N'est-ce pas tout à fait normal qu'une société de prêts contracte des dettes (dépôts, certificat de placements garantis, etc.) pour se financer? Quand ta marge d'intérêt nettes est de 3%, tu vas pas très loin si tu es 100% financé à partir de l'avoir des actionnaires. La façon de valider la qualité de la capitalisation d'une société financière est entre autre par les ratio de capitalisation. À un ratio tier 1 de 17% c'est au dessus des banques canadiennes et américaines.
Snowball, est-ce que je dois conclure que tu exclus automatiquement toute société bancaire?
Les marchés associent le ralentissement dans les ventes immobilières comme un signe que ça va aller mal pour les prêteurs hypothécaires et évidemment, tout le monde est mis dans le même panier.
Le segment de marché qui est sous pression présentement est le segment des premiers acheteurs qui ont un petit cashdown à mettre sur leur achat. Ceux là ne peuvent plus acheter maintenant que les conditions de prêts de la SCHL ont été resserrées. On s'entend que le marché d'Home Capital Group est plutôt centré sur les clients à cashdown élevé et donc beaucoup moins sujet à ces vents de face.
N'est-ce pas tout à fait normal qu'une société de prêts contracte des dettes (dépôts, certificat de placements garantis, etc.) pour se financer? Quand ta marge d'intérêt nettes est de 3%, tu vas pas très loin si tu es 100% financé à partir de l'avoir des actionnaires. La façon de valider la qualité de la capitalisation d'une société financière est entre autre par les ratio de capitalisation. À un ratio tier 1 de 17% c'est au dessus des banques canadiennes et américaines.
Snowball, est-ce que je dois conclure que tu exclus automatiquement toute société bancaire?
pour le marche immobilier canadien il y a beaucoup de lumieres jaunes. Prix eleve vs revenus des menages, taux de rendement esperes trop peu eleve pr l'immobilier locatif,
Je prefere les banques americaines pour l'instant. Mais je dois t'avouer que j'ai un reve secret. C'est d'Investir dans une nouvelle petite banque dans un creneau specialise. Revons, un king du secteur bancaire ou un stokol qui damarre une petite banque ou une compagnie d'assurance sprecialisee avec une capitalisation de depart de 30 M$ et qui a une croissance enorme a venir.
N'est-ce pas tout à fait normal qu'une société de prêts contracte des dettes (dépôts, certificat de placements garantis, etc.) pour se financer? Quand ta marge d'intérêt nettes est de 3%, tu vas pas très loin si tu es 100% financé à partir de l'avoir des actionnaires. La façon de valider la qualité de la capitalisation d'une société financière est entre autre par les ratio de capitalisation. À un ratio tier 1 de 17% c'est au dessus des banques canadiennes et américaines.
Snowball, est-ce que je dois conclure que tu exclus automatiquement toute société bancaire?
pour le marche immobilier canadien il y a beaucoup de lumieres jaunes. Prix eleve vs revenus des menages, taux de rendement esperes trop peu eleve pr l'immobilier locatif,
Je prefere les banques americaines pour l'instant. Mais je dois t'avouer que j'ai un reve secret. C'est d'Investir dans une nouvelle petite banque dans un creneau specialise. Revons, un king du secteur bancaire ou un stokol qui damarre une petite banque ou une compagnie d'assurance sprecialisee avec une capitalisation de depart de 30 M$ et qui a une croissance enorme a venir.
Moi aussi Snowball je préfère les banques américaines mais Home Capital Group n'a rien d'une grosse banque institutionnelle, est plus faiblement évaluée que les banques canadiennes, croit plus rapidement et n'est pas sujet aux mêmes risques, je pense que c'est un excellent investissement quand même. Le marché immobilier canadien pourrait aller relativement mal et Home Capital Group pourrait tout de même aller relativement bien étant donné que la demande pour le genre d'hypothèque qu'elle offre varie d'avantage en fonction de l’immigration et que le cashdown sur ses prêts est élevé.
L'entreprise serait sans doute impactée par un ralentissement immobilier car la croissance des prêts reculerait mais à moins 8 fois les profits prévus, le marché escompte déjà amplement ce risque.
Je précise. Elle n'est pas à rabais relativement à mes autres titres en portefeuilles. C'est actuellement une de mes plus faibles participation car j'ai mieux.
J'évalue (quand même) son espérance de rendement à environ entre 7% (pessimiste) et 16% (optimiste) par année sur 3 ans!. Je la décote un peu pour le risque de l'immobilier canadien. J'y reviendrai.
Dans 3 ans, les BPA devraient se situer entre 8,46 et 10,61 $ par action. Si j'applique un P/E de 8, j'arrive à un cours entre 67 et 85 $.
Au prix actuel de 57 $, j'obient un rendement actualisé d'environ 7% par année si le BPA est de 67 et j'obtient un rendement annualisé de 16% si le BPA est de 85. C'est très bon, mais j'ai mieux dans mon ptf.
Alors dans l'absolu elles est à disons 7% de rabais si je garde une marge de sécurité.
ISmile, j'aime ta façon de voir. Moi ce qui m'énerve c'est le downside risk pour un upside intéressant mais pas extraordinaire. Pour moins de risque et plus d'upside on a AIZ ou HNZ.A
Dans 3 ans, les BPA devraient se situer entre 8,46 et 10,61 $ par action. Si j'applique un P/E de 8, j'arrive à un cours entre 67 et 85 $.
Au prix actuel de 57 $, j'obient un rendement actualisé d'environ 7% par année si le BPA est de 67 et j'obtient un rendement annualisé de 16% si le BPA est de 85. C'est très bon, mais j'ai mieux dans mon ptf.
Alors dans l'absolu elles est à disons 7% de rabais si je garde une marge de sécurité.
Te rends tu compte que tu accordes une évaluation à 8 fois les bénéfices pour cette entreprise pour laquelle, tu prévois, dans le pire de te scénario, une croissance des BPA de 10% par an pour les 3 prochaines années? Est-ce que je dois en conclure que tu prévois que la compagnie sera mature dans 3 ans et qu'elle ne générera plus de croissance dès 2016? Et encore, une entreprise qui se transige à 8 fois les bénéfices procure un rendement courant de 12.5% sans croissance...
Je me rends parfaitement compte que cette entrprise est en forte croissance depuis plus de dix ans. Mais je me rends aussi compte que son p/e n'est jamais très élevé historiquement.
C'est pas moi qui ne se rend pas compte c'est le marché. J'aimerais bien appliqué un PEG de 1 à cette belle cie mais il me semble que ce serait malheureusement un peu déconnecté de la réalité statistique de cette cie.
Historiquement, le P/E de Home Capital a toujours été assez élevé (genre à plus de 15 fois les bénéfices). Ce n'est que depuis la crise financière en 2008 que le titre a une faible évaluation. Pourtant, la rentabilité de l'entreprise est demeurée soutenue et la croissance plus qu'acceptable à environ 15% par an. À mon avis, le marché n'est pas prêt à accorder une meilleure évaluation à l'entreprise tant que l'immobilier canadien sera jugé comme étant trop élevé...
Exactement. Alors par prudence je calcule à 8 fois les BPA pour les 3 prochaines années.
Avant la crise c'était effectivement plus près de 15% mais pour une croissance aussi forte c'est pas beaucoup. C'est très différent pour les cies américaines. Avec une telle croissance depuis si longtemps une américaine aurait un p/e de 25 ou 30 au moins.
J'aurais aime trouver cette entreprise il y a dix ans comme Phil. Aujourd'hui, l'investisseur qui regarde le bilan peut voir que cette entreprise active dans le marche immobilier surevalue canadien se transige a plus de 2x sa valeur comptable.
Est-ce que bac n'est pas un placement plus securitaire en payant +/- 55 % de la valeur comptable et qui est en plus active dans le secteur en reprise americain ?
D'accord mais disons que le chef-d'oeuvre n'est pas complété dans le cas de BAC et on espère que personne ne va abîmer la toile sur laquelle il est en train de se peindre. Dans le cas de HCG le chef-d'oeuvre est impeccable mais il doit être protégé du risque immobilier canadien.
J'aurais aime trouver cette entreprise il y a dix ans comme Phil. Aujourd'hui, l'investisseur qui regarde le bilan peut voir que cette entreprise active dans le marche immobilier surevalue canadien se transige a plus de 2x sa valeur comptable.
Est-ce que bac n'est pas un placement plus securitaire en payant +/- 55 % de la valeur comptable et qui est en plus active dans le secteur en reprise americain ?
Selon tes critères, il y a dix ans, tu aurais passé ton tour. Il y a 10 ans, Home Capital se transigeait à plus de 4,5 fois sa book value. Il est tout à fait normal qu'une entreprise qui produit un ROE normalisé de 25% s'échange à prime par rapport à sa valeur aux livres...
Cela depend probablement de la strategie globale de chacun. Tu as probablement raison, basee sur ce critere je n'aurais probablement pas achete a ce moment precis il y a dix ans (c'est ce que j'ai fait ) Par contre je trouve notre discussion actuelle tres interessante car je cherche toujours a ameliorer mon processus de selection.
La notion de normal a laquelle tu fais reference est selon moi un des grands paradigme de l'investissement. Un investisseur ne peut, a moins de circonstances exceptionnelles, faire un achat A PRIX D'AUBAINE DE LIQUIDATION SOUS LA VALEUR DES ACTTIFS ET ET ET AVOIR UNE SOCETE DE CROISSANCE EXCEPTIONNELLES RECONNUE DEPUIS 10-15 ANS. Une fois, que cette distinction est effectuee, il me semble plus facile d'echanger.
Je souhaite a tous ceux qui recherche des cies en forte croissance des entreprises qui font 25 % de ROE a long terme sans endettement eleve, sans prendre plus de risque.
Cet article que j'ai recu aujour'hui via twitter illustre cela en partie :
Ceux qui investissent dans des opportunités à faible P/BV ne cherchent qu'un «retour à la normale» pour faire beaucoup d'argent. L'idée est d'évaluer l'entreprise afin de comprendre ce qui pourrait empêcher l'entreprise de «revenir à la normale». Si on ne voit pas grand chose, on est soit aveugle ou bien on a une superbe opportunité d'investissement.
Ceux qui investissent dans des entreprises très rentables ne misent pas sur un «retour à la normale» car la situation est déjà «normale». Ce qui cause la surévaluation, c'est qu'une majorité croit que le titre est à risque. Celui qui y investi est soit aveugle ou soit qu'il voit quelque chose que les autres ne voient pas. Les investisseurs qui investissent dans ce genre de titres cherchent plutôt à s'assurer que la capacité bénéficiaire élevée de l'entreprise va perdurer dans le temps. C'est pourquoi évaluer les avantages concurrentiels et voir ce qui pourrait faire chuter les profits (ie, le ROE) devient important.
L'évaluation actuelle d'Home Capital Group laisse sous entendre que sa capacité bénéficiaire supérieure sera minée de façon permanente dans l'avenir. On associe le titre au marché immobilier canadien. Un gestionnaire macro qui ne connait l'entreprise qu'en surface se dira que l'immobilier canadien est à risque et que puisque Home Capital a environ la moitié de son carnet de prêts en hypothèques non-assurées, c'est sans doute un bon candidat pour shorter... Ça a été difficile pour ces gestionnaires jusqu'à maintenant car l'entreprise continue d'augmenter son dividende pratiquement 2 fois par année et profite du fait que les grandes banques canadiennes refusent plus de prêts pour croitre sa business de prêts non assurés.
Aucune des analyses que j'ai lu de ceux qui étaient bearish sur le titre ne m'a fait douter. J'en ai lu une qui disait que parce que le marché des condos à Toronto était en surchauffe et que Home Capital est très présente à Toronto dans les prêts non assurés, le titre va crasher. Pourtant, quand on suit tout de cette entreprise, on se rend compte que le carnet de prêts dans les condos de Home Capital représente 7% de tous ses prêts et que 3,5% sont des prêts non assurés. On peut ajouter également qu'Home Capital est beaucoup plus timide sur l'octroi de nouveaux prêts dans les marchés des condos depuis un certain temps. Le loan-to-value global de la firme est un 69% alors que pour celui des condos, il est de 65%. Cela veut dire qu'il y a plus de prêts de condos qui viennent à maturité qu'il en entre de nouveaux.
À mon avis, le titre est sujet à des hausses rapides comme on a connu dernièrement car une bonne nouvelle peut causer un short squeeze. Tout le monde se couvre, par conséquent, tout le monde se met à acheter. Autant les shorts que les longs.
Je trouve intéressant tes points de vue d'investissement parce qu'il sont contraires au miens mais tout aussi valides. Je te souhaite un bon succès avec hcg! Pour moi c'est trop compliqués à évaluer et prédire.
Merci pour la discussion fort intéressante messieurs, sur HCG et sur les différentes approches d'investissement.
Je trouve que vous avez tous de bons points, mais sans connaître très bien la compagnie, il me semble que vous êtes fort pessimistes par rapport à HCG (Snowball, iSmile et GP). Je veux dire par là que vous êtes plus de l'école pure value, et chercher véritablement à acheter des aubaines, alors que P-O semblent préférer de belles compagnies pas trop chères avec une belle capacité bénéficiaire, ça explique donc des différences, mais il me semble que vous argumentez comme s'il vous vendait un titre à la Fastenal qui est une entreprise extraordinaire, avec une croissance hors du commun, et qui se vend toujours chère!
Or on parle quand même d'un titre, avec les risques dont vous avez parlé, et ou à tout le moins la perception de risque par le marché due à son exposition à l'immobilier canadien, qui se vend à 8 fois les profits! Pas 20-25-30 fois tout de même, pour une entreprise dégageant systématiquement un retour supérieur au marché, plus chèrement évalué.
On s'entend tous que dans un monde idéal, on voudrait acheter des compagnies extraordinaires à prix d'aubaines, pour profiter à la fois du rendement provenant du retour à une évaluation normale et ensuite de la capacité bénéficiaire. Ce peut être dû à une difficulté temporaire ou à une panique généralisée sur les marchés ou parce qu'au départ on investit dans une entreprise correct, mais à prix d'aubaine, qui deviendra extraordinaire et développera une grande capacité bénéficiaire et l'on conservera, mais ces situations sont rares. On parle de l'investissement de Sergio dans Apple au début des années 2000, de Wells Fargo en mars 2009, ou peut-être d'un Bank of America à 5$.
Comme c'est rare, on investit aussi autrement et je pense que vous démontrez tous de très bonnes capacités d'analyse, mais ici, sans vouloir choisir un gagnant, j'ai l'impression qu'il y en a qui se font des illusions à chercher des compagnies à 25% de ROE qui se transige sous la valeur aux livres! Payer 8x les profits, ce n'est pas si chère payer pour être partenaire avec ces gens-là. Douter de leur capacité à poursuivre la croissance à ce rythme m'apparait plus raisonnable, mais de là à penser que l'évaluation mérite un grand escompte par rapport au marché m'apparait un peu fort.
Mon processus est fondé sur les probabilités. Il n'y a pas de conviction, il n'y a que des probabiliés. Dans le cas de HCG j'ai tendance, actuellement, à privilégier mon scénario pessimiste (7% plutôt que 16%). Gagner 7% n'est pas ce que j'appèle un investissement risqué. Et puis quand j'ai badgé avec un titre j'ai tendance à le garder en portefeuille si la cie conserve ses critères d'entreprise exceptonnelle. Alors j'espère que tu as raison et qui sait peut être que je deviendrai plus optimiste au cours des prochain mois. J'ai une vingtaine de titres mais j'essais de m'en tenir à 20. C'est pas facile.
J'ai en général 3 niveau de position : Faible 2 à 3% Moyen 4 à 5% Fort 6 à 7% du portefeuille Et je ne dépasse pas 10%.
Je trouve que vous avez tous de bons points, mais sans connaître très bien la compagnie, il me semble que vous êtes fort pessimistes par rapport à HCG (Snowball, iSmile et GP). Je veux dire par là que vous êtes plus de l'école pure value, et chercher véritablement à acheter des aubaines, alors que P-O semblent préférer de belles compagnies pas trop chères avec une belle capacité bénéficiaire, ça explique donc des différences, mais il me semble que vous argumentez comme s'il vous vendait un titre à la Fastenal qui est une entreprise extraordinaire, avec une croissance hors du commun, et qui se vend toujours chère!
Or on parle quand même d'un titre, avec les risques dont vous avez parlé, et ou à tout le moins la perception de risque par le marché due à son exposition à l'immobilier canadien, qui se vend à 8 fois les profits!
JF, je ne suis pas particulierement negatif a l'egard de cette compagnie financiere. Po pourrait tres bien faire de tres bons rendements et meme des millions. Je voudrais par contre attirer ton attention concernant la solidite des profits. La crise de 2008/2009 a rappele que les profits des financieres peuvent diminuer tres rapidement quand les pertes sur prets augmentent. Cela est une caracteristique des preteurs qui utilisent tous un effet levier. Je ne t'apprendrai rien en t'ecrivant que l'immobilier canadien est plus pres du haut du cycle que du bas. Il fut aussi annonce que la schl ne prendra plus autant de pret en garantie, le risque sera donc davantage pris par le prive.
JF, je ne suis pas particulierement negatif a l'egard de cette compagnie financiere. Po pourrait tres bien faire de tres bons rendements et meme des millions. Je voudrais par contre attirer ton attention concernant la solidite des profits. La crise de 2008/2009 a rappele que les profits des financieres peuvent diminuer tres rapidement quand les pertes sur prets augmentent. Cela est une caracteristique des preteurs qui utilisent tous un effet levier. Je ne t'apprendrai rien en t'ecrivant que l'immobilier canadien est plus pres du haut du cycle que du bas. Il fut aussi annonce que la schl ne prendra plus autant de pret en garantie, le risque sera donc davantage pris par le prive.
Bon là je sais que je me répète mais pour que les prêts sur prêts augmentent, ça prendrait ou bien un hausse du taux de chômage ou bien une hausse des taux d'intérêts. On sait que la BdC va être très prudente sur les hausses de taux d'intérêts et du même coup, la reprise immobilière au USA pourrait très bien agir comme un fort vent de dos pour le marché de l'emploi au Canada. On a parlé bcp de l'effet de la Chine sur l'économie canadienne mais faut pas oublier que les USA restent notre plus gros partenaire économique.
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N'est-ce pas tout à fait normal qu'une société de prêts contracte des dettes (dépôts, certificat de placements garantis, etc.) pour se financer? Quand ta marge d'intérêt nettes est de 3%, tu vas pas très loin si tu es 100% financé à partir de l'avoir des actionnaires. La façon de valider la qualité de la capitalisation d'une société financière est entre autre par les ratio de capitalisation. À un ratio tier 1 de 17% c'est au dessus des banques canadiennes et américaines.
Snowball, est-ce que je dois conclure que tu exclus automatiquement toute société bancaire?
Le segment de marché qui est sous pression présentement est le segment des premiers acheteurs qui ont un petit cashdown à mettre sur leur achat. Ceux là ne peuvent plus acheter maintenant que les conditions de prêts de la SCHL ont été resserrées. On s'entend que le marché d'Home Capital Group est plutôt centré sur les clients à cashdown élevé et donc beaucoup moins sujet à ces vents de face.
pour le marche immobilier canadien il y a beaucoup de lumieres jaunes. Prix eleve vs revenus des menages, taux de rendement esperes trop peu eleve pr l'immobilier locatif,
Je prefere les banques americaines pour l'instant. Mais je dois t'avouer que j'ai un reve secret. C'est d'Investir dans une nouvelle petite banque dans un creneau specialise. Revons, un king du secteur bancaire ou un stokol qui damarre une petite banque ou une compagnie d'assurance sprecialisee avec une capitalisation de depart de 30 M$ et qui a une croissance enorme a venir.
L'entreprise serait sans doute impactée par un ralentissement immobilier car la croissance des prêts reculerait mais à moins 8 fois les profits prévus, le marché escompte déjà amplement ce risque.
Je serais curieux de savoir ce qui te pousse à conclure que la société n'est pas à rabais présentement. J'arrive à la conclusion opposée.
Je précise. Elle n'est pas à rabais relativement à mes autres titres en portefeuilles. C'est actuellement une de mes plus faibles participation car j'ai mieux.
J'évalue (quand même) son espérance de rendement à environ entre 7% (pessimiste) et 16% (optimiste) par année sur 3 ans!. Je la décote un peu pour le risque de l'immobilier canadien. J'y reviendrai.
Dans 3 ans, les BPA devraient se situer entre 8,46 et 10,61 $ par action. Si j'applique un P/E de 8, j'arrive à un cours entre 67 et 85 $.
Au prix actuel de 57 $, j'obient un rendement actualisé d'environ 7% par année si le BPA est de 67 et j'obtient un rendement annualisé de 16% si le BPA est de 85. C'est très bon, mais j'ai mieux dans mon ptf.
Alors dans l'absolu elles est à disons 7% de rabais si je garde une marge de sécurité.
Te rends tu compte que tu accordes une évaluation à 8 fois les bénéfices pour cette entreprise pour laquelle, tu prévois, dans le pire de te scénario, une croissance des BPA de 10% par an pour les 3 prochaines années? Est-ce que je dois en conclure que tu prévois que la compagnie sera mature dans 3 ans et qu'elle ne générera plus de croissance dès 2016? Et encore, une entreprise qui se transige à 8 fois les bénéfices procure un rendement courant de 12.5% sans croissance...
C'est pas moi qui ne se rend pas compte c'est le marché. J'aimerais bien appliqué un PEG de 1 à cette belle cie mais il me semble que ce serait malheureusement un peu déconnecté de la réalité statistique de cette cie.
Avant la crise c'était effectivement plus près de 15% mais pour une croissance aussi forte c'est pas beaucoup. C'est très différent pour les cies américaines. Avec une telle croissance depuis si longtemps une américaine aurait un p/e de 25 ou 30 au moins.
Est-ce que bac n'est pas un placement plus securitaire en payant +/- 55 % de la valeur comptable et qui est en plus active dans le secteur en reprise americain ?
Selon tes critères, il y a dix ans, tu aurais passé ton tour. Il y a 10 ans, Home Capital se transigeait à plus de 4,5 fois sa book value. Il est tout à fait normal qu'une entreprise qui produit un ROE normalisé de 25% s'échange à prime par rapport à sa valeur aux livres...
La notion de normal a laquelle tu fais reference est selon moi un des grands paradigme de l'investissement. Un investisseur ne peut, a moins de circonstances exceptionnelles, faire un achat A PRIX D'AUBAINE DE LIQUIDATION SOUS LA VALEUR DES ACTTIFS ET ET ET AVOIR UNE SOCETE DE CROISSANCE EXCEPTIONNELLES RECONNUE DEPUIS 10-15 ANS. Une fois, que cette distinction est effectuee, il me semble plus facile d'echanger.
Je souhaite a tous ceux qui recherche des cies en forte croissance des entreprises qui font 25 % de ROE a long terme sans endettement eleve, sans prendre plus de risque.
Cet article que j'ai recu aujour'hui via twitter illustre cela en partie :
@WhopperInvest: Love this article by @OTCAdventures
http://t.co/0a47x0m7
Ceux qui investissent dans des opportunités à faible P/BV ne cherchent qu'un «retour à la normale» pour faire beaucoup d'argent. L'idée est d'évaluer l'entreprise afin de comprendre ce qui pourrait empêcher l'entreprise de «revenir à la normale». Si on ne voit pas grand chose, on est soit aveugle ou bien on a une superbe opportunité d'investissement.
Ceux qui investissent dans des entreprises très rentables ne misent pas sur un «retour à la normale» car la situation est déjà «normale». Ce qui cause la surévaluation, c'est qu'une majorité croit que le titre est à risque. Celui qui y investi est soit aveugle ou soit qu'il voit quelque chose que les autres ne voient pas. Les investisseurs qui investissent dans ce genre de titres cherchent plutôt à s'assurer que la capacité bénéficiaire élevée de l'entreprise va perdurer dans le temps. C'est pourquoi évaluer les avantages concurrentiels et voir ce qui pourrait faire chuter les profits (ie, le ROE) devient important.
L'évaluation actuelle d'Home Capital Group laisse sous entendre que sa capacité bénéficiaire supérieure sera minée de façon permanente dans l'avenir. On associe le titre au marché immobilier canadien. Un gestionnaire macro qui ne connait l'entreprise qu'en surface se dira que l'immobilier canadien est à risque et que puisque Home Capital a environ la moitié de son carnet de prêts en hypothèques non-assurées, c'est sans doute un bon candidat pour shorter... Ça a été difficile pour ces gestionnaires jusqu'à maintenant car l'entreprise continue d'augmenter son dividende pratiquement 2 fois par année et profite du fait que les grandes banques canadiennes refusent plus de prêts pour croitre sa business de prêts non assurés.
Aucune des analyses que j'ai lu de ceux qui étaient bearish sur le titre ne m'a fait douter. J'en ai lu une qui disait que parce que le marché des condos à Toronto était en surchauffe et que Home Capital est très présente à Toronto dans les prêts non assurés, le titre va crasher. Pourtant, quand on suit tout de cette entreprise, on se rend compte que le carnet de prêts dans les condos de Home Capital représente 7% de tous ses prêts et que 3,5% sont des prêts non assurés. On peut ajouter également qu'Home Capital est beaucoup plus timide sur l'octroi de nouveaux prêts dans les marchés des condos depuis un certain temps. Le loan-to-value global de la firme est un 69% alors que pour celui des condos, il est de 65%. Cela veut dire qu'il y a plus de prêts de condos qui viennent à maturité qu'il en entre de nouveaux.
À mon avis, le titre est sujet à des hausses rapides comme on a connu dernièrement car une bonne nouvelle peut causer un short squeeze. Tout le monde se couvre, par conséquent, tout le monde se met à acheter. Autant les shorts que les longs.
Gagner 7% n'est pas ce que j'appèle un investissement risqué. Et puis quand j'ai badgé avec un titre j'ai tendance à le garder en portefeuille si la cie conserve ses critères d'entreprise exceptonnelle.
Alors j'espère que tu as raison et qui sait peut être que je deviendrai plus optimiste au cours des prochain mois.
J'ai une vingtaine de titres mais j'essais de m'en tenir à 20. C'est pas facile.
J'ai en général 3 niveau de position :
Faible 2 à 3%
Moyen 4 à 5%
Fort 6 à 7% du portefeuille
Et je ne dépasse pas 10%.
JF, je ne suis pas particulierement negatif a l'egard de cette compagnie financiere. Po pourrait tres bien faire de tres bons rendements et meme des millions. Je voudrais par contre attirer ton attention concernant la solidite des profits. La crise de 2008/2009 a rappele que les profits des financieres peuvent diminuer tres rapidement quand les pertes sur prets augmentent. Cela est une caracteristique des preteurs qui utilisent tous un effet levier. Je ne t'apprendrai rien en t'ecrivant que l'immobilier canadien est plus pres du haut du cycle que du bas. Il fut aussi annonce que la schl ne prendra plus autant de pret en garantie, le risque sera donc davantage pris par le prive.
http://www.lesaffaires.com/blogues/philippe-leblanc/le-blanc---quels-sont-les-plus-grands-createurs-de-richesse-au-canada-3eme-partie/554406