les résultats seront annoncés jeudi. Je n'ai pas vu non plus de nouvelles. Volume record.
GlobeNewswire
PRA Group (Nasdaq:PRAA), a global leader in acquiring nonperforming loans, will announce its third quarter 2015 results after market close on Thursday, November 5, 2015, followed by a webcast and conference call at 6:00 p.m. ET.
In today’s session Pra Group Inc (PRAA) recorded an unusually high (491) contracts volume of put trades. Someone, most probably a professional was a very active buyer of the December, 2015 put, expecting serious PRAA decrease. With 491 contracts traded and 805 open interest for the Dec, 15 contract, it seems this is a quite bearish bet. The option with symbol: PRAA151218P00050000 closed last at: $3.8 or 347.1% up. The stock is up 0.01% or $0.01 after the news, hitting $49.79 per share. About 4.29 million shares traded hands or 1226.42% up from the average.
La baisse du 4 novembre serait en lien avec l'annonce du Federal Trade Commission de mieux encadrer les pratiques de recouvrement, c'est-à-dire trouver et fermer les compagnies illégales ou celles qui ont des pratiques plutôt douteuses (menaces et mensonges). Certains reportages télé avaient mis en lumière les pratiques douteuses où des gens se sentait menacés. Il est donc possible que PRA doive opérer selon un cadre plus rigoureux, mais j'imagine que ce genre de nettoyage devrait les servir à long terme.
J'ai noté au passage un compétiteur intéressant à PRA, soit Encore Capital. Cette compagnie a une capitalisation 2 fois moins importante que PRA et possède un ratio cours-bénéfices un peu inférieur. Cependant son rendement sur les capitaux propres est à 17% contre 24%, ses flux de trésorerie libres par action de $3 contre $4.7 et le current ratio à 2 contre plus de 6 pour PRA.
Sur quoi bases tu ton enthousiasme ? Qu'est ce que tu vois que le marché ne semble pas voir ?
J'ai rajouter à ma position existante. J'aime le management et à 10x les profits ça me convient très bien comme compagnie. Bon c'est sur que c'est plate d'acheter avant la baisse causée par les résultats. Le trimestre est plein d'items extraordinaires qui ne font pas partis du cour normal des affaires. Et aussi il y a des "allowances sur certains pools de recevables qui sont bien expliqué dans le conférence call, ainsi que la mécanique comptable particulière s'y rattachant. Et en devises constantes les activitées Européeenes paraissent bien mieux. Qu'ils aient raté les prévisions des analyste ca me dérange pas. J'aime toujours PRAA. Mais je conviens que c'est pas une entreprise facile à comprendre.
On dirait que cette compagnie commence à être trop compliquée pour moi. Je n'aime pas le recours aux «non-gaap» pour montrer un semblant de croissance.
De plus je ne comprend pas l'acquisition des actifs de Recovery Management systems corporation. Je suis aller sur le site de cette compagnie et ce que j'en comprend c'est qu'ils aident à la gestion des compagnies en faillite alors que la mission de PRAA est de recouvrer les sommes du par les compagnies en faillite.
Du côté positif, la compagnie a profité de la baisse du titre pour racheter plus d'actions.
Le multiple du titre est toutefois tellement bas que je vais attendre de voir ce qui ca se passer avant de prendre une décision sur la pertinence de cet investissement.
Pas seul qui a pas aimé. -20% à l'ouverture. Depuis mon premier post j'ai écouté lu le compte rendu du CC et c'est rien pour m'encourager. La direction a émis une prévision de single digit growth des EPS. Les analystes ont essayé de leur faire dire que la base était les GAAP earning sans la charge de 1$ de cette année mais ils ont répéter pour dire que c'était sur les GAAP. Donc le court terme s'annonce difficile. La direction a insisté sur l'importance de la vision à long terme, seul point positif du CC.
Fait attention à ce genre de commentaire iSmile. Il y a des membres de ce forum qui possèdent encore des actions de PRAA. Ce forum n'a pas pour but de se remonter en vantant nos meilleurs coups. Ce genre de commentaire n'apporte rien de constructif si ce n'est que tourner le fer dans la plaie de ceux qui voient leur titre chuter malgré qu'ils ont pourtant fait leurs devoirs.
C'est un forum sur l'analyse fondamental. Un commentaire qui n'est uniquement basé sur le prix du titre n'a pas sa place selon moi.
Fait attention à ce genre de commentaire iSmile. Il y a des membres de ce forum qui possèdent encore des actions de PRAA. Ce forum n'a pas pour but de se remonter en vantant nos meilleurs coups. Ce genre de commentaire n'apporte rien de constructif si ce n'est que tourner le fer dans la plaie de ceux qui voient leur titre chuter malgré qu'ils ont pourtant fait leurs devoirs.
C'est un forum sur l'analyse fondamental. Un commentaire qui n'est uniquement basé sur le prix du titre n'a pas sa place selon moi.
Voyons, voyons, il faut assumer nos choix et des fois ça fait mal, j'ai eu mon lot de titres qui vont mal bien des fois et il y en aura encore...
J'ai toujours eu une approche fondamentale sur ce site, j'ai pas de leçons à recevoir là-dessus. J'ai quitté le bateau parce ça devenait trop compliqué pour moi.
J'ai eu de la chance et j'en ris un point c'est tout. J'ai conservé le titre pendant un bon 3 ans je crois et j'ai perdu un peu.
Moi aussi. Ma première réaction était négative. Il faut que j'absorbe le fait que cette compagnie, dont je suis actionnaire depuis plus de dix ans n'aura peut-être plus le taux croissance passée. Toutefois avec le titre à 6x les bénéfices ça vaut la peine de s'interroger sur la pertinence de conserver ou encore augmenter la position. Ça ressemble à HCG qui a sur réagi à l'annonce de la diminution de la croissance. un titre qui va croître de 8 à 9% par année est-il un bon investissement à 6,5x les bénéfices? Je pense que oui car en plus il est possible que dans 2 ou 3 ans la croissance reparte.
Si tu ne l'a pas déjà fait, je te conseille de lire le compte rendu du CC que j'ai mis en lien. La direction explique très candidement les causes du ralentissement. L'augmentation de la réglementation est mauvaise à court terme parce qu'elle augmente les frais d'opération mais elle pourrait être bénéfique à long terme car elle fait disparaître les concurrents les plus faibles. S'ils ne restent que des joueurs rationnels dans l'industrie le prix d'achat des mauvaises créances va s'ajuster pour que les collecteurs retrouvent leur marge. À cet effet je vois une analogie avec la magnifique explication que donne Buffett dans sa lettre de cette année concernant la hausse des coûts des sinistres pour les assureurs. Les bonnes compagnies vont toujours réussir à refiler les coûts aux clients.
Si on croit ce que disent les dirigeants,(Si on ne croit pas les dirigeants ben on investie pas), les problèmes actuels sont dû à un changement dans l'environnement de l'entreprise et non à des problèmes internes. Les changements décrits sont réels et l'entreprise doit prendre le temps de s'adapter. Les dettes on été achetées en fonction de coûts d'opération x et ils sont maintenant de y à cause des changements réglementaires. Ces dettes payées trop chères prendront quelques années à s'amortir. Il faut maintenant acheter à plus bas prix.
À mon avis si on investi c'est pour minimum trois ans avec un espoir de hausse de bénéfice d'environ 10% par année (genre 8%,8% 14%) avec un retour du multiple de 5,5x à 15x pour un rendement satisfaisant
Le problème avec le concept de cout d'opportunité, c'est qu' il se calcule au fil du temps, pas au moment ou l'on achète. Si j'avais PRAA encore à ce stade ci, je pense que je serais patient, à moins de ne plus faire confiance dans la direction.Un titre qui se corrige se corrige souvent à l excès. Coût d'opportunité : j'ai devant moi la mer des Caraïbes. Beaucoup de soleil, quelques nuages. Est-ce que je manque quelque chose au Québec ???
Sauf pour des considérations fiscales, le fait de détenir ou non des actions actuellement n'est pas pertinent, ni le passé. Ce qui compte c'est l'évaluation des perpectives futures de PRAA.
Moi je pense au coût d'opportunité et ça m'enlève le goût d'être encore patient avec une situation qui exige un acte de foi.
Avec le temps j'ai appris que tous les investissements boursiers sont un acte de fois, surtout envers les dirigeants des entreprises dans lesquelles tu investis. Si le dirigeant veut mener les actionnaires en bateaux il y a très peu de chance qu'un actionnaire sans accès direct à l'entreprise le détecte à court terme. Durant les derniers mois, plusieurs sur ce forum on dit avoir tirer comme leçon de ne plus investir dans des compagnies n'ayant pas un «track record» suffisant. S'il n'y a pas de «track record» un dirigeant bon vendeur peut te construire une belle histoire et tout semble logique. Et même si le dirigeant est honnête il y a une énorme marche entre la vision et l'exécution. J'ai remarqué que la plupart des compagnies qui ont du succès à long terme ont deux dirigeants exceptionnels : les CEO qui se charge de la vision, des acquisitions et partenariats et un COO qui se charge de l'exécution. ex: Steve jobs et Tim cook.
Si vous voulez «voir» ce que peut faire un dirigeant à l'honnêteté douteuse qui veut projeter une image de succès je vous suggère le livre Chainsaw - Al Dunlap
À l'époque de la ré-ingénierie il était la star des entrepreneurs. L'annonce de son embauche dans une entreprise en difficulté entraînait la hausse instantané de l'action. Pourtant il détruisait les compagnies.
Le commentaire de Dunlap sur le livre : «Si je voyais l'auteur en feu sur le trottoir, je ne m'arrêterais pas pour pisser dessus». Al avait lui-même écrit un livre sur ses méthodes de «turnaround»:
Pour revenir à PRAA, la performance passée me porte à croire que les dirigeants sont honnêtes et que les événements causant le ralentissement sont vraiment indépendant de leur actions. Je crois que le titre mérite une demi position, ce qui , malheureusement, est la valeur de mes actions présentement. Si dans les 2 prochains trimestres l'histoire semble se confirmer je doublerai le tout si le titre n'a pas monté.
Petite parenthèse sur le fait d'avoir deux bons dirigeants.
Une des deux meilleurs ventes que j'ai fait a été de vendre Bombardier lors du départ de Raymond Royer. J'avais lu l'histoire de la compagnie et l'importance de M. Royer dans le redressement de tout ce qu'achetais M. Beaudoin était évident, surtout lors de l'achat de Canadair qui a lancé la division Aéronautique.
C'est peut-être un hasard mais peu après son départ en 1996 le déclin a commencé. L'action a monté encore un peu après son départ mais le déclin opérationnel était amorcé.
C'est peut-être un hasard mais peu après son départ en 1996 le déclin a commencé. L'action a monté encore un peu après son départ mais le déclin opérationnel était amorcé.
Je suis sorti de Dollarama en 2013 pour des raisons similaires lors du départ de Gonthier, auquel j'accordais beaucoup de valeur suite à mes recherches. À date mes craintes ne se réalisent pas.
Un facteur qui contribue à la mauvaise performance de 2015 est la force du US$ par rapport à l'Euro. La direction en profite pour poursuivre l'expansion en Europe. Achat d'une compagnie polonaise.
Today's valuation does not seem to give much credit to the growth of the underlying business at all. Management indicated that the estimated remaining cash collection is about $5.1 billion. First, that number seems to suggest the current remaining books would yield about a bit higher than 2.2x for the most recent vintages. Using a crude calculation by discounting that remaining cash flow at 10% cost of equity over the next five years, assumes 35% tax rate and 62% contribution margin after interest, I derive to roughly $1.28 billion of value. In other words, the market gives very little or nearly zero value to new purchases. Assuming management can integrate new acquisitions successfully and realize growth opportunities successfully in Europe, there should be no question that management can maintain current level of purchases (i.e. roughly $900-$1 billion 2015 level). In perspective, every $1 billion purchase at 10% cost of equity should result in a present value accretion of roughly $250 million to shareholders (discounted over 7 years assuming management can underwrite at 2.2x as indicated historically and 35% tax rate)."
Historiquement, on peut voir que le taux de recouvrement dépasse nettement le 2.2, excepté en 2006, 2007 et 2008. Il semblerait qu'en cette période, juste avant la crise, peu de portefeuilles étaient disponibles à des prix avantageux, ce qui diminuait le multiple de recouvrement. Des indices nous montre que nous sommes de nouveau dans l'une de ces périodes où les achats de qualités semblent plus rares, ce qui a joué sur le prix de l'action de façon importante.
La compagnie continue néanmoins à acheter à raison de 250$M par trimestre des portefeuilles. Je pense que le succès de PRAA repose uniquement sur la capacité d'acheter des portefeuilles et le maintien des marges, ce qui semble être le cas ici.
Il semblerait que la règlementation plus forte est en train de mettre de la pression sur les joueurs de l'industrie, selon le PDG, la compétition devrait ralentir dans les prochaines années.
J'aime le fait que des portefeuilles vieux de plus de 10 ans et qui sont entièrement amortis continuent de rapporter des cash-flows années après années. PRAA semble avoir un réel avantage compétitif dans la sélection de ces achats et ses méthodes de recouvrements.
Au prix actuel, je pense qu'il s'agit d'un titre value et un retour à la croissance pourrait redéfinir le P/E sans trop de difficulté.
Réponses
Qu'un a une annonce qui m'a échappé ?
les résultats seront annoncés jeudi. Je n'ai pas vu non plus de nouvelles. Volume record.
GlobeNewswire
PRA Group (Nasdaq:PRAA), a global leader in acquiring nonperforming loans, will announce its third quarter 2015 results after market close on Thursday, November 5, 2015, followed by a webcast and conference call at 6:00 p.m. ET.
Commission de mieux encadrer les pratiques de recouvrement, c'est-à-dire
trouver et fermer les compagnies illégales ou celles qui ont des
pratiques plutôt douteuses (menaces et mensonges). Certains reportages
télé avaient mis en lumière les pratiques douteuses où
des gens se sentait menacés. Il est donc possible que PRA doive opérer
selon un cadre plus rigoureux, mais j'imagine que ce genre de nettoyage
devrait les servir à long terme.
http://wbt.com/crackdown-feds-target-abusive-debt-collectors/
J'ai
noté au passage un compétiteur intéressant à PRA, soit Encore Capital.
Cette compagnie a une capitalisation 2 fois moins importante que PRA et
possède un ratio cours-bénéfices un peu inférieur. Cependant son
rendement sur les capitaux propres est à 17% contre 24%, ses flux de trésorerie libres par action de $3 contre $4.7 et le current ratio à 2
contre plus de 6 pour PRA.
http://files.shareholder.com/downloads/PRAA/1026394927x0x861712/C3A92372-E0C7-4058-8F62-E18AB68AFE56/PRA_Group_3Q15_-_November.pdf
C'est un forum sur l'analyse fondamental. Un commentaire qui n'est uniquement basé sur le prix du titre n'a pas sa place selon moi.
J'ai toujours eu une approche fondamentale sur ce site, j'ai pas de leçons à recevoir là-dessus. J'ai quitté le bateau parce ça devenait trop compliqué pour moi.
J'ai eu de la chance et j'en ris un point c'est tout. J'ai conservé le titre pendant un bon 3 ans je crois et j'ai perdu un peu.
Si j'avais PRAA encore à ce stade ci, je pense que je serais patient, à moins de ne plus faire confiance dans la direction.Un titre qui se corrige se corrige souvent à l excès.
Coût d'opportunité : j'ai devant moi la mer des Caraïbes. Beaucoup de soleil, quelques nuages. Est-ce que je manque quelque chose au Québec ???
Avec le temps j'ai appris que tous les investissements boursiers sont un acte de fois, surtout envers les dirigeants des entreprises dans lesquelles tu investis. Si le dirigeant veut mener les actionnaires en bateaux il y a très peu de chance qu'un actionnaire sans accès direct à l'entreprise le détecte à court terme. Durant les derniers mois, plusieurs sur ce forum on dit avoir tirer comme leçon de ne plus investir dans des compagnies n'ayant pas un «track record» suffisant. S'il n'y a pas de «track record» un dirigeant bon vendeur peut te construire une belle histoire et tout semble logique. Et même si le dirigeant est honnête il y a une énorme marche entre la vision et l'exécution. J'ai remarqué que la plupart des compagnies qui ont du succès à long terme ont deux dirigeants exceptionnels : les CEO qui se charge de la vision, des acquisitions et partenariats et un COO qui se charge de l'exécution. ex: Steve jobs et Tim cook.
"Valuation
Today's valuation does not seem to give much credit to the growth of the underlying business at all. Management indicated that the estimated remaining cash collection is about $5.1 billion. First, that number seems to suggest the current remaining books would yield about a bit higher than 2.2x for the most recent vintages. Using a crude calculation by discounting that remaining cash flow at 10% cost of equity over the next five years, assumes 35% tax rate and 62% contribution margin after interest, I derive to roughly $1.28 billion of value. In other words, the market gives very little or nearly zero value to new purchases. Assuming management can integrate new acquisitions successfully and realize growth opportunities successfully in Europe, there should be no question that management can maintain current level of purchases (i.e. roughly $900-$1 billion 2015 level). In perspective, every $1 billion purchase at 10% cost of equity should result in a present value accretion of roughly $250 million to shareholders (discounted over 7 years assuming management can underwrite at 2.2x as indicated historically and 35% tax rate)."
La compagnie continue néanmoins à acheter à raison de 250$M par trimestre des portefeuilles. Je pense que le succès de PRAA repose uniquement sur la capacité d'acheter des portefeuilles et le maintien des marges, ce qui semble être le cas ici.
Il semblerait que la règlementation plus forte est en train de mettre de la pression sur les joueurs de l'industrie, selon le PDG, la compétition devrait ralentir dans les prochaines années.
J'aime le fait que des portefeuilles vieux de plus de 10 ans et qui sont entièrement amortis continuent de rapporter des cash-flows années après années. PRAA semble avoir un réel avantage compétitif dans la sélection de ces achats et ses méthodes de recouvrements.
Au prix actuel, je pense qu'il s'agit d'un titre value et un retour à la croissance pourrait redéfinir le P/E sans trop de difficulté.