Les dirigeants ensembles possèdent 3M d'actions de l'entreprise pour une valeur totale de 163M$ alors si on remet les choses en perspectives, il faut se dire que ce n'est que 3,33% des parts de la direction.
On ignore les raisons qui poussent les dirigeants à vendre leurs actions. Ce n'est pas nécessairement parce qu'ils pensent que l'entreprise est surévaluée.
Les dirigeants peuvent vendre dans un but de demeurer relativement diversifié. Quand tu possèdes plusieurs millions de $ de ta propre entreprise et que tu n'es plus jeune jeune et que le cours boursier prend 20% de valeur en peu de temps, ça peut être tentant de retirer quelques billes...
Je ne dis pas que ce n'est pas préoccupant mais chose certaine, il faut accorder plus d'importance aux achats des initiés qu'aux ventes.
Mais en meme temps pourquoi vendre maintenant quand il pourrait vendre en 2013 et reporter l'impot sur le gain en capital de 12 mois ? Je suis d'accord que c'est suspect et qu'il faut rester vigilant. Moi je ne prendrais pas ca a la légère si j'étais actionnaire.
Il a peut-être vendu autre chose à perte dans son portefeuille et veut réaliser un peu de profit sur HCG pour faire des cadeaux à sa famille pour Noël. Tout est possible.
Je suis actionnaire depuis plus de 10 ans de HCG et de Couche-Tard. Dans les deux cas, les CEO on fait des ventes d'actions au fil des années. Je crois que ça aurait été une erreur importante pour moi d'interpréter ça comme des votes de non-confiance dans l'avenir de leur société.
Comme l'ont dit PO et Marc, les principes de diversifaction des actifs et de planification fiscale s'appliquent aussi pour ces individus.
Je suis actionnaire depuis plus de 10 ans de HCG et de Couche-Tard. Dans les deux cas, les CEO on fait des ventes d'actions au fil des années. Je crois que ça aurait été une erreur importante pour moi d'interpréter ça comme des votes de non-confiance dans l'avenir de leur société.
Comme l'ont dit PO et Marc, les principes de diversifaction des actifs et de planification fiscale s'appliquent aussi pour ces individus.
Bravo Phil pour ces 2 investissements à long terme ! Tu as certainement fait un excellent rendement ! Est-ce que tu te souviens pourquoi tu avais fait ces choix (et sans vendre tout ce temps...) et que tu as été visionnaire à ce point ?
Je suis d'accord avec le fait qu'il vaut mieux regarder les achats des initities que les ventes. Par contre, je trouvais que le nombre d'actions vendus étaient élevés par rapport à ce qu' il possédait (il a quand même collecte plus de 5 millions de dollars). Je dois avouer cependant que les derniers résultats sont très bons. C'est pourquoi j'ai pose la question, car je savais qu'il y avait des gens plus expérimenté que moi sur ce forum. Je n'ai pas vendu mes actions mais honnêtement, j'y ai pensé.
@snowball J'aimerais bien pouvoir dire que j'ai été un grand visionnaire mais ce serait assez loin de la réalité. En 2002, Couche-Tard avait déjà 15 ans de succès boursier en banque et c'était un achat assez peu original. Même chose pour HCG qui performait déjà très bien depuis le milieu des années 90. Mon seul mérite a été d'avoir eu la patience de les conserver.
@jf j'ai toujours eu le sentiment que ces deux compagnies s'amélioraient d'année en année au niveau opérationnel. CT semble être toujours à la recherche de façon d'optimiser son réseau. HCG cherche constament à faire progresser sa businness de façon organique sans prendre trop de risque.
Même si ces 2 titres ont connu leur lot de passage à vide en Bourse au fil des années, leur excellence au niveau des opérations finit toujours par se traduire par des profits plus élévés et un prix de l'action plus élevé.
Ma crainte, c'est qu'il s'agisse de deux "one-man show". Que va-t-il arriver lorsque Bouchard et Soloway ne seront plus là ?
Je te félicite d'avoir été patient pendant toutes ces années. Je te souhaite que ces cies soient à l'image de Métro qui a continué de bien faire même après le départ de M. Lessard, probablement à cause de cette culture d'amélioration de l'exécution que tu mentionnes.
Je ne comprends pas cette théorie du "Il faut accorder plus d'importance aux achats qu'aux ventes d'initiés". br>
Un initié achète nécessairement parce qu'il croit que le totre va monter alors que celui qui vend peut vendre pour de multiples raisons dont certaines qui ne sont pas reliées à l'entreprise en tant que tel.
Il faut aussi se méfier des achats selon moi. J'ai déjà vu des dirigeants faire des achats à des fins "publicitaires" pour montrer au marché (et probablement aussi à leur board et à leurs employés) qu'ils ont une grande confiance dans la progression de l'action.
D'habitude, le montant de ce genre d'achat n'est pas très élevé ( du style, un ceo multi-millionaire qui achète pour 50 000$ d'actions)
Il est aussi courant qu'un nouveau membre d'un conseil d'administration achète quelques actions... Dans cette situation, ça ne veut pas dire grand chose...
Bref, j'ai moi aussi un peu de mal avec les transactions d'inités et je trouve leur interprétation pas mal hasardeuse...
Peter Lynch n'accordait de l'importance qu'aux achats, et encore fallait-il qu'ils soient significatifs. Pour lui, un initié pouvait avoir quantité de bonnes raisons pour vendre, mais en général seulement une pour acheter. Enfin, je ne me souviens pas avoir lu que Buffett y accordait de l'importance, bien qu'il aime que la direction soit fortement actionnaire, afin d'aligner ses intérêts avec l'ensemble des porteurs de parts.
Bon point Marc, je crois qu'il est plus important de regarder si la direction est alignée avec les actionnaires en détenant beaucoup de titre que de savoir s'ils ont acheté récemment. À long terme, j'aime mieux savoir que les dirigeants sont dans le bateau que d'avoir un indice (l'achat récent ponctuel) qui permet d'interpréter qu'ils jugent le prix actuel intéressant.
Voyou, pour les ventes, il faut comprendre qu'un entrepreneur qui a bâti sa business à zéro revient à être investi à 100% dans un titre. Pour des dirigeants d'entreprises cotées en bourse, ils ont à tout le moins l'avantage de pouvoir se diversifier plus facilement en vendant sur le marché une partie de leurs actions, cela peut être légitime d'investir l'argent qu'ils ont fait dans la compagnie dans d'autres véhicules. Ils peuvent aussi bien décider qu'ils vendent des actions pour acheter une maison, un chalet, un bateau, etc sans que ce ne soit lié à l'entreprise.
Même quand les dirigeants ont beaucoup d'actions, il faut faire attention. Un dirigeant peut très bien être dans le deni quand à la situation réelle de sa société. Balsilie et Lazaridis chez RIM et Wasilenkof chez FTP en sont de bons exemples.
Faut pas s'en faire avec tout ce que l'on écrit. Quand tu lis ça, tu te demandes des fois comment on fait pour appuyer sur le bouton «Enter». C'est impossible d'avoir toute l'information sur une compagnie. Avec le temps on finit par comprendre ce qui est vraiment important pour soi. Aussi, il faut accepter de plonger à un moment donné. Je me souviens d'avoir participé à un groupe de discussion il y a une dizaine d'années. On se réunissait cinq autour d'une table, un dimanche par mois pour discuter stocks. Après quelques rencontres, on s'est rendu compte, un copain et moi, que nous n'étions que nous deux à mettre effectivement de l'argent sur le marché. Les autres n'étaient là que pour discuter, poser des questions, prendre une bonne bouffe, mais jamais ils ne tentaient quelque chose. Inutile de te dire que nous en sommes sortis et que maintenant nous tenons nos propres rencontres. C'est plus fructueux.
C'est tellement vrai ce que tu dit. J'ai manqué de bonnes occasions parce que j'attendais le moment parfait pour acheter et que finalement j'était resté sur les lignes de côté. Je regardais l'action grimper suite à de bon résultats ou une annonce et je me disais pourquoi je n'avais pas appuyer sur ``ENTER``. Donc maintenant quand je détecte une bonne occasion j'essaie d'y aller plus rapidement, mais tout en faisant mes devoirs avant évidemment.
Le mieux est d'ajouter constamment de l'argent à son portefeuille (idéal pour ceux en phase d'accumulation) de cette façon, on peut appuyer sur ENTER plusieurs fois à des dates différentes et si on veut appuyer très fort sur ENTER et qu'on a pas immédiatement les moyens, il y a toujours la marge qui peut être utilisée dans le contexte des taux d'intérêts très faibles...
Faut pas s'en faire avec tout ce que l'on écrit. Quand tu lis ça, tu te demandes des fois comment on fait pour appuyer sur le bouton «Enter». C'est impossible d'avoir toute l'information sur une compagnie. Avec le temps on finit par comprendre ce qui est vraiment important pour soi. Aussi, il faut accepter de plonger à un moment donné. Je me souviens d'avoir participé à un groupe de discussion il y a une dizaine d'années. On se réunissait cinq autour d'une table, un dimanche par mois pour discuter stocks. Après quelques rencontres, on s'est rendu compte, un copain et moi, que nous n'étions que nous deux à mettre effectivement de l'argent sur le marché. Les autres n'étaient là que pour discuter, poser des questions, prendre une bonne bouffe, mais jamais ils ne tentaient quelque chose. Inutile de te dire que nous en sommes sortis et que maintenant nous tenons nos propres rencontres. C'est plus fructueux.
Marc, j'ai vécu sensiblement la même situation que toi avec des personnes qui discutaient mais ne passaient pas en mode achat. Nous pouvons probablement déduire que ceux qui ne font que discuter sans investir ne comprenne pas tout à fait le sérieux de l'exercice. J'ai pour ma part 100 % de mes actifs en actions et j'investi mon temps en conséquence afin de réduire le risque de perte au minimum. Je déteste perde du capital. Selon mon expérience, il est très rare de trouver des personnes avec qui nous pouvons discuter d'achat de titre, qui ont des connaissances complémentaires aux nôtres et qui ont une approche d'investissement comparable.
J'ajouterais que c'est doublement un défi de pouvoir trouver des investisseurs de type valeur (réf. marge de sécurité comme préalable à tout investissement) et qui souhaite échanger spécifiquement de stock picking.
Dans certains cas, je dirais qu'ils comprennent bien le sérieux de l'exercice, mais ne sont pas disposés à y consacrer le temps et l'énergie nécessaires pour réussir. Aussi, ils sont souvent paralysés par la crainte de perdre leur capital. J'ai remarqué que souvent ils envient un peu notre hardiesse (!) mais qu'ils demeurent sceptiques. En somme, dans le doute, ils préfèrent s'abstenir. Je ne peux pas les blâmer là-dessus.
Le titre de HCG fait très bien présentement. Il faut croire que la vente d'actions du CEO n'a pas influencée le marché. Une chance que j'ai gardé mes actions............
Home Capital Group boucle l'année avec 17% de croissance de ses BPA encore une fois et le management prévoit à peu près la même croissance pour l'an prochain. À 9x les bénéfices, un price to book de 2.1 fois et un ROE stable et constant à 25%, c'est une société qui vaut le détour! Bien hâte d'écouter ce que Gerald Soloway aura à dire demain matin.
Est-ce que tu crois qu'elle pourrait supporter un choc immobilier malgre son endettement (20/1) ? Possiblement que les investisseurs redoutent le marche immobilier canadien... Malgre que les taux sont encore tres bas
Où vois tu un endettement 20 pour 1? Le ratio tier 1 est au dessus de 17% et l'entreprise a une bonne base de dépôts lorsque comparé à la taille de son carnet de prêts.
Il y a une partie de ça qui est des prêts titrisés (couverts par la SCHL) qu'ils revendent sur les marchés en échange de frais (non interest income). Depuis l'intégration avec les IFRS, ils doivent inscrire ces prêts à leurs livres. Ils travaillent à obtenir les approbations auprès des organismes réglementaires pour que ces prêts soient off-balance sheet. Je n'ai pas calculé par contre quel serait le ratio en effectuant les correctifs.
On peut aussi ajouter que le loan to value est à environ 69%. Ça prendrait une solide dérape de l'immobilier pour que ça tourne au vinaigre.
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On ignore les raisons qui poussent les dirigeants à vendre leurs actions. Ce n'est pas nécessairement parce qu'ils pensent que l'entreprise est surévaluée.
Les dirigeants peuvent vendre dans un but de demeurer relativement diversifié. Quand tu possèdes plusieurs millions de $ de ta propre entreprise et que tu n'es plus jeune jeune et que le cours boursier prend 20% de valeur en peu de temps, ça peut être tentant de retirer quelques billes...
Je ne dis pas que ce n'est pas préoccupant mais chose certaine, il faut accorder plus d'importance aux achats des initiés qu'aux ventes.
Un initié achète nécessairement parce qu'il croit que le totre va monter alors que celui qui vend peut vendre pour de multiples raisons dont certaines qui ne sont pas reliées à l'entreprise en tant que tel.
Faut pas s'en faire avec tout ce que l'on écrit. Quand tu lis ça, tu te demandes des fois comment on fait pour appuyer sur le bouton «Enter». C'est impossible d'avoir toute l'information sur une compagnie. Avec le temps on finit par comprendre ce qui est vraiment important pour soi. Aussi, il faut accepter de plonger à un moment donné. Je me souviens d'avoir participé à un groupe de discussion il y a une dizaine d'années. On se réunissait cinq autour d'une table, un dimanche par mois pour discuter stocks. Après quelques rencontres, on s'est rendu compte, un copain et moi, que nous n'étions que nous deux à mettre effectivement de l'argent sur le marché. Les autres n'étaient là que pour discuter, poser des questions, prendre une bonne bouffe, mais jamais ils ne tentaient quelque chose. Inutile de te dire que nous en sommes sortis et que maintenant nous tenons nos propres rencontres. C'est plus fructueux.
@ Marc
C'est tellement vrai ce que tu dit. J'ai manqué de bonnes occasions parce que j'attendais le moment parfait pour acheter et que finalement j'était resté sur les lignes de côté. Je regardais l'action grimper suite à de bon résultats ou une annonce et je me disais pourquoi je n'avais pas appuyer sur ``ENTER``. Donc maintenant quand je détecte une bonne occasion j'essaie d'y aller plus rapidement, mais tout en faisant mes devoirs avant évidemment.
Le ratio tier 1 est au dessus de 17% et l'entreprise a une bonne base de dépôts lorsque comparé à la taille de son carnet de prêts.
On peut aussi ajouter que le loan to value est à environ 69%. Ça prendrait une solide dérape de l'immobilier pour que ça tourne au vinaigre.