Le bénéfice comptable de MTY montre un portrait très conservateur de la rentabilité de l'entreprise en raison de l'amortissement et la dépréciation d'actifs incorporels. Ces deux postes combinés ont représenté 10% des revenus de MTY en 2015. La dépréciation comptable nous montre que certaines marques vont moins bien, ça nous donne une indication, mais cela est quand même reflété dans l'évolution des FCF soit l'indicateur que je préfère utiliser pour MTY. Au cours actuel l'action de MTY est à environ 11 fois les FCF (avant les déboursés pour acquisitions) de 2015.
MTY est l'exemple d'une entreprise dont l'évaluation peut sembler élevée en se basant sur le ratio C/B, mais en regardant de plus près on se rend compte que c'est raisonnable. Carl Simard avait fait la démonstration du problème du ratio C/B au Canal Argent il y a quelques mois en prenant l'exemple de Constellation Software.
- Les ventes moyennes par établissement sont en hausse de 20% sur un an et 38% sur deux ans. C'est légèrement moins que ce que j'avais estimé en octobre dernier, mais tout de même impressionnant comme transformation;
- Le nombre d'établissement hors Canada a doublé en un an;
- J'estime que l'encaisse disponible une fois tout passif remboursé sera à 20 millions à la fin du Q1;
- Le contexte économique canadien difficile pourrait représenter une opportunité et permettre à MTY de payer moins cher une prochaine acquisition en sol canadien. Cependant, la faiblesse de la devise canadienne vient nuire à MTY pour un achat en sol américain;
- Le titre est à sa plus basse évaluation depuis 2010 en ce qui a trait au prix/flux de trésorie opérationelle. Comme Bruno, je préfère surveiller les flux pour analyser le titre;
- Plus haut rendement sur l'avoir en trois ans (en considérant les profits ajustés);
- Très grande croissance du nombre d'employé de bureau (+25% en un an);
- Malheureusement, moins d'une bannière sur quatre affiche une croissance du nombre de franchises. Les deux locomotives sont Thai Express (+11%) et Mucho Burrito (+11%);
- Grande déception pour Extreme Pita. M Lefebvre avait déclaré lors de l'achat de cette bannière que la plupart des emplacements étaient solides et en santé. Depuis l'achat, il y a environ 30% moins d'emplacements. On semble très loin de la croissance évoquée à l'époque;
Encore une fois, plus de points positifs que de négatifs. Même les fameuses ventes comparables affichent la plus faible contraction en trois ans.
Quelle est son évaluation moyenne par rapport au prix/flux de trésorie opérationelle historiquement. ?
Question d'apprentisage, Vous tenez pas compte des impôt payé et des variation des élément hors du fond de roulement pour déterminer ses Cash Flow ?
L'encaisse disponible à la fin du Q1 20 Millions. Tu tiens comptes des débiteurs et créditeurs pour arriver à ce chiffre? Car Sinon on est déjà à 19 Millions.
Pour l'évaluation actuelle par rapport à l'historique, je n'ai rien calculé de précis, mais ça fait deux ans et demi que le titre oscille aux alentours de 30$ et durant cette période les FCF ont connu une croissance, donc c'est certainement l'évaluation la plus attrayante depuis deux ou trois ans.
Il y a plusieurs façons de calculer les FCF et même plusieurs définitions. Pour MTY, je soustrais les dépenses en immobilisations des flux de trésoreries provenant des opérations ce qui tient compte des impôts qu'ils paient et des variations hors du fonds de roulement.
En prenant comme point de référence le 30 novembre des treize dernières années, la moyenne du prix/flux de trésorerie opérationnel est de 13,9. Le titre était à 11,7 en date du Q4.
Pour ce qui est du calcul, il y a plusieurs types de ratio de flux de trésorerie. Les chiffres indiqués précédemment sont ceux du flux de trésorerie opérationnel qui tient compte des impôts (courants/différés) qui sont par la suite ajustés (retours/payés) et des variations hors roulement.
Afin de me faire un meilleur portrait du pouvoir d'achat de MTY pour une acquisition future, je calcul l'encaisse disponible après remboursement total des lignes de crédit, comptes payables, dettes à court et long terme et en rajoutant les comptes recevables. La gestion a historiquement démontré être prudente en achetant progressivement en fonction de la capacité à rembourser très rapidement (sauf la retenue négociée) ou en payant comptant la nouvelle cible. Simplement tenir compte de l'encaisse (de 33,4M$ en date du Q4) serait avoir une image faussée du pouvoir d'achat réel.
En ajoutant les facilités de crédit disponibles de 40M$, ca me donne une indication du pouvoir d'achat en date du Q1 qui varie entre 20M$ (sans recours aux facilités) et près de 60M$ (avec recours). Même en utilisant les facilités au maximum, la compagnie pourrait presque tout rembourser en douze mois!
Je viens de découvrir une chaîne de sushi qui est sommes toutes assez présente au Québec : Yuzu sushi qui a plus de 60 Resto.
En fait ce qui m'a surpris c'est la notoriété que cette chaîne semble avoir vs sushi shop qui arrive 2e. (On ne peut pas insérer une photo sur iPad en version site PC?) 74% pour yuzu (>90% pour les moins de 35 ans) 65% pour sushi shop
Un autre point qui me chicote est le fait que nous puissions commander en ligne. Mty ne semble pas être très présent pour les commandes en ligne. Je trouve qu'ils y gagneraient à investir dans ce sens.
À un prix de fou. 537M. Je crois pas que l'entreprise générait des FCF de 70M pour rendre la transaction abordable. Et je ne crois pas non plus que St-Hubert est une entreprise en croissance.
Du moins, les restaurants sont en décroissances d'après ce que je sais pour avoir entendu le président à la radio dire qu'il aimerait que St-Hubert puisse à la fois vendre du vin et être un apporté votre vin pour freiner la décroissance que vit la chaîne depuis quelques années. J'étais également en contact avec un franchisé qui possédait 1 St-Hub et 1 St-Hub express et j'avais le même ressentiment lorsque je lui parlais.
Est-ce que Cara va tenter d'établir le concept en Ontario? Ça me surprendrait, car comme Tim Horton, le concept est poche. On y va parce qu'on est fier d'encourager l'économie d'ici et non pas pour l'expérience restaurant. Ce n'est pas pour rien que l'expansion à l'extérieur du Québec n'a jamais levé pour St-Hubert ni celle à l'extérieur du Canada pour Tim Horton.
Cara gagne du fait que St-Hubert est présente dans les épicerie. C'est un nouveau réseau mais encore là, je ne crois pas qu'on va se mettre à vendre des boulettes de hamburger Harvey's congelées.
Bref, je suis très content que MTY n'ait pas fait de la surenchère pour acquérir St-Hubert.
Un rapport de la Financière Banque Nationale datant de quelques mois estimait les ventes des restaurants St-Hubert (ce qui exclut donc les produits vendus en épicerie ainsi que les loyers que certains franchisés paient à St-Hubert) à 450 millions $, avec un taux de redevances de 5% et une marge BAIIA de 90% il arrivait à des BAIIA de 20,3 millions $. En appliquant un multiple de 12,5 fois les BAIIA, ils arrivaient à un prix d'acquisition de 253,13 millions $. L'analyse semble tenir pour acquis que 100% des restaurants appartiennent à des franchisés.
J'ai lu qu'en plus de ses deux usines, St-Hubert possède 28 immeubles à part possiblement leur siège social, ces immeubles sont probablement loués à des franchisés, en étant très conservateur on peut estimer que ces immeubles pourraient valoir 40 millions $.
J'ai lu dans un article ce matin que les ventes consolidées de St-Hubert étaient d'environ 620 millions $. Je tiens pour acquis que ce montant exclut les revenus de location qui restent marginaux. On peut estimer les ventes des produits d'épicerie à 170 millions $ en calculant la différence entre les ventes consolidées de 620 millions $ et les ventes estimées des restaurants de 450 millions $.
Par conservatisme, on peut estimer que la marge BAIIA des produits d'épicerie serait de 10%, ce qui nous donnerait donc un BAIIA de 17 millions $ si on utilise un multiple de 10 fois les BAIIA; on arrive à une valeur de 170 millions $ pour cette division.
On peut trouver que c’est élevé un multiple de 12,5 fois les BAIIA pour les restaurants. Alors on y va pour 10, ça donnerait une valeur de 200 millions pour les restaurants, donc une valeur aux alentours de 370 millions $ et ça n’inclut pas la valeur des immeubles dont il est impossible d’avoir une idée l'endettement qui leur est lié de même que l'endettement global de St-Hubert. Parce que si l’endettement de St-Hubert est faible, ce qui est fort possiblement le cas, la transaction va comprendre quelques dizaines de millions de dollars en valeurs immobilières à ajouter à la valeur capitalisée des redevances de restaurant ainsi qu'à la valeur des produits d'épicerie.
Certes, la transaction n’est pas une aubaine, mais avant de dire qu'elle a été faite ''à un prix de fous'' il faudrait connaitre la situation financière de St-Hubert ce qui est impossible et avec le peu d’information que l’on a, il me semble difficile d’en conclure que c’est une mauvaise transaction pour Cara. Ils sont très peu présents dans les produits d'épicerie et avec St-Hubert ils pourront déployer les produits d'épicerie dans les autres provinces canadiennes possiblement en utilisant la marque Swiss Chalet pour vendre des produits similaires aux produits St-Hubert qui sont vendus au Québec. C'est donc là selon moi la clef de la transaction; la croissance des produits d’épicerie liée aux marques de Cara. Il y a un certain risque, mais quand on prend en compte le potentiel et le fait que Cara dispose de peu de possibilités de croissance, je ne crois pas que ce soit une transaction si pire que ça pour Cara.
J'ajouterais que St-Hubert n'est pas n'importe quelle chaîne de restaurant, dans le coeur de plusieurs Québécois de tous les âges, c'est une véritable institution. Ils ont connu des moments difficiles au début des années 90, mais ils ont été en mesure d'innover et d'être à l'avant-garde au cours de leur histoire (première chaîne au Québec à faire de la livraison, à faire de la publicité à la télévision, à interdire la cigarette et à offrir des bonnes rechargeables pour les voitures électriques). Ils vont aussi beaucoup d'effort pour continuellement réactualiser leurs menus tout en gardant leurs classiques.
Maintenant quelles seront les prochaines cibles de Cara ou MTY au Québec ? Chez Ashton, Cora ou Normandin...
M. Léger disait aussi dans la conférence de presse de ce matin qu'il pensait que les usines de St-Hubert pourraient facilement et à court terme augmenter leurs ventes de produits pour les épiceries de 100 millions avec les marques de Cara.
Merci, j'étais trop paresseux pour aller au fonds des choses.
Le communiqué indique 44,8 millions en BAIIA d'opération (donc ça doit possiblement exclure l'immobilier). C'est aussi mentionné que le prix de 537 millions $ est ''dent-free et cash-free''. Donc si on enlève l'immobilier, Cara a payé 500 millions $ pour obtenir un BAIIA de 45 millions $. Ce n’est donc pas si pire que ça quand on prend en compte les possibilités de croissance et les synergies. Les vendeurs, la famille Léger seront payés en partie en actions de Cara.
Dans le Deal se sont les transformateurs ( Olymel , Exceld'or ) qui ont le plus à perdre. Cara a maintenant un gros pouvoir de négociation lors du renouvellement de leurs contrats.
Le deal fait plein de bon sens pour Cara et à court moyen terme c'est le seul qui pouvait en tirer certaines synergies avec la croissance en épicerie des produits Cara et du pouvoir d'achat de poulets.
Il semblerait que commander en ligne soit maintenant possible : bon-app.co. Vous pouvez aussi faire une recherche sur l' App Store d'Apple. J'imagine que le système est en rodage, car il ne semble pas y avoir eu d'annonce à ce sujet.
En ce qui a trait au Q1-16: marge d'exploitation en hausse comparé au Q1-15, meilleure marge nette en trois ans pour un Q1 et tout plein de nouveaux sommets pour un Q1 (profits, revenues, etc.)!
@francois, Merci pour l'app de MTY. Effectivement, c'est tout nouveau et ils ont uniquement 6 Resto qui y participent. En espérant que les autres se joignent rapidement.
Dommage! Pensez-vous que c'est le fait que MTY a déjà une usine de transformation qui a fait pencher la balance en faveur de Cara? Ou peut-être la relation avec Prem Watsa? Les actions en échange? ... j'aimerais vraiment savoir.
On ne sait pas si MTY voulait payer M. Léger en partie en actions comme ce fut le cas avec Cara. On pourrait penser qu'il aurait pu être ouvert à cela étant donné que MTY a déjà procédé semblablement dans le passé en permettant aux vendeurs de Madisons et Thaïzone de conserver une participation dans l'entreprise qu'ils vendaient, mais ils ne devenaient pas actionnaires de MTY comme c'est le cas avec M. Léger qui devient actionnaire de Cora.
Non seulement Cara ne possédait pas d'usine, mais Cara est davantage spécialisé dans les restaurants qui ont pignon sur rue que ne l'est MTY. Cara aimerait possiblement implanter des St-Hubert dans des emplacements avec plusieurs restaurants sous un même toit. C'est sans doute quelque chose qui aurait été plus compliqué pour MTY; bien qu'ils le font déjà. Cara possède déjà Harvey's qui est une bonne bannière complémentaire à St-Hubert; ils ont d’ailleurs des emplacements avec Swiss Chalet et Harvey's combinés. Cara pourra donc combiner un Harvey's avec un St-Hubert Express dans certains emplacements. Je ne sais pas quelle bannière MTY aurait pu combiner avec St-Hubert. Je vois mal un Thai Express avec un St-Hubert; peut-être Valentine. MTY aurait possiblement voulu implanter des restaurants dans les foires alimentaires ce qui aurait cannibalisé les ventes de ses restaurants existants et probablement créer de la frustration auprès de certains franchisés. Déjà qu’ils éprouvent des difficultés en raison d’un certain ralentissement de la fréquentation des centres d’achats, de l’inflation alimentaire et des hausses du salaire minimum.
De plus, comme Cara est déjà active dans le poulet et les côtes levées, ils ont probablement des économies à faire au niveau des achats et de la distribution, car n'oublions pas que les usines de St-Hubert ne servent pas seulement à fabriquer des produits vendus en épicerie, mais aussi à vendre des aliments et autres produits aux restaurants qu'ils exploitent ce que Cara va possiblement faire.
Je crois que possiblement par attachement émotionnel, mais aussi peut-être comme placement financier, M. Léger préfèrerait être payé en partie en actions. Avec une offre semblable financièrement, je crois que la plateforme de Cara semble offrir de meilleures possibilités à St-Hubert que celle de MTY et donc possiblement un meilleur rendement futur pour les actions que M. Léger a obtenu.
Maintenant, pour ceux qui ont fait de la vente de St-Hubert un enjeu nationaliste, si on va dans le sens de la logique, ça devrait être également pire que St-Hubert appartienne à une entreprise canadienne-anglaise qu'à une entreprise québécoise dont le principal actionnaire est un homme qui selon ce que l'on dit ne parle pas français malgré le fait qu'il a vécu toute sa vie d'adulte au Québec et qui pourrait se payer les meilleurs professeurs de français. Pour ceux qui aiment analyser toute situation économique en terme du nombre d'emplois conservé ou créé; ce qui est par ailleurs un non-sens économique si on pousse ce raisonnement à l'extrême. Je crois que la transaction avec Cara sera meilleure pour la création d'emplois au Québec. MTY possède déjà une usine qui ne marche pas au maximum de sa capacité alors que c'est la même chose pour St-Hubert avec leurs deux usines, alors que Cara ne possède pas d'usine. Il y a donc un meilleur potentiel de création d'emplois à court terme dans la transformation avec Cara et les usines pourront générer des exportations vers d'autres provinces.
MTY enters into an agreement to acquire the shares of Kahala Brands Ltd.
CW
TSX Trading Symbol: "MTY"
MONTREAL, May 25, 2016 /CNW Telbec/ - MTY Food Group Inc. ("MTY" or the "Company") (TSX: MTY) announced today that it has signed an agreement to acquire the shares of Kahala Brands, Ltd. ("Kahala") (www.kahalamgmt.com) pursuant to the merger of a wholly-owned subsidiary of the Company with and into Kahala in accordance with the terms and conditions of such agreement.
Stanley Ma, Chair of the Board and Chief Executive Officer of MTY, said: "This is one of the most important days in the history of MTY, being able to acquire a great portfolio of brands managed by among the very best people in the industry. MTY had been searching for the right foundation for its US expansion for the last three years, and it has finally found the perfect match. The combination of the two companies' portfolio and expertise will produce tremendous opportunities in Canada, in the United States and worldwide."
Michael Serruya, Chairman and Chief Executive Officer of Kahala said: "My brothers and I have known Stanley Ma for many years. He is an extremely competent, and professional CEO, who successfully leads an outstanding Company. The merger of Kahala and MTY in my opinion is in the best interests of all Kahala's shareholders, our outstanding employees, franchisees, suppliers, and the entire Kahala community."
Transaction and rationale Kahala currently franchises and operates approximately 2,800 stores worldwide, under 18 brands in 25 countries. Kahala's network generates annual system sales of over C$950 million. Kahala's operations are a natural fit for MTY given the similarity of the companies' operations. Both companies operate a very scalable multi-brand franchised network, generate high EBITDA margins and maximize EBITDA conversion into free cash flows.
The acquisition of Kahala represents a major milestone for MTY as it solidifies its presence in the United States that will become one of the main growth platforms for MTY for the brands currently operating in the United States and for MTY's Canadian brands. Kahala's head office is located is Scottsdale, Arizona. Following the transaction, MTY's US head office will be moved into Kahala's current offices.
During the 12 months following the acquisition, the combined entity is expected to generate over C$90 million in EBITDA, C$250 million in revenues and C$2 billion in system sales. The transaction is expected to be immediately accretive. The combined entity will have a portfolio of approximately 5,500 stores under 57 brands.
"Combining the best of both companies and the knowledge and weight of each company in their respective markets is expected to yield significant acceleration in the growth of the combined business in North America and worldwide" commented Stanley Ma.
Conditions and regulatory approvals The agreement is binding but remains subject to multiple conditions, including standard regulatory approvals (including TSX approval), financing and other conditions customary for a transaction of this nature.
Financing Total consideration for the transaction is estimated at US$300 million, satisfied by the issuance of 2,253,930 shares of MTY and the payment of US$240 million in cash. The final purchase price remains subject to customary working capital adjustments. The cash component of the consideration will be financed by MTY's cash on hand and by the new credit facility that is presently being arranged. TD Securities will act as the sole Lead Arranger and Bookrunner for a syndicate of lenders. The new credit facility is expected to provide enough flexibility for MTY to complete additional acquisitions in respect of future opportunities that might become available to MTY and continue to pay and adjust its dividend in accordance with its dividend policy.
Closing of the transaction The closing of the transaction is expected to happen within the next 75 days. There is no assurance the transaction will be completed as described above or at all, or that the anticipated closing date will materialize.
Mine de rien MTY va avoir donné un rendement décent en 2015. À noter que durant l'année qui se termine ils se sont refait une beauté de Bilan avec plus de 20M. de Cash net. Je pense bien que en 2016 on aura droit à une trentaine de Millions de valeur en acquisitions.
D'ici 2 ans on dépassera possiblement le 2$ bpa.
Il manquait un Zéro à ma prévision de valeur d'acquisition !! Bien content d'avoir rebati une position dans ce titre en début d'année!
Dans la restauration, il y a des bannières comme McDonalds, Subway, Tim Hortons, PFK, Pizza Hut, Taco Bell, Quick et autres qui sont de premier ordre en terme du nombre de restaurants et il y a les autres qui peuvent pratiquement tous être des cibles d'acquisitions pour MTY. MTY pourrait être en train de devenir le plus important propriétaire et exploitant de bannière de second d'ordre à l'échelle mondiale et l'acquéreur par excellence pour ceux qui veulent vendre.
Quelles avaient été tes raisons pour sortir en premier lieu Automne?
C'Était dans les premiers mois 2014. MTY avait des trimestres très ordinaire par rapport à son passé. En plus le titre s'échangeait à un C/B supérieur à 20 X ce qui était élevé par rapport à son historique. MTY n'avait plus de $$$ pour de futures acquisitions suite à son incursion aux USA. MTY avait toujours grandi en utilisant pas de dette. Donc on s'enlignait selon moi pour plusieurs trimestres sans acquisition avant de rebatir son encaisse.J'ai donc vendu pour racheter autres choses suite à ce constat. Au final j'ai vendu autour de 24$ pour racheter a un prix moyen autour de 32$. Ça donc pas été si super comme transaction
Réponses
Le bénéfice comptable de MTY montre un portrait très conservateur de la rentabilité de l'entreprise en raison de l'amortissement et la dépréciation d'actifs incorporels. Ces deux postes combinés ont représenté 10% des revenus de MTY en 2015. La dépréciation comptable nous montre que certaines marques vont moins bien, ça nous donne une indication, mais cela est quand même reflété dans l'évolution des FCF soit l'indicateur que je préfère utiliser pour MTY. Au cours actuel l'action de MTY est à environ 11 fois les FCF (avant les déboursés pour acquisitions) de 2015.
MTY est l'exemple d'une entreprise dont l'évaluation peut sembler élevée en se basant sur le ratio C/B, mais en regardant de plus près on se rend compte que c'est raisonnable. Carl Simard avait fait la démonstration du problème du ratio C/B au Canal Argent il y a quelques mois en prenant l'exemple de Constellation Software.
Voici mes remarques suite au Q4 :
- Les ventes moyennes par établissement sont en hausse de 20% sur un an et 38% sur deux ans. C'est légèrement moins que ce que j'avais estimé en octobre dernier, mais tout de même impressionnant comme transformation;
- Le nombre d'établissement hors Canada a doublé en un an;
- J'estime que l'encaisse disponible une fois tout passif remboursé sera à 20 millions à la fin du Q1;
- Le contexte économique canadien difficile pourrait représenter une opportunité et permettre à MTY de payer moins cher une prochaine acquisition en sol canadien. Cependant, la faiblesse de la devise canadienne vient nuire à MTY pour un achat en sol américain;
- Le titre est à sa plus basse évaluation depuis 2010 en ce qui a trait au prix/flux de trésorie opérationelle. Comme Bruno, je préfère surveiller les flux pour analyser le titre;
- Plus haut rendement sur l'avoir en trois ans (en considérant les profits ajustés);
- Très grande croissance du nombre d'employé de bureau (+25% en un an);
- Malheureusement, moins d'une bannière sur quatre affiche une croissance du nombre de franchises. Les deux locomotives sont Thai Express (+11%) et Mucho Burrito (+11%);
- Grande déception pour Extreme Pita. M Lefebvre avait déclaré lors de l'achat de cette bannière que la plupart des emplacements étaient solides et en santé. Depuis l'achat, il y a environ 30% moins d'emplacements. On semble très loin de la croissance évoquée à l'époque;
Encore une fois, plus de points positifs que de négatifs. Même les fameuses ventes comparables affichent la plus faible contraction en trois ans.
À suivre au Q1 dans moins de deux mois.
Question d'apprentisage, Vous tenez pas compte des impôt payé et des variation des élément hors du fond de roulement pour déterminer ses Cash Flow ?
L'encaisse disponible à la fin du Q1 20 Millions. Tu tiens comptes des débiteurs et créditeurs pour arriver à ce chiffre? Car Sinon on est déjà à 19 Millions.
Pour l'évaluation actuelle par rapport à l'historique, je n'ai rien calculé de précis, mais ça fait deux ans et demi que le titre oscille aux alentours de 30$ et durant cette période les FCF ont connu une croissance, donc c'est certainement l'évaluation la plus attrayante depuis deux ou trois ans.
Il y a plusieurs façons de calculer les FCF et même plusieurs définitions. Pour MTY, je soustrais les dépenses en immobilisations des flux de trésoreries provenant des opérations ce qui tient compte des impôts qu'ils paient et des variations hors du fonds de roulement.
@Automne
En prenant comme point de référence le 30 novembre des treize dernières années, la moyenne du prix/flux de trésorerie opérationnel est de 13,9. Le titre était à 11,7 en date du Q4.
Pour ce qui est du calcul, il y a plusieurs types de ratio de flux de trésorerie. Les chiffres indiqués précédemment sont ceux du flux de trésorerie opérationnel qui tient compte des impôts (courants/différés) qui sont par la suite ajustés (retours/payés) et des variations hors roulement.
Afin de me faire un meilleur portrait du pouvoir d'achat de MTY pour une acquisition future, je calcul l'encaisse disponible après remboursement total des lignes de crédit, comptes payables, dettes à court et long terme et en rajoutant les comptes recevables. La gestion a historiquement démontré être prudente en achetant progressivement en fonction de la capacité à rembourser très rapidement (sauf la retenue négociée) ou en payant comptant la nouvelle cible. Simplement tenir compte de l'encaisse (de 33,4M$ en date du Q4) serait avoir une image faussée du pouvoir d'achat réel.
En ajoutant les facilités de crédit disponibles de 40M$, ca me donne une indication du pouvoir d'achat en date du Q1 qui varie entre 20M$ (sans recours aux facilités) et près de 60M$ (avec recours). Même en utilisant les facilités au maximum, la compagnie pourrait presque tout rembourser en douze mois!
En fait ce qui m'a surpris c'est la notoriété que cette chaîne semble avoir vs sushi shop qui arrive 2e.
(On ne peut pas insérer une photo sur iPad en version site PC?)
74% pour yuzu (>90% pour les moins de 35 ans)
65% pour sushi shop
Un autre point qui me chicote est le fait que nous puissions commander en ligne. Mty ne semble pas être très présent pour les commandes en ligne. Je trouve qu'ils y gagneraient à investir dans ce sens.
Du moins, les restaurants sont en décroissances d'après ce que je sais pour avoir entendu le président à la radio dire qu'il aimerait que St-Hubert puisse à la fois vendre du vin et être un apporté votre vin pour freiner la décroissance que vit la chaîne depuis quelques années. J'étais également en contact avec un franchisé qui possédait 1 St-Hub et 1 St-Hub express et j'avais le même ressentiment lorsque je lui parlais.
Est-ce que Cara va tenter d'établir le concept en Ontario? Ça me surprendrait, car comme Tim Horton, le concept est poche. On y va parce qu'on est fier d'encourager l'économie d'ici et non pas pour l'expérience restaurant. Ce n'est pas pour rien que l'expansion à l'extérieur du Québec n'a jamais levé pour St-Hubert ni celle à l'extérieur du Canada pour Tim Horton.
Cara gagne du fait que St-Hubert est présente dans les épicerie. C'est un nouveau réseau mais encore là, je ne crois pas qu'on va se mettre à vendre des boulettes de hamburger Harvey's congelées.
Bref, je suis très content que MTY n'ait pas fait de la surenchère pour acquérir St-Hubert.
@Sam
Un rapport de la Financière Banque Nationale datant de quelques mois estimait les ventes des restaurants St-Hubert (ce qui exclut donc les produits vendus en épicerie ainsi que les loyers que certains franchisés paient à St-Hubert) à 450 millions $, avec un taux de redevances de 5% et une marge BAIIA de 90% il arrivait à des BAIIA de 20,3 millions $. En appliquant un multiple de 12,5 fois les BAIIA, ils arrivaient à un prix d'acquisition de 253,13 millions $. L'analyse semble tenir pour acquis que 100% des restaurants appartiennent à des franchisés.
J'ai lu qu'en plus de ses deux usines, St-Hubert possède 28 immeubles à part possiblement leur siège social, ces immeubles sont probablement loués à des franchisés, en étant très conservateur on peut estimer que ces immeubles pourraient valoir 40 millions $.
J'ai lu dans un article ce matin que les ventes consolidées de St-Hubert étaient d'environ 620 millions $. Je tiens pour acquis que ce montant exclut les revenus de location qui restent marginaux. On peut estimer les ventes des produits d'épicerie à 170 millions $ en calculant la différence entre les ventes consolidées de 620 millions $ et les ventes estimées des restaurants de 450 millions $.
Par conservatisme, on peut estimer que la marge BAIIA des produits d'épicerie serait de 10%, ce qui nous donnerait donc un BAIIA de 17 millions $ si on utilise un multiple de 10 fois les BAIIA; on arrive à une valeur de 170 millions $ pour cette division.
On peut trouver que c’est élevé un multiple de 12,5 fois les BAIIA pour les restaurants. Alors on y va pour 10, ça donnerait une valeur de 200 millions pour les restaurants, donc une valeur aux alentours de 370 millions $ et ça n’inclut pas la valeur des immeubles dont il est impossible d’avoir une idée l'endettement qui leur est lié de même que l'endettement global de St-Hubert. Parce que si l’endettement de St-Hubert est faible, ce qui est fort possiblement le cas, la transaction va comprendre quelques dizaines de millions de dollars en valeurs immobilières à ajouter à la valeur capitalisée des redevances de restaurant ainsi qu'à la valeur des produits d'épicerie.
Certes, la transaction n’est pas une aubaine, mais avant de dire qu'elle a été faite ''à un prix de fous'' il faudrait connaitre la situation financière de St-Hubert ce qui est impossible et avec le peu d’information que l’on a, il me semble difficile d’en conclure que c’est une mauvaise transaction pour Cara. Ils sont très peu présents dans les produits d'épicerie et avec St-Hubert ils pourront déployer les produits d'épicerie dans les autres provinces canadiennes possiblement en utilisant la marque Swiss Chalet pour vendre des produits similaires aux produits St-Hubert qui sont vendus au Québec. C'est donc là selon moi la clef de la transaction; la croissance des produits d’épicerie liée aux marques de Cara. Il y a un certain risque, mais quand on prend en compte le potentiel et le fait que Cara dispose de peu de possibilités de croissance, je ne crois pas que ce soit une transaction si pire que ça pour Cara.
J'ajouterais que St-Hubert n'est pas n'importe quelle chaîne de restaurant, dans le coeur de plusieurs Québécois de tous les âges, c'est une véritable institution. Ils ont connu des moments difficiles au début des années 90, mais ils ont été en mesure d'innover et d'être à l'avant-garde au cours de leur histoire (première chaîne au Québec à faire de la livraison, à faire de la publicité à la télévision, à interdire la cigarette et à offrir des bonnes rechargeables pour les voitures électriques). Ils vont aussi beaucoup d'effort pour continuellement réactualiser leurs menus tout en gardant leurs classiques.
Maintenant quelles seront les prochaines cibles de Cara ou MTY au Québec ? Chez Ashton, Cora ou Normandin...
http://cara.investorroom.com/2016-03-31-Cara-announces-purchase-of-St-Hubert
M. Léger disait aussi dans la conférence de presse de ce matin qu'il pensait que les usines de St-Hubert pourraient facilement et à court terme augmenter leurs ventes de produits pour les épiceries de 100 millions avec les marques de Cara.
Merci, j'étais trop paresseux pour aller au fonds des choses.
Le communiqué indique 44,8 millions en BAIIA d'opération (donc ça doit possiblement exclure l'immobilier). C'est aussi mentionné que le prix de 537 millions $ est ''dent-free et cash-free''. Donc si on enlève l'immobilier, Cara a payé 500 millions $ pour obtenir un BAIIA de 45 millions $. Ce n’est donc pas si pire que ça quand on prend en compte les possibilités de croissance et les synergies. Les vendeurs, la famille Léger seront payés en partie en actions de Cara.
Le deal fait plein de bon sens pour Cara et à court moyen terme c'est le seul qui pouvait en tirer certaines synergies avec la croissance en épicerie des produits Cara et du pouvoir d'achat de poulets.
http://finance.yahoo.com/news/mty-reports-results-first-quarter-210000885.html
Il semblerait que commander en ligne soit maintenant possible : bon-app.co. Vous pouvez aussi faire une recherche sur l' App Store d'Apple. J'imagine que le système est en rodage, car il ne semble pas y avoir eu d'annonce à ce sujet.
En ce qui a trait au Q1-16: marge d'exploitation en hausse comparé au Q1-15, meilleure marge nette en trois ans pour un Q1 et tout plein de nouveaux sommets pour un Q1 (profits, revenues, etc.)!
Merci pour l'app de MTY. Effectivement, c'est tout nouveau et ils ont uniquement 6 Resto qui y participent. En espérant que les autres se joignent rapidement.
On ne sait pas si MTY voulait payer M. Léger en partie en actions comme ce fut le cas avec Cara. On pourrait penser qu'il aurait pu être ouvert à cela étant donné que MTY a déjà procédé semblablement dans le passé en permettant aux vendeurs de Madisons et Thaïzone de conserver une participation dans l'entreprise qu'ils vendaient, mais ils ne devenaient pas actionnaires de MTY comme c'est le cas avec M. Léger qui devient actionnaire de Cora.
Non seulement Cara ne possédait pas d'usine, mais Cara est davantage spécialisé dans les restaurants qui ont pignon sur rue que ne l'est MTY. Cara aimerait possiblement implanter des St-Hubert dans des emplacements avec plusieurs restaurants sous un même toit. C'est sans doute quelque chose qui aurait été plus compliqué pour MTY; bien qu'ils le font déjà. Cara possède déjà Harvey's qui est une bonne bannière complémentaire à St-Hubert; ils ont d’ailleurs des emplacements avec Swiss Chalet et Harvey's combinés. Cara pourra donc combiner un Harvey's avec un St-Hubert Express dans certains emplacements. Je ne sais pas quelle bannière MTY aurait pu combiner avec St-Hubert. Je vois mal un Thai Express avec un St-Hubert; peut-être Valentine. MTY aurait possiblement voulu implanter des restaurants dans les foires alimentaires ce qui aurait cannibalisé les ventes de ses restaurants existants et probablement créer de la frustration auprès de certains franchisés. Déjà qu’ils éprouvent des difficultés en raison d’un certain ralentissement de la fréquentation des centres d’achats, de l’inflation alimentaire et des hausses du salaire minimum.
De plus, comme Cara est déjà active dans le poulet et les côtes levées, ils ont probablement des économies à faire au niveau des achats et de la distribution, car n'oublions pas que les usines de St-Hubert ne servent pas seulement à fabriquer des produits vendus en épicerie, mais aussi à vendre des aliments et autres produits aux restaurants qu'ils exploitent ce que Cara va possiblement faire.
Je crois que possiblement par attachement émotionnel, mais aussi peut-être comme placement financier, M. Léger préfèrerait être payé en partie en actions. Avec une offre semblable financièrement, je crois que la plateforme de Cara semble offrir de meilleures possibilités à St-Hubert que celle de MTY et donc possiblement un meilleur rendement futur pour les actions que M. Léger a obtenu.
Maintenant, pour ceux qui ont fait de la vente de St-Hubert un enjeu nationaliste, si on va dans le sens de la logique, ça devrait être également pire que St-Hubert appartienne à une entreprise canadienne-anglaise qu'à une entreprise québécoise dont le principal actionnaire est un homme qui selon ce que l'on dit ne parle pas français malgré le fait qu'il a vécu toute sa vie d'adulte au Québec et qui pourrait se payer les meilleurs professeurs de français. Pour ceux qui aiment analyser toute situation économique en terme du nombre d'emplois conservé ou créé; ce qui est par ailleurs un non-sens économique si on pousse ce raisonnement à l'extrême. Je crois que la transaction avec Cara sera meilleure pour la création d'emplois au Québec. MTY possède déjà une usine qui ne marche pas au maximum de sa capacité alors que c'est la même chose pour St-Hubert avec leurs deux usines, alors que Cara ne possède pas d'usine. Il y a donc un meilleur potentiel de création d'emplois à court terme dans la transformation avec Cara et les usines pourront générer des exportations vers d'autres provinces.
Très grosse nouvelle ce matin :
MTY enters into an agreement to acquire the shares of Kahala Brands Ltd.
CW
MONTREAL, May 25, 2016 /CNW Telbec/ - MTY Food Group Inc. ("MTY" or the "Company") (TSX: MTY) announced today that it has signed an agreement to acquire the shares of Kahala Brands, Ltd. ("Kahala") (www.kahalamgmt.com) pursuant to the merger of a wholly-owned subsidiary of the Company with and into Kahala in accordance with the terms and conditions of such agreement.
Stanley Ma, Chair of the Board and Chief Executive Officer of MTY, said: "This is one of the most important days in the history of MTY, being able to acquire a great portfolio of brands managed by among the very best people in the industry. MTY had been searching for the right foundation for its US expansion for the last three years, and it has finally found the perfect match. The combination of the two companies' portfolio and expertise will produce tremendous opportunities in Canada, in the United States and worldwide."
Michael Serruya, Chairman and Chief Executive Officer of Kahala said: "My brothers and I have known Stanley Ma for many years. He is an extremely competent, and professional CEO, who successfully leads an outstanding Company. The merger of Kahala and MTY in my opinion is in the best interests of all Kahala's shareholders, our outstanding employees, franchisees, suppliers, and the entire Kahala community."
Transaction and rationale
Kahala currently franchises and operates approximately 2,800 stores worldwide, under 18 brands in 25 countries. Kahala's network generates annual system sales of over C$950 million. Kahala's operations are a natural fit for MTY given the similarity of the companies' operations. Both companies operate a very scalable multi-brand franchised network, generate high EBITDA margins and maximize EBITDA conversion into free cash flows.
The acquisition of Kahala represents a major milestone for MTY as it solidifies its presence in the United States that will become one of the main growth platforms for MTY for the brands currently operating in the United States and for MTY's Canadian brands.
Kahala's head office is located is Scottsdale, Arizona. Following the transaction, MTY's US head office will be moved into Kahala's current offices.
During the 12 months following the acquisition, the combined entity is expected to generate over C$90 million in EBITDA, C$250 million in revenues and C$2 billion in system sales. The transaction is expected to be immediately accretive. The combined entity will have a portfolio of approximately 5,500 stores under 57 brands.
"Combining the best of both companies and the knowledge and weight of each company in their respective markets is expected to yield significant acceleration in the growth of the combined business in North America and worldwide" commented Stanley Ma.
Conditions and regulatory approvals
The agreement is binding but remains subject to multiple conditions, including standard regulatory approvals (including TSX approval), financing and other conditions customary for a transaction of this nature.
Financing
Total consideration for the transaction is estimated at US$300 million, satisfied by the issuance of 2,253,930 shares of MTY and the payment of US$240 million in cash. The final purchase price remains subject to customary working capital adjustments. The cash component of the consideration will be financed by MTY's cash on hand and by the new credit facility that is presently being arranged. TD Securities will act as the sole Lead Arranger and Bookrunner for a syndicate of lenders. The new credit facility is expected to provide enough flexibility for MTY to complete additional acquisitions in respect of future opportunities that might become available to MTY and continue to pay and adjust its dividend in accordance with its dividend policy.
Closing of the transaction
The closing of the transaction is expected to happen within the next 75 days. There is no assurance the transaction will be completed as described above or at all, or that the anticipated closing date will materialize.
Dans la restauration, il y a des bannières comme McDonalds, Subway, Tim Hortons, PFK, Pizza Hut, Taco Bell, Quick et autres qui sont de premier ordre en terme du nombre de restaurants et il y a les autres qui peuvent pratiquement tous être des cibles d'acquisitions pour MTY. MTY pourrait être en train de devenir le plus important propriétaire et exploitant de bannière de second d'ordre à l'échelle mondiale et l'acquéreur par excellence pour ceux qui veulent vendre.