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Tendances et statistiques

Comme je publie souvent des statistiques plutôt générales dans les fils de disucussion de plusieurs compagnies, j'ai décidé de les regrouper ici. Phil, si jamais il y avait déjà un fil de discussion existant pour celà, svp déplace la discussion.

J'ai déjà parlé de la tendance à la hausse concernant le nombre de foyer composés d'une personne seule dans la majorité des pays industrialisés, voici un article avec des statistiques canadiennes :
https://ca.finance.yahoo.com/news/living-alone-new-normal-canada-193532703.html
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Réponses

  • 86 Réponses trié par Votes Date
  • Et en plus tant qu'a choisir sa période, si on prend sur 20 ans, le S&P500 a fait 7,4% par année, soit bien moins que sa performance historique. 

    Ça fait 20 ans que j'investi en bourse et honnêtement, peu importe ce que fait le marché, faut plutôt chercher à investir dans des compagnies qui vont croitre longtemps à un rythme raisonnable sans les payer trop chère.  Le reste importe peu.
  • Je crois que plusieurs secteurs du marché sont dans une bulle spéculative. Je reste toutefois investi à 100%. Pourquoi? Parce qu'une bulle ça peut durer très longtemps


    https://mailchi.mp/verdadcap/investing-in-a-bubble?e=c416b31325

    Je me contente d'éviter les secteurs que je considère hors contrôle même si ça me condamne à des résultats inférieurs aux indices
  • Des stats intéressantes provenant de Motley Fool:

    Stocks actually hover closer to their all-time highs than many people think. In fact, one-third of the trading day stocks are within five percent of their all-time high measured by the S&P 500. In 25 percent of the trading days, they're actually within two percent of their all-time high. In fact, around seven percent of the time, so one out of every 15 trading days, stocks historically have hit a new high.

    Stocks really tend to stay closer to their highs than they do to their lowers. When someone is talking or thinking about, hey, stocks are so expensive, they're at an all-time high. Well, that's more normal than not. Just remember, that stocks, as we were saying, like to go higher but most of the time, or more than not or more than you may think, they actually sit closer to their all-time highs. 


  • Quel produit de merde pareil!

    Je ne suis pas d'accord.

    Quelle est la différence entre garder sa maison de 300 000$ et retirer 600$ par mois du capital de la maison avec ce produit ou de vendre sa maison, placer l'argent, faire 500$ et gruger 600$ du capital pour se payer un loyer équivalent de 1 100$ par mois?

    Dans le premier cas, tu continues de jouir des avantages d'être chez toi, tu n'auras pas de hausses de loyer dans le futur au fur et à mesure où ton capital rétrécit et tu continueras de participer à l'appréciation de valeur à long terme du marché immobilier. C'est d'autant plus vrais si tu n'as pas d'héritier. Pourquoi s'obstiner à ne pas vouloir utiliser ce produit financier si ton argent ira à une œuvre de charité à ton décès?

    Le point négatif de ce produit, est que le même retraité pourrait utiliser sa marge de crédit hypothécaire au lieu de contacter ce genre d'entreprise qui charge un taux d’intérêt plus élevé tout en y ajoutant des frais.

    C'est loin d'être tous les retraités qui ont réussi à cumuler 1 000 000$ pour leur vieux jours. Pour bien des citoyens, la maison payée est pas mal le seul actif qui représente la valeur nette du citoyen.


  • Bonne observation. Des compagnies comme Starbucks et Costco ont démontré que c'était un avantage compétitif de bien traiter ses employés.  Avoir une bonne culture d'entreprise, donner de bonnes conditions aux employés, avoir une bonne cote sur Glassdoor : ce sont des critères dans ma check-list.
  • décembre 2019 modifié Vote Up2Vote Down
    Je crois pas que présentement la situation au Québec doit être généralisé à l'extérieur du pays même de la province. Notre baby boomer qui quitte le marché de l'emploi vers la retraite est débuté et pour remplacer une personne de cette génération ça prend 1,5 employé.

    Je suis gestionnaire d'une PME dans le secteur du transport spécialisé et c'est complètement débile le changement vécu en moins 3 ans environ. Aujourd'hui les rôles sont inversés et c'est la personne à la recherche d'un emploi qui demande à l'employeur ce que tu as à offrir. On est plus du tout à l'époque du Merci de m'offrir ma chance tu vas voir tu ne seras pas déçu !! Au contraire aujourd'hui on est déçu 10 X avant d'être content du candidat embauché. Si vous sauriez les histoires ridicules et les pertes de temps gaspillés à gérer les entrevues qui se présentent pas et ceux qui passent cette étape qui ne se pointent pas au boulot sans avertir. Gérer de la croissance présentement c'est un grand défi qui nous a obligé à considérer le recrutement en France.

    La statégie première actuellement c'est de conserver les employés qu'on a et de les traiter du mieux possible. Les meilleurs embauchent qu'on a fait la dernière année ce sont les gens qui viennent à nous sans annonce. Cette automne plusieurs chauffeurs sont venus vers nous et malgré la fin des vacances ( retour avec un staff normal ) on a fait le choix de toutes les engager et de vivre avec une gestion de surplus de personnel. Et déjà en décembre on a de l'ouvrage pour combler tous ces chauffeurs.

    Pour revenir à l'anecdote du Tim , L'endroit de loin le plus difficile chez nous pour trouver du personnel fiable c'est une division qui demande aucun pré requis pour être embauché. On est en compétition directe à mon avis avec les emplois à salaire minimum. C'est un poste de ''Gareur'' qui demande de conduire un camion et déplacer des remorques dans une cour d'usine. On s'entend à mon avis c'est plus trippant que avoir un filet sa tête au Tim. 

    Combien doit on payer de l'heure pour avoir de la main d'oeuvre fiable ? En janvier ils vont être rendu à 22$/Heure et c'est compliqué.

    Ce qui est certain aujourd'hui c'est que les gens gagnent plus cher et offrent un service diminué.

    Pour revenir à la bourse, je me fais plaisir de suggérer à mes chauffeurs de fréquenter de nuit un Couche-Tard pour leur café lorsqu'ils se plaignent qu'il n'y a plus de Tim ouvert. À ce sujet Couche-Tard se démarque de Tim la nuit en étant ouvert 24Hr.
  • Des entreprises comme Starbucks et Costco réalisent en moyenne de forts volumes de ventes par employé relativement à d'autres entreprises. Il y a aussi In-N-Out Burger dans la restauration qui paie des salaires relativement élevés. Eux aussi leurs ventes par magasins sont relativement élevées par une bonne marge par rapport à leurs compétiteurs y compris comparativement à McDonalds.

    Ce sont des entreprises relativement plus productives que leurs compétiteurs. Ils ont ainsi la capacité de payer des salaires relativement bons pour leur industrie.

    De plus, au-delà des bénéfices d'avoir un faible taux de roulement. Avoir une bonne image de «marque employeur» est très bénéfique auprès de la clientèle, car plusieurs consommateurs vont se dire fiers «d'encourager une entreprise» (je n'aime pas cette expression...) qui paie bien ses employés. D'ailleurs, les clients de Costco et de Starbucks sont probablement en moyenne des gens qui ont de meilleurs revenus que la moyenne.

    https://www.forbes.com/sites/chloesorvino/2018/10/10/exclusive-in-n-out-billionaire-lynsi-snyder-opens-up-about-her-troubled-past-and-the-burger-chains-future/#5414bd1d4b9c

    https://www.fool.com/investing/general/2015/04/29/why-costco-doesnt-worry-about-paying-workers-13-an.aspx

    Une entreprise comme Couche-Tard, si elle avait payé de meilleurs salaires, elle aurait dû augmenter ses prix pour maintenir son niveau de rentabilité et comme c'est déjà assez cher, je ne pense pas que le consommateur de Couche-Tard achèterait autant à des prix plus élevés. Résultat, Couche-Tard serait une bien plus petite entreprise aujourd'hui si elle avait toujours offert des salaires comme ceux de Costco à ses employés.

    Sinon, je crois qu'un des problèmes concernant les entreprises qui versent de faibles salaires, c'est que durant les années 70, 80 et 90 on s'est retrouvé en Amérique du Nord avec une expansion importante de l'emploi dans les entreprises de services à faible valeur ajoutée. Ainsi, plusieurs modèles d'affaires se sont bâtis en se basant sur de faibles salaires. En plus, comme la croissance de la productivité fut faible dans ces secteurs (maladie des coûts https://blogs.alternatives-economiques.fr/parienty/2012/11/01/la-maladie-des-couts), plusieurs entreprises de ces secteurs ont une moins bonne capacité de payer de bons salaires qu'avant (genre durant les années 80) et à l'époque il y avait beaucoup plus de main-d'oeuvre non qualifiée de disponible sur le marché.

    Je pense donc qu'il y a tout simplement trop de restaurants et que le marché est en train de s'ajuster. Je crois que dans le futur, il y aura plus de technologie et d'automatisation dans les restaurants et ainsi, les restaurants auront de meilleures ventes par employés et ils seront en mesure de verser de meilleurs salaires. Ça va libérer de la main-d'oeuvre pour travailler dans des secteurs plus productifs.

    Également, concernant 3G Capital et Kraft Heinz et Restaurant Brands, je ne suis pas de l'avis qu'ils ont fait un mauvais travail. Je ne dis pas qu'ils ont fait un bon travail. Je dis que c'est difficile à juger. Tim Hortons, Kraft et Heinz sont des marques qui ne sont pas nécessairement ce qui est le plus au goût du jour. Si 3G n'étaient pas là, ils auraient possiblement les mêmes difficultés.

  • Je pense que la façon la plus sage et la plus rationnelle de concevoir le marché est de se dire que les rendements ne seront jamais constants d'une période à l'autre et que dans chaque période il y a plein de facteurs différents des autres périodes. Je pense qu'il y a beaucoup à perdre à essayer de prévoir les sommets ou les creux.
  • Cat a dit :
    vous faites comment pour investir dans des entreprises européennes ou asiatiques. Vous achetez leurs actions si elles sont disponibles avec les bourses américaines / canadiennes ? Cela a-t-il une influence sur la fiscalité ?
    On peut, pour plusieurs compagnies, investir via le marché américain (ADR). Une autre option est d'investir dans des compagnies canadiennes ou américaines qui sont présentes dans ces marchés. Cela permet d'y être présent, mais via des compagnies que l'on connaît probablement mieux. Il y a bien sûr d'autres options mais est-il judicieux d'investir dans des compagnies qui peuvent se situer loin de notre cercle de connaissance? Qui au Québec connaissait Carrefour avant l'offre de Couche Tard et qui, au Québec, encore maintenant, connaît mieux Carrefour que Alain Bouchard ? Ce que je veux dire c'est que, en investissant par exemple dans Couche Tard, on laisse quelqu'un comme Alain Bouchard faire pour nous le travail de reconnaissance. 
  • octobre 2021 modifié Vote Up2Vote Down
    J’aime bien lire la chronique de Philippe Leblanc dans Les Affaires mais celle d’aujourd’hui montre bien que lorsqu’on prend une date bien précise avec une valeur du marché, on peut amener le point qu’on veut. Il mentionne que depuis le creux de 2009, le rendement total annuel (incluant dividende) est de 18%. 

    Je me suis amusé en prenant une autre période, si on prend le rendement annuel sur 15 ans, le S&P 500 était à 1400 (1er août 2006) et maintenant à 4357 pour un rendement annuel de 8%. A cela, nous ajoutons environ 2% en dividende. 
    Donc en prenant 15 ans, nous obtenons environ 10% et 12 ans précisément avec le creux, 18%.
    Je ne veux pas dire que le marché est peu dispendieux ou qu’il est dispendieux mais qu’il faut faire attention aux dates que les gens prennent pour avancer leur point de vue.

    https://www.lesaffaires.com/blogues/philippe-leblanc/le-retour-vers-la-moyenne/627717

    Qu’en pensez vous ? Est-ce que ça vous arrive de lire ce type d’analyse ou commentaire ?
  • L'enseignement et les services hospitaliers sont deux domaines très intensifs en capital humain pour lesquels la technologie permet difficilement d'augmenter la productivité.

    Il y a eu beaucoup de gain de productivité dans le domaine de la santé. Si on ne soignait que les maladies qu’on soignaient en 1950 le coût serait beaucoup plus bas qu’en 1950. Une grosse partie de l’augmentation des coûts vient de l’élargissement des services. Encore un secteur où on ne peut pas mesurer les bénéfices en $. Par exemple soigner une pneumonie en 1950 demandait une longue hospitalisation alors qu’aujoud’hui on se soigne à la maison avec une dose d’antibiotiques 
  • J'ai trouvé cet article intéressant: https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1972917/taux-disponibilite-immeubles-tours-bureaux-region-quebec-teletravail

    On n'est clairement pas sorti des chamboulements du télé-travail, de la hausse des taux sur le marché immobilier commercial.
  • Article vraiment intéressant JF. 
    Les effets du télétravail sur l’immobilier ne sont pas terminés. Les effets de feront sentir lorsque les baux ne seront pas renouvellés.

    J’ai bien l’impression que nous assisterons à des reconversions d’immeubles à bureau en appartements/condos afin de transférer une grande offre (bureaux) à un secteur où il y a une grande demande, celle du résidentiel. 


    D’ailleurs, je suis tombé sur cet article qui mentionne qu’un bureau de l’île des sœurs était en reconversion.
    Une tendance pour les prochains 5-10 ans.
    https://lp.ca/1Pt4i5?sharing=true


  • jfmorissette a dit :

    Je sais qu'on dit souvent de ne pas investir selon le macro, mais il ne faut pas se mettre la tête dans le sable non plus par rapport à certaines tendances. Cela dit, plusieurs y voient bien ce qu'ils veulent y voir, ou investissent comme si l'impact était notable dès maintenant...
    L'humain a la fâcheuse tendance de vouloir s'expliquer le monde trop simplement.  

    Mon exemple préféré de  corrélation négative entre une tendance   claire et un bon investissement  est celui du peak de la cigarette dans les années 70 au USA et du rendement d'Altria de 20%/ans sur les 50 années suivantes.

  • Petite anecdote, je suis allé dans un Tim Hortons près de chez moi un dimanche après-midi il y a environ un mois et en rentrant dans le Tim Hortons, la caissière m’a tout de suite dit, ah désolé je n’ai presque plus rien, je n’ai pas de staff, je ferme à 17h.  Ah bon, et en m’approchant, je vois que c’est la gérante. Je discute avec elle et elle me peint de long en large comment c’est difficile d’engager et de retenir les gens. Les gens ne se pointent pas aux entrevus et parfois ne rentrent pas travailler. 
    Je rentre chez moi et je regarde à quelle heure mon Tim ferme normalement pour me rendre compte qu’il est ouvert 24h/7....
    et bien pas cette fois là. 
    Un autre soir par la suite, pareil, il était fermé. 

    Je me rend compte qu’en parlant avec d’autre personnes et en lisant dans Les affaires et ailleurs, que c’est vraiment un défi pour les entreprises. 

    Donc ça devient un risque pour nos entreprises en portefeuille. Je me dis que la meilleure façon pour être moins affecté par ce défi, est qu’il faut la culture organisationnelle soit excellente et que ça soit bien géré et que l’entreprise donne de bonnes conditions à ses employes. Mais également que les gens sentent qu’ils font une différence dans l’organisation. Accomplissement de soi. 

    Qu’en est il d’un MTY, est-ce que ses franchises ont de la difficulté à recruter/ retenir ses employés ?

    Shopify qui croit énormément et qui, de part mes observations, offre de bonnes conditions d’emploi (et belle culture org) a actuellement 97 postes à combler dans le monde (vu sur le site web). 
    Qu’en est-il des entreprises moins connues et ayant un pouvoir d’attraction encore moindre !! Comment font-elles pour répondre à leur client avec un manque d’employés.

    un article parmi d’autres à propos de la pénurie de main d’œuvre 

  • J’ai eu la même surprise dans un gros McDo à Québec il y a un an ou deux. Ils ont fait revirer de bord les autos au service à l’auto qui attendaient depuis longtemps puisqu’ils voulaient fermer à 21h faute de personnel.

    Ça ne devrait pas s’appeler “pénurie de main d’oeuvre”. La majorité des emplois à pourvoir sont à faible salaire et/ou avec des horaires moins intéressants. C’est difficile de faire l’adéquation entre les qualifications des employés et les besoins des employeurs. Pour un professionnel expérimenté, ça prend plusieurs mois trouver un emploi ou un contrat. Comme le souligne Automne, c’est la main d’oeuvre sans diplome qui est difficile à trouver. Est-ce le début d’une vraie pénuerie qui sera la même dans les emplois qualifiés et les échelons supérieurs? Ou est-ce juste la conséquence d’avoir dévalorisé l’absence de diplôme et les DEP? Ou conséquence de l’augmentation du coût de la vie et desécarts salariaux qui s’accentuent depuis des décennies!

    Parlant de Costco, il paraît qu’ils ne publient pas d’offres d’emploi car ils ont une liste d’attente de candidats.

    Il faut donner un bon salaire et avoir une belle culture, oui. C’est tellement plus répandu qu’on pense les cultures toxiques et le harcèlement au travail. Il y a aussi beaucoup de gestionnaires qui non seulement ne font pas leur job, mais ne comprennent même pas la base de ce que devrait être leur travail, aucun “planifier-organiser-diriger-contrôler”, quasi aucune information fournie aux employés, aucune coordination et ensuite ils blâment leurs employés. Et pourtant le respect (respect minimal de base) c’est gratuit et rentable!! 

    J’en convient que pour des entreprises moins connues ou mal situées ça peut être plus difficile de recruter par contre. C’est sur que c’est moins évident dans le retail et la restauration rapide puisque les étudiants vont préférer occuper des emplois davantage liés à leur domaine d’étude s’ils en ont l’occasion ou des emplois qui paraitront bien dans leur cv ou plus payants.

    Je ne suis pas trop inquiète pour nos entreprises en portefeuille, elles ont juste à s’assurer que leurs gestionnaires sont un brin compétents et que leurs cultures sont correctes. Il y a moyen de repenser certains processus aussi.

    McDo n’est pas très bon en terme de climat de travail, mais avec leur R&D et leurs acquisitions en TI et intelligence artificielle ils ont complètement revu leurs systemes de commande et de paiement. Il y a une caisse au lieu de 5 et la caissière est rarement à son poste. Les files se sont inversées dans les dernières années : aucune file pour commander ou payer, seulement des gens qui attendent pour recevoir leur commande. Ils sont en train d’essayer de faire la même chose avec le service à l’auto (reconnaissance vocale!).

    C’est vrai que certaines entreprises comme Costco ont démontré que c’était faisable / un avantage de bien traiter leurs employés. À celà j’ajouterais qu’on ne considère vraiment pas assez les coûts indirects en Amérique du Nord, que ce soit en terme de stratégie d’entreprise ou lors du calcul de coût de revient des produits. Le roulement coûte cher en formation, en perte de productivité et aussi en énorme équipe RH (qui ne serait pas là si on gardait nos employés). Ça doit coûter cher en réputation et en ventes aussi à la longue! Je pense ici à Amazon.

    Il y a une petite auberge ou resto indépendant très peu connue située dans l’une des régions du Québec où les salaires sont les plus bas. Les proprios ont décidé de payer tout le monde au moins 20$/h. Ils ne manquent jamais de personnel, ça a passé dans le journal local.
  • J’aime bien les visualisations qu’on trouve sur le site visual capitalist.
    celui ci est à propos de la distribution de l’avoir des gens en fonction du montant total de l’avoir. 

    Dans mon cas, la portion « action » est significativement plus grande que la moyenne de ma distribution.
    en même temps, ils ont séparé IRA/retirement de « stocks »
    et vous ?
    https://www.visualcapitalist.com/chart-assets-make-wealth/
  • octobre 2020 modifié Vote Up1Vote Down
    Quand on achète une maison qu’est-ce qu’on regarde du point de vue financier? Pour 99% des gens c’est combien ça coûte par mois. Que le papier de la banque dise que je dois 300 000 ou 500 000 c’est très abstrait pour monsieur tout le monde. Ce qui compte c’est combien je paie à la fin du mois. 

     Pour un paiement identique le montant emprunté croît avec la baisse des taux d’intérêt. Si j’emprunte 100 000 à 10% j’ai le même paiement que pour 1 000 000 à 1%. Donc la hausse de l’endettement n’a rien de surprenant et est une conséquence directe de la baisse des taux. L’impact économique est moins grande que si l’endettement augmentait dans un environnement de taux stables. En terme de cash-flow la hausse de l’endettement n’a aucune conséquence, les familles ne dépensent pas une plus grande partie de leur budget pour le paiement hypothécaire...tant que les taux d’intérêts n’augmentent pas
  • Je partage ici ce lien vers des informations sur les investissements en RD, nécessaires pour de la croissance organique.
    Bien entendu, pour comparer des pommes avec des pommes, il faut prendre des entreprises du même secteur d'activité, et probablement aussi au même stade de maturité.

    Un tableur excel est téléchargeable : R&D ranking of the world top 2500 companies.

    On apprend notamment que les 3 entreprises qui investissent les plus gros montants en RD sont : 
    Google - US
    Microsoft - US
    Huawei - Chine

    Les analyses peuvent être intéressantes si on regarde les % RD Intensity , par exemple, Enghouse investit plus que Constellation Software. 
  • Lecture instructive, la bulle des années 2000 présente des similitudes, mais aussi des différences. C'est difficile de ne pas céder à la tentation des sirènes, mais c'est un appel à la prudence  à entendre et considérer sérieusement.
  • MarioP a dit :
    Je crois que plusieurs secteurs du marché sont dans une bulle spéculative. Je reste toutefois investi à 100%. Pourquoi? Parce qu'une bulle ça peut durer très longtemps


    https://mailchi.mp/verdadcap/investing-in-a-bubble?e=c416b31325

    Je me contente d'éviter les secteurs que je considère hors contrôle même si ça me condamne à des résultats inférieurs aux indices
    Tiens sur le même sujet: http://brooklyninvestor.blogspot.com/2021/01/happy-new-year-bubble-yet.html
  • janvier 2021 modifié Vote Up1Vote Down
    Moi c'est surtout les questions que je reçoit de non-investisseurs, à propos de compagnies spécifiques et de daytrading, et le fait que Desjardins ait 129% de comptes de courtage supplémentaires en moins d'un an (les autres banques aussi) qui me font penser qu'il y a/aura des écarts de prix sur les marchés. Il paraît aussi que Robinhood a un style ''jeu vidéo'' et qu'ils présentent des compagnies ciblés (ex. les plus transigées) et quelques metrics très limités aussi, ce qui fait que leurs utilisateurs transigent un peu n'importe quoi, n'importe comment et se retrouvent souvent à transiger sur les mêmes titres. Même les options sur Robinhood sont super populaires auprès des néophytes! Ça a causé le suicide d'un jeune d'ailleurs.

    Je n'était pas encore investisseur dans la bulle Techno (bon j'essayait, mais mes parents ne voulaient pas m'emmener à la banque!), il me semble toutefois que les évaluations étaient ridicules dès que le nom de la compagnie incluait un mot techno (.com), même s'il n'y avait pas de modèle d'affaire rentable et une logique économique. Là c'est un peu différent, les stocks techno populaires sont de vraies compagnies avec un potentiel.

    J'ai l'impression qu'il y a des écarts de prix (sur-évalué ou sous-évalué) selon les compagnies. Dans mon portefeuille, je trouve Couche-Tard et Costco à très bon prix. Je ne comprenais même pas que Costco baisse cette semaine. Je pense qu'il y avait une petite baisse dans tout le retail, mais ça m'apparait illogique quand même.

    Avec la popularité croissante de l'investissement passif, les grands fonds n'ont pas le choix de continuer d'acheter les gagnants pour leurs ETFs. Ça marche tant qu'il n'y a pas de mispricing, mais le cas échéant, ça pourrait avoir un effet amplificateur je crois.

    Avec une vue long terme et le fait que je suis en phase d'accumulation, je ne m'en fait pas trop si les compagnies que je possède déjà montent beaucoup. Ça peut créer beaucoup de variation d'une année à l'autre dans mon portefeuille, mais tant que c'est rentable sur une moyenne de 10 à 50 ans.
  • Là c'est un peu différent, les stocks techno populaires sont de vraies compagnies avec un potentiel.

    Ne t'en fait pas en 2000 ça avait aussi l'air de vrai compagnie. Le problème c'est que plusieurs avaient leurs revenus par des transactions entre elles. elles se mettaient trois et s'achetaient de la publicité entre elles (avec l'argent de l'IPO) Elles s'achetaient 5M chacune elles montraient des ventes de 10M et des dépenses de 10M. L'année d'après refait la même chose avec 10M. Croissance des ventes de 100%. pas de profits mais c'est normal nous sommes en croissance et on investit tout notre cashflow. Évidemment que je simplifie beaucoup pour l'exemple mais on comprendra que si une des trois tombent tout s'écroule et ça arrive quand les compagnies ne peuvent plus émettre d'actions parce que le marché des IPO est à sec.

    Dans les compagnies de Saas certaines vendent des produits pour les développeurs permettant l'échange de bon procédé de gonflement des revenus.

    Je ne vois pas de compagnies louches discutées ici mais dès que tu sors des compagnies importantes dans les véhicules électriques, les Saas et l'énergie solaire tu trouves des choses suspects.

    Dans quelques discussions tu as parlé des compagnies "scalable". C'est un nouveau genre de compagnies qui n'existaient pas il y a 10 ans. Peter Lynch a décrit six types de compagnies qui doivent être analysées différemment. Je crois qu'il y en a maintenant 7 car les compagnies scalables ne peuvent pas s'analyser comme les autres. Elles ont des marchés énormes et peuvent déployer leur services avec peu d'investissement supplémentaire et une vitesse ne laissant pas le temps à la concurrence de s'établir. Elles demandent une méthode d'analyse différente des autre types de compagnie.

    Un paramètre important pour évaluer la compagnie scalable est le marché total adressable (TAM pour l'abréviation anglaise) qui tente de définir jusqu'où la compagnie pourra croître.  Voici ce que j'ai trouvé ici  https://boards.fool.com/runway-for-high-growth-stocks-34725611.aspx?sort=whole#34725611

    One of the things I was pretty critical of is Elastic announced a bunch of new offerings right before they went public, which exploded their TAM. It doesn't necessarily mean they will compete in every single category that they have an offering in. They add a SIEM product and all of a sudden this product they may not hardly be selling any of gets lumped into their TAM and suddenly their TAM goes up $30 billion. When the $8 billion "search" industry is where their strength is.

    Il est possible que cette compagnie manipule l'information en fonction des formules d'évaluations en vogue pour obtenir un prix d'action plus élevé. Et il est possible que quelques centaines d'autres le fassent. 

    Comme je l'ai dit ce ne sont pas les Shopify et Salesforce de ce monde qui sont à risque ce sont les Elastic et autres trucs obscurs que tu trouves dans les groupes de discussions sur les Saas et les EV. 
  • janvier 2021 modifié Vote Up1Vote Down
    Merci MarioP pour l'explication, très intéressant! Je parlais effectivement de grandes compagnies connues. Je ne connais pas ces compagnies obscures, c'est ma phobie investir dans quelque chose qui n'existe pas. Je m'en tient pas mal aux large caps. Je ne croyais pas que tout avait l'air si crédible dans la bulle techno, il faut croire que voir une bulle c'est pas mal plus dur à faire quand on est dedans. Leur MD&A devait être de la bullshit.. ou il y en avait pas? Parce que c'est pratiquement des faux revenus ces publicités, ou bien la publicité était le coeur du modèle d'affaire.

    ll faut que je lise Peter Lynch bientôt. C'est plate qu'on puisse pas se voir en vrai car j'ai en tête un modèle pour évaluer Shopify et il me semble que ça aurait été le fun un 5à7 avec une thématique ''évaluation Shopify'' pour mettre les chiffres dedans et voir si j'ai oublié des domaines d'affaire.
  • Analyse de François Rochon sur l'évaluation actuelle des marchés et l'importance d'éviter ce qui est en vogue: https://www.lesaffaires.com/blogues/denis-lalonde/le-setp-500-a-genere-un-tres-bon-rendement-pendant-le-regne-de-donald-trump/622583
  • Je lis souvent LeBlanc, car j'aime bien sa philosophie d'investissement. Je dois avouer par contre que je n'y apprend pas de nouvelles méthodes pour investir et qu'il revient toujours sur les mêmes concepts.

    Toutefois, la lecture de ses articles me permet de rester concentré sur de bons principes d'investissement: cie rentables, en croissance, peu endettées, gestionnaires honnêtes et tournés vers les actionnaires et une belle marge de sécurité.

    Pour les chiffres, les tendances, les écarts quotidiens, les vedettes du moment etc. j'en prends et j'en laisse (j'en laisse surtout!) que ce soit LeBlanc ou un autre ce n'est que du bruit.
  • Ben Evans fait sa présentation annuelle, perspective sur la technologie: https://www.ben-evans.com/presentations
  • Un gros merci pour le lien. Super article
  • Cat a dit :
    article de 2019 sur l'évolution des prix aux USA, pendant 20 ans, cela donne à réfléchir : https://howmuch.net/articles/price-changes-in-usa-in-past-20-years
    En effet, ça donne à réfléchir. Les biens de consommation non essentiels qui diminuent de prix alors que c'est l'inverse pour l'essentiel. 

    Petit exemple tiré de ma vie. J'ai acheté un téléviseur il y a 36 ans alors que j'étais enfant au coût de 240$. Une 14 pouces couleur. 30 ans plus tard, j'ai acheté une 42 pouces plasma à 350$.

    La différence est peut-être dans la qualité ma petite 14 pouces m'a durée plus de 25 ans!
    L'enseignement et les services hospitaliers sont deux domaines très intensifs en capital humain pour lesquels la technologie permet difficilement d'augmenter la productivité.

    Il y a probablement eu beaucoup de gains de productivités dans certains sous-secteurs du secteur manufacturier qui font que l'on peut produire à des coûts beaucoup plus bas qu'avant.
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