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AIG

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Réponses

  • Salut Sergio, plusieurs ++ en effet, Berkowitz lui estime un ROE de 10 % sur le site de Fairholm.

    le consensus du BPA pour 2013 est de 3.83 $ et la prévision de croissance des profits de 21 % par ann.e/5 ans

    Si la croissance des profits est de 15 % par année et que le P/E est de 8,25 X dans 5 ans, le rendement serait de 10 % par année ?

    Est-ce que l'option des warrants est plus avantageuse selon toi ?

    >:)
  • Snowball, 

    je me permets de répondre à la place de Serge....qui pourra compléter ;)
    Le warrant permet d'utiliser un effet de levier car il nous donne le droit d'acheter AIG à 45$ avant janvier 2021...mais tu peux aussi de retrouver à 0$ si AIG cote en dessous de cette valeur, car ton warrant ne vaudra plus rien du tout.
    A ce jour, si AIG cote 32€ et que tu estimes une sa valeur à 100$, ton upside est de X2,15
    Su le warrant, qui cote 10,5$, tu auras (100-45-10,5)/10,5 = 4,24.

    je me permets de te renvoyer sur cet article : http://www.investisseurdebutant.com/warrant

    Disclosure : J'ai des warrants AIG
  • Hello Snowball,

    Je susi sur le principe d'accord avec le commentaire d'Etienne.

    Concernant ton estimé : je pense que valoriser une assurance sur la base de son PE n'est pas correct, car le PE est extrêmement cyclique selon les catastrophes, les revalorisations bilantielles, les provisions, etc... Or, ce qui compte à la fin est la valeur des actifs et leur qualité.

    Ainsi, je pense que la question à se poser est quelle est la book value d'AIG aujourd'hui et quelle sera la book value dans le futur. L'an dernier, la BV hors crédits d'impôts d'AIG a augmenté de 4$ par action, sans que 2011 soit une bonne année. Ainsi, en 2021, la BV devrait atteindre les 90$ avec des hypothèses assez conservatrices. C'est pour moi une estimation minorante, mais peu importe si on est en-dessous : le risque de perte de capital semble ainsi très réduit, même avec le warrant.

    Pour ma part, comme j'ai une exposition importante aux Warrants, j'ai décidé de faire un hedging en achetant des actions pour me retrouver sans moins value si l'action est en-dessous de 45$. Toutefois, je pense que ce scénario est extrêmement peu probable de part la grande qualité des actifs d'AIG : simple précaution de ma part car je considère avoir beaucoup trimé pour amasser mon capital et je préfère amoindrir mon rendement plutôt que prendre un risque de perte permanente à cause d'une folie de Mr le Marché.

  • Sergio, tes informations portent vraiment à réfléchir. Je suis aussi quelques peu actionnaire de AIG mais même si le nouveau management est probablement meilleur, je dois t'avouer que j'ai peur de cette industrie. Les ROE sont faibles. Les valeurs aux livres sont-elles aussi fiables que nous l'espérons tous ?

    rappel la BV de AIG était de 546 $ en 2003, 782 $ en 2006, 757 $ en 2007, 94 $ en 2008, 0,30 $ en 2009, 55 $ en 2011. Les anciens actionnaires de AIG ont tout perdu leurs investissements en 2008...Les ROE de travelers (et ACE ?) devraient être de 5,7 % en 2011 et 2012. Je partage ton espoir que AIG fait actuellement tout un comeback mais...j'espère que la rentabilité sera là aussi avec des bilans fiables !! c'est ce que je nous souhaite le +++

  • Dans le cas de AIG, je pense que regarder dans le rétroviseur ne donne pas une image claire de ce qui nous attend. La direction est totalement différente, le management met le focus sur l'assurance et prévoit se départir des autres divisions (dont celle du leasing d'avions). Il te faut oublier les stigmates, ça dort mieux la nuit!
  • Je pense qu'AIG est différent du passé pour une raison toute simple : ses actifs étaient majoritairement 1400 milliards de dérivés pré-subprimes. Maintenant, il y a seulement 20 milliards de dérivés (il est normal d'en avoir pour faire de la couverture de taux de change pour une compagnie internationale), avec une majortié d'actifs qui sont des équivalents cash.

    C'est vraiment ce qui me fait penser qu'AIG est une nouvelle entreprise aujourd'hui.

  • Article intéressant aujourd'hui des investigateurs sur les affaires qui explique le faible taux de rendement de certains assureurs "En assurance, il existe deux grands secteurs aux caractéristiques différentes : l'assurance-vie et l'assurance de dommages. Le premier de ces deux secteurs jouit de statistiques beaucoup plus faciles à prédire que le deuxième. En effet, la mortalité humaine tend à être stable. Pour une année donnée, l'espérance de vie ne varie pas beaucoup. Vous n'entendrez jamais dire que votre espérance est passée de 80 ans à 40 ans pour 2013. En assurance de dommages par contre, l'industrie doit composer avec de fortes variations : tremblements de terres, ouragans, pluie de poursuites contre les dirigeants d'entreprise, découverte d'un grand danger pour la santé comme l'amiante, etc. 

    Résultat? Les compagnies d'assurance-vie ont tendance à dégager des rendements moindres sur l'équité que les autres compagnies d'assurance. Étant donné que les réclamations d'assurance-vie présentent une certaine stabilité, les assureurs sont plus compétitifs et peuvent se contenter de primes moindres pour assumer des risques. Ils ont besoin de moins de marge de sécurité en cas d'erreur. Pour l'investisseur, il s'avère difficile d'acheter ce genre de société à rabais, afin de la revendre à fort profit plus tard. La certitude crée une certaine stabilité non seulement dans les résultats des sociétés, mais également dans l'évaluation des titres."

    Dans ce contexte, pensez-vous vraiment que AIG peut générer une croissance des profits de 20 % par année ?

  • 20% c'est énorme? Pourquoi 20% ?

    Si AIG fait déjà 10%, au prix actuel, ce serait déjà une très belle opération pour les actionnaires.
  • le 20 % d'augmentation des profits prévus par année provient de la moyenne des prévisions des analystes pour les 5 prochaines années.

    Basé sur le fondamental de la cie et un C/B de 8x dans cinq ans

    avec un taux de croissance des profits de 15 % pour chacune des 5 prochaines années, le rendement annuel espéré est de 10 % seulement

    Avec un taux de croissance des profits à 20,9 % (moyenne des analystes), le rendement annuel espéré est de 16 %

  • Je pense encore et toujours qu'estimer une compagnie d'assurance sur l'évolution de ses profits est faux. Et ce que pensent les analystes, peu importe... Quellle sera la book value dans 5 ans ? voilà la question à laquelle il faut répondre
  • Effectivement snowball, ton analyse basée sur le P/E ne tient pas la route en mon sens. Il faut regarder la book value. Tu fais quoi si l'année que tu veux vendre il y a 2 tsunamis?
  • Sergio, Polangvin,

    est-ce que vous croyez pas que la vrai valeur à long terme d'un titre est lié à sa capacité à générer des profits ?

    Pourquoi ce serait différent pour AIG ?

    La valeur du titre équivaut effectivement à 50 % de la valeur au livre tandis que ses concurrents sont à 70 %.

    Comment la valeur aux livres peut augmenter si ce n'est pas par ses profits annuels ?

  • juin 2012 modifié Vote Up0Vote Down
    Les assureurs se transigent normalement assez près de leur book value parce qu'ils prennent les primes et les réinvestissent dans d'autres titres qui rapportent idéalement plus que ce qu'elles ne coûtent en indemnisations. Quand tu regardes le bilan de la société et que tu constates qu'elle possède principalement des titres à revenus fixes, à moins que la fin du monde arrive dans les prochaines années, je ne vois rien qui justifie que l'évaluation du titre soit à la moitié de sa book value. En fait, pour que cela soit justifié, il faudrait que l'entreprise réalise d'importants déficits au point où la compagnie détruirait la richesse plutôt que de la créer... ou que les titres indiqués au bilan trompent la réalité (genre des Obligations grecques inscrites à la valeur au pair dans le bilan).

    Tiens fais l'exercice, traces-toi des lignes de régression par rapport aux années passées entre le cours boursier et l'évaluation selon le P/E et la Book Value pour la plupart des compagnies d'assurance et laisse nous savoir laquelle entre les 2 mesures est la plus précise.

    N'oublie pas que quand tu achètes une entreprise à sa book value, tu encaisses à long terme l'équivalent du ROE si l'entreprise réussit à réinvestir dans des activités aussi rentable d'une année à l'autre. Or, comme je te disais, s'il y a plusieurs catastrophes naturelles dans une année, les profits vont chuter dramatiquement mais la book value sera plus stable donc une meilleure indication à long terme.

    C'est comme l'exemple que Buffett donnait du fermier avec sa ferme agricole. Si un désastre fait en sorte qu'il n'a pas de récolte durant une année, est-ce que sa ferme ne vaut rien pour autant?
  • je partage ton opinion concernant le fait que la valeur du titre doit se rapprocher de sa valeur comptable si l'entreprise démontre qu'elle peut générer des profits dans le futur. Ici nous devons faire un acte de foi que les dirigeants ne feront pas les mêmes erreurs catastrophique de 2007-2009. IL faut quand même une bonne dose de foi pour penser que cette entreprise sauvée "d'une faillite" par le gvt US fera maintenant des rendements supérieurs. Bon désolé, j'ai regardé en arrière et pas en avant...

    Selon toi, est-ce que les rendements générés que tu anticipes par le fait que "les primes et les réinvestissents dans d'autres titres qui rapportent idéalement plus que ce qu'elles ne coûtent en indemnisations" seront des plus-value et des nouveaux profits supplémentaires qui passeront à l'état des résultats ?

    Si oui, pourquoi les +/- 20 analystes qui suivent le titre n'intègrent pas ces profits supplémentaires reliés à leurs capacités d'investisseurs dans les prévisions ?

     

  • Il ne faut pas oublier que, pour l'instant, outre les activités opérationnelles classiques d'un assureur, AIG investit le cash disponible de manière très intelligente en rachetant massivement ses propres actions.
    Et à 0,5<X la BV c'est quand même un peu plus rentable que la  détention de titres par exemple des bons US.

    Ensuite, concernant les analystes, Snowball, il me semble que tu les mets à un niveau de fiabilité qu'ils ne méritent pas.
    Le taux d'erreur dans ce métier est scandaleusement élevé, aussi, à titre personnel, je n'apporte aucun crédit à leur pseudo-prévisions.

    Cela me rassure plus de savoir que Berkowitz à un tiers de son portefeuille sur AIG et que les dirigeants rachètent des actions régulièrement que si 20 analystes disent tous la même chose.
  • La valeur des financières est liée étroitement à celle de leurs actifs. La book value augmente grâce aux profits, mais, dans les financières, tu ne pars jamais de rien, d'où l'extrême importance de considérer les actifs plutôt que toute autre chose. Dit simplistiquement, c'est l'argent qui fait l'argent (en l'occurence cash + float). Dans le cas d'AIG, avec du cash et des bonds en majorité, ça me semble extrêmement sécurisé.

    D'ailleurs, il est pour moi faux dans tout cas de figure de dire que le PE fait la valeur d'une entreprise, même si un PE faible peut dans de nombreux cas prévenir un risque de perte permanente en capital. J'ai toujours préféré la valeur de remplacement des actifs (book value ajustée) au PE pour évaluer la véritable valeur d'un business, car le bénéfice peut fortement varier au cours des années. De même, si je prends un bénéfice, ce sera un bénéfice moyen sur 5 ans, voire même 10 ans pour certains business, et mon PE ne sera pas un vrai PE, mais il sera ajusté aussi. D'ailleurs, ce ne sera même pas le bénéfice mais le Free Cash Flow.

    Il est extrêmement risqué de vouloir prédire l'avenir, d'où la focalisation sur les actifs et, dans une moindre mesure, le passé pour la capacité bénéficiaire. Dans le cas d'AIG, le seul passé valable est depuis l'arrivée de Benmosche, soit deux années fiscales seulement, car c'est vraiment le manager qui fait la financière.

    Sinon, ce que pensent les analystes ou ce qu'ils intègrent, je n'en sais vraiment rien et à vrai dire cela m'est égal. Si un analyste était de base un bon investisseur, il ne resterait pas longtemps à travailler en tant qu'analyste (je précise qu'il est tout à fait normal de commencer analyste par ailleurs et que j'adore ce métier). Ainsi, je préfère, s'il me faut lire un avis extérieur, un avis de vrai investisseur (par exemple Berkowitz dans ce cas), que celui de 1000 analystes. D'ailleurs, il se trouve que Berkowitz est un excellent analyste financier, pour moi le meilleur de tous (mais personne n'est obligé d'être d'accord).

  • Étienne, ton premier point concernant le rachat est majeur ! c'est un très bon argument pour acheter le titre si tu crois dans l'avenir de la cie. Pour les analystes, je crois que nous pouvons utiliser certaines informations mais comme PO le mentionnait, jamais les prix cibles. J'ai aussi Berkowitz en estime...faut juste être prudent quand on regarde la valeur au livre d'une compagnie comme AIG. En 2008, le titre s'échangait moins cher qu'aujourd'hui basé sur la BV. Aujourd'hui la BV est pour beaucoup des économies d'impôt potentielles sur des profits potentiels.

    Berkowitz a fait son case study de AIG avec un ROE de 10 %. Morningstar prévoit un ROE de 10 % en 2018 seulement. Bon le temps passe vite mais quand même. Ceci étant écrit, Mr le marché peut aussi s'emballer et ne pas vouloir vendre le titre à moins de 55 $. Mr le marché est très imprévisible !

  • Si oui, pourquoi les +/- 20 analystes qui suivent le titre n'intègrent pas ces profits supplémentaires reliés à leurs capacités d'investisseurs dans les prévisions ?

     




    Les analystes sont excellents pour faire des modèles pour évaluer le titre pour les 12 prochains mois. D'ailleurs, la plupart des analystes ont mis de l'avant le fait que la direction de AIG possède une opportunité incroyable de racheter des actions à la moitié de sa valeur comptable lors des 12 prochains mois. C'est une catalyseur plutôt important à court terme. Sinon à long terme (et là on parle de 10ans), je pense que l'entreprise peut obtenir un ROE moyen de entre 8% et 10% par an tout dépendant de la yield curve des taux d'intérêts. Si tu fais tes propres calculs, tu te rendras compte que la book value pourrait être d'environ 100$ en 2021 et donc ça pourrait apporter un excellent rendement...
  • une des choses intéressante dans l'investissement c'est de minimiser le risque de perte avec earning power, souvent mentionné par Warren B quand il fait référence à WFC.

    Question pour s'amuser, tout autres choses étant égales et importantes hypothèses (fictives), j'en conviens  :

    Si vous étiez certain de réaliser un rendement de 15 % (incluant dividendes) avec Well Fargo, est-ce que vous tenteriez votre chance avec AIG avec un rendement potentiel de 18 %?

  • Considérant que tes hypothèses sont bonnes (ce qui est discutable d'un investisseur à l'autre) je dirais que je choisirais Wells Fargo. Par contre, il est important de mentionner que la certitude n'existe pas en investissement.
  • Je prends toujours AIG sans hésiter (d'ailleurs, je l'ai en partie fait puisque j'ai vendu mes actions Wells que j'avais eu au cours moyen de 10$ pour acheter du BAC et du AIG).
  • Je crois aussi que AIG et BAC semblent sous évaluées (malgré la décote de la semaine dernière). N'empêche que cela doit être difficile de vendre une compagnie aussi solide et bien positionnée que Wells Fargo.

    dans la valeur aux livres de AIG, il y combien du +/- 55 $ qui sont des économies d'impôt sur les profits futurs et  reliées aux pertes titanesques passées ?

  • juin 2012 modifié Vote Up0Vote Down

    Dans ma première analyse d'AIG, j'avais mentionné 6$ de crédit d'impôt réalisable.

    Ce chiffre s'est avéré presque  juste : sur les plus de 57$ de book value il y a 52 de tangible environ.

    Effectivement que c'est dur de vendre Wells. Toutefois, même si je veux bien que Wells mérite un premium sur la book, le price to book moyen historique des bancaires est de 1,3 donc elle n'est clairement pas aussi sous-évaluée que BAC, C ou JPM.

    Pour info simplement : Dans le cas de Wells, le PB doit être ajusté car le goodwill correspondant à l'acquisition de Wachovia doit être ajusté car ils n'ont pas payé cher. Ainsi, je pense que l'action n'est pas surévaluée. Mais bon, je suis quand même là avec pour seul objectifs de minimiser mon risque de perte permanente de capital. Je pense que ce risque est significativement plus réduit avec AIG et BAC qu'avec Wells.

  • merci Sergio pour ta réponse. Vous avez probablement vu la nouvelle, 5 anciens dirigeants ont fait une entente car ils auraient fraudés autour de 2008 pour augmenter les profits déclarés. Toute une culture d'organisation !
  • Je viens de terminer de lire le rapport de Markel corp. Après avoir eu un rendement de 8 % seulement (!) au cours de la dernière année (vs moyenne de 20 % depuis 20 ans), les dirigeants ont décidé de couper leurs bonus !

    la book value est maintenant de + de 375 $ par action

  • 375$/ action??

    J'achète!!
  • Euh..Snowball ..sans rancune, mais mis à part que Markel et AIG soient toutes deux des compagnies d'assurance, je ne crois pas que ce soit pertinent de poster sur le sujet consacré à AIG. À mon humble avis, il vaudrait mieux partir un nouveau sujet avec Markel si tu veux en discuter! Cela amène de la confusion.

    Néanmoins, j'avoue que Markel est une superbe compagnie d'assurance (j'ai d'ailleurs une petite position), avec des dirigeants compétents et intègres et ce sont eux qui semblent reproduire le mieux, à leur façon, le modèle de Berkshire Hathaway. Pour tous ceux qui s'intéressent au secteur de l'assurance, il est d'intérêt de lire leurs très belles lettres aux actionnaires. 
  • effectivement ce serait mieux de faire un nouveau post!
  • JF, tu as probablement raison, ce serait mieux de débuter un nouveau sujet si vous avez de l'intérêt. J'aime aussi le lien que tu fais avec la partie assurance de Berkshire. C'est précisément une grande différence entre Markel et Berkshire vs AIG. Markel et Berkshire ne cherchent pas la croissance seulement mais la croissance avec rentabilité. Quand je lis que AIG est de retour dans un mode grande croissance, disons que cela amène des questions..

     

  • "Although the U.S. Department of the Treasury recently sold more shares, the bigger news is that AIG recouped most of its deferred tax asset at the end of 2011. The release of the valuation allowance added a few dollars per share to equity, and reduces the firm's tax payments for the next few years. We have not raised our fair value estimate, as we have thought all along that AIG would eventually enjoy the benefits of the tax asset. We think it will still take some time before AIG emerges from under government control. Our forecasts for the insurance operations, aircraft leasing company and parent company interests are largely unchanged. We think AIG will not be able to earn its cost of capital over our seven-year explicit forecast, and that it will have to make quite a few adjustments in the composition of its products before that can happen." --Jim Ryan, March 22, 2012 morningstar
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