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Comment réagissez-vous face à un marché baissier?

On parle souvent qu'un bon investisseur a une vision à long terme, est discipliné, ne se laisse pas prendre par les émotions et qu'il analyse un peu froidement la valeur intrinsèque des entreprises dans lesquelles il investit.

On s'amuse parfois à expliquer ce qu'on doit faire en cas de baisse du marché. Or c'est bien beau la théorie, mais ce genre de baisse n'arrive pas souvent et il y a souvent une bonne différence entre la théorique et la pratique. Bref, je me demandais comment ça se passe pour vous dans ce genre de marché baissier et volatil tel qu'on le vit récemment?

  • Vous êtes pleinement investis, vous avez confiance dans vos entreprises et vous regardez le tout passer un peu stoïquement?
  • Vous aviez des liquidités et êtes morts de rire parce qu'enfin vous pouvez en déployer un peu plus? Mais comment? Vous ajoutez à des positions existantes qui ont bien baissé? Vous ajoutez des nouvelles entreprises à votre portefeuille? Rapidement ou progressivement parce que vous ne savez évidemment pas où ira le marché à cour terme?
  • On dit souvent qu'en théorie, on vendra peut-être des entreprises qui ont moins baissés pour acheter des titres qui ont «trop» corrigés. Dans les faits, ce n'est pas si simple, on vendra peut-être un gagnant historique pour acheter une entreprise avec laquelle on est moins familier et qui perfomera moins bien à long terme. Bref, vous vendez réellement pour racheter autre chose?
  • Ça vous fait pas mal plus paniquer que vous le pensiez, vous avez liquidé un peu en panique une partie de votre portefeuille?
  • Autres ?
Pour ma part, je regarde cela de façon un peu zen, je me surprends à ce niveau. En même temps,  j'aurais envie d'ajouter à pleins de positions, mais je trouve la vente difficile. J'ai ajouté un peu d'argent à mes portefeuille pour faire des achats, mais c'est un peu marginal. Sur un horizon à très long terme ce n'est pas trop inquiétant. Cela dit, j'ai un peu l'impression parfois dans ce genre de cas que je n'aurai peut-être pas assez capitalisé sur des entreprises qui ne reverront plus jamais ces niveaux et je serai déçu de ne pas avoir déployé plus d'argent. Je me console en partie avec mes investissements dans les Berkshire et Brookfield de ce monde par exemple qui se réjouissent typiquement de ces moments.


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Réponses

  • 165 Réponses trié par Votes Date
  • mars 2020 modifié Vote Up0Vote Down
    Je suis pleinement investis et comme toi je me surprend à voir cela très Zen.  À part Biosyent qui se fait heurter le reste baisse pas plus que le marché. J'ai eu un méchant bon timing pour liquider ma position Apple. Merci à ce Forum d'avoir abordé le sujet.

    En 2008 j'étais loin d'être aussi rationnel face à la chute. Je crois que plus on connait nos entreprises plus on voit le ridicule du prix lorsque l'action baisse à un certain niveau. C'est surement le pourquoi je suis Zen ce soir.


  • C'est NOËL !!
  • À part rester calme et garder les choses en perspectives, je ne vois pas trop quelle stratégie spéciale je devrais adopter...

    Je trouve que c'est un mythe de dire que la clé en Bourse est d'acheter dans les crises. C'est pas trop différent des gens qui cherchent à acheter au bas absolu d'un titre. Ça peut sembler logique mais c'est difficile à faire en pratique.

    Pour déployer du capital de façon significative dans une crise, il faut avoir beaucoup de liquidités... Ce qui implique avoir fait du market timing... Ce qui implique avoir eu ces liquidités sur les lignes de côté pendant un certain temps (à moins d'être vraiment chanceux) et avoir manqué une partie de la hausse des cours... 

    Je trouve plutôt que la clé est d'acheter des titres de grande qualité avec beaucoup de potentiel de croissance et d'avoir une vision à long terme (les conserver 5, 10, 15 ans, et +). On peut prendre le graphique de n'importe quel grand succès en bourse et on voit que le moment d'achat n'est pas si crucial que ça. La durée de détention, par contre, à une grande importance dans le niveau de profits qu'on en retire.

    Même chose pour les industries, si on a une vision claire des industries qui nous intéressent et de celles qu'on ne veut pas toucher.... je ne vois pas pourquoi ça changerait. Les titres de croisièristes, de transporteurs aériens et de producteurs pétrolier ont beau être massacrés, ils ne m'intéressent pas plus qu'avant la crise... 
  • Phil tu m’enlèves les mots de la bouche.

    il y a une chose qui change dans une crise comme celle que nous vivons. On dirait que le temps est compressé. Un jour de négociation amène des variations équivalentes à un mois de négociation en temps normal. Pour moi c’est plus de travail de suivi car il y a des changement significatif à tous les jours. 

    J’ai tendance à modifier un peu mon portefeuille en regardant l’évaluation relative de mes compagnies. Habituellement je fais l’évaluation une fois par trimestre. Présentement je le fait pratiquement tout les jours.

    Hier BRK est descendu sous 200$. En situation normale j’aurais acheté sur marge à ce prix. Hier je ne l’ai pas fait et si ça ne reviens pas sous ce prix je vais le regretter. Pourquoi je n’ai pas acheté? Parce que je crois que la situation va empirer. Ça ressemble à du market timing mais je n’ai pas de cible liée au cours boursier pour acheter. C’est lié à l’évolution de la pandémie. J’ai décidé de ne pas acheter tant que la situation ne commencera pas à s’améliorer. La bourse est habituellement en avance sur la réalité. Je n’achèterai pas au plus bas mais ce n’est pas mon but.

    Hier j’ai fait mes premières transactions depuis le début de la crise. J’ai rééquilibré mes pondérations de titres ce qui c’est traduit par la vente d’un petit 2% de mes titres. 

    En passant même avec la forte baisse de lundi nous n’avons toujours pas atteint le niveau de décembre 2018.

  • philrancourt a dit :

    Je trouve que c'est un mythe de dire que la clé en Bourse est d'acheter dans les crises. C'est pas trop différent des gens qui cherchent à acheter au bas absolu d'un titre. Ça peut sembler logique mais c'est difficile à faire en pratique.

    Pour déployer du capital de façon significative dans une crise, il faut avoir beaucoup de liquidités... Ce qui implique avoir fait du market timing... Ce qui implique avoir eu ces liquidités sur les lignes de côté pendant un certain temps (à moins d'être vraiment chanceux) et avoir manqué une partie de la hausse des cours... 

     
    Phil je me permet de copier cette citation dans le fil de discussion sur Berkshire Hathaway pour le commenté.
  • C'est certain que c'est un peu démoralisant de voir tout ce mouvement à la baisse.

    J'ai passé en revu, mardi, chacun des titres de mon portefeuille. J'ai fait quelques transactions afin de rééquilibré le tout. Au total, j'ai augmenté mon encaisse d'environ 3%.

    Pour l'instant, je m'accroche aux fondamentaux. Je quelques titres sur le radar.

    Je vais laisser la volatilité se calme un peu avant de reprendre des positions.
  • Pour ma part, c'est pas si pire... mais je penses que cette correction n'est pas finie.

    J'ai regardé mon portefeuille et j'ai vendu quelques titres que je considérais cher la semaine passée.  Je suis à 7% d'encaisse.

    J'attends de voir 2 journées de suite de bonne hausse avant de réinvestir.
  • J'ai vendu beaucoup de mes positions en oct et nov, et il me restait que très peu de position/ titres à div acheté en 2018 à des prix raisonnable. J'en profites donc pour construire des positions. Je me demande ce qui est mieux. Prendres des titres qui ont chuté beaucoup et que je trouve extremenent sous évalués, exemple Fedex et Foot locker (juste comme exemple), ou des titres qui je trouve n'ont pas baissé autant, ou qui probablement avait monté beaucoup en 2019, je pense à LULU, Apple, MSFT, SHOP, qui nous ont offer de super point d'entré en 2018-2019, Apple 145, shop belle baisse à 280 en nov.. ces titre je les vois donc pas autant à rabais, mais ils sont plus résiliant. Je me demande donc selon votre expérience. vous focusé sur quoi? des titres qui sont baissé beaucoup, et vous voyez un potentiel de gains dû à une valeurs très basses, ou un titre qui semble plus resilient, offre une baisse moins grosse, mais pourrait être fondamentalement plus fort.. FL je le trouve ridiculement bas, et je crois pas que la compagnie va fermé, (cigar butch vous me dirai), vs SHOP qui me semble pas à rabais, mais que la compagnie aura une plus forte croissance. Les banques je suis attiré pour "commencer" à construire une section de portefeuille de div que je pourrai grossir avec le temps, question de pas commencé à battir ça à 65ans. mais même si les banques semble attirante, je sais qu'elle pourrait encore beaucoup baissé avec l'incertitude et les baisses de taux à venir. Garmin GRMN est un de mes titres choucou et nous offre une belle entré presentement. Je termine mon roman en disant que je suis extremement plus confortable, d'investir maintenant qu'entre oct et janvier, où je le market me semblait sur une ballounne qui allait me peter ds face d'un jour à l'autre, bien content de mettre place sur les ligne de coté, surtout quand j'ai vu l'or monté suivie des obligations en janvier. j'aimais pas ça.
  • Pour ma part je n’achète toujours rien. Je veux voir jusqu’où ira l’épidémie avant de bouger et que sera en mesure de faire le gouvernement américain pour l’économie une fois les coûts du système de santé absorbé. Il y aura probablement beaucoup d’augmentation des dépenses en santé


  • Howard Mark a exprimé ma pensée mieux que je ne peux le faire

    Mr. Marks, in your new memo to Oaktree clients, you discuss the coronavirus outbreak and the uncertainties surrounding the impact on the global economy. What’s your advice for investors in this volatile market environment?

    The great American author Mark Twain once said: "It ain’t what you don’t know that gets you into trouble. It’s what you know for certain that just ain’t so." 

    In our business as investors, there is no room to be certain about anything, and especially not today. Nobody knows what’s going to happen with the new coronavirus or what the implications are. But if you’re sure you know the answers and you bet heavily on it and it’s wrong, then you lose a lot.

    What does this mean for investment decisions?

    In our industry, a sentence that starts with "I may be wrong, but ...," or "I don’t know, but..." is unlikely to get you into trouble. You have to know what you know, and you have to know what you don’t know. 

    If you think you know and you really do know, then your investment decisions are going to be very profitable. But if you think you know and you really don’t know, then it’s very dangerous. You have to know the difference, but too many people have too high an opinion of their opinion.

    Then again, is there really nothing we can say about the economic impact of the new coronavirus at this stage?

    No, too many things are currently unknown and unknowable. So clearly, there can be no such thing as a reliable statement regarding the implications of the virus. We don’t know how long this outbreak will last. We don’t know how many people will be affected. We don’t know how many will die. 

    So how can we possibly estimate the impact on the economy? Yet, many brokerage firms come out and say GDP growth for the US economy will be 1.5%, for instance. There are as many forecasts as there are forecasters. They tell you what’s going to happen in the second, third and fourth quarter. 

    But how the hell do they know? They may feel an obligation to make an estimate, and it may be their best guess. But there’s a big difference between "this is my best guess" and "this is correct."

    So how are you personally dealing with uncertain times like today? 

    I don’t feel I have to make an estimate. 

  • Je suis d'accord avec Phil et MarioP. Mais j'ai été super chanceuse car j'ai dû transférer un vieux REER dans mon compte de courtage en fin décembre car la banque haussait ses frais de transfert en 2020. Comme je faisait mon CFA et un contrat en même temps, je n'avait pas encore eu le temps d'investir cet argent. Le gros risque pour moi est de ne pas trouver d'autres contrats s'il y a une récession. (en plus l'annulation d'événements m'empeche de réseauter). J'ai des liquidités exprès pour ça, mais c'est pas vraiment possible d'utiliser ça pour investir car je ne sais jamais quand j'aurai un contrat. Les récessions et les chutes boursières, c'est trop correllé.
  • J'ai sorti un CELI en décembre d'un fond indiciel d'une autre banque et je l'ai transféré dans mon compte de courtage. J'ai donc ce beau gros coussin que je n'avais pas eu le temps d'investir encore faute de temps. Je regarde pour ajouter aux positions dans les compagnie que j'ai déjà et probablement ajouter de nouvelles compagnies.

    Pour le "quand", si on se fit aux autres pays, les USA devrait être fortement touché d'ici 1-2 semaines.

    "The first fact is that, at least in the initial stages, documented cases of COVID-19 seem to increase in exponential fashion. On the 23rd of January, China’s Hubei province, which contains the city of Wuhan, had 444 confirmed COVID-19 cases. A week later, by the 30th of January, it had 4,903 cases. Another week later, by the 6th of February, it had 22,112.

    The same story is now playing out in other countries around the world. Italy had 62 identified cases of COVID-19 on the 22nd of February. It had 888 cases by the 29th of February, and 4,636 by the 6th of March.

    Because the United States has been extremely sluggish in testing patients for the coronavirus, the official tally of 604 likely represents a fraction of the real caseload. But even if we take this number at face value, it suggests that we should prepare to have up to 10 times as many cases a week from today, and up to 100 times as many cases two weeks from today." https://www.theatlantic.com/ideas/archive/2020/03/coronavirus-cancel-everything/607675/

    J'imagine que quand le USA sera en plein coronavirus, ce sera à ce moment que ça descendera le plus mais bon, ça reste de la spéculation... 

    Donc pour l'instant je fais du lèche-vitrine et regarde un peu ce qui pourrait être intéressant et probablement que je ferai des achat au cours des prochaines semaines.

  • Étant dans la mi-vingtaine, je suis pleinement investi, car mon horizon de placement est assez longue. Donc j'attend patiemment que les choses reprennent son cour normal et je continu d'épargner en attendant. Si le marché me rend nerveux, je vais au gym et ça fini par passer..
    Sinon j'ai rajouté BRK-B à mon portefeuille, pour les autres titres, j'attend que le marché se stabilise.  
  • Ça m'inquiète un peu, mais pas plus que çà.

    J'ai passé à travers:
    •  le crash des technos,
    •  les attentats du 11 septembre, 
    • la crise financière de 2008
    • etc
    En temps de crise, tout baisse. Impossible de dire jusqu'où ça baissera.
    Ni quand çà remontera.

    Je vois la baisse comme une occasion d'achat de superbes compagnies.
    Si je n'ai pas de liquidités, je vais parfois vendre le titre A pour acheter le titre B.

    L'argent dont j'aurai besoin dans moins de 5 ans n'est pas investi à la Bourse.
    Alors, y a pas lieu de s'énerver avec çà.

    Eventuellement, les bonnes compagnies (avec des moats, peu de dette, etc) finissent toujours par remonter.
  • J'ai connu mon premier crash en 87... Avant cette date je pensais que j'étais très bon. On lançait un dart sur le tableau de la page des tickers du journal de montréal (Désolé M. Péladeau j'ai shorté ton stock), on achetais ledit stock et ça montait tout seul. Heureusement j'étais assez jeune pour ne pas avoir un gros portefeuille... C'est la dernière fois que je me suis fait avoir. Avant le crash mon courtier voulait m'avoir comme assistant (hihi). Les crises arrivent, on fait avec, et on repart. 

    Là ça fait 2 ans que je suis pas mal cash. Oui j'ai manqué la ride et mon rendement a été moyen. Mais là je pense que le mieux pour ceux qui disposent de liquidité est d'acheter progressivement autant à la baisse qu'à la hausse si ça repart. Les bonnes cies sont disponibles à rabais, sinon les etf... Sinon, je ne sais pas trop quoi donner comme conseils...la bourse c'est bien personnel.. et les commentaires sur votre forum sont très utiles !

    Je détiens environ 20% du portefeuille *investi* dans brk et je compte bien en rajouter. Sérieusement je pense que Warren va encore passer pour un génie s'il déploi son cash en actionnariat. D'ici 3 ou 4 ans brk devrait surperformer. Son dernier coup de génie !!!!

    Bmr_Gold

  • Salut BMR moi aussi j’étais là en 1987. Hier mes titres qui ont le plus baissé sont ceux qui avaient le mieux résisté jusqu’à présent : Brookfield et Couche-Tard. Lorsque les gens sont rendu à liquider leurs meilleurs titres ça signifie habituellement que les ventes achèves. Nous sommes rendus à la phase des ventes forcés : appel de marge et vente des gestionnaires de fonds pour couvrir les retraits. Lors des autres crash que j’ai vécu ça a signalé qu’on était près du fond du baril. Tous ceux qui veulent sortir l’on fait.

    Toutefois ce crash est différent des autres que j’ai vécu : le déclencheur n’est pas uniquement financier. Le coronavirus ne disparaîtra pas à coup de baisse de taux d’intérêt et de subventions aux compagnies. C’est pourquoi je demeure très prudent avant d’acheter même si j’ai peu d’encaisse.

    Un point en commun avec toi : j’ai 20% de mon portefeuille dans Berkshire ce qui a nuit à mon rendement des dernières années.
  • Pour ma part, j'avais un peu de liquidités dans mon portefeuille et j'ai acheté des titres la semaine passée et hier. Il se peut fort bien que la baisse continue mais je trouvais certains titres vraiment bon marché en ayant un horizon sur 5 ans. 

    En début de semaine, j'ai même vendu un titre qui n'avait presque pas bougé pour en acheter un autre avec un aussi bon potentiel mais qui avait beaucoup diminué, dont avec un meilleur potentiel sur un horizon de 5 ans. 

    C'est important d'avoir un horizon assez loin car certains secteurs de l'économie pourrait entrainer l'ensemble des secteurs dans une récession. Il se peut que le marché baisse encore, alors l'idéal est d'acheter progressivement car personne ne sait quand le fond du marché boursier va être atteint. 

    Une analyse intéressante de François Rochon: 

    https://www.lesaffaires.com/blogues/denis-lalonde/bourse-il-est-important-de-continuer-d-investir-en-periode-de-crise-dit-francois-rochon/616507

  • Moi j'ai des liquidités, mais surtout en CAD. Le taux de change a monté pas mal. Est-ce que les gens continuent de prendre la devise américaine comme valeur refuge même si les USA, vu leur système de santé médiocre, seront le pays le plus touché? Difficile d'interpréter les taux de change. Peut-être que je devrais placer une transaction de change aujourd'hui, histoire d'être prête si je veux acheter autre chose, car j'ai du USD seulement pour 1 ou 2 transactions présentement. @MarioP, qu'est-ce que tu en penses, toi qui a vécu plusieurs chutes boursières?
  • Oui le dollars US est toujours une valeur refuge. Je suis d’ailleurs surpris que l’or n’est pas monté.

    Pour ce qui est de faire une provision de US$ à ce moment je n’ai pas réfléchis à cette question. Le prix du pétrole rends le dollars canadien vulnérable mais on ne sait pas s’il a atteint le fond lui aussi. 

    Personnellement je ne fait rien présentement côté devise.
  • MarioP a dit :
    Salut BMR moi aussi j’étais là en 1987. Hier mes titres qui ont le plus baissé sont ceux qui avaient le mieux résisté jusqu’à présent : Brookfield et Couche-Tard. Lorsque les gens sont rendu à liquider leurs meilleurs titres ça signifie habituellement que les ventes achèves. Nous sommes rendus à la phase des ventes forcés : appel de marge et vente des gestionnaires de fonds pour couvrir les retraits. Lors des autres crash que j’ai vécu ça a signalé qu’on était près du fond du baril. Tous ceux qui veulent sortir l’on fait.

    Toutefois ce crash est différent des autres que j’ai vécu : le déclencheur n’est pas uniquement financier. Le coronavirus ne disparaîtra pas à coup de baisse de taux d’intérêt et de subventions aux compagnies. C’est pourquoi je demeure très prudent avant d’acheter même si j’ai peu d’encaisse.

    Un point en commun avec toi : j’ai 20% de mon portefeuille dans Berkshire ce qui a nuit à mon rendement des dernières années.
    Tu as raison, on approche le fond du baril mais je me demande si on va pas zigonner dans le bas un peu plus longtemps qu'à l'habitude...voir on ne remontera pas au top aussi vite qu'on l'espère.

    De mon coté j'ajoute à mes positions long terme existantes au jour le jour. Pour le long terme j'ai commencé une nouvelle position dans AND.to et aussi vendu une vielle position dans RCH.

    Je fais aussi de la vente à découvert parce que j'adore shorter depuis longtemps...(ça me tiens occupé pendant les sessions) et l'occasion est bonne maintenant. 

    BMR
  • C'est 2008.

    Après le premier choc d'octobre 2008. Le marché était demeuré bas de novembre à janvier 2009 et la dernière partie de la baisse fut en février-mars 2009 (de 800 à 650 ponts pour s&p 500). Ce fut environ 6 mois de marasme. 

    Bon, ça ne veut pas dire que ce sera la même chose cette fois-ci mais j'ai du mal à croire que la situation va se régler en quelques semaines... On parle d'une pandémie mondiale avec bien des inconnues, des gouvernements qui ont tardé à prendre des mesures avec en prime un idiot incompétent à la tête des USA.

    J'ai du mal à voir comment on va éviter une récession. Tout le monde est en mode annulation et "je reste chez moi". Je comprend que la Bourse agit toujours en anticipation mais ce n'est pas évident de déterminer si tous les problèmes à venir sont pleinement escomptés dans les cours actuels. 

    Tout ça pour dire que je ne vois pas d'urgence pour acheter. Pour revenir à la crise de 2008, un investisseur aurait pu attendre le début de 2010 pour recommencer à acheter des actions et il aurait quand même fait un excellent rendement sur 10 ans.  
  • Pour ma part j'avais déjà une bonne quantité de liquidités d'accumulées. À date, comme pmp, j'ai pris progressivement des positions initiales et compte ajouter en temps opportun. Malgré la volatilité je suis satisfait de mes décisions. J'ai pu investir dans des entreprises solides que je suivais depuis longtemps, pour le long terme. Je n'ai rien vendu sauf un fonds très stable dans lequel je versais de l'épargne périodiquement, pour libérer des sous. 

    Je n'ai jamais vécu une telle correction. Pour ceux et celles qui comme moi n'investissent sérieusement que depuis quelques années, autant de volatilité est du jamais vu. 

    Pour ce qui est des effets de la pandémie, c'est clair que ce ne sera pas réglé d'ici quelques semaines. Les impacts sont déjà visibles. On parle beaucoup des événements d'envergure qui sont annulés, comme le sport professionnel ou des congrès, mais il y en a beaucoup d'autre, qui auront tout autant d'effets corollaires. J'avais justement des événements dans les derniers jours, pour le divertissement et le travail et l'effet psychologique est palpable. Drôle à dire je sais. En tout cas, c'est clair à mes yeux que beaucoup moins d'argent va circuler dans l'économie. 

    L'un des nombreux inconnus sera l'impact sur les entreprises et les ménages déjà endettés aux limites de leur capacité.  La marge de manœuvre est mince et les banques centrales/gouvernements vont commencer à manquer d'outils. Malgré tout je pense quand même que ça va finir par passer, je ne suis pas trop inquiet. Donc je vais continuer d'investir quand je serai à l'aise de le faire. Pour le reste, à part me laver les mains et faire du télétravail, je ne peux pas faire grand chose!
  • MarioP a dit :
    Oui le dollars US est toujours une valeur refuge. Je suis d’ailleurs surpris que l’or n’est pas monté.

    Pour ce qui est de faire une provision de US$ à ce moment je n’ai pas réfléchis à cette question. Le prix du pétrole rends le dollars canadien vulnérable mais on ne sait pas s’il a atteint le fond lui aussi. 

    Personnellement je ne fait rien présentement côté devise.
    Qui aurait pu croire qu'un jour, le papier de toilette deviendrait une valeur refuge!
  • Il y avait des rumeurs pour créer un nouveau produit dérivé à Montréal, soit des contrats à terme sur le papier de toilette...
  • Un super black monday qui s’en vient.

    mon meilleur titre en pre-market est à -9,3%
  • Méchante débarque ce matin! 
  • En effet. La baisse est beaucoup plus rapide qu'en 2008.
  • iSmile a dit :
    En effet. La baisse est beaucoup plus rapide qu'en 2008.

    J'ajouterais que la volatilité est plus extrême:
    -10% un jour, +10% le lendemain, etc

    Personne ne sait ou l'augmentation du nombre de cas s'arrêtera.
    Si on en croit la science, cà ne regarde pas bien pour les USA. Ils ont été beaucoup trop lents à réagir.

    Ca serait mieux que les pays partagent leurs expériences avec ce virus plutôt que de se pointer du doigt (comme le fait Trump). Les Chinois ont réussi à réduire considérablement le nombre de nouveaux cas. Ils ont sûrement des choses intéressantes à partager.

    Effectivement, chaque crise est différente.
    Je n'ai jamais rien vu de tel depuis 20 ans.


  • C'est au niveau politique qu'il manque de coordination internationale dans la gestion du coronavirus. Par contre au niveau scientifique il y a une collaboration internationale depuis plusieurs mois. (voir documentaire sur le site de radio-canada). Le Canada a une expertise en vaccin donc privilégié pour cette partie du travail scientifique à faire. Les chinois ont caché des infos au début, mais partagé ensuite, là ils envoient meme du matériel et des médecins en Europe.
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