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Objectifs financiers - plan de match

J'apprécierais savoir quels sont les principaux paramètres du plan financier des membres du forum. Peut-être que cela pourrait en inspirer d'autres :)

Est-ce que vous avez élaboré des objectifs financiers spécifiques que vous visez à atteindre à long terme (ex. % de rendement annuel, x $ à 65 ans ou autres... ) ? 

Si oui, ce serait intéressant si des membres pouvaient partager quelques aspects généraux ou priorités. 

Merci 






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Réponses

  • 117 Réponses trié par Votes Date
  • janvier 2020 modifié Vote Up5Vote Down

    snowball a dit :
    Question d'actualité pour un ami .. supposons que vous auriez atteint votre chiffre magique pour la retraite ou être financièrement indépendant. 0,5-1-3-5-10-100 M$, le chiffre n'étant pas le point important ici. 

    D'abord, FÉLICITATIONS ! 

    Quels seraient ensuite vos prochains objectifs - plan ?


    Et oui nous savons déjà que la famille, le forum et les amis c'est l'essentiel :)


    Comme certains d'entre vous je suis un privilégié qui a atteint l'indépendance financière. Puis ça change aucunement rien à mes habitudes quotidiennes étant trop jeune pour penser à arrêter de travailler. J'ai du plaisir à voir quotidiennement les gens de mon équipe et faire ce que je fais. 

    Je trouve du sens à continuer de vouloir être davantage riche monétaire, pour qu'un jour je puisse apporter une plus grande aide à une ou des causes qui m'interpelleront.

    J'ai beaucoup de respect pour des entrepreneurs qui donnent du temps et de l'argent à leur communauté locale. J'ai été approché à quelques reprises pour être sur le c.a d'une Fondation pour un hopital de ma région. Avoir mon autonomie physique c'est un projet que j'aurai difficilement pu refuser. Indirectement à défaut de donner du temps il reste l'argent, donc on peut penser à travailler pour les autres qui ont pas cette chance.

    Quand on visite des gens pire que sois on veut pas être à leur place. On réalise la vrai richesse qu'on a car la vie est pas toujours juste génétiquement. Avez vous déjà payé une crème glacé à une personne avec un handicap intellectuel ? C'est tellement rien 5$ pour le plaisir que vous procurerai. L'indépendance financière permet de payer des épiceries, un peu linge pour la rentrée scolaire , des cadeaux de noel à des gens que vous connaissez directement. Pas d'intermédiaire et une aide directe et efficace.

    En réalité on peut tous être un Warren Buffet avec des zéros en moins. On fait fructifier notre excédent d'argent pour aider les défavorisés.
  • J'ai 30 ans, je suis assez bien financièrement et c'est mon seul accomplissement dans ma vie jusqu'ici. En fait, ce n'est pas vraiment un gros accomplissement en soi. À la fin de l'adolescence et au début de l'âge adulte, j'étais littéralement obsédé par l'enrichissement personnel. Sans cette obsession, les bas taux d'intérêt, un compte sur marge et une grande part de chance (avoir eu 20 ans en 2009 et non en 1999), je ne serais pas aussi riche. Quoique j'aurais possiblement développé un talent dans un autre domaine qui m'aurait possiblement aidé financièrement.

    Ça m'a pris beaucoup de temps à prendre de la maturité, à comprendre les codes sociaux et à avoir confiance en moi. J'ai fait un BAA. Ça m'a amené à travailler dans une firme de courtage à la syndication et au trading, mais j'étais assez mauvais et j'ai perdu cet emploi.

    J'ai ensuite souhaité devenir gestionnaire de portefeuille. Mais, en m'évaluant par rapport à ceux qui oeuvrent auprès de la firme de gestion de portefeuille que j'admire le plus, je me suis rendu compte que je n'avais aucunement la même passion qu'eux pour la gestion de portefeuille. Tant qu'à ne pouvoir être aussi bon qu'eux et finir comme la plupart des «professionnels» du placements qui sont tous des copies beiges les uns des autres, je me suis dit que je devrais me diriger vers autre chose. J'ai donc souhaité devenir CPA, car c'est un peu connexe à la finance, soit la seule chose que je connaissais un peu à l'époque. J'ai fait des études en comptabilité et je me suis rendu compte que ça ne m'intéressait pas tant que ça. J'ai tellement perdu de temps pour trouver ce que j'aimerais faire avec ma vie que les paroles de la chanson «Hier encore» de Charles Aznavour représentent bien ma réalité. Sur le plan professionnel, je n'ai jamais rien accompli et je me suis enrichi sans pratiquement avoir rien produit.

    Aujourd'hui, j'ai un nouveau plan de carrière depuis un an. Après avoir fait un certificat en analytique d'affaires, je fais un bac en mathématiques et informatique. Là je suis vraiment sûr de mon coup! J'ai également eu un emploi de quatre mois en informatique l'été dernier et je crois avoir bien livré la marchandise.

    La richesse m'a permis de m'acheter du temps, mais elle a aussi probablement ralenti mon processus décisionnel quant à savoir ce que je voulais faire dans la vie comme travail. J'ai longtemps eu un certain complexe d'infériorité et la richesse m'a aidé à prendre confiance en moi, et ce même si j'estime bien humblement avoir été très chanceux. Si la richesse peu me donner une illusion d'accomplissement pour me donner confiance en moi, je trouve que c'est une bonne utilité.

  • janvier 2020 modifié Vote Up4Vote Down
    snowball a dit :
    Question d'actualité pour un ami .. supposons que vous auriez atteint votre chiffre magique pour la retraite ou être financièrement indépendant. 0,5-1-3-5-10-100 M$, le chiffre n'étant pas le point important ici. 

    Quels seraient ensuite vos prochains objectifs - plan ?

    J'en donnerais la majeure partie à des oeuvres de charité et je me retrousserais les manches pour atteindre le magical-bye-bye-boss number une 2e fois (faut bien se donner des challenge dans la vie)

    Plus sérieusement, je ne sais pas si c'est vraiment une vraie question ton affaire mais voici quand même quelques pistes de réflexion:

    - Je trouve qu'on s'est fait beaucoup polluer l'esprit par les pub de loto-québec au fil des années. Particulièrement par cette idée qu'il faut faire une cassure drastique dans sa vie lorsqu'on a un gros montant d'argent dans les millions  (bye bye boss, je pars en voyage autour du monde et j'achète le château des Lavigueur au retour...). Si tu aimes ta vie, pourquoi la changer ? Si ta méthode d'investissement t'a bien servi jusque là, pourquoi la changer ? Et si tu n'aimes pas certains aspects de ta vie, pourquoi ne les as-tu pas changé avant ? L'argent est-elle vraiment la clé de tout ? Bref, je crois davantage à une évolution progressive comme être humain tout au long de ma vie qu'à des changements drastiques basés sur un certain niveau dans le compte de banque.

    - Je ferais attention de ne pas "fétichiser" l'argent. Je ferais aussi un effort constant pour ne pas me définir par l'argent que je possède. Honnêtement, c'est pas mal plus facile à dire qu'à faire. On vit dans une société hyper matérialiste. Être riche peut être une bénédiction car ça te donne la liberté de poursuivre certains intérêts personnels mais ça tourne à vide si ton seul intérêt dans la vie est... d'être riche.

    - Je réfléchirais sérieusement à la question des dons de charité et de la philanthropie. Est-ce que je donne assez par rapport à l'argent que je possède ? C'est une question dont je trouve la réponse douloureuse lorsque je me la pose...

    Bon, ce ne sont que des réflexions personnelles, je ne prétends pas avoir les réponses et j'espère que ce ne sera pas perçu comme étant moralisateur. 
      
  • jfmorissette a dit :

    Sérieusement, je regarderais pour préserver une partie de mon capital en ayant moins l'objectif de le faire croitre à tout prix. 
    Pourquoi changer une recette qui fonctionnerait depuis de nombreuses années en ayant un bon rendement?  Le but n'est pas tant de faire croître à tout prix que de continuer ce qui va bien. 

    Et c'est quoi la préservation du capital?  À un moment donné, si les choses ont bien été et permettent d'être financièrement indépendant, on peut d'autant plus supporter des fluctuations puisque le capital est plus important.  En tout cas, ont peut bien plus les supporter que quand le capital est petit.  
  • @Patofthepig

    @jfmorissette

    @Automne

    Merci pour vos bons mots et votre encouragement.

    Je ne suis pas du genre à aimer dévoiler ma vie comme cela, mais lorsque j'ai lu le touchant message d'Automne, je me suis dit que j'avais possiblement quelque chose d'intéressant à partager.

    J'essaie d'avoir confiance en moi et d'être à la foi positif et réaliste. Je pense que plusieurs personnes surestiment le pouvoir de la pensée positive. Je pense qu'on peut être plus heureux et avoir plus de succès à divers niveau si on regarde les choses froidement et qu'on a la lucidité de constater ce que l'on pourrait améliorer.

    Je pense que plusieurs personnes sous-estiment l'utilité d'épargner beaucoup lorsqu'ils sont jeunes, de s'intéresser aux placements et de prendre beaucoup de risque lorsqu'ils sont jeunes, voire même d'utiliser un compte sur marge comme ce fut d'ailleurs recommandé une étude publiée.

    Finalement quant à mon choix de carrière. Ce que je trouve intéressant, c'est que parallèlement à mes choix d'intérêts professionnels comme individu qui se limitaient presque exclusivement à la finance, il y a une dizaine d'années ces choix d'intérêts étaient un peu le reflet du bull market de 2002 à 2007 dans lequel ce qui avait très bien fonctionné à part les ressources naturelles, ce sont les banques qui faisaient des manipulations financières avec les hypothèques et les fonds de private equity qui faisaient des megas-transactions.  Bref, beaucoup de recherche de rente économique.

    Dans l'actuel bull-market, les plus grands succès en bourse proviennent majoritairement des entreprises qui misent de meilleurs processus et une meilleure offre à la clientèle et les entreprises de technologie.

    Ce parallèle quelque peu simpliste représente quand même un peu la réalité et je trouve que c'est une bonne chose. Une plus grande part de la valeur générée par l'économie va à ceux qui créent de la valeur à la place d'aller à ceux qui font de la recherche de rente. En ce sens, le marché m'a quelque peu encouragé à agrandir mon champ d'intérêts professionnels pour acquérir des compétences qui sont susceptibles de créer de la réelle valeur ajoutée.

  • Voici mon cas personnel, qui répond, je crois, à la plupart des questions de snowball :

    Ma conjointe et moi-même sommes dans la mi-quarantaine. Nous avons jusqu’ici accumulé environ 1M$ en REÉR et 0,2M$ en CÉLI. Nous avons la grande chance d’avoir chacun un emploi qui nous procure un revenu au-dessus de la moyenne, et comme nous sommes assez économes et disciplinés financièrement, nous cotisons à chaque année le maximum permis en RÉER et en CÉLI, (de même qu’en REÉÉ pour nos 2 enfants. J’imagine que PY McSween serait probablement fier de nous !). Nous avons également terminé de payer complètement notre résidence principale.

    Dans mon « plan » financier, j’estime nous aurons accumulé environ 3M$ au moment de prendre notre retraite (environ 2,5M$ en REÉR et 0,5M$ en CÉLI), soit lorsque nous aurons environ 53 ans. Pourquoi arrêter de travailler si « tôt » ? Principalement parce que nous avons beaucoup plus de plaisir à faire toute sorte d’activités de plein air (vélo, ski, randonnée, etc.) qu’on en a au travail ! Et pour en profiter pleinement, ce sera plus facile de le faire en arrêtant plus tôt que tard…  

    Comme notre train de vie est assez raisonnable en général et que nous n’avons aucune dette, j’estime que le 3M$ accumulé devrait être suffisant pour couvrir nos besoins. (Nous n’aurons pas droit aux pleins montants de RRQ parce qu’on aura arrêté de travailler tôt, mais au moins, pratiquement toutes nos années travaillées auront atteint le maximum annuel.).

    Pour tous nos placements, nous sommes pleinement investis en actions (géré par une firme souvent mentionnée sur le forum). Peut-être qu’un jour je voudrai gérer moi-même une partie de mes placements, mais pour l’instant, je ne jugeais pas avoir assez de temps et d’expertise (et/ou pas assez confiance !) pour le faire.

    J’utilise donc une hypothèse de rendement de 8% pendant nos années sur le marché du travail (+/- 8 ans encore), et 6% pendant les années où nous serons à la retraite (40 ans). (Je pense rester pleinement investis en actions pendant la retraite, alors ce n’est pas parfaitement logique de diminuer l’hypothèse de rendement à la retraite, mais c’est plus conservateur…).

    Côté rendement, je serai évidemment content si le réel est plus élevé que 6-8%, mais je ne veux pas tabler sur les rendements de la dernière décennie pour mon plan de retraite…

    Voilà, je pense que ça fait pas mal le tour (désolé de vous distraire de la discussion sur Couche-Tard ) !

  • L'indépendance financière n'a pas changé grand chose dans ma vie. J'ai 66 ans, et je continue de faire le plus possible simplement ce que j'aime. Et cela implique, pour moi, de continuer mon travail 3 jours semaine. Je profite ainsi de deux vies pour le prix d'une : professionnel 3 jours semaine, retraité 4 jours. 
    Ce qui a changé ma vie financière, par contre, c'est de m'acheter une planification financière rigoureuse auprès d'un actuaire, Danny Provost. Depuis, je mets à jour cette planification régulièrement et je sais où j'en suis, et où je m'en vais, financièrement parlant. Les quelques centaine de dollars investis en ont vraiment valu la peine. Rien à voir avec ce que l'on trouve gratuitement sur Internet.
    Mes rendements boursiers sont une sorte de défi personnel. C'est la mesure de ma capacité à tirer mon épingle du jeu, de la compétence que je continuer de développer,  dans cet immense marché d'acheteur-vendeurs qu'est la bourse.
    L'argent, les biens matériels, c'est plus ou moins important pour moi. Je vis relativement modestement mais je me paie ce que je veux. Mais, le plus important pour moi, c'est  de garder mon cerveau alerte et ouvert en demeurant un membre actif de la société, par ma profession que j'exerce maintenant depuis 40 ans, et aussi en réussissant, par mes stratégies d'investisseur autodidacte, à battre régulièrement les indices. Évidemment, et on ne le soulignera jamais assez, mes liens affectifs ont beaucoup plus de valeur pour moi que le montant accumulé dans mon REER.
    Je demeure toujours investi à 100%. Je décaisse en cours d'année, après avoir obtenu un rendement intéressant (10% ou plus) sur le titre que je décaisse. Si un marché est baissier, je me sers si nécessaire de ma marge hypothécaire. Par contre, compte tenu de mon âge, et pcq je demeure investi à 100%, dans un prochain marché baissier (20% et plus), j'ai une stratégie pour sortir graduellement du marché. Je sais que je vais y perdre quelques points, à moins que les marchés ne s'effondrent de nouveau comme en 2008, mais c'est la prime que j'accepte de payer pour demeurer investi à 100%, compte tenu de mon âge.
    J'ai des enfants et des petits enfants. Un jour, ils profiteront (ou dilapideront), ce que je leur aurai légué. J'ai peut-être tort de penser ainsi mais je ne crois pas beaucoup dans la charité et la philantropie. Il est tellement facile de gaspiller le poisson que l'on n'a pas pêché, surtout dans une société d'hyperconsommation.
    Cette année, j'ai fait 28%. C'est correct mais certains sur ce forum ont  vraiment été des pros cette année. Félicitations. Je ne suis pas encore rendu à votre niveau mais il faut dire, à ma décharge, que je n'utilise pas le levier  :)
  • Patofthepig a dit :
    Pourquoi changer une recette qui fonctionnerait depuis de nombreuses années en ayant un bon rendement?  Le but n'est pas tant de faire croître à tout prix que de continuer ce qui va bien. 

    Et c'est quoi la préservation du capital?  À un moment donné, si les choses ont bien été et permettent d'être financièrement indépendant, on peut d'autant plus supporter des fluctuations puisque le capital est plus important.  En tout cas, ont peut bien plus les supporter que quand le capital est petit.  
    Bien d'accord avec toi Pat mais je crois que tu es trop rationnel pour la moyenne des gens :-)

    Quand tu n'as pas d'argent, tu rêve d'en avoir beaucoup... Et quand t'as beaucoup d'argent, t'as peur de le perdre...

    Il y a un aspect psychologique important dans la notion de préservation du capital...
  • Pour répondre à Snowball, mes prochains plans et objectifs continueraient d’être similaire à en ce moment. Continuer à travailler à contrat qui m’offre une plus grande flexibilité qu’en tant qu’employé, avoir 100% de mon capital dans des entreprises (en bourse ou startup). 
    En fait, j’aimerais probablement prendre plus de temps avec des startups autant financièrement que de mon temps. Et peut-être mécène.
    Ce sont toutes des activités que je fais déjà mais peut-être à moins grande échelle que lorsque j’aurai 10 ans de plus. 
  • Emotivement, il peut être tentant de vouloir protéger son capital quand on a atteint un objectif d'indépendance financière. Mais pour demeurer indépendant avec un actif qui continuera de croître à pas de tortue, à plus ou moins l'inflation, cela prend beaucoup plus de capital. Avec un rendement disons de 8% pour un retraité investi à 100%, $1000 placé à 8% pendant 30 ans vaut plus de $9000. Placé à 2%, il en vaut moins de $2000. 
    Et, si on est insécure de perdre l'argent accumulé quand on a atteint une indépendance financière, pourquoi n'en serait-il pas autrement avant ? quand on investit à la bourse, on est toujours susceptible de faire des erreurs, voire tout perdre, que ce soit pendant la période d'accumulation ou pendant le décaissement. C'est le même risque. Toutefois, rendu plus âgé, et après avoir vécu plusieurs marchés baissiers ou corrections brutales, on est généralement plus sage que téméraire. On devient ,sauf peut-être mon coiffeur qui fait toujours les mêmes erreurs depuis 20 ans, plus compétent et on fait moins d'erreurs de débutant.
    Chacun a sa stratégie de décaissement. Depuis que les marges hypothécaires existent, il n'est plus vraiment nécessaire, selon moi, de se garder un coussin au cas où. On peut tolérer, avec cette marge peu coûteuse, un bon bout de cycle baissier. Dépendant aussi de la situation de chacun, il y a aussi les autres sources de revenus qui demeurent.
    Personnellement, je décaisse le montant que j'ai besoin, en cours d'année, en choisissant un titre qui m'aura donné, si possible, environ 10% depuis le début de l'année et que je suis OK de ne pas garder.
    Le principal risque du retraité pleinement investi est celui de l'effondrement, à moyen ou long terme, des marchés. On peut toutefois prévoir des stratégies de sortie progressive du marché et accepter alors de payer une "prime", car c'est une stratégie défensive qui le plus souvent nous fera perdre du rendement.
    Il demeure que, selon moi, le risque de devoir pendant une certaine période décaisser à perte dans un long marché baissier est moindre que celui de ne pas être totalement investi dans le marché.
  • J'ai présentement 26 ans et j'ai commencé à investir à l'age de 22 ans. Ne travaillant pas dans le domaine de la finance, je suis donc en mode "apprentissage".
    4 ans que j'ai commencé, donc 4 ans que je dévore tous les livres sur l'investissement, incluant une formation à distance avec la teluq en comptabilité.

    En terme de chiffre, je me suis fixé comme objectif d'avoir 100K d'investi à la bourse d'ici mes 30 ans. Je vise un rendement de 10% par année d'ici ma retraite, donc je pense à long terme.

    Passé le cap des 100K, je veux continuer à épargner une partie de mon salaire pour l'investissement. Je n'ai pas de chiffre en tête pour le plus long terme. J'aspire tout simplement à un future confortable, à faire ce que j'aime dans la vie et passé plus de temps avec ma famille qu'au travail.

  • mars 2018 modifié Vote Up1Vote Down
    Pour ma part, mon objectif non quantifiable est d’être heureux, d’aimer ce que fait et que j’aie suffisamment d’argent pour ne me priver de rien tout en vivant modestement.

    En termes quantitatifs, je souhaite obtenir un rendement à long terme (5ans ou plus) supérieur au marché. Ma définition du marché est le rendement total incluant dividende de 50% de l’indice S&P500 ramené en dollars canadien et de 50% de l’indice S&P TSX.
  • avril 2018 modifié Vote Up1Vote Down
    Merci de partager vos idées... 

    J'en suis à une étape où le rendement espéré annuel ne devrait pas être le point central. C'est plus important d'avoir du temps de qualité, côtoyer mes proches et mes amis et continuer d'apprendre... mais je dois avouer que le % demeure très important à mes yeux pour composer le capital et que j'aime bien optimiser mon rendement. 

    Enfin, chacun a son contexte. Le rendement nécessaire pour subvenir aux besoins de ma famille ne me met pas trop de pression. Je devrai faire mieux que moins de 1 % par année. J'ai confiance que je pourrai même faire plus que 1 % ...avec un peu de chance.

    Depuis un certains temps j'ai commencé aussi à penser davantage en mode portefeuille. J'analyse autant chacune de mes compagnies mais je réfléchis encore plus à la solidité de l'ensemble de mon portefeuille. Par exemple, en plus de détenir des sociétés avec des bilans sains et qui respecte mes critères, je m'assure qu'une seule entreprise ou un secteur ne puisse trop affecter mon avenir. 




  • SamSam
    août 2019 modifié Vote Up1Vote Down
    C'est son objectif. S'il a 3M, il prendrait sa retraite ou préretraite à 55 ans, sinon il va viser 2.75M pour pouvoir se retirer à 60 ans.

    Tu peux prendre ta retraite avec un capital moindre si tu te retires plus vieux car tu as moins d'année à subvenir.

  • Ce conseil est bon pour la majorité des gens. En retardant de toucher la rente, elle est majorée de 0,6 % par mois de report, soit 7,2 % par année. Mais si vous faites un rendement moyen de plus de 7,2 % par année dans votre REER, ce conseil n'est pas pour vous.
  • Pour ma part je demeure en action si le taux des obligations demeurent au niveau actuel. J’estime que je peux faire 8% en moyenne à la bourse sans risque important. Si un jour les obligations reviennent à ce rendement c’est certains que j’en aurai dans mon portefeuille.

    J’ai modifié ma façon de choisir mes compagnies car même si je fais plus de 8% par annėe ça ne me procure pas grand chose. Je suis satisfait de mon niveau de vie actuel et je ne veux pas le mettre en danger sous aucun prétexte. Pour moi détenir une obligation de plus de 3 ans au taux actuel est plus risqué que de détenir des actions de compagnies solides et profitables. 


  • J'aime bien le côté philosophe de Phil. J'ai atteint mon objectif et j'ai pris ma retraite il y a près de deux ans. J'ai plus de temps pour faire ce que j'aime, et je ferai un peu plus de voyages. Comme je ne trippe pas sur le luxe, rien n'a changé, si ce n'est l'achat d'une guitare haut de gamme. J'ai converti mon CRI en FRV et j'ai commencé à décaisser le minimum il y a un an. Le REER sera converti en FEER dans ma 72e année. Mes investissements sont 98 % en actions et 2 % en CPG. Comme je dois faire des décaissements, les CPG seront utilisés lorsque les actions auront chuté; je ne veux pas être pris dans la position de devoir vendre des actions dépréciées pour décaisser.
  • Comme je dois faire des décaissements, les CPG seront utilisés lorsque les actions auront chuté; je ne veux pas être pris dans la position de devoir vendre des actions dépréciées pour décaisser.
    J’ai pensé faire la même chose mais j’ai décidé de me servir de ma marge de crédit hypothécaire comme palliatif à la vente d’actions à un prix défavorable. Mon plan est de vendre en janvier ce que j’ai besoin pour l’année. Au 1er janvier 2019 les marchés avait baissé et j’ai décidé de ne pas vendre de titres pour la première fois depuis ma retraite (5 ans). J’ai différé mes retraits jusqu’à avril et ce fut très rentable. 

    Ma marge actuelle me permet de financer 2 années de dépense et je pourrais probablement l’augmenter pour atteindre 3 ans.
  • Patofthepig a dit : Pourquoi changer une recette qui fonctionnerait depuis de nombreuses années en ayant un bon rendement?  Le but n'est pas tant de faire croître à tout prix que de continuer ce qui va bien.  

    Et c'est quoi la préservation du capital?  À un moment donné, si les choses ont bien été et permettent d'être financièrement indépendant, on peut d'autant plus supporter des fluctuations puisque le capital est plus important.  En tout cas, ont peut bien plus les supporter que quand le capital est petit.  
    Cette conversation m’a amené à prendre conscience de ce qui a changé dans ma façon d’investir et pourquoi ça a changé 

    Tu as dit : pourquoi changer une recette qui fonctionnait? Dans mon cas parce que je n’ai pas eu le choix! 

    Je n’avais jamais sorti d’argent de mon portefeuille avant la retraite. J’ai dû passer d’une situation où il y avait des entrés d’argent à une ou il y a des sorties d’argent. Avant les nouvelles compagnies entraient dans mon portefeuille avec le nouvel argent provenant de mes dépôts et du réinvestissement de mes dividendes. Maintenant je sors de l’argent du portefeuille. La dynamique a changé. Chaque année je dois vendre des actions pour avoir l’argent nécessaire à mon train de vie qui n’est pas extravagant mais pas modeste non plus. Quand je veux entrer un nouveau titre je dois en vendre un et je ne peux même pas réinvestir la totalité du montant de la vente.

    J’ai moins d’occasion d’acheter de nouveaux titres donc je dois devenir plus sélectif. En plus la majeur partie de mon capital a été investie avant l’existance des CELI. Dans mon compte US marge qui contient une bonne partie de mes avoirs il y a BRK, ROST et AAPL qui sont des 10 baggers et chaque actions vendus génère un gain en capital important. Je me préoccupe maintenant d’obtenir le meilleur rendement après impôts alors qu’avant cet aspect n’était pas important, les gains en capital était rare parce que je ne vendais pas souvent mes titres gagnants et que j’avais quelques pertes en capital pour les contrebalancer.

    Toutefois je demeure investi à environ 110% en actions mais je passe moins de temps à chercher de nouvelles compagnies. Avec le temps j’ai constitué un portefeuille de compagnie que j’aime et j’ai bien de la difficulté à m’en départir pour en entrer une nouvelle. 

    Pat il faudrait se rencontrer un jour pour en parler. Ça serait bien d’organiser un 5 à 7 à Trois-Rivières ou Drummondville pour que les gens de Québec et Montréal puissent se rencontrer. Dans le temps du Webfin j’avais organisé ça à Trois-Rivières et il y en avait eu un à Drummondville où tu étais peut-être présent.

  • janvier 2020 modifié Vote Up1Vote Down
    Automne a dit :

    snowball a dit :
    Question d'actualité pour un ami .. supposons que vous auriez atteint votre chiffre magique pour la retraite ou être financièrement indépendant. 0,5-1-3-5-10-100 M$, le chiffre n'étant pas le point important ici. 

    D'abord, FÉLICITATIONS ! 

    Quels seraient ensuite vos prochains objectifs - plan ?


    Et oui nous savons déjà que la famille, le forum et les amis c'est l'essentiel :)


    Comme certains d'entre vous je suis un privilégié qui a atteint l'indépendance financière. Puis ça change aucunement rien à mes habitudes quotidiennes étant trop jeune pour penser à arrêter de travailler. J'ai du plaisir à voir quotidiennement les gens de mon équipe et faire ce que je fais. 

    Je trouve du sens à continuer de vouloir être davantage riche monétaire, pour qu'un jour je puisse apporter une plus grande aide à une ou des causes qui m'interpelleront.

    J'ai beaucoup de respect pour des entrepreneurs qui donnent du temps et de l'argent à leur communauté locale. J'ai été approché à quelques reprises pour être sur le c.a d'une Fondation pour un hopital de ma région. Avoir mon autonomie physique c'est un projet que j'aurai difficilement pu refuser. Indirectement à défaut de donner du temps il reste l'argent, donc on peut penser à travailler pour les autres qui ont pas cette chance.

    Quand on visite des gens pire que sois on veut pas être à leur place. On réalise la vrai richesse qu'on a car la vie est pas toujours juste génétiquement. Avez vous déjà payé une crème glacé à une personne avec un handicap intellectuel ? C'est tellement rien 5$ pour le plaisir que vous procurerai. L'indépendance financière permet de payer des épiceries, un peu linge pour la rentrée scolaire , des cadeaux de noel à des gens que vous connaissez directement. Pas d'intermédiaire et une aide directe et efficace.

    En réalité on peut tous être un Warren Buffet avec des zéros en moins. On fait fructifier notre excédent d'argent pour aider les défavorisés.
    Super commentaire Automne! Si je pouvais faire un « upvote » 10x, je le ferais!
  • @MarioP
    Notre situation se ressemble sauf que j'ai beaucoup moins de contraintes que toi pour sortir de l'argent de mes comptes de courtage compte tenu de la façon que mes comptes sont structurés.  J'ai pas de CELI comme toi.

    J'ai promis à Snowball de venir à un de vos 5 à 7 de Québec cette année.  Ce sera probablement vers la fin du printemps ou le début de l'été.  
  • @BrunoGenereux J'avais déjà perçu ton manque de confiance en toi.  Pourtant tu devrais être fier de ce que tu as fait et de l'expérience que tu as gagné. C'est pas rien et personne peut t'enlever ce que tu as fait. 

    Pour ce qui est de la chance, oui ça peux avoir une influence mais j'aime mieux dire que tu as saisi une opportunité que d'autres n'ont pas vu et ne verront jamais.  Tout entrepreneur à succès fini par flirter avec la chance.  Et le temps que tu as pris pour orienter ta vie c'est surtout pas du temps perdu.  Plein de gens ne prennent pas ce temps, cette pause de réflexion essentielle parfois pour ne pas être malheureux pour les 30 prochaines années de leur vie.   

    Je te souhaite du succès et surtout ne te diminue pas, prends confiance en toi. C'est important. 
  • @BrunoGenereux Beau témoignage Bruno, et comme le dit Pat, ne soit pas trop dure envers toi-même!

    Rien ne dit qu'on doit avoir des parcours linéaires dans la vie, et ton bagage sera un atout. Et on a besoin de gens qui font des math et de l'informatique.
     
  • janvier 2020 modifié Vote Up1Vote Down
    @Brunogenereux Tu es surement un des plus jeune québécois à avoir atteint une indépendance financière aussi rapidement, ce n'est pas rien. Tu as fait ce que la majorité des gens ne réussiront jamais !! Si c'est pas un accomplissement c'est quoi !?

    Tu ne l'as pas volé cette argent et maintenant elle te permet de pouvoir choisir avec le temps que ça prendra un environnement pour t'épanouir. 

    Quand on se compare on trouvera toujours pire que nous et ça aide à notre estime de soi.

    C'est agréable de lire que tu sembles avoir trouver une occupation qui te nourrit !
  • Seeds tu as à peu près le même plan que moi. Pas de formation en finance et formation autodidacte avec les livres. La différence c'est que j'arrive à 60 ans dans quelques mois et que ce plan m'a bien servi.

    Un des élément important de ton plan est ton objectif de 10% par année. Le mien est à 12% mais c'est un détail. La grande majorité des investisseurs veulent le plus haut rendement possible sans but précis. Le but le plus commun est de battre les indices mais ça ne t'aide pas dans la construction de ton portefeuille.

    Si tu as vraiment comme but d'atteindre 10% par année alors tu as une cible concrète qui te permettras de gérer ton risque. 

    Pour avoir un portefeuille qui te donneras 10% il faut que tu trouves des compagnies qui ont un ROE de 10%. Tu en trouveras plus que ce que tu as besoin. À partir de là tu te concentre sur la probabilité que le 10% continue sur une longue période.

    Si certaines personnes veulent discuter de cette approche nous pourrions partir un autre 
    sujet : Comment bâtir un portefeuille pour 10% à long terme
  • Ce quelque chose est réalité une forme de police d'assurance que procure l'indépendance financière quand on n'est plus heureux avec notre emploi.  L'indépendance financière n'est pas selon moi un "be all end all" qui règle tout les problèmes existentiels mais un solide filet de sureté pour pouvoir continuer à s'accomplir si le travail ne rempli plus nos aspirations.

    Pour moi l'indépendance financière vise à donner à mes enfants la possibilité d'étudier où ils le veulent, pouvoir habiter où ils le veulent car on peut imaginer le coût d'avoir une propriété convenable dans les quartiers centraux à Montréal dans 15 ans et d'avoir le coussin pour démarrer sa propre entreprise et réaliser ses rêves, si c'est le souhait de mes enfants.  Bref, mes efforts d'investissements visent à construire un patrimoine sur plusieurs générations, étant parti de pas grand chose il y a 10 ans déjà

  • philrancourt a dit :
    En passant, Pierre-Yves McSween va lancer bientôt un livre qui va s’intituler « Liberté 45 », il nous a reproché sur Facebook de présumer du contenu de son livre mais je suis pas mal sûr qu’il va surfer sur les idées du mouvement FIRE. Attendez-vous à ce que ça devienne plus mainstream au Québec....
    L'année passée j'ai été assez choquée de son segment d'émission dans l'indice McSween ou il jugeait le mouvement FIRE. Le segment s'appelait d'ailleurs "la retraite à 46 ans". Il massacrait complètement le concept de la règle du 4% et portait un jugement, disant que c'était risqué, il en parlait comme si les gens étaient stupides. Il prétendait que tu avais de l'argent pour 25 ans, aucune indexation et qu'il ne restait aucun capital après 25 ans, ce qui est faux en tout points. Il n'avait calculé aucun rendement! Pendant plusieurs décennies!!! Il faut le faire.  
  • Ah d’accord, il est plutôt contre les FIRE dans ce cas... c’est vraiment  notre Suze Orman ! ;-)
  • La grosse question restant jusqu'a quel âge va t'on vivre et aura t'on besoin de soins particulier durant nos dernières années  (qui peuvent être beaucoup d'années) , les dits soins coutant cher , de plus si vous allez en résidence les prix varient enormément et le menu du restaurant aussi..., l'inflation va aussi être de la partie..., si on est en forme (et fini le covid) les croisières et hiver dans le sud sont un poste de dépenses assez important, sans compter les travaux qu'on ne peut plus faire soi même.

    C'est la qu'il faut determiner le fameux budget annuel necessaire et vivre en fonction de celui-ci et avoir généré le capital necessaire pour produire ce budget.

    Disons que si a 71 ans vous avez 1 mm$ en FERR , vous retirerez obligatoirement 52800$ (soit 5.28% le pourcentage augmente chaque année) auquel on rajoute la PV et la RRQ  (+- 15000$ pour les deux) soit un revenu annuel de 68000$ avant impot  de plus normalement votre conjoint devrait avoir aussi un certain montant ce qui devrait vous permettre de vivre avec un certain confort si vous êtes sans dette  (hypothèque).
    De mon coté j'ai débuté les retraits Ferr il y a 4 ans et malgré les retraits mon ferr vaut plus cher qu'il y a 4 ans je me dis que je suis sur la bonne voie comme en plus j'ai zéro dette , le problème restant qu'il faut qu'il continue a generer et ne pas refaire trop souvent des mois de mars....
  • Pour ma part, mon objectif non quantifiable est d’être heureux, d’aimer ce que fait et que j’aie suffisamment d’argent pour ne me priver de rien tout en vivant modestement.

    En termes quantitatifs, je souhaite obtenir un rendement à long terme (5ans ou plus) supérieur au marché. Ma définition du marché est le rendement total incluant dividende de 50% de l’indice S&P500 ramené en dollars canadien et de 50% de l’indice S&P TSX.
    Pourquoi 50% du S&P TSX alors que le Canada ne compte que pour 3% de la capitalisation boursière mondiale ?
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