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Objectifs financiers - plan de match

24

Réponses

  • août 2019 modifié Vote Up0Vote Down
    ffournier a dit :
    Article intéressant. 

    Un jour il faudrait peut-être faire un sondage. Combien prévoyez-vous avoir besoin d'$ pour débuter votre retraite et à quelle âge ?

    0-500 k$
    500-1 M$
    1-1,5M$
    1,5-2 M$
    2-3
    3-4
    5-10
    10 et +

    C'est un objectif assez variable d'une personne à l'autre. J'ai déjà rencontré un "investisseur à temps plein" de 30 ans qui avait 250 k$ de capital. 







  • J'ai 30 ans. À la fin de la vingtaine, je peux dire que je trouvais que j'étais dans une très bonne situation financière (plus que la personne mentionnée dans le message précédent; et oui, pourquoi ne pas le dire...), sauf que j'avais un certain vide, car je trouvais que je ne savais rien faire de concret. J'avais seulement des connaissances en comptabilité et en finance et je n'avais aucune connaissance technique ou scientifique. Depuis un an, je suis en train de me former en informatique et j'occupe d'ailleurs un emploi cet été dans ce domaine. Je dois être l'un des étudiants les plus riches au Québec et je peux enfin dire que je connais d'autres choses que juste la finance. Je pourrais être un investisseur à temps plein, mais j'ai fait le choix d'être PRODUCTIF. 



  • J'ai 30 ans. À la fin de la vingtaine, je peux dire que je trouvais que j'étais dans une très bonne situation financière (plus que la personne mentionnée dans le message précédent; et oui, pourquoi ne pas le dire...), sauf que j'avais un certain vide, car je trouvais que je ne savais rien faire de concret. J'avais seulement des connaissances en comptabilité et en finance et je n'avais aucune connaissance technique ou scientifique. Depuis un an, je suis en train de me former en informatique et j'occupe d'ailleurs un emploi cet été dans ce domaine. Je dois être l'un des étudiants les plus riches au Québec et je peux enfin dire que je connais d'autres choses que juste la finance. Je pourrais être un investisseur à temps plein, mais j'ai fait le choix d'être PRODUCTIF. 



    Excellent commentaire! :)
  • Mon objectif personnel est d'atteindre l'indépendance financière qui est pour moi

    55 ans - 3 M
    60 ans - 2.75M
    65 ans - 2.5 M

    Vous comprenez le principe.  À ce moment, je vais continuer à être actif, travailler mais sans objectif financier (école de karaté, bénévolat, etc)

  • Je comprends pas pourquoi ton actif diminuerait, il va continuer à générer du rendement et croître que tu le veuille ou non avec ces montants là.  À moins que tu sois un grand dépensier...
  • SamSam
    août 2019 modifié Vote Up1Vote Down
    C'est son objectif. S'il a 3M, il prendrait sa retraite ou préretraite à 55 ans, sinon il va viser 2.75M pour pouvoir se retirer à 60 ans.

    Tu peux prendre ta retraite avec un capital moindre si tu te retires plus vieux car tu as moins d'année à subvenir.

  • Je visais 500 000$ dans la trentaine pour atteindre un niveau suffisant d'indépendance financière pour combler mes besoins de base en tout temps (pas prendre ma retraite, je veux travailler jusqu'à 70 ans mais de façon flexible). Mes calculs de départ m'amenaient plutôt à 40-42 ans il me semble. Mais j'ai finalement pris quelques congés sabbatiques bien avant d'arriver à 500K et ma valeur nette (actifs financiers seulement) a beaucoup augmenté durant cette période. Ça fait réfléchir je trouve! C'est sûr que j'ai été chanceuse de faire de bons rendements ces années là. C'est sans compter le bonheur et l'augmentation de mes compétences lors de ces congés. 
  • Quand vous parlez d'objectif personnel est-ce que vous incluez les bien immobiliers ou seulement vos placements? Si j'ai un fond de pension?
  • Sam a dit :
    C'est son objectif. S'il a 3M, il prendrait sa retraite ou préretraite à 55 ans, sinon il va viser 2.75M pour pouvoir se retirer à 60 ans.

    GroupePretoria a dit :
    Mon objectif personnel est d'atteindre l'indépendance financière qui est pour moi

    55 ans - 3 M
    60 ans - 2.75M
    65 ans - 2.5 M

    J'avais mal compris, je pensais qu'a 55 ans GroupePretoria aurait 3M, qu'à 60 ans il lui en resterait 2.75M et seulement 2.5M à 65 ans. Et non que c'était des objectifs selon l'age qu'il se retirerait.  J'ai du lire trop vite.  Désolé.
  • Mon objectif personnel est d'atteindre l'indépendance financière qui est pour moi

    55 ans - 3 M
    60 ans - 2.75M
    65 ans - 2.5 M

    Vous comprenez le principe.  À ce moment, je vais continuer à être actif, travailler mais sans objectif financier (école de karaté, bénévolat, etc)

    https://www.lapresse.ca/affaires/finances-personnelles/201909/01/01-5239437-la-retraite-a-50-ans-.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_finances-personnelles_4244322_section_POS1

    Il est mentionné 1,5 M$ pour un couple qui prendrait sa "retraite" à 50 ans. Cela semble laisser peu de marge de manoeuvre. Ton plan financier a plus de chance d'être viable !  


  • Un scénario général avec 2.5 M$ qui ressemble @GroupePretoria


    In part three of this series, we investigated the life expectancy of Canadians and how that information can be used to shed light on their retirement planning. In part four, we will examine what kind of returns a person can expect on their investments, and conclude with an example based on the process we discussed.

    In a field full of difficult forecasting – inflation, mortality, expenses – investment returns might be the most challenging item to predict. In the short-term, investment performance is extremely difficult to predict with any sort of accuracy. However, in the long-term we can look at historical investment returns to establish a fair estimate for what might be expected in the future.

    Looking back over the last 40 years in Canada yields the results presented in the chart below.

    Based on these long-term averages, Canadian equities could be reasonably expected to produce returns somewhere in the mid to high single digits before inflation, taxes and investment expenses, while bonds might have returns a few percentage points lower. After accounting for inflation (around 3% historically and shown as change in CPI above), management fees (varies widely depending on the investment product), and taxes (investor-dependent), a portfolio with a balanced mix of stocks and bonds could be expected to produce actual spendable income of about 3% to 4% per year.

    We expect that over time, stocks will continue to outperform bonds and receive beneficial tax treatment on capital gains and dividends. However, the stock market is usually considerably more volatile than the bond market and being forced to sell stocks in a down market can have real long-term consequences on a portfolio. One of our primary responsibilities as portfolio managers is to monitor the construction and composition of our client portfolios over time to ensure that the asset allocation is appropriate for each client’s changing lifestyle as they age and their circumstances change.

    Now that we have answered the four big questions in retirement planning, we can take a swing at determining what amount of savings a couple might need to retire and meet their spending goals.

    Let’s imagine a couple, newly retired and both age 65. Prior to their retirement, they earned $200,000 combined, or about $150,000 after taxes. There is approximately a 60% chance that one or both will live to age 90, and so it would be prudent to assume they will need funds to age 100, another 35 years. The couple is making sure that they minimize taxes whenever possible.

    We determined that their required spending in retirement will likely be around two-thirds of their pre-retirement spending.  Since they were spending $150,000 per year, in the early stages of retirement they will need after-tax income of about $100,000 per year. Assuming a 4% net real rate of return on their investments, a portfolio of $2.5M should produce enough annual income to meet their needs without any capital erosion, though the portfolio’s value will fluctuate.

    The portfolio could also see some growth, particularly as the couple’s spending declines over time. It should be able to produce the required income effectively in perpetuity, and the couple will be able to leave an estate with the same purchasing power as $2.5M today. If the couple is not concerned with leaving an estate, then a portfolio of about $1,850,000 is likely sufficient to allow withdrawals of $100,000 each year for thirty-five years, before being exhausted around age 100. So, this couple should be aiming to have an investment portfolio between $1,850,000 and $2,500,000 at retirement.

    For many young people starting their careers, the notion of saving $2 million seems impossible. The keys, of course, are an early start, consistent savings, and reasonable investment returns over an extended period. We can help with a savings plan to accomplish that goal; but that’s a discussion for another day.

    I hope this helped illustrate the depth of analysis we can provide for these important topics. Let us know how we can help you in planning for the future.

  • Je pense que ça peut aller ici. Comme presque toujours Stéphanie Grammond pond une bonne chronique, pour maximiser la RRQ ici: https://www.lapresse.ca/affaires/finances-personnelles/202001/18/01-5257375-videz-votre-reer-en-premier.php


  • Ce conseil est bon pour la majorité des gens. En retardant de toucher la rente, elle est majorée de 0,6 % par mois de report, soit 7,2 % par année. Mais si vous faites un rendement moyen de plus de 7,2 % par année dans votre REER, ce conseil n'est pas pour vous.
  • janvier 2020 modifié Vote Up0Vote Down
    Question d'actualité pour un ami .. supposons que vous auriez atteint votre chiffre magique pour la retraite ou être financièrement indépendant. 0,5-1-3-5-10-100 M$, le chiffre n'étant pas le point important ici. 

    D'abord, FÉLICITATIONS ! 

    Quels seraient ensuite vos prochains objectifs - plan ?


    Et oui nous savons déjà que la famille, le forum et les amis c'est l'essentiel :)


  • Félicitations!

    Sans dire que je prendrais immédiatement ma retraite, si ce n'est pas déjà le cas, je prendrais quelques semaines de congé bien mérité haha!

    Sérieusement, je regarderais pour préserver une partie de mon capital en ayant moins l'objectif de le faire croitre à tout prix. 
  • @jfmorissette ; :)

    quand tu mentionnes que tu regarderais pour préserver une partie de ton capital, est-ce que cela impliquerait un changement dans ton choix d'actions seulement ou tu choisirais de consacrer une partie de ton capital dans un autre type de placement que tu considères plus sécuritaire (ex. obligations du gvt) ?
  • janvier 2020 modifié Vote Up0Vote Down
    @snowball Peut-être un peu des deux!

    Curieux d'entendre les autres là-dessus.
  • janvier 2020 modifié Vote Up4Vote Down
    snowball a dit :
    Question d'actualité pour un ami .. supposons que vous auriez atteint votre chiffre magique pour la retraite ou être financièrement indépendant. 0,5-1-3-5-10-100 M$, le chiffre n'étant pas le point important ici. 

    Quels seraient ensuite vos prochains objectifs - plan ?

    J'en donnerais la majeure partie à des oeuvres de charité et je me retrousserais les manches pour atteindre le magical-bye-bye-boss number une 2e fois (faut bien se donner des challenge dans la vie)

    Plus sérieusement, je ne sais pas si c'est vraiment une vraie question ton affaire mais voici quand même quelques pistes de réflexion:

    - Je trouve qu'on s'est fait beaucoup polluer l'esprit par les pub de loto-québec au fil des années. Particulièrement par cette idée qu'il faut faire une cassure drastique dans sa vie lorsqu'on a un gros montant d'argent dans les millions  (bye bye boss, je pars en voyage autour du monde et j'achète le château des Lavigueur au retour...). Si tu aimes ta vie, pourquoi la changer ? Si ta méthode d'investissement t'a bien servi jusque là, pourquoi la changer ? Et si tu n'aimes pas certains aspects de ta vie, pourquoi ne les as-tu pas changé avant ? L'argent est-elle vraiment la clé de tout ? Bref, je crois davantage à une évolution progressive comme être humain tout au long de ma vie qu'à des changements drastiques basés sur un certain niveau dans le compte de banque.

    - Je ferais attention de ne pas "fétichiser" l'argent. Je ferais aussi un effort constant pour ne pas me définir par l'argent que je possède. Honnêtement, c'est pas mal plus facile à dire qu'à faire. On vit dans une société hyper matérialiste. Être riche peut être une bénédiction car ça te donne la liberté de poursuivre certains intérêts personnels mais ça tourne à vide si ton seul intérêt dans la vie est... d'être riche.

    - Je réfléchirais sérieusement à la question des dons de charité et de la philanthropie. Est-ce que je donne assez par rapport à l'argent que je possède ? C'est une question dont je trouve la réponse douloureuse lorsque je me la pose...

    Bon, ce ne sont que des réflexions personnelles, je ne prétends pas avoir les réponses et j'espère que ce ne sera pas perçu comme étant moralisateur. 
      
  • Pour ma part je demeure en action si le taux des obligations demeurent au niveau actuel. J’estime que je peux faire 8% en moyenne à la bourse sans risque important. Si un jour les obligations reviennent à ce rendement c’est certains que j’en aurai dans mon portefeuille.

    J’ai modifié ma façon de choisir mes compagnies car même si je fais plus de 8% par annėe ça ne me procure pas grand chose. Je suis satisfait de mon niveau de vie actuel et je ne veux pas le mettre en danger sous aucun prétexte. Pour moi détenir une obligation de plus de 3 ans au taux actuel est plus risqué que de détenir des actions de compagnies solides et profitables. 


  • J'aime bien le côté philosophe de Phil. J'ai atteint mon objectif et j'ai pris ma retraite il y a près de deux ans. J'ai plus de temps pour faire ce que j'aime, et je ferai un peu plus de voyages. Comme je ne trippe pas sur le luxe, rien n'a changé, si ce n'est l'achat d'une guitare haut de gamme. J'ai converti mon CRI en FRV et j'ai commencé à décaisser le minimum il y a un an. Le REER sera converti en FEER dans ma 72e année. Mes investissements sont 98 % en actions et 2 % en CPG. Comme je dois faire des décaissements, les CPG seront utilisés lorsque les actions auront chuté; je ne veux pas être pris dans la position de devoir vendre des actions dépréciées pour décaisser.
  • Comme je dois faire des décaissements, les CPG seront utilisés lorsque les actions auront chuté; je ne veux pas être pris dans la position de devoir vendre des actions dépréciées pour décaisser.
    J’ai pensé faire la même chose mais j’ai décidé de me servir de ma marge de crédit hypothécaire comme palliatif à la vente d’actions à un prix défavorable. Mon plan est de vendre en janvier ce que j’ai besoin pour l’année. Au 1er janvier 2019 les marchés avait baissé et j’ai décidé de ne pas vendre de titres pour la première fois depuis ma retraite (5 ans). J’ai différé mes retraits jusqu’à avril et ce fut très rentable. 

    Ma marge actuelle me permet de financer 2 années de dépense et je pourrais probablement l’augmenter pour atteindre 3 ans.
  • jfmorissette a dit :

    Sérieusement, je regarderais pour préserver une partie de mon capital en ayant moins l'objectif de le faire croitre à tout prix. 
    Pourquoi changer une recette qui fonctionnerait depuis de nombreuses années en ayant un bon rendement?  Le but n'est pas tant de faire croître à tout prix que de continuer ce qui va bien. 

    Et c'est quoi la préservation du capital?  À un moment donné, si les choses ont bien été et permettent d'être financièrement indépendant, on peut d'autant plus supporter des fluctuations puisque le capital est plus important.  En tout cas, ont peut bien plus les supporter que quand le capital est petit.  
  • @Patofthepig J’avoue ne pas être rendu là dans ma vie et ne pas avoir trop réfléchi à la question en détails. Mais en gros, mon premier réflexe est de me dire que je peux disons prendre un pourcentage de mes investissements et le mettre en obligations. La quête de rendement importe moins, la certitude que la méthode qui fonctionne va encore marcher est bonne, mais pas à 100%. Si quelqu’un s’écarte de son approche subtilement et prend des risques , la perte de capital peut devenir importante. Je ne sais pas moi, si j’avais 10M$ et que je décidais que je mets disons 2M$ en obligation pour protéger ce capital je dormirais bien. Et ça n’empêche pas de continuer à suivre la recette pour le reste. Mais on pourrait aussi en arriver au stade où on ne veut plus y consacrer le même temps, ou bien notre intérêt s’effrite et le danger peut-être là également. Je crois que chaque cas est un peu personnel, en fonction de ses champs d’intérêts, de sa tolérance au risque, de ses objectifs, etc.
  • L'indépendance financière n'a pas changé grand chose dans ma vie. J'ai 66 ans, et je continue de faire le plus possible simplement ce que j'aime. Et cela implique, pour moi, de continuer mon travail 3 jours semaine. Je profite ainsi de deux vies pour le prix d'une : professionnel 3 jours semaine, retraité 4 jours. 
    Ce qui a changé ma vie financière, par contre, c'est de m'acheter une planification financière rigoureuse auprès d'un actuaire, Danny Provost. Depuis, je mets à jour cette planification régulièrement et je sais où j'en suis, et où je m'en vais, financièrement parlant. Les quelques centaine de dollars investis en ont vraiment valu la peine. Rien à voir avec ce que l'on trouve gratuitement sur Internet.
    Mes rendements boursiers sont une sorte de défi personnel. C'est la mesure de ma capacité à tirer mon épingle du jeu, de la compétence que je continuer de développer,  dans cet immense marché d'acheteur-vendeurs qu'est la bourse.
    L'argent, les biens matériels, c'est plus ou moins important pour moi. Je vis relativement modestement mais je me paie ce que je veux. Mais, le plus important pour moi, c'est  de garder mon cerveau alerte et ouvert en demeurant un membre actif de la société, par ma profession que j'exerce maintenant depuis 40 ans, et aussi en réussissant, par mes stratégies d'investisseur autodidacte, à battre régulièrement les indices. Évidemment, et on ne le soulignera jamais assez, mes liens affectifs ont beaucoup plus de valeur pour moi que le montant accumulé dans mon REER.
    Je demeure toujours investi à 100%. Je décaisse en cours d'année, après avoir obtenu un rendement intéressant (10% ou plus) sur le titre que je décaisse. Si un marché est baissier, je me sers si nécessaire de ma marge hypothécaire. Par contre, compte tenu de mon âge, et pcq je demeure investi à 100%, dans un prochain marché baissier (20% et plus), j'ai une stratégie pour sortir graduellement du marché. Je sais que je vais y perdre quelques points, à moins que les marchés ne s'effondrent de nouveau comme en 2008, mais c'est la prime que j'accepte de payer pour demeurer investi à 100%, compte tenu de mon âge.
    J'ai des enfants et des petits enfants. Un jour, ils profiteront (ou dilapideront), ce que je leur aurai légué. J'ai peut-être tort de penser ainsi mais je ne crois pas beaucoup dans la charité et la philantropie. Il est tellement facile de gaspiller le poisson que l'on n'a pas pêché, surtout dans une société d'hyperconsommation.
    Cette année, j'ai fait 28%. C'est correct mais certains sur ce forum ont  vraiment été des pros cette année. Félicitations. Je ne suis pas encore rendu à votre niveau mais il faut dire, à ma décharge, que je n'utilise pas le levier  :)
  • Patofthepig a dit :
    Pourquoi changer une recette qui fonctionnerait depuis de nombreuses années en ayant un bon rendement?  Le but n'est pas tant de faire croître à tout prix que de continuer ce qui va bien. 

    Et c'est quoi la préservation du capital?  À un moment donné, si les choses ont bien été et permettent d'être financièrement indépendant, on peut d'autant plus supporter des fluctuations puisque le capital est plus important.  En tout cas, ont peut bien plus les supporter que quand le capital est petit.  
    Bien d'accord avec toi Pat mais je crois que tu es trop rationnel pour la moyenne des gens :-)

    Quand tu n'as pas d'argent, tu rêve d'en avoir beaucoup... Et quand t'as beaucoup d'argent, t'as peur de le perdre...

    Il y a un aspect psychologique important dans la notion de préservation du capital...
  • janvier 2020 modifié Vote Up0Vote Down
    jfmorissette a dit :

    Mais en gros, mon premier réflexe est de me dire que je peux disons prendre un pourcentage de mes investissements et le mettre en obligations. La quête de rendement importe moins, la certitude que la méthode qui fonctionne va encore marcher est bonne, mais pas à 100%.

    Mais on pourrait aussi en arriver au stade où on ne veut plus y consacrer le même temps, ou bien notre intérêt s’effrite

    Ok, mais dans ce cas de gestion de temps ou de manque d'intérêt, je vois pas l'intérêt de recevoir des intérêts!   

    Si ce serait mon cas j'investirais dans des fonds indiciels à faible coûts. À long terme ça va tellement faire mieux que des obligations. Et aussi faut pas sous estimer le principale risque, et pas le moindre, des obligations: la perte de pouvoir.  Une obligation va te payer un rendement d'intérêt qui ne fera qu'au mieux te compenser pour l'inflation et en plus tu vas payer beaucoup plus d'impôt que les gains en capitaux, probablement 50% de ton revenu d'intérêt. Ce qui va avoir comme résultat que ton capital a de bonne chance de décroître en terme réel.  Et il y a aussi le risque que les taux d’intérêts montent, ce qui fera baisser la valeur des obligations.  Bref, à mon avis, il ne faut jamais investir dans des obligations, sauf dans certains cas bien particuliers.

    Voici un texte éloquent de François Rochon, que j'avais gardé, et qui a été publié en 2002 sur "feu" le Webfin à propos des risque des obligations: "Les leçons de la Fondations Barnes".  C'est à lire absolument pour tous ceux qui ne l'ont jamais fait.  Je le mets en pièce jointe.

  • Patofthepig a dit : Pourquoi changer une recette qui fonctionnerait depuis de nombreuses années en ayant un bon rendement?  Le but n'est pas tant de faire croître à tout prix que de continuer ce qui va bien.  

    Et c'est quoi la préservation du capital?  À un moment donné, si les choses ont bien été et permettent d'être financièrement indépendant, on peut d'autant plus supporter des fluctuations puisque le capital est plus important.  En tout cas, ont peut bien plus les supporter que quand le capital est petit.  
    Cette conversation m’a amené à prendre conscience de ce qui a changé dans ma façon d’investir et pourquoi ça a changé 

    Tu as dit : pourquoi changer une recette qui fonctionnait? Dans mon cas parce que je n’ai pas eu le choix! 

    Je n’avais jamais sorti d’argent de mon portefeuille avant la retraite. J’ai dû passer d’une situation où il y avait des entrés d’argent à une ou il y a des sorties d’argent. Avant les nouvelles compagnies entraient dans mon portefeuille avec le nouvel argent provenant de mes dépôts et du réinvestissement de mes dividendes. Maintenant je sors de l’argent du portefeuille. La dynamique a changé. Chaque année je dois vendre des actions pour avoir l’argent nécessaire à mon train de vie qui n’est pas extravagant mais pas modeste non plus. Quand je veux entrer un nouveau titre je dois en vendre un et je ne peux même pas réinvestir la totalité du montant de la vente.

    J’ai moins d’occasion d’acheter de nouveaux titres donc je dois devenir plus sélectif. En plus la majeur partie de mon capital a été investie avant l’existance des CELI. Dans mon compte US marge qui contient une bonne partie de mes avoirs il y a BRK, ROST et AAPL qui sont des 10 baggers et chaque actions vendus génère un gain en capital important. Je me préoccupe maintenant d’obtenir le meilleur rendement après impôts alors qu’avant cet aspect n’était pas important, les gains en capital était rare parce que je ne vendais pas souvent mes titres gagnants et que j’avais quelques pertes en capital pour les contrebalancer.

    Toutefois je demeure investi à environ 110% en actions mais je passe moins de temps à chercher de nouvelles compagnies. Avec le temps j’ai constitué un portefeuille de compagnie que j’aime et j’ai bien de la difficulté à m’en départir pour en entrer une nouvelle. 

    Pat il faudrait se rencontrer un jour pour en parler. Ça serait bien d’organiser un 5 à 7 à Trois-Rivières ou Drummondville pour que les gens de Québec et Montréal puissent se rencontrer. Dans le temps du Webfin j’avais organisé ça à Trois-Rivières et il y en avait eu un à Drummondville où tu étais peut-être présent.

  • Pat, je comprends bien tes arguments. Ça dépend aussi de l'horizon de placement. Mais je suis somme toute d'accord avec toi dans le fond. Et si on veut moins s'impliquer, des FNB ou placer son argent chez un gestionnaire à la Medici sont une bonne option dans le fond.

    En gros, ce que je voulais dire, c'est que je chercherais peut-être un peu plus de résilience dans mon portefeuille globale que de tenter de maximiser le  pourcentage de rendement rendu là. La paix d'esprit a une certaine valeur. 
  • janvier 2020 modifié Vote Up5Vote Down

    snowball a dit :
    Question d'actualité pour un ami .. supposons que vous auriez atteint votre chiffre magique pour la retraite ou être financièrement indépendant. 0,5-1-3-5-10-100 M$, le chiffre n'étant pas le point important ici. 

    D'abord, FÉLICITATIONS ! 

    Quels seraient ensuite vos prochains objectifs - plan ?


    Et oui nous savons déjà que la famille, le forum et les amis c'est l'essentiel :)


    Comme certains d'entre vous je suis un privilégié qui a atteint l'indépendance financière. Puis ça change aucunement rien à mes habitudes quotidiennes étant trop jeune pour penser à arrêter de travailler. J'ai du plaisir à voir quotidiennement les gens de mon équipe et faire ce que je fais. 

    Je trouve du sens à continuer de vouloir être davantage riche monétaire, pour qu'un jour je puisse apporter une plus grande aide à une ou des causes qui m'interpelleront.

    J'ai beaucoup de respect pour des entrepreneurs qui donnent du temps et de l'argent à leur communauté locale. J'ai été approché à quelques reprises pour être sur le c.a d'une Fondation pour un hopital de ma région. Avoir mon autonomie physique c'est un projet que j'aurai difficilement pu refuser. Indirectement à défaut de donner du temps il reste l'argent, donc on peut penser à travailler pour les autres qui ont pas cette chance.

    Quand on visite des gens pire que sois on veut pas être à leur place. On réalise la vrai richesse qu'on a car la vie est pas toujours juste génétiquement. Avez vous déjà payé une crème glacé à une personne avec un handicap intellectuel ? C'est tellement rien 5$ pour le plaisir que vous procurerai. L'indépendance financière permet de payer des épiceries, un peu linge pour la rentrée scolaire , des cadeaux de noel à des gens que vous connaissez directement. Pas d'intermédiaire et une aide directe et efficace.

    En réalité on peut tous être un Warren Buffet avec des zéros en moins. On fait fructifier notre excédent d'argent pour aider les défavorisés.
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