compter de 65 ans

    Revenu des 5 ans de 60 à 65 si ma rente est encaissé à 60 : 41 880 $

    Rendement requis sur 41 880 $ pour générer 3 252 $ par année : 7,8%

    Si je pense pouvoir faire mieux que 7,8% par année je débute la rente à 60 ans sinon à 65 ans.

    Je pourrais faire des pages de calculs supplémentaires pour tenir compte de l'impôt, l'espérance de vie, l'inflation et peut-être d'autres facteurs mais pour moi ce calcul simplifié est suffisant.

  • MarioP a dit :
    jfmorissette a dit :
    Je pense que ça peut aller ici. Comme presque toujours Stéphanie Grammond pond une bonne chronique, pour maximiser la RRQ ici: https://www.lapresse.ca/affaires/finances-personnelles/202001/18/01-5257375-videz-votre-reer-en-premier.php


    Voici un cas vécu, le mien. J'aurai 60 ans en 2020 et j'ai reçu mes papiers de la Retraite Québec pour faire mon choix

    Rente à 60 ans : 8 376 $ par année
    Rente à 65 ans : 11 628 $ par année

    Perte pour retraite anticipé : 3 252$ par année à compter de 65 ans

    Revenu des 5 ans de 60 à 65 si ma rente est encaissé à 60 : 41 880 $

    Rendement requis sur 41 880 $ pour générer 3 252 $ par année : 7,8%

    Si je pense pouvoir faire mieux que 7,8% par année je débute la rente à 60 ans sinon à 65 ans.

    Je pourrais faire des pages de calculs supplémentaires pour tenir compte de l'impôt, l'espérance de vie, l'inflation et peut-être d'autres facteurs mais pour moi ce calcul simplifié est suffisant.

    J'ai fais le même genre de calcul quand j'ai eu 60 ans et j'ai décidé de prende la RRQ tout de suite. De plus, qui sait jusqu'à quel âge on vit. Un tient vaut mieux que deux tu l'auras.
  • Merci @Sophie pour tes compliments.

    Je prends note de ta suggestion de lecture.

    En se basant strictement sur le revenu que l'on peut gagner en travaillant (à son compte ou comme employé), je pense qu'il est généralement plus profitable d'être spécialisé à faire une certaine chose bien précise pour lequel il y a de la demande que d'être un généraliste. D'ailleurs, Charlie Munger l'a affirmé dernièrement.

    Dans certains domaines avoir une double expertise peut être utile, par exemple pour faire des implantations de ERP, il faut être bon en comptabilité et en TI ou en finance quantitative (ce que je ne veux pas faire) il faut être bon en programmation et en mathématiques.

    Être plus généraliste c'est potentiellement bon pour certains postes de cadre, des consultants en gestion (genre McKinsey), mais ça ne m'intéresse pas et de toute façon, je ne me considère pas comme un généraliste, mais plutôt comme quelqu'un qui a des connaissances en finance, et qui souhaite se spécialiser en math (surtout en statistique) et informatique.

    J'estime que les études CFA et les cours de comptabilité que j'ai faits ont peu de valeur intrinsèque pour moi aujourd'hui. Quant à moi c'est bénéfique pour plusieurs personnes de connaître des notions de base en comptabilité, mais au-delà de ça, si tu ne travailles pas en comptabilité, ça ne sert à rien et c'est vite oublié. 

    Tant à moi, une certaine part de ce qui est enseigné aux étudiants dans les écoles de gestion est assez inutile, voir nuisible dans certains cas (encourage la bureaucratie). Ce n'est pas pour rien que peu importe les époques, les gens qui ont créé des entreprises n’ont généralement pas fait des études en gestion. J'accorde donc peu de valeur à mon BAA et au moins, je me dis que je l'ai fait en tout en occupant un emploi à temps plein. Cela dit, je ne dis pas que c'est mauvais à 100%.

  • @BrunoGenereux j’ai fait un bac en admin gestion de l’information et je suis un peu d’accord avec toi que 80% des notions acquises sont un peu inutiles.  Par contre ça permet de comprendre les rouages d’une entreprise rapidement sans en maîtriser une en particulier.
    Mon métier est maintenant implanter des systèmes ERP depuis près de 13 ans comme consultant à mon compte.  Le fait d’avoir eut mon bac ma donne de la crédibilité qui m’a permis de me faire une place pour améliorer mes connaissances dans mes autres domaines (programmation finance gestion de ressources etc)

    toute formation nous apporte quelque chose mais je crois que c’est aussi beaucoup pour ouvrir les portes et ensuite apprendre pour vrai.

    si c’est les ERP qui t’intéresse fais-moi signe. 
  • Merci @Sophie pour tes compliments.

    Je prends note de ta suggestion de lecture.

    En se basant strictement sur le revenu que l'on peut gagner en travaillant (à son compte ou comme employé), je pense qu'il est généralement plus profitable d'être spécialisé à faire une certaine chose bien précise pour lequel il y a de la demande que d'être un généraliste. D'ailleurs, Charlie Munger l'a affirmé dernièrement.

    Dans certains domaines avoir une double expertise peut être utile, par exemple pour faire des implantations de ERP, il faut être bon en comptabilité et en TI ou en finance quantitative (ce que je ne veux pas faire) il faut être bon en programmation et en mathématiques.

    Être plus généraliste c'est potentiellement bon pour certains postes de cadre, des consultants en gestion (genre McKinsey), mais ça ne m'intéresse pas et de toute façon, je ne me considère pas comme un généraliste, mais plutôt comme quelqu'un qui a des connaissances en finance, et qui souhaite se spécialiser en math (surtout en statistique) et informatique.

    J'estime que les études CFA et les cours de comptabilité que j'ai faits ont peu de valeur intrinsèque pour moi aujourd'hui. Quant à moi c'est bénéfique pour plusieurs personnes de connaître des notions de base en comptabilité, mais au-delà de ça, si tu ne travailles pas en comptabilité, ça ne sert à rien et c'est vite oublié. 

    Tant à moi, une certaine part de ce qui est enseigné aux étudiants dans les écoles de gestion est assez inutile, voir nuisible dans certains cas (encourage la bureaucratie). Ce n'est pas pour rien que peu importe les époques, les gens qui ont créé des entreprises n’ont généralement pas fait des études en gestion. J'accorde donc peu de valeur à mon BAA et au moins, je me dis que je l'ai fait en tout en occupant un emploi à temps plein. Cela dit, je ne dis pas que c'est mauvais à 100%.

    L'éducation c'est ce qui reste quand on a tout oublié.
  • @GroupePretoria

    En fait, sur 30 cours au BAA, je peux dire qu'il y en a au moins 10 dans lesquels j'ai fait des apprentissages que je considère comme étant pertinents. Je pense que ça reste un moyen rapide d'apprendre des choses sur le monde des affaires et de l'économie. Par contre, ce que je déplore c'est que certains cours sont parfois fois inutile et ne permettre souvent pas de développer des aptitudes.

    En plus de mon BAA, j'ai fait un certificat en analytique d'affaires à HEC et j'ai trouvé ça assez bon comme contenu.

    Cela dit, je suis d'accord avec toi que pour travailler en TI c'est sans doute une bonne chose de faire un BAA. Tout comme pour quelqu'un qui s'intéresse à un domaine spécifique et veut travailler dans ce domaine comme  la comptabilité, la logistique, le marketing, etc.

    Ça doit être bien d'être consultant à son compte dans ce domaine et d'être expérimenté comme tu sembles l'être. À date les ERP, ce n'est pas ce qui m'intéresse, mais je peux toujours changer d'idée. Je m'intéresse au data mining et à la recherche opérationnelle.

    @iSmile

    Tu as bien raison, mais ce ne sont pas tous les cours qui ne servent à rien de concret qui ont la même valeur. Il y a des cours qui sans avoir d'applications concrètes peuvent aider les étudiants à penser et à s'exprimer de façon rationnelle ou à résoudre des problèmes. Je ne pense pas que c'est le cas avec certains cours de gestion comme ceux sur la théorie du management ou les cours d'intro au marketing et aux RH.

  • @BrunoGenereux ton commentaire va dans le sens de ce qui est écrit dans le livre. Les plus performants sont ceux qui explorent, connaissent plusieurs domaines et se specialisent un peu par la suite dans quelque chose qui correspond vraiment à leurs aptitudes et intérêts.
  • J'ai présentement 26 ans et j'ai commencé à investir à l'age de 22 ans. Ne travaillant pas dans le domaine de la finance, je suis donc en mode "apprentissage".
    4 ans que j'ai commencé, donc 4 ans que je dévore tous les livres sur l'investissement, incluant une formation à distance avec la teluq en comptabilité.

    En terme de chiffre, je me suis fixé comme objectif d'avoir 100K d'investi à la bourse d'ici mes 30 ans. Je vise un rendement de 10% par année d'ici ma retraite, donc je pense à long terme.

    Passé le cap des 100K, je veux continuer à épargner une partie de mon salaire pour l'investissement. Je n'ai pas de chiffre en tête pour le plus long terme. J'aspire tout simplement à un future confortable, à faire ce que j'aime dans la vie et passé plus de temps avec ma famille qu'au travail.

  • Seeds tu as à peu près le même plan que moi. Pas de formation en finance et formation autodidacte avec les livres. La différence c'est que j'arrive à 60 ans dans quelques mois et que ce plan m'a bien servi.

    Un des élément important de ton plan est ton objectif de 10% par année. Le mien est à 12% mais c'est un détail. La grande majorité des investisseurs veulent le plus haut rendement possible sans but précis. Le but le plus commun est de battre les indices mais ça ne t'aide pas dans la construction de ton portefeuille.

    Si tu as vraiment comme but d'atteindre 10% par année alors tu as une cible concrète qui te permettras de gérer ton risque. 

    Pour avoir un portefeuille qui te donneras 10% il faut que tu trouves des compagnies qui ont un ROE de 10%. Tu en trouveras plus que ce que tu as besoin. À partir de là tu te concentre sur la probabilité que le 10% continue sur une longue période.

    Si certaines personnes veulent discuter de cette approche nous pourrions partir un autre 
    sujet : Comment bâtir un portefeuille pour 10% à long terme
  • Très intéressant mario avec un objectif de 12% je serais capable de prendre ma retraite active à 52 ans selon mon plan.  Je serais très intéressé à partir ce sujet avec to
  • Très intéressant mario avec un objectif de 12% je serais capable de prendre ma retraite active à 52 ans selon mon plan.  Je serais très intéressé à partir ce sujet avec to
    10%, c'est aussi mon objectif. Cet objectif était facilement réalisable les 10 dernières années, mais ça va probablement être pas mal plus difficile pour les 10 prochaines.
  • Je ne sais pas pour vous mais plus j'approche de mon objectif personnel de valeur de portefeuille plus je réalise qu'une fois arrivé cela ne changera que très peu de chose...

    Exemple à la marge mais c'est pas Jarislowski qui disait qu'avec un revenu de 200 k$ par année une personne avait "l'équivalent de son niveau de vie" ? 
  • Effectivement, si j'arrivais à mon objectif ça changerait peu de choses. 

    J'ai quand même vraiment hâte d'augmenter mes revenus et la valeur de mes investissements. Récemment, j'ai regardé Selling Sunset sur Netflix et ensuite découvert les vidéos youtube de Graham Stephen. Voir des gens sans diplôme de moins de 35 ans gagner plus de 1 million par année, je me dit hey pourquoi je suis pas multi millionnaire?! C'est une série sur le courtage immobilier de luxe à LA. 

    Mais bon ma situation est juste le contraire d'eux. Je fais très peu de revenu mais beaucoup de rendement dans les dernières années. À long terme ça va payer, je suis déjà à 45% de plus qu'en novembre. 
  • juillet 2020 modifié Vote Up0Vote Down
    snowball a dit :
    Je ne sais pas pour vous mais plus j'approche de mon objectif personnel de valeur de portefeuille plus je réalise qu'une fois arrivé cela ne changera que très peu de chose...


    Si je peux me permettre un commentaire provocateur : si ça ne change rien d'atteindre un "objectif financier", à quoi ça sert d'en avoir un ?

    L'atteinte d'un objectif dans la vie (quel qu'il soit) devrait avoir un impact. Par exemple, l'objectif de perdre du poids devrait te permettre de te sentir mieux dans ton corps, etc.

    Si l'atteinte de l'objectif n'a aucun impact, c'est peut-être que l'objectif était un peu vide et artificiel...  Je pense que tous les objectifs centrés sur l'accumulation d'un certain niveau d'avoir matériel ont tous un peu ce problème là... Vaut mieux viser des objectifs liés à son développement personnel. L'être plutôt que l'avoir.  
  • Moi c'est un montant permettant de vivre (au seuil de pauvreté) de mes rendements "au cas où" donc être libre je trouve que c'est être plutôt qu'avoir. En plus ça m'évitera de prendre des assurances vie ou invalidité.
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