Bon en même temps que cela reste comme ça encore quelques années et qu'AIG rachète un maximum d'action. Mon échéance est 2012, je n'ai que des warrants ! .
Faut aimer ça job pour rester en place jusqu'à ce que la santé nous empêche de travailler même libre financièrement . Il est mort 5 mois suivant son départ.
Je viens de regarder et le warrant est toujours à 25$ pour une action maintenant à 60$.
Si on assume une croissance de 5% du prix de l'action annuel (aucun retour à la valeur du book) on a aucune chance de perte. De plus, si on estime que AIG va revenir au book, on a un méchant upside potentiel...
Le deal Aercap est clos. Le résultat pour AIG : – $3,7 Mds de gain sur la vente – + une obligation de $ 500M à 6,5% accordée à Aercap. Un rendement très correct par les temps qui courrent.
Une option de sur-souscription, encore en cours, pourrait voir AIG se délester totalement de sa participation dans Aercap et récolter au passage $500M supplémentaires.
Entre le début du deal et sa conclusion, sa valeur a augmenté de plus de $2 Mds, tout en diminuant fortement l’endettement globale d’AIG (IFLC portait beaucoup de dettes dans son bilan).
Une excellente opération.
Si cette somme venait augmenter le capital destiné à racheter des actions se serait une excellente idée !
En regardant dans la rétroviseur, le chemin accompli est assez remarquable :
AIG a plus qu’honoré sa promesse de rembourser le Trésor US puisque le contribuable américain a finalement enregistré un profit de $15Mds en 4 ans.
AIG s'est délestée de certains actifs (AIA et ILFC, moins stratégiques) et les actifs toxiques, isolés, ont été vendus ou sont en voie d'extinction et ne constituent plus une menace pour le groupe.
Les activités d'assurance ont vu leurs profits pré-taxes augmenter de 30%.
Les fonds propres dans le bilan sont passés de 80 à 85% et la valeur comptable a cru de plus de 40%.
Le ROE est toujours sous pression du fait des taux bas qui pénalisent l'ensemble du secteur.
De nombreuses dettes ont été repayées et/ou refinancées, faisant baisser les frais financiers du groupe et améliorant la qualité de son bilan.
Un dividende a été réinstauré et augmenté deux fois. Il est actuellement de $0,28 par trimestre, soit un rendement de 1,8%. Il est modeste, mais sans doute voué à croître dans les années à venir.
Compte tenu de la faiblesse du cours, AIG en a profité pour racheter massivement ses actions. En 3 ans, le nombre d'actions a ainsi diminué de 23% ! Ainsi, à profit constant, le profit par action augmente mécaniquement de 30%.
Bien que le cours de l'action ait plus que doublé (tout cela pour un investissement qui nous paraissait extrêmement peu risqué), AIG s'échange aujourd'hui encore à 0,8 fois sa valeur comptable ce qui ne paraît pas très cher eu égard à la qualité du business, ses perspectives en cas de remontée des taux et la pertinence de l'allocation de capital.
AIG constitue actuellement ce que certains investisseurs appellent une action de bon père de famille, que d'autres catégoriseront comme GARP, voire GAVRP (Growth At Very Reasonable Price).
Ces dernières années, AIG a su trouver des solutions à ses nombreux problèmes, construire un bilan très solide, recentrer son activité sur son cœur de métier et allouer rationnellement les capitaux disponibles (on pourra déplorer le versement du dividende, pas forcément nécessaire : employer le capital ainsi reversé en rachats d’actions aurait été encore plus relutif et fiscalement avantageux pour les actionnaires). Nous serions bien évidemment ravis de voir le management délivrer la même qualité de travail les trois prochaines années et au-delà.
Edit : je n'ai pas d'actions AIG, uniquement des warrants
Très bon portrait de la situation Étienne, merci de ce résumé. La compagnie me plait et l'investissement aussi, bien heureux de conserver encore mes warrants.
Je ne vois pas pourquoi AIG devrait payer quoi que ce soit : ce n'est pas AIG qui a dilué sa participation et faire payer les actionnaires actuels serait une absurdité.
Je trouve cela bien ridicule. Les hommes d'affaire me font rire avec leur raisonnement souvent simpliste. Quand ça leur chante, ils vantent les vertus des économies d'échelles, de réduire l'overhead, d'améliorer l'efficacité en regroupant des activités, et que le contraire les arrange, ils disent la même chose, en réclamant des séparations, des spin-off, des opérations compliquées qui créeraient instantanément de la valeur. Je n'ai jamais été entrepreneur, je n'ai jamais été un dirigeant d'entreprises, mais il me semble que bien trop d'actionnaires s'inventent une expertise en regardant de l'externe comme si tout cela était bien facile. Comme dans le cas des vendeurs à découvert, je trouve les activistes souvent bien gérants d'estrade. Ça m'énerve plus souvent qu'autrement!
Réponses
http://www.seekingalpha.com/news/2335186
Je viens de regarder et le warrant est toujours à 25$ pour une action maintenant à 60$.
Si on assume une croissance de 5% du prix de l'action annuel (aucun retour à la valeur du book) on a aucune chance de perte. De plus, si on estime que AIG va revenir au book, on a un méchant upside potentiel...
http://www.bloomberg.com/news/articles/2015-06-01/aig-to-sell-2-4-billion-of-aercap-stock-51-of-insurer-s-stake
Le deal Aercap est clos. Le résultat pour AIG :
– $3,7 Mds de gain sur la vente
– + une obligation de $ 500M à 6,5% accordée à Aercap. Un rendement très correct par les temps qui courrent.
Une option de sur-souscription, encore en cours, pourrait voir AIG se délester totalement de sa participation dans Aercap et récolter au passage $500M supplémentaires.
Entre le début du deal et sa conclusion, sa valeur a augmenté de plus de $2 Mds, tout en diminuant fortement l’endettement globale d’AIG (IFLC portait beaucoup de dettes dans son bilan).
Une excellente opération.
Si cette somme venait augmenter le capital destiné à racheter des actions se serait une excellente idée !
Pour qu'ils puissent racheter leurs actions de manière plus relutive pour les actionnaires ?
Sérieusement, depuis quand comprend-on Monsieur Le Marché ?
Nous serions bien évidemment ravis de voir le management délivrer la même qualité de travail les trois prochaines années et au-delà.